Les reprises et leurs originales.

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Romulien » lun. 24 avr. 2023 01:16

Il y a des bonnes reprises mais cette reprise est dans une classe à part.

Céline Lomez-Ce que tu veux, je l'ai


Badfinger-Come and get it

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » sam. 29 avr. 2023 09:24

Cela commence par ce qui semble comme un message codé en morse. Puis vient un motif entêtant piqué au générique de la série télé Peter Gunn, composé par Mancini qui ne sera crédité que sur les rééditions. Puis au bout de 2'30, on finit enfin par entendre le chanteur Fred Schneider cracher le morceau "She came from Planet Claire, I knew she came from there, she drove a Plymouth Satellite"... Ben oui. On apprend dans la foulée que sur la fameuse planète Claire, l'air est rose, les arbres sont rouges et personne ne meurt. Ce titre s'appelle Planet Claire, c'est un tube, et même un tube festif comme on dit, qui ouvre le premier album des B-52's sorti en 1979.


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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » dim. 30 avr. 2023 09:16

Summertime and the living is easy... Un texte optimiste contrebalancé par le balancement douloureux des cordes qui nous fait ressentir que non, le quotidien n'est pas facile pour les Afro-Américains qui travaillent dans les champs de coton de Caroline du Sud. C'est avec cette berceuse douce-amère (dont les paroles évoquent l'insouciance de l'été et la sécurité du foyer) chantée par une mère à son bébé que s'ouvre Porgy and Bess de George Gershwin.
Porgy and Bess est un opéra du compositeur américain George Gershwin créé en 1935. L'histoire est adaptée d'un roman de l'écrivain DuBose Heyward qui a aussi signé les paroles de certains airs, dont Summertime. L'action se passe dans Catfish Row, un quartier noir de Charleston, en Caroline du Sud. Porgy est un mendiant estropié qui accepte de recueillir Bess après une bagarre qui a mal tourné. Crown, le mari de Bess, a dû s'enfuir après avoir tué un joueur de dés. L'histoire raconte le développement de la relation entre les deux personnages alors que Bess est poursuivie par Crown et par Sportin' Life, son dealer, avec qui elle finit par partir pour New-York.
Summertime est fortement inspirée par les "spirituals", la musique des esclaves noirs américains. Gershwin a tenu à la composer lui-même, car il voulait qu'il y ait une unité dans son opéra. Certains ont toutefois remarqué la proximité de Summertime avec un autre chant, "Sometimes i feel like a motherless child" que Gershwin a peut-être entendu lorsqu'il est allé à Charleston s'imprégner de l'atmosphère.



Le standard des standards ? Impossible en tout cas de dénombrer les versions de Summertime enregistrées de par le monde. Sitôt entonnée à Broadway à l'automne 1935, cette berceuse du premier acte de Porgy and Bess s'est échappée de l'opéra de Gershwin pour être reprise de bouche en bouche et de mains en mains par des artistes jazz, puis de rhythm'n'blues, de soul, de rock, de folk, de disco... Beaucoup en feront un classique personnel comme Ella Fitzgerald et Louis Armstrong, Miles Davis ou encore Sam Cooke. D'autres essaieront de le réinventer de fond en comble...

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Romulien » dim. 30 avr. 2023 19:55

Un succès du groupe Abba par le groupe Referendum.

Referendum-L'amour en aller retour


La version original par Abba-Nina pretty ballerina

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Elie Köpter » mar. 2 mai 2023 05:30

Une petite version fort sympathique, jazzy funky de Back in Black d'AC-DC signée par Scary Pockets, groupe de reprises
Avec en prime Joe à la lead guitar :frime:

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » dim. 7 mai 2023 16:27

Dans une Amérique conservatrice et puritaine de la fin des années 1950, les premiers rockers passent pour des fous furieux. Ils inquiètent, ils font peur et dans bien des cas ils sont interdits. Le rock est banni des antennes et des ballrooms. Alors quand une jeune femme prend sa guitare et chante comme un garçon, c'est la subversion de trop. Elle passe pour une sorcière aux yeux des parents et des institutions. Wanda Jackson arrive trop tôt, la société américaine n'est pas prête.
En avril 1961, Wanda Jackson sort en face B de son principal single, la chanson Funnel of Love. Et avec sa voix de crécelle et son aplomb arrogant, la chanteuse nous offre deux minutes de country gothique (oui, oui, ça existe).


