Les reprises et leurs originales.

Venez discuter ici de tout ce qui n'entre pas dans les autres catégories et concerne les années 60 et 70, de sujets divers mais musicaux.
Avatar du membre
Romulien
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 1241
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 19:50
Localisation : Lévis, Québec

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Romulien » sam. 7 nov. 2020 02:06

juthova a écrit :
mer. 4 nov. 2020 17:45
Sur un rythme de boléro aux accents tragiques, White Rabbit est devenu avec les années la chanson porte étendard de la drogue et des hallucinogènes. Cela n'est guère étonnant car nous sommes en plein mouvement hippie au moment de l'écriture de ce morceau, et le LSD se consomme aussi fréquemment et aisément que le petit lait frais du matin. La force de White Rabbit réside dans son chant. D'une voix forte et orgasmique, Grace Slick nous amène par la main dans le pays du lapin blanc. Car tout le monde l'a bien compris, cette chanson puise son inspiration dans le conte de Lewis Caroll : Alice au pays des merveilles.
Une chanson terriblement envoûtante avec des paroles ambiguës. Grace Slick déclarera plus tard : "Cette chanson est une pique lancée aux parents qui lisent Alice aux pays des merveilles à leurs enfants. Alice doit prendre un tas de champignons et de substances pour se transformer. Et après, ils s'étonnent que leurs mômes s'essayent aux drogues...".

Et la meilleure reprise de cette chanson en français.

Les Intrigantes-La justice
Modifié en dernier par Romulien le lun. 6 juin 2022 02:04, modifié 1 fois.

Avatar du membre
juthova
Grand contributeur
Grand contributeur
Messages : 300
Enregistré le : sam. 28 sept. 2019 11:04

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » lun. 9 nov. 2020 16:56

I Wanna Be Your Dog est la chanson la plus célèbre des Stooges. Elle a été reprise des dizaines de fois mais finalement assez peu commentée, si ce n'est pour s'étonner de son faible nombre d'accords et de sa rudesse apparente. Le morceau est d'une telle évidence qu'il ne se prête pas à de longues analyses. Il est extrêmement compréhensible et sera rarement concurrencé, avant les Ramones peut-être, dans ce registre de l'intelligibilité immédiate.
Iggy Pop donnera les clefs de la chanson des années plus tard lors d'une interview, expliquant que l'idée lui était venue alors qu'il désirait une nana qui passait en roulant du cul avec son chien en laisse. Le regard de l'Iguane est allé du cul au chien, du chien au cul, en descendant la laisse, avant que l'image s'impose à lui, déformant (peut-être) son propre pantalon. Si je pouvais être son chien, pensa -t-il alors.
I Wanna Be Your Dog ne cherche pas plus loin. Ce n'est pas une vision sado-masochiste comme l'ont dit certains, c'est juste l'expression la plus délibérée et directe d'une envie de faire l'amour, exprimée avec une telle urgence et nécessité, qu'elle s'embarrasse peu de la position d'égalité qui soutient l'amour romantique. I Wanna Be Your Dog est une fausse démonstration de force qui passe par la soumission. Peu importe si on me marche dessus, tant que je peux la fourrer quelque part. Peu importe l'honneur, la fierté et le pouvoir, chante Iggy Pop, sans le dire. Le nouvel épicurisme est né.
Miracle et hasard sublime, la vision érotique d'Iggy Pop est si violente (la laisse/la fille/le chien) qu'elle en oublie d'être sexiste. I Wanna Be Your Dog hérite de ce gentil malentendu, une aura féministe tout sauf intentionnelle, qui lui permet d'échapper aux foudres de l'époque moderne.


