Les reprises et leurs originales.
- gabuzomeuzomeu
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Re: Les reprises et leurs originales.
La reprise pour emballer direct sans mordre le lobe de l'oreille (manière Guy Bedos dans La Drague) !
C'est des ricains que je ne connais pas et suggèré l'écoute par Ramon "Pinpin Pinpon" himself en personne ... si il s'y est attardé (mental ? ) c'est qu'ils doivent pas être trop mauvais ... à mon avis le jeu de guitare a du lui plaire !
D'autre part les musicos exercent aussi dans d'autres styles/genres !
Je ne ferai pas de laïus sur l'original car la zeppelinophilie m'attend au tournant
The Main Squeeze - Since I've Been Loving You (vers 2020, je pense) (Led Zeppelin Cover)
C'est des ricains que je ne connais pas et suggèré l'écoute par Ramon "Pinpin Pinpon" himself en personne ... si il s'y est attardé (mental ? ) c'est qu'ils doivent pas être trop mauvais ... à mon avis le jeu de guitare a du lui plaire !
D'autre part les musicos exercent aussi dans d'autres styles/genres !
Je ne ferai pas de laïus sur l'original car la zeppelinophilie m'attend au tournant
The Main Squeeze - Since I've Been Loving You (vers 2020, je pense) (Led Zeppelin Cover)
L'humour est le seul vaccin contre la connerie… Le con lui n’a jamais trouvé la pharmacie ! (Aphorismes et Blues - Pierre Perret 2020)
Re: Les reprises et leurs originales.
Ecoute les cloches sonnent, c'est Noël.... Cette chanson inoubliable par sa partition au saxophone pourrait vous sembler à première écoute, si vous ne parlez pas anglais et ne comprenez pas les paroles, une chanson plutôt entrainante. Et pourtant.... Food For Thought est une chanson engagée et triste, qui traite de la famine dans le Tiers Monde et de la volonté des politiques à ne rien faire et à entretenir cette situation de désespoir.
UB40 a très peu communiqué sur les paroles, estimant que le texte parlait de lui-même, mais deux explications semblent plausibles. La première est donc une médiation amère sur la pauvreté du Tiers Monde et un réquisitoire contre le refus des politiciens de soulager la famine. La seconde explication serait une critique des religions. Le texte fait référence à Noël et à ses fastes, et met en opposition la surconsommation occidentale durant les fêtes pendant que le Tiers Monde crève de faim et de soif.
Food For Thought fut le premier single du groupe de Birmingham. Il est sorti en double face A avec King, qui était une lamentation pour Martin Luther King. King semblait être le favori du public, mais c'est Food For Thought qui a été diffusé et est devenu leur premier succès.
VS
UB40 a très peu communiqué sur les paroles, estimant que le texte parlait de lui-même, mais deux explications semblent plausibles. La première est donc une médiation amère sur la pauvreté du Tiers Monde et un réquisitoire contre le refus des politiciens de soulager la famine. La seconde explication serait une critique des religions. Le texte fait référence à Noël et à ses fastes, et met en opposition la surconsommation occidentale durant les fêtes pendant que le Tiers Monde crève de faim et de soif.
Food For Thought fut le premier single du groupe de Birmingham. Il est sorti en double face A avec King, qui était une lamentation pour Martin Luther King. King semblait être le favori du public, mais c'est Food For Thought qui a été diffusé et est devenu leur premier succès.
VS
Re: Les reprises et leurs originales.
En 1979 sort l'incontournable Breakfast in America. Cet album fera connaitre le succès à l'international au groupe Supertramp avec comme single principal The Logical Song mais aussi d'autres tubes comme Goodbye Stranger.
Goodbye Stranger parle de la nature éphémère des aventures d'un soir, ainsi que de la liberté qui en découle.
Goodbye Stranger parle de la nature éphémère des aventures d'un soir, ainsi que de la liberté qui en découle.
- Punker paname
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Re: Les reprises et leurs originales.
Une chouette petite reprise Grande Britonne du Amoureux Solitaires d'Elli & Jacno popularisée par Lio et Étienne Daho, le groupe Nouvelle Vague l'avait aussi reprise en 2010 en version Jazzy Swing sur leur Album Couleurs Sur Paris
Par Tootsie Roll sous le titre de Perfect Lovers Creole Records 1980
Par Tootsie Roll sous le titre de Perfect Lovers Creole Records 1980
Joyeux Mondialiste Droit de l'Hommiste et Internationaliste convaincu, amateur d'étrangetés Vinyliques tournant en 33 et 45 tours en provenance des quatre coins de la planète et des 7 continents
- Romulien
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Re: Les reprises et leurs originales.
