Les reprises et leurs originales.

Venez discuter ici de tout ce qui n'entre pas dans les autres catégories et concerne les années 60 et 70, de sujets divers mais musicaux.
Avatar du membre
gabuzomeuzomeu
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 8945
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 17:36
Localisation : Dans les rades
Contact :

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par gabuzomeuzomeu » sam. 9 déc. 2023 16:02

La reprise pour emballer direct sans mordre le lobe de l'oreille (manière Guy Bedos dans La Drague) !
C'est des ricains que je ne connais pas et suggèré l'écoute par Ramon "Pinpin Pinpon" himself en personne ... si il s'y est attardé (mental ? :pascontent1: ) c'est qu'ils doivent pas être trop mauvais ... à mon avis le jeu de guitare a du lui plaire !
D'autre part les musicos exercent aussi dans d'autres styles/genres !
Je ne ferai pas de laïus sur l'original car la zeppelinophilie m'attend au tournant :rollin: :hehe:

The Main Squeeze - Since I've Been Loving You (vers 2020, je pense) (Led Zeppelin Cover)



L'humour est le seul vaccin contre la connerie… Le con lui n’a jamais trouvé la pharmacie ! (Aphorismes et Blues - Pierre Perret 2020)

Avatar du membre
juthova
Grand contributeur
Grand contributeur
Messages : 306
Enregistré le : sam. 28 sept. 2019 11:04

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » jeu. 14 déc. 2023 16:28

Ecoute les cloches sonnent, c'est Noël.... Cette chanson inoubliable par sa partition au saxophone pourrait vous sembler à première écoute, si vous ne parlez pas anglais et ne comprenez pas les paroles, une chanson plutôt entrainante. Et pourtant.... Food For Thought est une chanson engagée et triste, qui traite de la famine dans le Tiers Monde et de la volonté des politiques à ne rien faire et à entretenir cette situation de désespoir.
UB40 a très peu communiqué sur les paroles, estimant que le texte parlait de lui-même, mais deux explications semblent plausibles. La première est donc une médiation amère sur la pauvreté du Tiers Monde et un réquisitoire contre le refus des politiciens de soulager la famine. La seconde explication serait une critique des religions. Le texte fait référence à Noël et à ses fastes, et met en opposition la surconsommation occidentale durant les fêtes pendant que le Tiers Monde crève de faim et de soif.
Food For Thought fut le premier single du groupe de Birmingham. Il est sorti en double face A avec King, qui était une lamentation pour Martin Luther King. King semblait être le favori du public, mais c'est Food For Thought qui a été diffusé et est devenu leur premier succès.



VS


Avatar du membre
juthova
Grand contributeur
Grand contributeur
Messages : 306
Enregistré le : sam. 28 sept. 2019 11:04

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » mer. 10 janv. 2024 16:16

En 1979 sort l'incontournable Breakfast in America. Cet album fera connaitre le succès à l'international au groupe Supertramp avec comme single principal The Logical Song mais aussi d'autres tubes comme Goodbye Stranger.
Goodbye Stranger parle de la nature éphémère des aventures d'un soir, ainsi que de la liberté qui en découle.


En ligne
Avatar du membre
Punker paname
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 5699
Enregistré le : dim. 6 sept. 2020 21:53
Localisation : Planete terre

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Punker paname » ven. 12 janv. 2024 14:54

Une chouette petite reprise Grande Britonne du Amoureux Solitaires d'Elli & Jacno popularisée par Lio et Étienne Daho, le groupe Nouvelle Vague l'avait aussi reprise en 2010 en version Jazzy Swing sur leur Album Couleurs Sur Paris

Par Tootsie Roll sous le titre de Perfect Lovers Creole Records 1980



Image

Image

Image
Joyeux Mondialiste Droit de l'Hommiste et Internationaliste convaincu, amateur d'étrangetés Vinyliques tournant en 33 et 45 tours en provenance des quatre coins de la planète et des 7 continents

Avatar du membre
Pablitta
Modérateur
Modérateur
Messages : 3791
Enregistré le : jeu. 15 août 2019 10:03

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Pablitta » ven. 12 janv. 2024 16:17

juthova a écrit :
mer. 10 janv. 2024 16:16

Brillante reprise !
Et puis ça fait plaisir de revoir Charlie Winston.