Avatar du membre
gabuzomeuzomeu
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 8885
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 17:36
Localisation : Dans les rades
Contact :

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par gabuzomeuzomeu » lun. 16 nov. 2020 06:48

Sleepy Sleepers - Ic- Llä Karjalaan (1977 Takaisin Karjalaan)



The Stranglers - London Lady (1977 Rattus Norvegicus)

L'humour est le seul vaccin contre la connerie… Le con lui n’a jamais trouvé la pharmacie ! (Aphorismes et Blues - Pierre Perret 2020)

Avatar du membre
juthova
Grand contributeur
Grand contributeur
Messages : 300
Enregistré le : sam. 28 sept. 2019 11:04

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » jeu. 19 nov. 2020 17:19

Pour la petite histoire, sachez que I Will Survive figurait en face B du 45 tours édité par Polydor en 1978 (contre le souhait de Gloria Gaynor et de son mari) avant qu'il ne devienne un un tube incontournable.
Chanté aux quatre coins du monde et en plusieurs versions et rythmes, punk, groove, jazz ou pop, le titre sera comme un hymne à l’émancipation féminine puisqu’il s’agit d’une femme abandonnée par son partenaire, qui lui annonce qu’elle peut très bien se passer de lui et ne souhaite en aucun cas renouer la relation. Qui aurait pourtant dit que, deux décennies plus tard, elle serait l’hymne de l’équipe de France de football lors de la Coupe du monde de 1998 et, de surcroît, le symbole de la victoire de l’équipe lors de la finale.

Cette chanson s’est baladée donc au gré des victoires et a influencé certains rythmes. Mais n’est-ce pas d’abord elle qui a puisé son rythme dans d’autres mélodies? En effet, ne montre-t-elle pas certaines similitudes avec The Final Bell de Bill Conti (Rocky, 1976). Ou plus encore avec la musique du film Dernier domicile conjugal (José Giovanni,1970) du très célèbre compositeur de musique de films des années 60 et 70 François Roubaix?
D’ailleurs, pour les musicologues spécialistes en la matière, Supreme de Robbie Williams n’est pas une reprise de l’instrumentation des violons de I Will Survive, mais de la composition de Roubaix, dont la chanson de Gloria Gaynor est largement inspirée.


Avatar du membre
Romulien
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 1241
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 19:50
Localisation : Lévis, Québec

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Romulien » ven. 20 nov. 2020 22:55

Les plaisirs démodés de Charles Aznavour en anglais.

Helen Reddy-The old fashioned way

Avatar du membre
juthova
Grand contributeur
Grand contributeur
Messages : 300
Enregistré le : sam. 28 sept. 2019 11:04

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » jeu. 26 nov. 2020 17:31

Baby, baby, baby he's screamin' the truth..., America, America's killin' its youth..., murmure Alan Vega dans Ghost Rider, morceau inoubliable qui trace vers l'horizon, chevauchant un riff de synthé dépouillé, sur à peine 3 notes.
Suicide a connu son apogée dans les années 1970 et 1980. Les deux premiers albums du duo, sortis respectivement en 1977 et 1980, sont des classiques du punk, vénérés pour leur son électronique minimaliste et hypnotique, et pour la voix rauque de crooner d'Alan Vega et son flow poétique incessant.
Ghost Rider est le tout premier titre du tout premier album du groupe éponyme. Dès les premières notes, on remarque tout de suite que ce groupe est une véritable anomalie. Il est à la fois pré et post-punk. La chanson est une sorte de manifeste, à la fois minimaliste et apocalyptique. Alan Vega chantait sur scène avec son costume de motard tout droit sorti d'un comic-book rappelant la voix un peu fracassé d'Iggy Pop. C'est d'ailleurs en découvrant les Stooges sur scène en 1969 que cet artiste a voulu se mettre à la musique.



Une autre reprise surprenante pour un groupe de Jangle Pop


Avatar du membre
juthova
Grand contributeur
Grand contributeur
Messages : 300
Enregistré le : sam. 28 sept. 2019 11:04

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » sam. 28 nov. 2020 18:12

1975, Murray Head sort l'indispensable album Say It Ain't So. Porté par le tube quasi éponyme Say It Ain't So, Jo, cet album connait un grand succès, notamment en France, où Murray Head a acquis ses lettres de noblesse aux cotés de grands acteurs hexagonaux à l'image de Françoise Fabian (Madame Claude), Annie Girardot et Philippe Noiret.
Musicalement, l'album est un petit bijou de folk-rock à prédominance acoustique. Les arrangements de guitares entremêlées offrent des couleurs post-hippies, mais avec une touche typiquement anglaise qui rappelle instantanément qu'on n'est pas à San Francisco. Des parties de slide ou arpèges qui sont l'oeuvre des orfèvres Bob Weston (qui à joué avec Fletwood Mac en 1973) et Alun Davies (guitariste, entre autres, de Cat Stevens).
Avec sa mélodie obsédante, Never Even Thought est sans doute le deuxième morceau le plus connu de l'album. Une pure chanson d'amour sur les doutes d'un homme amoureux d'une femme dont on ne connaît pas les sentiments.