Penny Lane en français par les Sinners
Re: Les reprises et leurs originales.
La chanson remonte à la préhistoire du folklore américain. La mélodie serait inspirée d'une ballade anglaise sur laquelle un couple américain, Georgia Turner et Bert Martin, aurait greffé des paroles inspirées des bas-fonds de la Louisiane. House of the Rising Sun ? La Maison du soleil levant. Un bordel, évidemment. Un de ces hôtels borgnes en planches peintes qu'on trouvait au bord du Mississippi, du temps de Tom Sawyer, avec ses filles en crinoline et trop maquillées, ses croupiers placides et ses pianistes en gilet bariolé. On y entend la complainte éternelle des filles perdues et des mauvais garçons, une chanson de Piaf en américain, l'histoire d'une déchéance qu'on raconte pour édifier les jeunes.
Au départ c'est une complainte. Puis un blues des années 30. Le premier enregistrement date de 1934, par Tom Clarence Ashley et Gwen Foster. Après la guerre, c'est un classique de la folk music, reprise par Woody Guthrie, bientôt imité par Joan Baez, Pete Seeger ou Nina Simone. Bob Dylan la reprendra, pour une version magnifique, toute en modulation rauque et en accords cristallins, qu'il ne peut pas commercialiser, faute d'autorisation.
Puis en 1964, un bluesman renfrogné aux airs de teddy-boy se propulsera grâce à elle au sommet du hit parade britannique. Eric Burdon (and the Animals) va reprendre ce traditional, qui se perdait dans la nuit des temps américains, pour en faire un slow brutal et sensuel. Une guitare digne des Shadows, un orgue électrique et dramatique, une basse carrée, une batterie soft et une voix cassée : House of the Rising Sun, lancée sur les transistors dans le sillage de la Beatlemania sera le slow d'une génération, repris "platement" par Johnny sous le titre Le Pénitencier, méga tube des French Sixties.
La mineur, Do, Ré, Fa, avec un Mi pour repartir...
Au départ c'est une complainte. Puis un blues des années 30. Le premier enregistrement date de 1934, par Tom Clarence Ashley et Gwen Foster. Après la guerre, c'est un classique de la folk music, reprise par Woody Guthrie, bientôt imité par Joan Baez, Pete Seeger ou Nina Simone. Bob Dylan la reprendra, pour une version magnifique, toute en modulation rauque et en accords cristallins, qu'il ne peut pas commercialiser, faute d'autorisation.
Puis en 1964, un bluesman renfrogné aux airs de teddy-boy se propulsera grâce à elle au sommet du hit parade britannique. Eric Burdon (and the Animals) va reprendre ce traditional, qui se perdait dans la nuit des temps américains, pour en faire un slow brutal et sensuel. Une guitare digne des Shadows, un orgue électrique et dramatique, une basse carrée, une batterie soft et une voix cassée : House of the Rising Sun, lancée sur les transistors dans le sillage de la Beatlemania sera le slow d'une génération, repris "platement" par Johnny sous le titre Le Pénitencier, méga tube des French Sixties.
La mineur, Do, Ré, Fa, avec un Mi pour repartir...
- Romulien
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Re: Les reprises et leurs originales.
La meilleure reprise de la chanson The Diary de Neil Sedaka
Les Gendarmes-Ne me quitte pas
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Re: Les reprises et leurs originales.
Une version arabisante de White Rabbit par Mayssa Karaa. C'est assez original
« Je peux ne pas croire en moi mais je crois en ce que je fais »
Jimmy Page
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Re: Les reprises et leurs originales.
The Fool on the Hill par Annie Lennox et Dave Stewart
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Re: Les reprises et leurs originales.
Last Night I Had A Dream (Randy Newman, 1968)
Reprise en "live" par le groupe Fanny en 1973 :
Reprise en "live" par le groupe Fanny en 1973 :
Qu'y a t'il de moins rock que l’idolâtrie ?
Vous avez 45mn ...
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Re: Les reprises et leurs originales.
La plupart des chansons qui décrivent un jeune couple amoureux en route vers l'âge adulte ne se terminent pas bien, lorsque survient la désaffection ou la tragédie. You Never Can Tell est inhabituel dans la mesure où le couple s'en sort très bien. A mesure qu'ils s'installent dans la vie conjugale, ils restent joyeux et espiègles, et leur amour reste fort.
