@ Zézette : Très bon les Scary Pockets Et Jack Conte a aussi créé le groupe Pomplamoose qui est tout aussi excellent.
Morceau que j'aurai pu aussi bien poster dans "La chanson de circonstance"...
En 1975, voilà que Renaud dégaine douze couplets pour chacun des mois de l'année, douze balles destinées à anéantir la bêtise de ses compatriotes. Tout le monde en prend pour son grade. Il en fallait de l'audace et du courage pour balancer un tel brûlot. La chanson sera d'ailleurs interdite d'antenne sur France Inter.
Chanson emblématique de son premier album et incontournable de son répertoire, Hexagone est demandée par le public à chaque tournée, même si Renaud s'interroge à chaque fois sur l'opportunité de la chanter. Tout le monde s'accorde à dire qu'elle n'a malheureusement pas pris une ride. Les thèmes abordés sont plus que jamais en résonance avec la société actuelle et une actualité toujours plus folle : les dérives du pouvoir, la répression policière, la surconsommation, la pollution, les radicalisations droitières, la peine de mort qui séduirait encore...
Version allemande officielle du "Paranoid" de Black Sabbath enregistrée par le duo Schlager Cindy & Bert en 1971. Les paroles sur le thème d'Edgar Wallace ("Le Chien des Baskerville") et les sons d'orgue grinçants donnent à cette chanson une allure presque gothique.
Version allemande officielle du "Paranoid" de Black Sabbath enregistrée par le duo Schlager Cindy & Bert en 1971. Les paroles sur le thème d'Edgar Wallace ("Le Chien des Baskerville") et les sons d'orgue grinçants donnent à cette chanson une allure presque gothique.
Très sympa cette version.
Coté anecdote : Le riff de ce tube de 1970 semble étrangement similaire au riff de Get Down, une chanson sortie l'année précédente par Half Life, un obscur groupe de rock garage du Michigan.
A la fin de l'année 1975, un titre choc et futuriste de Michel Delpech, hors du commun, bouleverse les hit-parades. Des réactions en chaîne, un débat sur le devenir des artistes et finalement un Disque d'Or pour la chanson Quand j'étais chanteur, qui devient au fil du temps un standard de la chanson française.
L'histoire de ce succès commence le jour où Michel Delpech et le parolier Jean-Michel Rivat travaillent à l'écriture d'un texte pour habiller une mélodie du compositeur Laurent Vincent. Pour nos deux complices, le jeu consiste à inscrire sur une feuille de papier tous les mots d'une époque qui définissent le ridicule d'un chanteur populaire. Une sorte de moquerie, où plutôt une très grande lucidité. Le ceinturon, la chemise ouverte, le médaillon, les boots blanches... Toute la panoplie d'un chanteur en plein succès au cœur des années 70. Il faut dire que Michel Delpech est bien placé pour faire cet inventaire. Il en profite pour raconter ses souvenirs de tournée, l'organisation avec son fan-club ou ses ennuis avec la police après un inévitable excès de vitesse sur l'autoroute. Bref, la vie au quotidien d'une idole pressée.
Pour le titre c'est Rivat qui a l'inspiration d'écrire la phrase "Quand j'étais chanteur"... Selon lui, une voix mystérieuse lui a dicté ces mots. En tout cas, l'idée de se projeter 40 ans plus tard dans la vie d'un chanteur est un exercice unique. Personne, en 1975, n'avait eu l'idée d'écrire ce genre de texte fiction.
Soutenu par Eddie Barclay, le disque sort en Novembre 1975. Lorsque les programmateurs radio reçoivent les premiers pressages, les réactions sont très partagées. Il y a ceux qui trouvent Quand j'étais chanteur très original et puis il y a ceux qui détestent ce sujet et l'analyse détaillée trop osée pour un chanteur vieillissant, presque impudique. Le débat s'ouvre dans les médias et, finalement, le public a le dernier mot, car le succès ne se fait pas attendre.
Rare Bird voit le jour en octobre 1969 lorsque l'organiste Graham Field, le claviériste Dave Kaffinetti, le batteur Mark Ashton et le chanteur Steve Gould imaginent un rock progressif à deux claviers et sans guitares. Le premier album éponyme de ce combo britannique sort à la fin de l'année et c'est début 1970 qu'est extrait et publié le single Sympathy. Une fois n'est pas coutume les paroles sur fond de badinage romantique laissent la place à un texte engagé. "Quand le soir tu verrouilles ta porte et que tu te couches, pense un peu à ceux qui la nuit restent dehors dans le froid. Il n'y a pas assez d'amour ici bas et la compassion c'est tout ce dont nous avons besoin mon ami. Une moitié du monde possède toute la nourriture pendant que l'autre s'allonge et meurt lentement de faim...".