Avatar du membre
Romulien
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 1249
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 19:50
Localisation : Lévis, Québec

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Romulien » sam. 13 janv. 2024 01:36

Penny Lane en français par les Sinners

Avatar du membre
juthova
Grand contributeur
Grand contributeur
Messages : 306
Enregistré le : sam. 28 sept. 2019 11:04

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » sam. 13 janv. 2024 15:56

Pablitta a écrit :
ven. 12 janv. 2024 16:17
juthova a écrit :
mer. 10 janv. 2024 16:16

Brillante reprise !
Et puis ça fait plaisir de revoir Charlie Winston.
Les adaptations en français c'est rarement une bonne idée artistique, mais là je reconnais que ça le fait :super:

Avatar du membre
Pablitta
Modérateur
Modérateur
Messages : 3791
Enregistré le : jeu. 15 août 2019 10:03

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Pablitta » sam. 13 janv. 2024 16:11

juthova a écrit :
sam. 13 janv. 2024 15:56
Les adaptations en français c'est rarement une bonne idée artistique, mais là je reconnais que ça le fait :super:
C'est exactement la réflexion que je me suis faite !

Avatar du membre
juthova
Grand contributeur
Grand contributeur
Messages : 306
Enregistré le : sam. 28 sept. 2019 11:04

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » dim. 14 janv. 2024 09:42

La chanson remonte à la préhistoire du folklore américain. La mélodie serait inspirée d'une ballade anglaise sur laquelle un couple américain, Georgia Turner et Bert Martin, aurait greffé des paroles inspirées des bas-fonds de la Louisiane. House of the Rising Sun ? La Maison du soleil levant. Un bordel, évidemment. Un de ces hôtels borgnes en planches peintes qu'on trouvait au bord du Mississippi, du temps de Tom Sawyer, avec ses filles en crinoline et trop maquillées, ses croupiers placides et ses pianistes en gilet bariolé. On y entend la complainte éternelle des filles perdues et des mauvais garçons, une chanson de Piaf en américain, l'histoire d'une déchéance qu'on raconte pour édifier les jeunes.
Au départ c'est une complainte. Puis un blues des années 30. Le premier enregistrement date de 1934, par Tom Clarence Ashley et Gwen Foster. Après la guerre, c'est un classique de la folk music, reprise par Woody Guthrie, bientôt imité par Joan Baez, Pete Seeger ou Nina Simone. Bob Dylan la reprendra, pour une version magnifique, toute en modulation rauque et en accords cristallins, qu'il ne peut pas commercialiser, faute d'autorisation.
Puis en 1964, un bluesman renfrogné aux airs de teddy-boy se propulsera grâce à elle au sommet du hit parade britannique. Eric Burdon (and the Animals) va reprendre ce traditional, qui se perdait dans la nuit des temps américains, pour en faire un slow brutal et sensuel. Une guitare digne des Shadows, un orgue électrique et dramatique, une basse carrée, une batterie soft et une voix cassée : House of the Rising Sun, lancée sur les transistors dans le sillage de la Beatlemania sera le slow d'une génération, repris "platement" par Johnny sous le titre Le Pénitencier, méga tube des French Sixties.



La mineur, Do, Ré, Fa, avec un Mi pour repartir...


Avatar du membre
Romulien
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 1249
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 19:50
Localisation : Lévis, Québec

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Romulien » lun. 15 janv. 2024 02:11

La meilleure reprise de la chanson The Diary de Neil Sedaka

Les Gendarmes-Ne me quitte pas

Avatar du membre
Echoes
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 6759
Enregistré le : mer. 2 oct. 2019 13:16
Localisation : Suisssssse

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Echoes » lun. 15 janv. 2024 07:59

Une version arabisante de White Rabbit par Mayssa Karaa. C'est assez original :)

« Je peux ne pas croire en moi mais je crois en ce que je fais »
Jimmy Page

Avatar du membre
Echoes
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 6759
Enregistré le : mer. 2 oct. 2019 13:16
Localisation : Suisssssse