Chuck Berry a écrit cette chanson au début des années 60 alors qu'il était en prison pour avoir transporté une femme mineure à travers la frontière à des fins immorales. En effet, après avoir rencontré une jeune fille de 14 ans au Mexique, Chuck Berry l'a ramené à Saint Louis pour la faire travailler comme préposée au vestiaire dans sa boite de nuit. La jeune fille a été rapidement reconnue prostituée et Chuck Berry a été emprisonné 20 mois. You Never Can Tell (inspiré d'une chanson de Mitchell Torok) est devenu l'un de ses premiers succès après sa sortie de prison.
Sorti en 1964, You Never Can Tell est surtout devenu culte après 1994, date à laquelle il a été exhumé par Quentin Tarantino pour Pulp Fiction. C'est en effet sur cette musique que John Travolta et Uma Thurman, dans le film, se lancent dans une danse endiablée. Une scène considérée aujourd'hui comme l'une des plus mythiques de l'histoire du septième art.
Chuck Berry a écrit cette chanson au début des années 60 alors qu'il était en prison pour avoir transporté une femme mineure à travers la frontière à des fins immorales. En effet, après avoir rencontré une jeune fille de 14 ans au Mexique, Chuck Berry l'a ramené à Saint Louis pour la faire travailler comme préposée au vestiaire dans sa boite de nuit. La jeune fille a été rapidement reconnue prostituée et Chuck Berry a été emprisonné 20 mois. You Never Can Tell (inspiré d'une chanson de Mitchell Torok) est devenu l'un de ses premiers succès après sa sortie de prison.
Sorti en 1964, You Never Can Tell est surtout devenu culte après 1994, date à laquelle il a été exhumé par Quentin Tarantino pour Pulp Fiction. C'est en effet sur cette musique que John Travolta et Uma Thurman, dans le film, se lancent dans une danse endiablée. Une scène considérée aujourd'hui comme l'une des plus mythiques de l'histoire du septième art.
Re: Les reprises et leurs originales.
Fio Maravilha, c'est d'abord l'histoire d'un but resté dans la mémoire du Maracana. Le 15 janvier 1972, lors d'un match amical entre Flamengo de Rio et le Benfica Lisbonne, le public réclame l'entrée en jeu de son avant-centre Joao Batista de Sales, plus connu sous le nom de Fio Maravilha. Devant l'insistance du public, l'entraineur Mario Zagallo cède et fait entrer le joueur. Quelques minutes plus tard (à la 78e exactement), Fio Maravilha inscrit le seul but de la rencontre dans une ambiance de folie.
Le chanteur Jorge Ben Jor est alors présent et goûte la liesse qui s'est emparé des tribunes du Maracana. Il imagine aussitôt une chanson à la gloire de ce joueur et du but qu'il marqua : "Foi um gol de anjo um verdadeiro gol de placa que a magnêtica agradecida assim cantava" (C'était un but d'ange, un vrai but en or, que la foule reconnaissante chantait alors). Ainsi naquit Flo Maravilha qui devint un tube planétaire.
Fio Maravilha entre donc dans cette catégorie des classiques de la bossa-nova. Le morceau sera repris en France par la chanteuse Nicoletta, sur un texte francisé par le parolier Boris Bergman, mais où toute référence au foot sera effacée. Ainsi la chanteuse française a longtemps clamé le nom de Fio Maravilha sans savoir qu'il s'agissait d'un footballeur.
Ce fut un tube si énorme qu'il suscita des convoitises. Notamment par le principal intéressé qui, à peine flatté de l'hommage, a envoyé le chanteur en procès pour usage illégal de son nom ! Le titre de la chanson fut donc modifié en Filho Maravilha. Et ce n'est qu'en 2007 que le joueur, alors installé aux Etats Unis, devint quelque peu raisonnable et accepta que son nom soit de nouveau utilisé. Car finalement, cette chanson n'est-elle pas son plus beau titre de gloire ?
*
Et pour les fans de Bossa
Et du coup pour ceux qui n'aiment pas le foot
Le chanteur Jorge Ben Jor est alors présent et goûte la liesse qui s'est emparé des tribunes du Maracana. Il imagine aussitôt une chanson à la gloire de ce joueur et du but qu'il marqua : "Foi um gol de anjo um verdadeiro gol de placa que a magnêtica agradecida assim cantava" (C'était un but d'ange, un vrai but en or, que la foule reconnaissante chantait alors). Ainsi naquit Flo Maravilha qui devint un tube planétaire.
