Les reprises et leurs originales.

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » sam. 25 mars 2023 10:10

@gabuzomeuzomeu : Oui un groupe qui fait pas mal de reprises (voyage, voyage, darladiladada, l'amour à la plage,...)

Lorsque sort l'album Goats Head Soup en 1973, les Stones ne sont pas au top de leur forme. Le disque reçoit un accueil mitigé et le guitariste Keith Richards est dépassé par ses problèmes de drogue. Mais la chanson Angie va connaître un succès phénoménal et sauver l'album.
Piano, guitare sèche et violon, associés à la voix déchirante de Mick Jagger donnent à ce morceau culte une émotion particulière, décalée du registre habituel du groupe mythique. La chanson raconte la tristesse de deux êtres qui s'aiment mais qui, pourtant, se séparent. La rumeur attribue son écriture à Keith Richards qui l'aurait créée pour sa fille Angela, mais aussi à Mick Jagger, qui l'aurait dédiée à une autre Angela, la femme de David Bowie. Elle pourrait même s'adresser à David Bowie lui-même...
Tous les scénarios ont été passés en revue mais en réalité l'histoire est beaucoup plus simple, presque banale. Angie est un personnage fictif née dans une clinique suisse. En mars-avril 1972, Keith Richards est en cure de désintoxication à Vevey, au bord du Lac Léman. Passé la phase critique, quand il retrouve enfin l'usage de ses doigts, il attrape sa guitare et en un après-midi, il compose une chanson qu'il intitule Angie. Keith Richards sortait de l'enfer du manque et il avait juste envie d'hurler ce prénom comme une formule magique, une incantation, un cri des entrailles. Et puis Angie pour une chanson ça sonnait bien. Mick Jagger va adorer la mélodie et caler des paroles autour du mystérieux prénom. Derrière la fin d'un amour impossible, se cache donc aussi l'histoire d'un toxicomane sur le chemin de la guérison...


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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » dim. 2 avr. 2023 09:18

Il y a un adage qui dit que vous devriez écrire ce que vous savez. Il est donc compréhensible que les auteurs-compositeurs de rock'n'roll aient essayé de donner un sens à la chanson de leur existence nomade à peu près depuis l'aube du genre. La "chanson de route" est vraiment devenue à la mode une fois que les producteurs ont réalisé à quel point il pouvait être lucratif pour un artiste ou un groupe de faire des tournée sans fin dans le pays ou dans le monde, et de montrer le coté routine et corvée de ce moment de vie.
Bob Seger a écrit Turn The Page en s'inspirant de la vie sur la route et de ce à quoi chaque musicien doit faire face lorsqu'il est en tournée. Cela représente quelque chose de l'autre côté de la célébrité, que beaucoup d'entre nous ne voient pas, la solitude, la rigueur, la baisse du moral, la fatigue, l'oisiveté,... Bref, il faut tout mettre derrière soi et avancer en tournant la page.


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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » ven. 7 avr. 2023 09:31

Nous sommes en 1974, à New-York. Le groupe Blondie, réuni autour de la chanteuse Debbie Harry et du guitariste Chris Stein, enregistre une démo, une chanson assez lente, assez funky dont les paroles relatent l'histoire d'une relation amoureuse d'abord éclatante puis carrément décevante. A l'époque, Blondie fait plutôt du rock et du punk, et cette chanson a un beat si particulier que le groupe décide de la surnommer The Disco Song.
Si la chanson deviendra, plus tard, un tube interplanétaire, le groupe décide néanmoins, d'abord, de ne pas la garder pour son premier album. Blondie la trouve trop plaintive, pas assez efficace. Pendant un bout de temps, Debby Harry et les autres essaient d'en changer les rythmiques, de la transposer sur un mode plus mélancolique, puis plus reggae, puis plus pop. A court d'idées, Blondie laisse ce titre trainer dans les cartons pendant quelques années. Jusqu'en 1978, en fait. Cette année-là, le producteur Mike Chapman leur demande ce qu'ils ont comme morceau en stock. Le groupe, pas forcément convaincu, présente leur démo de The Disco Song. Le producteur, lui, est tout de suite convaincu. Il leur recommande de recommencer le travail sur ce titre qui va bientôt se métamorphoser.
Entre-temps, les garçons du groupe sont tombés sur une nouvelle machine, un nouveau joujou : une Roland CR-78, une boîte à rythme qui change tout. A cette époque, voir des rockeurs s'intéresser à cet instrument électronique n'est pas un geste banal. Et ils en font d'ailleurs un usage assez surprenant, combinant une vraie batterie avec la drum machine. Et c'est ce tour de passe passe musical qui change tout et qui fait du morceau un tube incroyable.
The Disco Song, sur l'idée de Chris Stein, se transforme alors en Heart of Glass et sort sur l'album Parallel Line. Heart of Glass se classe directement N°1 des Charts américains et la popularité de Blondie devient planétaire. Mais ce succès ne plaît pas à tout le monde. Comme bien souvent, les fans de la première heure hurlent au sacrilège ! Passer de l'énergie radicale punk au bonbon disco ? Quelle faute de goût ! Mais le groupe s'en moque. Heart of Glass en plus d'être considéré comme un des plus grands hits de la fin des années 70, hymne d'émancipation pour toute une génération de femmes, peut être considéré comme un appel assumé à l'ouverture et à l'éclectisme. Qu'importe le flacon tant qu'on a l'esprit punk !