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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Algernon » mer. 10 mai 2023 09:28

Une reprise par un gars qui est quand même concerné par le titre, and with Cliff Williams.

Je ne suis pas trop vieux pour ces conneries.

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Elie Köpter » sam. 13 mai 2023 08:25

Bon j'ai fouillé dans le forum et je n'ai pas trouvé.
Désolé à l'avance si jamais cela avait été posté.
Mais, une bonne reprise qui envoie le pâté. :hurt3:
Un Joe qui essaie d'imiter le solo d'orgue de Jon Lord :modo: , un Michaël Anthony qui mérite son surnom de "Cannon mouth" :baille:

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » dim. 14 mai 2023 09:55

Sur un rythme de boléro aux accents tragiques, White Rabbit est devenu avec les années la chanson porte étendard de la drogue et des hallucinogènes. Cela n'est guère étonnant car nous sommes en plein mouvement hippie au moment de l'écriture de ce morceau, et le LSD se consomme aussi fréquemment et aisément que le petit lait frais du matin. La force de White Rabbit réside dans son chant. D'une voix forte et orgasmique, Grace Slick nous amène par la main dans le pays du lapin blanc. Car tout le monde l'a bien compris, cette chanson puise son inspiration dans le conte de Lewis Caroll : Alice au pays des merveilles.
Une chanson terriblement envoûtante avec des paroles ambiguës. Grace Slick déclarera plus tard : "Cette chanson est une pique lancée aux parents qui lisent Alice aux pays des merveilles à leurs enfants. Alice doit prendre un tas de champignons et de substances pour se transformer. Et après, ils s'étonnent que leurs mômes s'essayent aux drogues...".
Coté anecdote : Grace Slick a écrit et joué cette chanson avant de rejoindre Jefferson Airplane, quand elle faisait partie du groupe The Great Society avec son premier mari, Jerry Slick, en 1964 (la Great Society était le nom donné à une série de programmes politiques lancés à l'initiative du président démocrate Lyndon Johnson, le successeur de Kennedy. L'objectif était l'éradication de la pauvreté et de l'injustice raciale). Le groupe The Great Society a eu quelques succès d'estime dans la scène musicale émergente de San Francisco, mais n'aura sorti qu'un single, Somebody To Love, avant de se dissoudre en 1965. Grace Slick rejoint alors le Jefferson Airplane avec ces deux morceaux, qui feront partie du premier album composé avec elle.


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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Romulien » dim. 14 mai 2023 21:49

Tout le monde connait cette reprise.

Walter Murphy-A fifth of Beethoven

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » sam. 20 mai 2023 09:12

Entre 1975 et 1979, presque deux millions de Cambodgiens sont tués suite à la prise de pouvoir de Pol Pot et de son armée de Khmers rouges, qui ont fait table rase du passé pour ramener le pays à ce qu'ils appelaient l'année zéro.
Peu après l'invasion des Vietnamiens au Cambodge, le monde découvre avec horreur le génocide. Différents artistes s'en inspirent pour composer des chansons. C'est le cas de Joan Baez qui écrit en 1980 le morceau Cambodia, une chanson folk accompagnée à la guitare acoustique dans le plus pur style des protest songs des années 1960. Mais les temps ont changé, aussi musicalement. Les hippies ont vieilli et leurs voix ne portent plus autant. Dans différentes villes américaines naît un mouvement radicalement différent, bien plus percutant au niveau du son : le Hardcore. Les morceaux utilisent une base "guitare - basse - batterie" assez minimaliste, les chansons sont courtes, les sons sont agressifs et distordus, les rythmes sont rapides et priment sur la mélodie.
Parmi les divers groupes aux origines du style, il faut citer les Dead Kennedys. Le second single du groupe, après California Uber Alles (déjà un morceau très politique), sort en 1980 et s'appelle Holiday in Cambodia. Le chanteur Jello Biafra a co-écrit ce morceau avec son ami John Greenway et s'est inspiré de deux thèmes très différents qu'il a rassemblé dans un texte quelque peu surréaliste. A cette époque, les journaux relayaient des informations concernant le génocide au Cambodge et cet événement a marqué Biafra. Mais son humour étant particulièrement corrosif, il a juxtaposé ce génocide à la vie de la jeunesse dorée des campus américains, aux fêtes rassemblant étudiants saouls et jeunes filles un peu idiotes qu'il verrait bien en vacances dans le pays ravagé qu'est le Cambodge.
Coté musical, Jello Biafra avait d'abord écrit une musique dans le style des Ramones mais cela n'a pas plu au reste du groupe qui proposa plutôt quelque chose de sinistre et très menaçant qui illustre parfaitement le côté corrosif des paroles.