Fio Maravilha entre donc dans cette catégorie des classiques de la bossa-nova. Le morceau sera repris en France par la chanteuse Nicoletta, sur un texte francisé par le parolier Boris Bergman, mais où toute référence au foot sera effacée. Ainsi la chanteuse française a longtemps clamé le nom de Fio Maravilha sans savoir qu'il s'agissait d'un footballeur.
Ce fut un tube si énorme qu'il suscita des convoitises. Notamment par le principal intéressé qui, à peine flatté de l'hommage, a envoyé le chanteur en procès pour usage illégal de son nom ! Le titre de la chanson fut donc modifié en Filho Maravilha. Et ce n'est qu'en 2007 que le joueur, alors installé aux Etats Unis, devint quelque peu raisonnable et accepta que son nom soit de nouveau utilisé. Car finalement, cette chanson n'est-elle pas son plus beau titre de gloire ?
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Et pour les fans de Bossa
Et du coup pour ceux qui n'aiment pas le foot
Re: Les reprises et leurs originales.
Merci Juthova ! J'ignorais complètement l'histoire de la chanson.
Re: Les reprises et leurs originales.
J’ai eu il y a longtemps maintenant une petite amie brésilienne qui m’avait appris cette histoire.
Très belle chanson
Très belle chanson
« Je peux ne pas croire en moi mais je crois en ce que je fais »
Jimmy Page
Jimmy Page
Re: Les reprises et leurs originales.
Saint James Infirmary fait partie du cercle restreint des chansons qui ont imprimé fortement leur marque dans différents styles, inspirant les folksingers, les jazzmen tout autant que les bluesmen. De Louis Armstrong, qui l’a enregistrée une première fois en 1928, au premier album des White Stripes, cette chanson véhicule une sensation suffisamment forte voire envoûtante, pour s’ancrer dans l’imaginaire collectif et faire frissonner l’auditeur avec les mêmes mots et les mêmes notes, quelle que soit l’époque.
L’origine de cette ritournelle remonte à une chanson anglaise du XVIIIe siècle, The Unfortunate Rake (Le Débauché Malchanceux), racontant l’histoire d’un jeune marin mourant d’une maladie vénérienne après avoir trop fréquenté les prostituées. Une fois en Amérique, le côté sombre de l’histoire demeure mais la tragédie change. La chanson parle d’amour et de mort. Elle évoque la perte de l’être cher et la vacuité du monde face à ce manque, superposant l’image livide du cadavre de la bien-aimée à celle des funérailles anticipées de l’amant meurtri. Plus rien n’a de sens pour le narrateur si ce n’est quitter ce bas monde. La musique reflète effectivement une très profonde tristesse, un air proche d’une marche funèbre.
L’origine de cette ritournelle remonte à une chanson anglaise du XVIIIe siècle, The Unfortunate Rake (Le Débauché Malchanceux), racontant l’histoire d’un jeune marin mourant d’une maladie vénérienne après avoir trop fréquenté les prostituées. Une fois en Amérique, le côté sombre de l’histoire demeure mais la tragédie change. La chanson parle d’amour et de mort. Elle évoque la perte de l’être cher et la vacuité du monde face à ce manque, superposant l’image livide du cadavre de la bien-aimée à celle des funérailles anticipées de l’amant meurtri. Plus rien n’a de sens pour le narrateur si ce n’est quitter ce bas monde. La musique reflète effectivement une très profonde tristesse, un air proche d’une marche funèbre.
Re: Les reprises et leurs originales.
Déjà c'est un beau titre mais cette interprétation est assez magistrale !juthova a écrit : ↑sam. 17 févr. 2024 09:22Saint James Infirmary fait partie du cercle restreint des chansons qui ont imprimé fortement leur marque dans différents styles, inspirant les folksingers, les jazzmen tout autant que les bluesmen. De Louis Armstrong, qui l’a enregistrée une première fois en 1928, au premier album des White Stripes, cette chanson véhicule une sensation suffisamment forte voire envoûtante, pour s’ancrer dans l’imaginaire collectif et faire frissonner l’auditeur avec les mêmes mots et les mêmes notes, quelle que soit l’époque.
Re: Les reprises et leurs originales.
Le dessin animé old school raconte l'histoire.juthova a écrit : ↑sam. 17 févr. 2024 09:22(...) Une fois en Amérique, le côté sombre de l’histoire demeure mais la tragédie change. La chanson parle d’amour et de mort. Elle évoque la perte de l’être cher et la vacuité du monde face à ce manque, superposant l’image livide du cadavre de la bien-aimée à celle des funérailles anticipées de l’amant meurtri.