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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par gabuzomeuzomeu » ven. 7 avr. 2023 10:01

juthova a écrit :
ven. 7 avr. 2023 09:31
Nous sommes en 1974, à New-York. Le groupe Blondie, réuni autour de la chanteuse Debbie Harry et du guitariste Chris Stein, enregistre une démo, une chanson assez lente, assez funky dont les paroles relatent l'histoire d'une relation amoureuse d'abord éclatante puis carrément décevante. A l'époque, Blondie fait plutôt du rock et du punk, et cette chanson a un beat si particulier que le groupe décide de la surnommer The Disco Song.[*]
Si la chanson deviendra, plus tard, un tube interplanétaire, le groupe décide néanmoins, d'abord, de ne pas la garder pour son premier album. Blondie la trouve trop plaintive, pas assez efficace. Pendant un bout de temps, Debby Harry et les autres essaient d'en changer les rythmiques, de la transposer sur un mode plus mélancolique, puis plus reggae, puis plus pop. A court d'idées, Blondie laisse ce titre trainer dans les cartons pendant quelques années. Jusqu'en 1978, en fait. Cette année-là, le producteur Mike Chapman leur demande ce qu'ils ont comme morceau en stock. Le groupe, pas forcément convaincu, présente leur démo de The Disco Song. Le producteur, lui, est tout de suite convaincu. Il leur recommande de recommencer le travail sur ce titre qui va bientôt se métamorphoser.
Entre-temps, les garçons du groupe sont tombés sur une nouvelle machine, un nouveau joujou : une Roland CR-78, une boîte à rythme qui change tout. A cette époque, voir des rockeurs s'intéresser à cet instrument électronique n'est pas un geste banal. Et ils en font d'ailleurs un usage assez surprenant, combinant une vraie batterie avec la drum machine. Et c'est ce tour de passe passe musical qui change tout et qui fait du morceau un tube incroyable.
The Disco Song, sur l'idée de Chris Stein, se transforme alors en Heart of Glass et sort sur l'album Parallel Line. Heart of Glass se classe directement N°1 des Charts américains et la popularité de Blondie devient planétaire. Mais ce succès ne plaît pas à tout le monde. Comme bien souvent, les fans de la première heure hurlent au sacrilège ! Passer de l'énergie radicale punk au bonbon disco ? Quelle faute de goût ! Mais le groupe s'en moque. Heart of Glass en plus d'être considéré comme un des plus grands hits de la fin des années 70, hymne d'émancipation pour toute une génération de femmes, peut être considéré comme un appel assumé à l'ouverture et à l'éclectisme. Qu'importe le flacon tant qu'on a l'esprit punk !

Ce n'est pas mon titre préféré de Blondie je préfère Denis, Denis ou qqs autres ! Il fait trop travaillé et en phase avec une demande assez commerciale .. mais c'est un bon titre un peu galvaudé.
Mais Elisapie et son Uummati Attanarsimat c'est folk-ethnique mais pas que ... il y a la douceur "champêtre" des grands froids ... ça doit être vers les inuits du Canada que ça se passe comme la langue utilisée !
Bref c'est une bonne reprise détournée !
L'humour est le seul vaccin contre la connerie… Le con lui n’a jamais trouvé la pharmacie ! (Aphorismes et Blues - Pierre Perret 2020)