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Echoes » mar. 16 janv. 2024 10:50



The Fool on the Hill par Annie Lennox et Dave Stewart :love1:
« Je peux ne pas croire en moi mais je crois en ce que je fais »
Jimmy Page

Avatar du membre
Arthur Levain
Membre
Membre
Messages : 21
Enregistré le : dim. 5 févr. 2023 15:17

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Arthur Levain » jeu. 18 janv. 2024 20:42

Last Night I Had A Dream (Randy Newman, 1968)



Reprise en "live" par le groupe Fanny en 1973 :


:chapozzz:
Qu'y a t'il de moins rock que l’idolâtrie ?
Vous avez 45mn ...

Avatar du membre
juthova
Grand contributeur
Grand contributeur
Messages : 306
Enregistré le : sam. 28 sept. 2019 11:04

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » sam. 20 janv. 2024 09:42

La plupart des chansons qui décrivent un jeune couple amoureux en route vers l'âge adulte ne se terminent pas bien, lorsque survient la désaffection ou la tragédie. You Never Can Tell est inhabituel dans la mesure où le couple s'en sort très bien. A mesure qu'ils s'installent dans la vie conjugale, ils restent joyeux et espiègles, et leur amour reste fort.
Chuck Berry a écrit cette chanson au début des années 60 alors qu'il était en prison pour avoir transporté une femme mineure à travers la frontière à des fins immorales. En effet, après avoir rencontré une jeune fille de 14 ans au Mexique, Chuck Berry l'a ramené à Saint Louis pour la faire travailler comme préposée au vestiaire dans sa boite de nuit. La jeune fille a été rapidement reconnue prostituée et Chuck Berry a été emprisonné 20 mois. You Never Can Tell (inspiré d'une chanson de Mitchell Torok) est devenu l'un de ses premiers succès après sa sortie de prison.
Sorti en 1964, You Never Can Tell est surtout devenu culte après 1994, date à laquelle il a été exhumé par Quentin Tarantino pour Pulp Fiction. C'est en effet sur cette musique que John Travolta et Uma Thurman, dans le film, se lancent dans une danse endiablée. Une scène considérée aujourd'hui comme l'une des plus mythiques de l'histoire du septième art.


Avatar du membre
juthova
Grand contributeur
Grand contributeur
Messages : 306
Enregistré le : sam. 28 sept. 2019 11:04

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » dim. 4 févr. 2024 15:44

Fio Maravilha, c'est d'abord l'histoire d'un but resté dans la mémoire du Maracana. Le 15 janvier 1972, lors d'un match amical entre Flamengo de Rio et le Benfica Lisbonne, le public réclame l'entrée en jeu de son avant-centre Joao Batista de Sales, plus connu sous le nom de Fio Maravilha. Devant l'insistance du public, l'entraineur Mario Zagallo cède et fait entrer le joueur. Quelques minutes plus tard (à la 78e exactement), Fio Maravilha inscrit le seul but de la rencontre dans une ambiance de folie.
Le chanteur Jorge Ben Jor est alors présent et goûte la liesse qui s'est emparé des tribunes du Maracana. Il imagine aussitôt une chanson à la gloire de ce joueur et du but qu'il marqua : "Foi um gol de anjo um verdadeiro gol de placa que a magnêtica agradecida assim cantava" (C'était un but d'ange, un vrai but en or, que la foule reconnaissante chantait alors). Ainsi naquit Flo Maravilha qui devint un tube planétaire.
Fio Maravilha entre donc dans cette catégorie des classiques de la bossa-nova. Le morceau sera repris en France par la chanteuse Nicoletta, sur un texte francisé par le parolier Boris Bergman, mais où toute référence au foot sera effacée. Ainsi la chanteuse française a longtemps clamé le nom de Fio Maravilha sans savoir qu'il s'agissait d'un footballeur.
Ce fut un tube si énorme qu'il suscita des convoitises. Notamment par le principal intéressé qui, à peine flatté de l'hommage, a envoyé le chanteur en procès pour usage illégal de son nom ! Le titre de la chanson fut donc modifié en Filho Maravilha. Et ce n'est qu'en 2007 que le joueur, alors installé aux Etats Unis, devint quelque peu raisonnable et accepta que son nom soit de nouveau utilisé. Car finalement, cette chanson n'est-elle pas son plus beau titre de gloire ?