Et en français, ça donne quoi ???


Avatar du membre
Romulien
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 1241
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 19:50
Localisation : Lévis, Québec

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Romulien » dim. 29 nov. 2020 23:10

Keith Hampshire-The first cut is the deepest.


La version originale par P.P. Arnold

Avatar du membre
juthova
Grand contributeur
Grand contributeur
Messages : 300
Enregistré le : sam. 28 sept. 2019 11:04

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » sam. 5 déc. 2020 17:18

D'abord mis en musique et interprété par l'épouse d'Abel Meeropol, ce texte glaçant décrit à mots à peine couverts le lynchage et la pendaison de deux citoyens noirs, Thomas Shipp et Abram Smith, par les membres du Ku Klux Klan dans la petite ville de Marion (Indiana) le 7 Août 1930. Sous le pseudonyme de Lewis Allan, Abel Meeropol présente son oeuvre, en 1939, à Barney Josephson, patron du Café Society, un club de New York où se produit une jeune chanteuse de 24 ans, Billie Holiday.
C'est là que Lady Day donne du sens à cette effroyable narration éminemment audacieuse pour l'époque. Sa voix frêle, noyée de larmes, fait frissonner les quelques spectateurs qui assistent, éberlués, à cette prestation vraiment inédite. Bientôt, Strange Fruit subit les foudres de l'Amérique bien pensante. Time Magazine parle de propagande communiste, les radios américaines refusent de diffuser cette composition jugée subversive, et il est évidemment périlleux de présenter cette chanson dans les Etats du Sud où la ségrégation est alors une réalité culturelle qui ne souffre aucune contestation.


Avatar du membre
Zézette
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 877
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 19:12
Localisation : Lyon

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Zézette » dim. 6 déc. 2020 16:13

juthova a écrit :
sam. 5 déc. 2020 17:18
D'abord mis en musique et interprété par l'épouse d'Abel Meeropol, ce texte glaçant décrit à mots à peine couverts le lynchage et la pendaison de deux citoyens noirs, Thomas Shipp et Abram Smith, par les membres du Ku Klux Klan dans la petite ville de Marion (Indiana) le 7 Août 1930.
Belle reprise que tu proposes. La première fois que j'ai entendu cette émouvante chanson, c'était par la voix de Nina Simone.
Joyeux Noël Félix !

Avatar du membre
Zézette
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 877
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 19:12
Localisation : Lyon

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Zézette » dim. 6 déc. 2020 16:20

Lola (The Kinks)
Le moteur de recherche du topic ne trouve pas trace de post sur cette chanson. Les reprises ne manquent pas, mais en tombant sur celle des MonaLisa Twins, je n'ai pas résisté : je partage.

Moitié parce que l'article est bien tourné et moitié par flemme, je copie-colle un paragraphe de Wikipedia consacré aux MonaLisa Twins :
"Les MonaLisa Twins sont un groupe de pop rock, dirigé par les sœurs jumelles et auteures-compositrices-interprètes Mona (guitare rythmique, percussions, harmonica, flûte) et Lisa Wagner (guitare solo, ukulélé, violoncelle). Elles sont originaires d'Autriche (nées à Vienne, le 16 juin 1994) et sont actuellement basées dans la région de Liverpool, au Royaume-Uni. Connues pour leurs reprises de chansons des Beatles et d'autres groupes des années 1960, dont beaucoup ont été publiées sur une série d'albums, elles ont également publié deux albums de chansons originales, inspirées de la musique des années 1960. [...]"

Joyeux Noël Félix !