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » ven. 7 avr. 2023 16:03

gabuzomeuzomeu a écrit :
ven. 7 avr. 2023 10:01
juthova a écrit :
ven. 7 avr. 2023 09:31
Nous sommes en 1974, à New-York. Le groupe Blondie, réuni autour de la chanteuse Debbie Harry et du guitariste Chris Stein, enregistre une démo, une chanson assez lente, assez funky dont les paroles relatent l'histoire d'une relation amoureuse d'abord éclatante puis carrément décevante. A l'époque, Blondie fait plutôt du rock et du punk, et cette chanson a un beat si particulier que le groupe décide de la surnommer The Disco Song.[*]
Si la chanson deviendra, plus tard, un tube interplanétaire, le groupe décide néanmoins, d'abord, de ne pas la garder pour son premier album. Blondie la trouve trop plaintive, pas assez efficace. Pendant un bout de temps, Debby Harry et les autres essaient d'en changer les rythmiques, de la transposer sur un mode plus mélancolique, puis plus reggae, puis plus pop. A court d'idées, Blondie laisse ce titre trainer dans les cartons pendant quelques années. Jusqu'en 1978, en fait. Cette année-là, le producteur Mike Chapman leur demande ce qu'ils ont comme morceau en stock. Le groupe, pas forcément convaincu, présente leur démo de The Disco Song. Le producteur, lui, est tout de suite convaincu. Il leur recommande de recommencer le travail sur ce titre qui va bientôt se métamorphoser.
Entre-temps, les garçons du groupe sont tombés sur une nouvelle machine, un nouveau joujou : une Roland CR-78, une boîte à rythme qui change tout. A cette époque, voir des rockeurs s'intéresser à cet instrument électronique n'est pas un geste banal. Et ils en font d'ailleurs un usage assez surprenant, combinant une vraie batterie avec la drum machine. Et c'est ce tour de passe passe musical qui change tout et qui fait du morceau un tube incroyable.
The Disco Song, sur l'idée de Chris Stein, se transforme alors en Heart of Glass et sort sur l'album Parallel Line. Heart of Glass se classe directement N°1 des Charts américains et la popularité de Blondie devient planétaire. Mais ce succès ne plaît pas à tout le monde. Comme bien souvent, les fans de la première heure hurlent au sacrilège ! Passer de l'énergie radicale punk au bonbon disco ? Quelle faute de goût ! Mais le groupe s'en moque. Heart of Glass en plus d'être considéré comme un des plus grands hits de la fin des années 70, hymne d'émancipation pour toute une génération de femmes, peut être considéré comme un appel assumé à l'ouverture et à l'éclectisme. Qu'importe le flacon tant qu'on a l'esprit punk !

Ce n'est pas mon titre préféré de Blondie je préfère Denis, Denis ou qqs autres ! Il fait trop travaillé et en phase avec une demande assez commerciale .. mais c'est un bon titre un peu galvaudé.
Mais Elisapie et son Uummati Attanarsimat c'est folk-ethnique mais pas que ... il y a la douceur "champêtre" des grands froids ... ça doit être vers les inuits du Canada que ça se passe comme la langue utilisée !
Bref c'est une bonne reprise détournée !
Exact c'est traduit en inuktitut. Elisapie propose une réinterprétation intime et saisissante de ce titre. Le groupe Blondie lui même, via les réseaux sociaux, s'est dit bouleversé par cette version si pertinente de Heart of Glass.

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Romulien » ven. 7 avr. 2023 19:06

The Donnas-Speedin' back to my baby


La version originale par Ace Frehley

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » lun. 10 avr. 2023 09:40

The Sounds Of Silence est une chanson du duo de folk rock américain Simon & Garfunkel. Sorti en 1964 dans une version acoustique et avec un S à Sounds, ce titre est en fait né quelques mois plus tôt. Paul Simon, âgé de 21 ans, en débute l'écriture peu après l'assassinat de Kennedy (donc fin 1963). Intégré au premier album du duo Wednesday morning, 3 A.M., l'ensemble passe plutôt inaperçu et les deux musiciens se séparent. Art Garfunkel retourne à l'université et Paul Simon part en Angleterre pour poursuivre une carrière solo.
En 1965, Tom Wilson, producteur de l'album, sent venir la vague folk-rock et décide de réenregistrer une version électrique de The Sounds Of Silence, sans l'autorisation du duo (toujours séparé mais encore sous contrat avec Columbia Records). Le single fonctionne, le duo se reforme et sort un second album Sounds of Silence, qui s'ouvre précisément sur notre pépite.
Chanson sur l'incapacité des gens à communiquer entre eux, The Sounds Of Silence raconte les dangers de l'indifférence et la nécessité de dire les choses et d'exprimer ses émotions, ses idées, ses pensées et ses intentions.


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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Pablitta » lun. 10 avr. 2023 16:34

Une fois n'est pas coutume dans ce genre de reprise en français : jolie traduction, peaufinée.

On peut préciser que Tom Wilson commençait déjà à produire du Dylan électrique.
C'est dans cet esprit qu'il a "converti" le titre Sounds of Silence. Il avait pourtant produit, l'année d'avant Wednesday Morning, 3 A.M. tel quel (à savoir bien folk).
Quand on pense qu'en effet, il ne les a même pas appelés pour ne serait-ce que prévenir ...
Art Garfunkel, qui était assez content de cette version (Paul Simon nettement moins), avait commenté qu'à cette époque, les gens de CBS faisaient un peu ce qu'ils voulaient de ce que produisait le duo : "you could do pretty much what you wanted with Paul and Artie in those days".