Et l'original


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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Romulien » dim. 28 mai 2023 02:41

On dirait que les Beatles (John Lennon et Paul McCartney) ont écrit cette chanson pour Sergio Mendes. C'est une des meilleure reprise de tout les temps.

Sergio Mendes-Fool on the hill

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » lun. 29 mai 2023 08:37

"Well, we know where we'er goin' But we don't know we've been And we know what we're knowin' But we can't say what we've seen". Bien bien.... Nous savons où nous allons, mais nous ne savons pas d'où nous venons.... Et nous savons ce que nous savons, mais ne sommes pas capables de dire ce que nous avons vu (et retenu).... Bref, nous ne savons rien.

"They can tell you what to do But they 'll make a fool of you And it's all right, baby it's all right". Ah oui, ils nous disent quoi faire, mais ils nous prennent pour des cons ? Merde alors. Mais où vas-tu chercher tout cela, David?

Deux ans avant que REM proclame It's the end of the World as we know it (and i feel fine), Talking Heads a partagé le même sentiment sur leur single Road to nowhere, un morceau rock faussement optimiste sur un avenir désastreux.


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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Monsieur-Hulot » lun. 29 mai 2023 10:45

Le Red Star ! What a version to remember ! :hehe:
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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » mer. 7 juin 2023 09:35

Anna Mae Bullock est née le 26 novembre 1939 dans un hôpital de Brownsville, à quelques minutes en voiture de Nutbush où elle a grandi. A l'âge de 16 ans, elle part vivre avec sa mère à Saint-Louis, où elle rencontre Ike Turner. Quand ils commencent à se produire ensemble en 1960, Ike insiste pour qu'elle prenne le nom de Tina Turner (officiellement ils se marièrent deux ans plus tard). En novembre 1973, le duo sort Nutbush City Limits, une chanson dans laquelle Tina Turner décrit la ville et les habitudes et comportements des personnes qui y vivent.
Nutbush City Limits, c'est particulier pour Tina. Nutbush c'est le nom du patelin où elle était née, où elle avait passé ses premières années. A peine une village, un hameau, situé dans le Tennessee, à plus d'une heure de route au nord de Memphis, et à une quinzaine de kilomètres de la rive gauche du fleuve Mississippi, en plein milieu des champs de coton. C'est là qu'au début du XIXe siècle des planteurs avaient amené des esclaves noirs. Le père de Tina était le descendant de l'un d'eux. Il était devenu le contremaître d'une plantation, il avait aussi son lopin de terre et élevait quelques bêtes. Il était aussi diacre au temple baptiste. C'est lui qui emmenait sa fille aux cérémonies du temple local où elle chantait l'évangile, c'est à dire bien sûr , le gospel. Quand à sa mère, c'était une autre histoire. Métisse avec du sang indien, elle préférait fréquenter le honky tonk local, le bar du coin où l'on écoutait du blues et buvait bien sûr de l'alcool, ce contre quoi évidemment le pasteur mettait en garde la population locale. Sauf qu'évidemment c'étaient les même qu'on voyait passer de l'un à l'autre. Et c'est cette dualité qu'évoque, à la lettre, la chanson de Tina Turner.



Et pour le plaisir ...