Avatar du membre
Monsieur-Hulot
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 5390
Enregistré le : mer. 31 juil. 2019 06:40
Localisation : Third Stone From The Sun

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Monsieur-Hulot » lun. 7 déc. 2020 15:55

Bon, alors tout d'abord, je tiens à m'EXCUSER si jamais ça a déjà été mentionné ici, ou dans l'ancien forum, ou dans le grand-père du forum mais je viens d'apprendre que Vénus de Shocking Blue a été pompée sur ça, et je suis choqué, et vert ! :ghee: (mais on est entourés d'escrocs, c'est pas possible !!! )

FILLES & MOTEURS, JOIES & DOULEURS.

Avatar du membre
Zézette
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 877
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 19:12
Localisation : Lyon

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Zézette » lun. 7 déc. 2020 17:57

C'est vachement bon ce truc, tout simple avec 3 voix et deux guitares sèches, bravo !
Après, Shocking Blue s'en est peut-être très légèrement inspiré. Mouais... Faut pas jeter l'anathème comme ça non plus.
Joyeux Noël Félix !

Avatar du membre
Monsieur-Hulot
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 5390
Enregistré le : mer. 31 juil. 2019 06:40
Localisation : Third Stone From The Sun

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Monsieur-Hulot » mar. 8 déc. 2020 19:32

Reprise de 500 millions de chinois, et moi et moi et moi :

FILLES & MOTEURS, JOIES & DOULEURS.

Tekilla1953
Contributeur
Contributeur
Messages : 93
Enregistré le : dim. 25 août 2019 22:20

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Tekilla1953 » sam. 12 déc. 2020 23:04

Adriano Celentano Il ragazzo della Via Gluck

La reprise par Françoise Hardy La Maison ou J'ai Grandi. Bien fade comparée à l'incomparable Adriano Celentano
Modifié en dernier par Tekilla1953 le dim. 13 déc. 2020 17:55, modifié 1 fois.

Avatar du membre
Fantomas
Contributeur
Contributeur
Messages : 153
Enregistré le : mer. 7 oct. 2020 21:25

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Fantomas » dim. 13 déc. 2020 08:38

Zézette a écrit :
lun. 7 déc. 2020 17:57
C'est vachement bon ce truc, tout simple avec 3 voix et deux guitares sèches, bravo !
Après, Shocking Blue s'en est peut-être très légèrement inspiré. Mouais... Faut pas jeter l'anathème comme ça non plus.
C'est beaucoup inspiré à mon avis. La chanteuse des Big 3 est Mama Cass des Mamas & Papas.

Avatar du membre
juthova
Grand contributeur
Grand contributeur
Messages : 300
Enregistré le : sam. 28 sept. 2019 11:04

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » mar. 15 déc. 2020 17:37

Il n'est pas forcément aisé d'aborder Paranoid sans tomber dans les superlatifs, puisqu'il est désormais de notoriété commune que cet album a jeté les bases du heavy métal. Si leur premier album a inventé le son lourd et esquissé de grandes pièces lugubres et visionnaires, c'est véritablement ce deuxième disque qui a érigé nombre de codes allègrement recopiés par toute une secte d'adorateurs tombés en pâmoison devant un tel déferlement de nouveautés sonores et stylistiques.
L'album aurait d'ailleurs dû s'appeler War Pigs, mais la chanson en question, extrêmement critique à l'égard de l'engagement militaire des Etats-Unis au Vietnam, aurait pu être un frein à une lucrative tournée de Black Sabbath chez l'Oncle Sam, tout de moins est-ce ainsi qu'en a décidé leur manager Jim Simpson. C'est donc Paranoid qui est choisi comme patronyme, et tant pis si la pochette de l'album, un soldat casqué arborant un sabre recourbé et un bouclier, n'a rien à voir avec le titre.
"In the fields the bodies burning, As the war machine keeps turning, Death and hatred to mankind, Poisoning their brainwashed minds". War Pigs, débutant par un assaut de blindés lourds au son d'une sirène hurlante, se place comme une charge implacable contre la guerre, les officiers et les politiciens, mais c'est avant tout un morceau exceptionnel. Gargantuesque collection de riffs anthologiques égrenés sans discontinuer sur près de huit minutes, le titre étonne d'abord par l'aridité de son premier couplet, soutenu quasiment a cappella par les incantations grinçantes d'Ozzy Osbourne, mais dès qu'arrive le riff principal, Bang ! On s'en prend plein les mirettes. Tandis que le mur guitare/basse équarrit tous les recoins qui dépassent, on reste estomaqué devant l'excellence de la batterie de Bill Ward dans ce qui apparaît comme sa prestation la plus mémorable chez Black Sabbath. Et que dire du jeu de guitare de Lommi, de ses décharges de cordes sournoises, de ses crissements stridents, de ses oscillations glaciales, de ses soli resserrés et percutants ?
War Pigs (qui était à l'origine intitulé Walpurgis, une fête associée aux sorcières et aux satanistes mais rapidement modifié sur la recommandation de leur maison de disques) ne s'est pas bien vendu en single mais est devenu une chanson emblématique. Plusieurs critiques la considèrent comme la meilleure chanson anti-guerre de heavy métal jamais enregistrée.