Passablement boudé dans son pays d'origine, le titre fait un carton presque partout ailleurs. D'ailleurs en France, les paroles on s'en balance un peu. Seul la mélodie et le rythme importent. C'est le temps des boums et des slows. Et ce morceau propice au corps à corps avec l'être convoité est le véritable Graal, le titre idéal pour aguicher les tourterelles...
Rare Bird voit le jour en octobre 1969 lorsque l'organiste Graham Field, le claviériste Dave Kaffinetti, le batteur Mark Ashton et le chanteur Steve Gould imaginent un rock progressif à deux claviers et sans guitares. Le premier album éponyme de ce combo britannique sort à la fin de l'année et c'est début 1970 qu'est extrait et publié le single Sympathy. Une fois n'est pas coutume les paroles sur fond de badinage romantique laissent la place à un texte engagé. "Quand le soir tu verrouilles ta porte et que tu te couches, pense un peu à ceux qui la nuit restent dehors dans le froid. Il n'y a pas assez d'amour ici bas et la compassion c'est tout ce dont nous avons besoin mon ami. Une moitié du monde possède toute la nourriture pendant que l'autre s'allonge et meurt lentement de faim...".
Passablement boudé dans son pays d'origine, le titre fait un carton presque partout ailleurs. D'ailleurs en France, les paroles on s'en balance un peu. Seul la mélodie et le rythme importent. C'est le temps des boums et des slows. Et ce morceau propice au corps à corps avec l'être convoité est le véritable Graal, le titre idéal pour aguicher les tourterelles...
Groupe métissé, c'est dans une Angleterre qui sort à peine du mouvement punk que les Specials se forment en 1977. Le premier album sort deux ans après sur le label Tone Records créé par le claviériste Jerry Dammers, avant ça, le single Gangsters avait convaincu pas mal de radios. Les Specials expérimentent, oscillent entre le ska et le reggae psychédélique et comptent parmi ses choristes des chanteuses comme Chrissie Hynde (The Pretenders) ou notamment certaines membres des Go-Gos.
Né en 1959 et originaire de Coventry, Terry Hall avait rejoint très vite ce groupe en devenir avant de connaitre le succès en 1981 avec l'emblématique Ghost Town qui se classa plusieurs semaines en tête des ventes au Royaume-Uni. Avec la fin de la vague ska, le groupe se sépara peu après ce hit avec seulement deux albums au compteur et trois de ses membres dont Terry Hall partirent alors fonder Fun Boy Three, trio aux inspirations davantage new-wave. Dans les années 80 toujours, Terry Hall fonda The Colourfield dans la même lignée musicale sans connaitre pour autant le même succès. Plus tard, il signa deux albums solo dans les années 90 avant de collaborer par la suite notamment avec Sinead O'Connor, Tricky, Lily Allen ou même Gorillaz. En 2008, The Specials annoncèrent une reformation surprise pour une série de concerts avant de publier un troisième album original. Et en 2021, Terry Hall reprenait une nouvelle fois le micro de sa verve militante sur un ultime album de la formation britannique, un disque de reprises de "Protest Songs" publiées dans un Royaume-Uni bousculé par le Brexit, la montée du nationalisme et la pandémie.
Terry Hall est mort ce lundi 18 décembre des suites d'une courte maladie. Il avait 63 ans.
A l'origine Petit Papa Noël, composée par Henri Martinet et chantée par Xavier Lemercier, est une chanson issue d'une revue théâtrale jouée à Marseille en 1944, pendant la Seconde Guerre Mondiale. Dans cette opérette, Xavier Lemercier, artiste de music-hall alors très populaire à Marseille, tente d'égayer les mornes soirées de l'Occupation. Les chansons évoquent à mots à peine couverts les espoirs dans la prochaine Libération. La chanson fétiche de la revue, dans laquelle Lemercier remporte un triomphe personnel mouillé des larmes venues de la salle, s'intitule Petit Papa Noël. Xavier Lemercier, qui la chante à genoux, détaille la prière d'un enfant exprimant le vœu de voir son père, prisonnier, revenir d'Allemagne. Mais sous la pression nazie, la revue musicale fut rapidement déprogrammée.
