On l'a mise celle là ? La version originale de "Tu veux ou tu veux pas ?" 1967:
Nem Vem Que não Tem, sortie en 1967, composée par le compositeur brésilien Carlos Imperial (paroles et musique) et interprétée par le chanteur brésilien Wilson Simonal.
Pierre Cour adapte les paroles en français, sans chercher à être fidèle au texte original. Et, fin avril 1969, Marcel Zanini se voit proposer par Barclay de l’enregistrer.
Le titre aurait été refusé par plusieurs artistes, dont Eddy Mitchell. L'enregistrement se fait en un quart d'heure. Un million de disques en sont vendus. C'est le seul titre interprété par Marcel Zanini à être un tel succès populaire.
Les reprises et leurs originales.
- Monsieur-Hulot
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Re: Les reprises et leurs originales.
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Re: Les reprises et leurs originales.
Chanteur populaire et gros séducteur, Simonal représentera parfaitement cette courte période euphorique qu’a connu le Brésil à l’aube d’un développement économique sans précédent. C’est à cette époque que ce carioca "pure sucre" enregistra ses meilleurs albums (et surtout l'hymne zélateur du Brésil : Pais Tropical).Monsieur-Hulot a écrit : ↑sam. 19 avr. 2025 09:48On l'a mise celle là ? La version originale de "Tu veux ou tu veux pas ?" 1967:
Nem Vem Que não Tem, sortie en 1967, composée par le compositeur brésilien Carlos Imperial (paroles et musique) et interprétée par le chanteur brésilien Wilson Simonal.
Pierre Cour adapte les paroles en français, sans chercher à être fidèle au texte original. Et, fin avril 1969, Marcel Zanini se voit proposer par Barclay de l’enregistrer.
Le titre aurait été refusé par plusieurs artistes, dont Eddy Mitchell. L'enregistrement se fait en un quart d'heure. Un million de disques en sont vendus. C'est le seul titre interprété par Marcel Zanini à être un tel succès populaire.
La suite fût plus contrastée. En 1972, Wilson Simonal est accusé d'avoir dénoncé son comptable à la police militaire. Les brésiliens, au cœur d’une dictature militaire, vont délaisser le chanteur. Il meurt comme un inconnu en 2000.
Coté Marcel Zanini, il reprendra aussi un autre succès brésilien Mas Que Nada de Jorge Ben Jor (que Sergio Mendes transformera en tube mondial 2 ans plus tard) sous le titre A quoi tu joues ?, un véritable bijou d'absurdité et de non sens...
Re: Les reprises et leurs originales.
Avec Eisbär, Grauzone accouche ni plus ni moins de l'hymne d'une génération en Suisse : le "froid polaire" proclamé par le chanteur Martin Eicher et le groove électronique sans détours passent bien auprès d'une jeunesse désabusée qui se sent trahie par la guerre froide et l'étroitesse d'esprit de leurs petits-bourgeois de parents. Eisbär devient la bande-son de la contestation zurichoise. Un titre disco-punk pour les jeunes anti-disco.
La chanson se traduit approximativement de l'allemand par "Je veux être un ours polaire dans le froid polaire. Je n'aurais plus à pleurer, et tout irait bien". Les paroles (inspirées d'un cauchemar de Martin Eicher où il a vu des ours polaires parler sur un mur) sont d'une force saisissante et capturent parfaitement la beauté et la tristesse de la solitude. L'idée de vouloir être un ours polaire seul dans l'Arctique est si frappante que beaucoup de gens peuvent s'identifier à ce sentiment d'isolement.
La chanson se traduit approximativement de l'allemand par "Je veux être un ours polaire dans le froid polaire. Je n'aurais plus à pleurer, et tout irait bien". Les paroles (inspirées d'un cauchemar de Martin Eicher où il a vu des ours polaires parler sur un mur) sont d'une force saisissante et capturent parfaitement la beauté et la tristesse de la solitude. L'idée de vouloir être un ours polaire seul dans l'Arctique est si frappante que beaucoup de gens peuvent s'identifier à ce sentiment d'isolement.