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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Elie Köpter » sam. 10 juin 2023 08:32

Zézette a écrit :
jeu. 9 juil. 2020 20:15
Thunderstruck est la première piste de l'album The Razors Edge d' AC/DC, sorti en 1990.
Depuis sa sortie, ce fantastique morceau de bravoure du hard rock, porté par les arpèges survoltés d'Angus Young, est joué dans tous les concerts du groupe.
Steve 'N' Seagulls est un groupe de country finlandais, qui reprend en version bluegrass des chansons de genre principalement hard rock ou heavy metal
En 2014, ils reprennent Thunderstruck..... :
Vue sur un webzine, je rajoute cette version au post de Zezette :


Une sonorité complètement différente mais belle performance qui offre un autre univers à la mélodie originale.

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Romulien » lun. 12 juin 2023 01:28

juthova a écrit :
dim. 30 avr. 2023 09:16
Summertime and the living is easy... Un texte optimiste contrebalancé par le balancement douloureux des cordes qui nous fait ressentir que non, le quotidien n'est pas facile pour les Afro-Américains qui travaillent dans les champs de coton de Caroline du Sud. C'est avec cette berceuse douce-amère (dont les paroles évoquent l'insouciance de l'été et la sécurité du foyer) chantée par une mère à son bébé que s'ouvre Porgy and Bess de George Gershwin.
Porgy and Bess est un opéra du compositeur américain George Gershwin créé en 1935. L'histoire est adaptée d'un roman de l'écrivain DuBose Heyward qui a aussi signé les paroles de certains airs, dont Summertime. L'action se passe dans Catfish Row, un quartier noir de Charleston, en Caroline du Sud. Porgy est un mendiant estropié qui accepte de recueillir Bess après une bagarre qui a mal tourné. Crown, le mari de Bess, a dû s'enfuir après avoir tué un joueur de dés. L'histoire raconte le développement de la relation entre les deux personnages alors que Bess est poursuivie par Crown et par Sportin' Life, son dealer, avec qui elle finit par partir pour New-York.
Summertime est fortement inspirée par les "spirituals", la musique des esclaves noirs américains. Gershwin a tenu à la composer lui-même, car il voulait qu'il y ait une unité dans son opéra. Certains ont toutefois remarqué la proximité de Summertime avec un autre chant, "Sometimes i feel like a motherless child" que Gershwin a peut-être entendu lorsqu'il est allé à Charleston s'imprégner de l'atmosphère.



Le standard des standards ? Impossible en tout cas de dénombrer les versions de Summertime enregistrées de par le monde. Sitôt entonnée à Broadway à l'automne 1935, cette berceuse du premier acte de Porgy and Bess s'est échappée de l'opéra de Gershwin pour être reprise de bouche en bouche et de mains en mains par des artistes jazz, puis de rhythm'n'blues, de soul, de rock, de folk, de disco... Beaucoup en feront un classique personnel comme Ella Fitzgerald et Louis Armstrong, Miles Davis ou encore Sam Cooke. D'autres essaieront de le réinventer de fond en comble...

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La version qui date des années 60 de Billy Stewart c'est plutôt celle-ci

Billy Stewart-Summertime

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Romulien » lun. 12 juin 2023 02:05

Les Sextans-Il faut


The McCoys-Sorrow

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » lun. 12 juin 2023 08:37

Le riff est venu à Keith Richards en plein rêve, une nuit de mai 1965, alors qu'il se trouvait dans un motel de Clearwater, en Floride, pendant la troisième tournée américaines des Stones. Il s'est réveillé, a attrapé sa guitare et un enregistreur. Il a joué les notes une fois puis est retourné se coucher.
Inspiré par ce riff et le titre, également une idée de Richards, Mick Jagger a trouvé les mots justes pour exprimer son dégoût de l'Amérique et son obsession pour la publicité en dix minutes, au bord de la piscine du motel, le lendemain du rêve de Richards. Ils ont essayé d'enregistrer la chanson une première fois le 10 mai aux Studios Chess à Chicago. Deux jours plus tard, ils la terminaient aux Studios RCA d'Hollywood, où ils ajoutent cette fameuse distorsion grâce à une petite nouveauté du moment : la Gibson Fuzz Box.
A sa sortie, (I Can't Get No) Satisfaction devient rapidement un hymne pour la jeunesse britannique révoltée, tout comme pour la jeunesse américaine et européenne.


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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Romulien » dim. 18 juin 2023 02:31

Une bonne reprise de la chanson Cinnamon girl de Neil Young c'est devenu un classique.

The Gentrys-Cinnamon girls

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