En 1946, la guerre est terminée. Le crooner et acteur corse Tino Rossi, joue dans un film intitulé Destin. L'une des scènes doit inclure un chant de Noël, mais au dernier moment la chorale qui doit accompagner Tino Rossi ne peut pas se déplacer : il est impératif de trouver un nouveau morceau, que le chanteur pourra interpréter seul. Henri Martinet, qui travaille désormais à ses cotés, lui propose sa fameuse mélodie. Quelques notes plus tard, Tino Rossi est convaincu, mais pas par les paroles. Elles doivent être réécrites, afin d'y effacer toute allusion à la guerre. Le parolier Raymond Vincy se charge de la réécriture, et la seconde version de Petit Papa Noël est diffusée dans le film Destin, avec des paroles bien différentes. Mais comme le film, la chanson ne rencontre pas un succès populaire.
Il faudra attendre 1948 et l'impact de la télévision dans les foyers français pour transformer la chansonnette en tube national à Noël. Tino Rossi l'interprète face caméra, et c'est le triomphe. Avec ce titre, le chanteur corse devient un habitué des plateaux de télévision en décembre. Le disque est vendu à des dizaines de millions d'exemplaires. Devenu un classique dans les foyers français, Petit Papa Noël est repris fréquemment par les stars de la chanson française : de Mireille Mathieu, à Kendji Girac, en passant par Carlos, Claude François, Dalida, Céline Dion ou Trust qui le réinterprète à sa façon....
Un extrait de la première version avec les paroles différentes
L'essence du morceau, ceux sont les paroles à l’efficacité redoutable: "Je te jette un sort, parce que tu es à moi...Arrête ce que tu fais. Fais attention je ne mens pas" . Mais c'est surtout l'aspect mystique qu'il faut noter. L'inspiration vaudou adaptée à une chanson d'amour, ça rend le tout démesurée, voire burlesque. Un agréable cauchemar sonore. Avec ses cuivres qui avancent lourdement, sa rythmique tribale et Hawkins qui semble tomber dans la folie avec une voix incontrôlable. Des cris, des rires francs, des grognements... L'instinct animal a pris le dessus, impossible de raisonner l'amoureux transi.
Né en 1759, Robert Burns est un poète écossais surnommé "Le fils préféré de l'Ecosse". Son œuvre la plus connue est Auld Lang Syne (Le bon vieux temps) plus familière sous le titre de Ce n'est qu'un au revoir en France. Le poète a écrit les paroles en 1788, s'inspirant d'anciennes chansons écossaises d'adieu, bien que les paroles de Burns n'aient été mises en chanson qu'après sa mort. Elle est traditionnellement chantée pour faire ses adieux à l'année écoulée aux douze coups de minuit le soir du Nouvel An.
S'ouvrant sur un arrangement constructif ou simplement a cappella, la chanson simple mais poignante demande une pause et offre un moment de réflexion à chaque nouvelle année. L'air a été interprété par de nombreuses personnes, des Beach Boys à Bruce Springsteen, en passant par Jimi Hendrix, Prince, Mariah Carrey, les Red Hot,...
Groupe météorique comme il en existât tant à l'époque punk, The Ruts reste dans l'histoire comme l'auteur d'une des fusions les plus réussies entre rock et reggae (sans oublier The Clash bien sûr). Formé en 1977, The Ruts est au départ un des innombrables groupes apparus cette année là. C'est son single manifeste In a Rut, joué intensivement à la radio par le DJ John Peel en 1979, qui fait sortir The Ruts de l'anonymat.
L'album The Crack et son emblématique single Babylon's Burning sont une véritable claque en septembre 1979. Hélas le chanteur Malcolm Owen ne résiste pas à ce succès fulgurant et succombe à une overdose d'héroïne quelques mois plus tard. Il n'aura eu le temps d'enregistrer qu'un seul album studio...
Dans Babylon's Burning, les Ruts jouaient sur les mots et plus particulièrement sur le sens du verbe "to burn", qui est ici utilisé au sens figuré. Ici Babylone brûle d'inquiétude face à la montée des tensions sociales et raciales dans l'Angleterre de la fin des années 70 et l'ignorance et la haine sont les causes de cette inquiétude.
Et Jack Conte a aussi créé le groupe Pomplamoose qui est tout aussi excellent.