Avatar du membre
Zézette
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 877
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 19:12
Localisation : Lyon

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Zézette » dim. 20 déc. 2020 07:12

Wonderful Christmastime

Ma culture musicale islandaise se limitant à Björk, j'ignorais jusqu'à hier l'existence du duo folk Ylja. En passant une partie de mon samedi après-midi sur YouTube avec des chansons de saison, je suis tombé sur leur reprise de Wonderful Christmastime, créée par Paul McCartney en 1979.

J'ai aimé.

Bon dimanche à tous et toutes.
Joyeux Noël Félix !

Avatar du membre
Punker paname
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 5624
Enregistré le : dim. 6 sept. 2020 21:53
Localisation : Planete terre

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Punker paname » dim. 20 déc. 2020 11:32

Baby, baby, baby he's screamin' the truth..., America, America's killin' its youth..., murmure Alan Vega dans Ghost Rider, morceau inoubliable qui trace vers l'horizon, chevauchant un riff de synthé dépouillé, sur à peine 3 notes.
En fait le premier et mythique premier Lp de Suicide a entièrement été réalisé sur un vieux Farfisa couplé a des pédales de distortions et de Fuzz et de Treeble et Bass boster d' Electro Harmonix, le tout accompagné avec une vieilles boite a rythmes très primitive des Sixties, une Seeburg Rythm Prince exactement.

J'ai longtemps cru comme beaucoup d'autres de mes copines et copains de l'époque qui comme moi s'étaient pris une énorme claque avec le son de leur premier disque que Martin Rev et Alan Vega avaient disposé pour ce Lp' d'énormes synthés modulaire comme Kraftwerk dans leur Kling Klang studio ou Wendy Carlos pour la B.O de Clockwork Orange , Switched on Bach qui lui étaient fourni parce qu'il bossait directement avec Robert Moog . Comme quoi on peut réaliser des disques historiques et cultes avec très peu de matériel :cote:

Il faut que je retrouve une autre interwiew de Martin Rev que celle que j'ai mis en lien, dans laquelle il expliquait que Suicide à leurs tous débuts galéraient grave question thunes et qu'ils n'avaient pas les moyens d'autres groupes pour se payer du super matos

https://igloomag.com/profiles/suicide-i ... -alan-vega


Image

La fameuse boites à Seeburg Rythm Prince des débuts et du premier Lp' de Suicide, il passerons ensuite pour les concerts a une plus "évoluée" Korg Minipop 7
Joyeux Mondialiste Droit de l'Hommiste et Internationaliste convaincu, amateur d'étrangetés Vinyliques tournant en 33 et 45 tours en provenance des quatre coins de la planète et des 7 continents

Avatar du membre
gabuzomeuzomeu
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 8885
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 17:36
Localisation : Dans les rades
Contact :

Re: Les reprises et leurs originales.

Message par gabuzomeuzomeu » mar. 22 déc. 2020 13:46

René Binamé - Merci patron .... pendant le confinement



Les Charlots 1970

L'humour est le seul vaccin contre la connerie… Le con lui n’a jamais trouvé la pharmacie ! (Aphorismes et Blues - Pierre Perret 2020)

Répondre