*

Et pour les fans de Bossa



Et du coup pour ceux qui n'aiment pas le foot


Avatar du membre
Pablitta
Modérateur
Modérateur
Messages : 3791
Enregistré le : jeu. 15 août 2019 10:03

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Pablitta » lun. 5 févr. 2024 17:34

Merci Juthova ! J'ignorais complètement l'histoire de la chanson.

Avatar du membre
Echoes
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 6759
Enregistré le : mer. 2 oct. 2019 13:16
Localisation : Suisssssse

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Echoes » lun. 5 févr. 2024 17:56

J’ai eu il y a longtemps maintenant une petite amie brésilienne qui m’avait appris cette histoire.
Très belle chanson :)
« Je peux ne pas croire en moi mais je crois en ce que je fais »
Jimmy Page

Avatar du membre
juthova
Grand contributeur
Grand contributeur
Messages : 306
Enregistré le : sam. 28 sept. 2019 11:04

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » sam. 17 févr. 2024 09:22

Saint James Infirmary fait partie du cercle restreint des chansons qui ont imprimé fortement leur marque dans différents styles, inspirant les folksingers, les jazzmen tout autant que les bluesmen. De Louis Armstrong, qui l’a enregistrée une première fois en 1928, au premier album des White Stripes, cette chanson véhicule une sensation suffisamment forte voire envoûtante, pour s’ancrer dans l’imaginaire collectif et faire frissonner l’auditeur avec les mêmes mots et les mêmes notes, quelle que soit l’époque.
L’origine de cette ritournelle remonte à une chanson anglaise du XVIIIe siècle, The Unfortunate Rake (Le Débauché Malchanceux), racontant l’histoire d’un jeune marin mourant d’une maladie vénérienne après avoir trop fréquenté les prostituées. Une fois en Amérique, le côté sombre de l’histoire demeure mais la tragédie change. La chanson parle d’amour et de mort. Elle évoque la perte de l’être cher et la vacuité du monde face à ce manque, superposant l’image livide du cadavre de la bien-aimée à celle des funérailles anticipées de l’amant meurtri. Plus rien n’a de sens pour le narrateur si ce n’est quitter ce bas monde. La musique reflète effectivement une très profonde tristesse, un air proche d’une marche funèbre.


Avatar du membre
Pablitta
Modérateur
Modérateur
Messages : 3791
Enregistré le : jeu. 15 août 2019 10:03

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Pablitta » mer. 21 févr. 2024 17:59

juthova a écrit :
sam. 17 févr. 2024 09:22
Saint James Infirmary fait partie du cercle restreint des chansons qui ont imprimé fortement leur marque dans différents styles, inspirant les folksingers, les jazzmen tout autant que les bluesmen. De Louis Armstrong, qui l’a enregistrée une première fois en 1928, au premier album des White Stripes, cette chanson véhicule une sensation suffisamment forte voire envoûtante, pour s’ancrer dans l’imaginaire collectif et faire frissonner l’auditeur avec les mêmes mots et les mêmes notes, quelle que soit l’époque.
Déjà c'est un beau titre mais cette interprétation est assez magistrale !

Avatar du membre
Pablitta
Modérateur
Modérateur
Messages : 3791
Enregistré le : jeu. 15 août 2019 10:03

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Pablitta » mer. 21 févr. 2024 18:27



:)
juthova a écrit :
sam. 17 févr. 2024 09:22
(...) Une fois en Amérique, le côté sombre de l’histoire demeure mais la tragédie change. La chanson parle d’amour et de mort. Elle évoque la perte de l’être cher et la vacuité du monde face à ce manque, superposant l’image livide du cadavre de la bien-aimée à celle des funérailles anticipées de l’amant meurtri.
Le dessin animé old school raconte l'histoire.

Répondre