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par nunu » lun. 10 avr. 2023 16:41

Marie Laforet l'avait aussi reprise en Français (et Ricahrd Anthony aussi je crois que c'est la meme adaptation). Je me demande même si elle en pas fait deux version (ou je confonds avec El Condor pasa qu'elle a aussi reprise)

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Pablitta » lun. 10 avr. 2023 16:47

Les paroles sur la version de Marie Laforêt .... :footzzz:

Enfin bon, c'est Marie Laforêt, on lui pardonne tout.


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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par vince » mar. 11 avr. 2023 08:27

les intigantes l'ont aussi repris

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » mar. 11 avr. 2023 08:34

nunu a écrit :
lun. 10 avr. 2023 16:41
Marie Laforet l'avait aussi reprise en Français (et Ricahrd Anthony aussi je crois que c'est la meme adaptation). Je me demande même si elle en pas fait deux version (ou je confonds avec El Condor pasa qu'elle a aussi reprise)
Exact. Et aussi Gerard Lenorman


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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Echoes » mar. 11 avr. 2023 12:10



:love1:
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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par nunu » mar. 11 avr. 2023 13:05

Un reprise originale

The Trooper d'Iron maiden reprise a l'accordéon





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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » ven. 14 avr. 2023 09:48

En 1963, Patricia Carli sort Demain tu te maries, où la maîtresse s'en prend à son amant qui vient prendre du bon temps avant de se marier (avec une autre, sinon ce n'est pas drôle). Avec son refrain plus célèbre que le couplet (Arrête, arrête, ne me touche pas) et ses paroles bouleversantes (Chez elle tu auras le confort/Chez moi tu jouais avec mon corps/Chez elle tu vas te distinguer/Chez moi tu venais te griser), la chanson dénote en pleine période yéyé.
Inspirée d'une histoire vécue, Demain tu te maries va permettre à la jeune chanteuse de 25 ans de connaître rapidement un énorme succès. Et là, patatras ! Son mari qui a tout fait pour la rendre célèbre est cependant jaloux de sa gloire et lui demande d'arrêter la chanson. Elle se consacre alors de plus en plus à la composition de chansons pour d'autres artistes comme Mireille Mathieu, Claude François, Dalida (qui reprendra d'ailleurs Arrête, arrête en italien) et Daniel Guichard avec La tendresse (qui à la base était destinée à Mireille Mathieu mais refusée par son imprésario).



Et pour les plus nostalgiques


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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Romulien » sam. 15 avr. 2023 02:14

Les Mersey's-Je suis las


La version originale ressemble plus à la reprise quand elle est ralentie au 3/4 de la vitesse.

The Who-La la la lies

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Elie Köpter » sam. 15 avr. 2023 06:41

Reprise plutôt convaincante de My Generation par Hollywood Vampire


Alice est toujours en forme.

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » mar. 18 avr. 2023 08:59

Le Milliardaire (Let's Make Love en V.O.) sort sur les écrans en 1960. A l'affiche, Marilyn Monroe et Yves Montand. Ce dernier incarne Jean-Marc Clément, un milliardaire français, qui apprend qu'il sera la risée d'une nouvelle comédie musicale (éponyme du titre original du film). Curieux, il assiste à une répétition de la troupe de Broadway et tombe sous le charme de la principale interprète féminine, Amanda Dell. Alors que ses jambes, gainées de noir apparaissent à l'écran, avant son visage, elle chante : "My name is... Lolita... and uh... I'm not supposed to... play... with boys ! Mon cœur est à Papa" (paroles et musique de Cole Porter et chantée pour la première fois par Mary Martin). La comédienne le prend pour un acteur qui auditionne pour le rôle de Jean-Marc Clément. Le milliardaire laisse faire et Amanda décide de le prendre sous son aile. Pour la conquérir, l'homme d'affaires tente de s'initier à l'art de divertir. Toute l'intrigue du Milliardaire est construite autour d'un quiproquo dont la levée marque le dénouement du film.


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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » sam. 22 avr. 2023 15:51

I'm Not Like Everybody Else est une chanson des Kinks datant de 1966. Sortie en tant que face B de Sunny Afternoon, c'est une des rares chansons écrites par Ray Davies mais chantée par son frère Dave (dont la voix plus crue convient bien au ton colérique de la chanson).
I'm Not Like Everybody Else est un hymne provocateur de non-conformité, et ses paroles expriment des sentiments de frustration, accompagnés du souhait d'être différents des autres tout en affirmant sa propre identité individuelle.


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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Romulien » dim. 23 avr. 2023 21:08

The Stampeders-New Orleans


La version originale par Gary US Bond

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