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Re: Les reprises et leurs originales.
Ce titre "exotique" pour le fan de synthé-punk a tilté à sa sortie .... Les frangins Eicher je les ai donc un peu suivi dans leur parcours !juthova a écrit : ↑sam. 26 avr. 2025 11:17Avec Eisbär, Grauzone accouche ni plus ni moins de l'hymne d'une génération en Suisse : le "froid polaire" proclamé par le chanteur Martin Eicher et le groove électronique sans détours passent bien auprès d'une jeunesse désabusée qui se sent trahie par la guerre froide et l'étroitesse d'esprit de leurs petits-bourgeois de parents. Eisbär devient la bande-son de la contestation zurichoise. Un titre disco-punk pour les jeunes anti-disco.
La chanson se traduit approximativement de l'allemand par "Je veux être un ours polaire dans le froid polaire. Je n'aurais plus à pleurer, et tout irait bien". Les paroles (inspirées d'un cauchemar de Martin Eicher où il a vu des ours polaires parler sur un mur) sont d'une force saisissante et capturent parfaitement la beauté et la tristesse de la solitude. L'idée de vouloir être un ours polaire seul dans l'Arctique est si frappante que beaucoup de gens peuvent s'identifier à ce sentiment d'isolement.
Ceux là de Belgique viennent confirmer que les Suisses et les Belges c'est tout pareil d'après Coluche !
Enfin les belges sont un peu plus punks et ils ont été un temps assez électro !
Stéphan Eicher, Rodolphe Burger et Cadiot c'est plus dense ,
Re: Les reprises et leurs originales.
War Pigs (qui était à l'origine intitulé Walpurgis, une fête associée aux sorcières et aux satanistes mais rapidement modifié sur la recommandation de leur maison de disques) ne s'est pas bien vendu en single mais est devenu une chanson emblématique. Plusieurs critiques la considèrent comme la meilleure chanson anti-guerre de heavy métal jamais enregistrée.
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Re: Les reprises et leurs originales.
Quand le titre du Sabbath est sorti il y avait cette connotation satanique mais aussi la protest song comme "War" ou chez CCR, comme pas mal de titres depuis le début de la guerre du Vietnam (Still et Neil Young pas étrangers à l'affaire) et depuis le titre est rentré dans mon cerveau de façon indéfectible !juthova a écrit : ↑sam. 3 mai 2025 09:07War Pigs (qui était à l'origine intitulé Walpurgis, une fête associée aux sorcières et aux satanistes mais rapidement modifié sur la recommandation de leur maison de disques) ne s'est pas bien vendu en single mais est devenu une chanson emblématique. Plusieurs critiques la considèrent comme la meilleure chanson anti-guerre de heavy métal jamais enregistrée.
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Comme le Sabbath a enchaîné quelques bons titres à l'époque et j'appréciais leur son lourd !
Cette version assez produite avec ce chanteur éthiopien est bien pêchue et les musiciens français font un ensemble très écoutable !
Ce titre, en reprise, il y en eu un paquet, la version de CAKE aux alentours des 2000 se détache du lot par l'apport du cuivre mariachi qui mexicanise le résultat !
L'humour est le seul vaccin contre la connerie… Le con lui n’a jamais trouvé la pharmacie ! (Aphorismes et Blues - Pierre Perret 2020)
- Elie Köpter
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Re: Les reprises et leurs originales.
Bon j'pensais l'avoir posté l'autre jour mais je n'ai pas dû appuyer sur le bouton ENVOYER
Ain't talking about love passé à la moulinette swingin' sixties :
Et la version originale of course (pour comparer) :

Ain't talking about love passé à la moulinette swingin' sixties :
Et la version originale of course (pour comparer) :