Page 16 sur 54

Re: Les reprises et leurs originales.

Posté : mar. 21 avr. 2020 21:09
par Susan Ballion
The Spades - You're Gonna Miss Me (1965)


:sorcierzzz:

Re: Les reprises et leurs originales.

Posté : jeu. 23 avr. 2020 11:30
par Echoes

The Youngbloods - Darkness Darkness en 1969


Mott the Hoople 1971


Eric Burdon en 1980


Richie Havens 1994


Robert Plant 2002 (ma version préférée avec l'originale ... :] )

Re: Les reprises et leurs originales.

Posté : jeu. 23 avr. 2020 16:28
par juthova
Avec l’histoire d’un jeune garçon comparé à un boxeur, Simon & Garkunkel s’inscrivent dans la tradition américaine des « protest songs ».
Au printemps 1969 paraît en 45 tours une des chansons les plus touchantes et personnelles de Paul Simon, qu’il interprète avec son partenaire Art Garkunkel. The Boxer conte avec des mots simples l’histoire d’un jeune homme venu affronter la grande ville. Avec une précision quasi sociologique, Paul Simon écrit un récit très américain dans ses détails mais que sa portée émotionnelle rend universel. Un jeune homme espère gagner une place au soleil, et s’épuise sans vouloir renoncer à un rêve qui semble toujours pourtant inatteignable.
Les paroles de The Boxer prennent la forme d'une lamentation à la première personne où un jeune homme arrive à New York et n'arrive à trouver ni travail, ni amour, ne trouvant du réconfort qu'avec les prostituées de la 7ème Avenue. Il décrit son combat pour surmonter la solitude et la pauvreté. Lors du couplet final, la chanson passe à la troisième personne et décrit un boxeur qui continue le combat malgré tous les coups qu'il reçoit, affirmant qu'il va abandonner mais se refusant à le faire.
Coté anecdote: Bob Dylan souhaite aussitôt reprendre The Boxer, aux échos autobiographiques pour lui, qui est venu de Duluth (Minnesota) dans le Middle West profond. Il s’en empare si complètement (pour l’intégrer à son double album « Self-Portrait », en 1970), que nombre d’auditeurs croiront qu’il en est l’auteur.


Re: Les reprises et leurs originales.

Posté : dim. 26 avr. 2020 20:06
par Romulien
Aerosmith-Big ten inch


La version originale par Bull Moose Jackson

Re: Les reprises et leurs originales.

Posté : mer. 29 avr. 2020 13:26
par Pablitta
juthova a écrit :
jeu. 23 avr. 2020 16:28
Avec l’histoire d’un jeune garçon comparé à un boxeur, Simon & Garkunkel s’inscrivent dans la tradition américaine (...)
Encore une belle histoire, Juthova ! :)
Cette reprise m'était inconnue. Mais ils l'envoient bien !
(The O’Reillys and the Paddyhats c'est des Allemands, en fait :o )

Re: Les reprises et leurs originales.

Posté : jeu. 30 avr. 2020 16:41
par Le Vieil Ours
Pablitta a écrit :
mer. 29 avr. 2020 13:26
(The O’Reillys and the Paddyhats c'est des Allemands, en fait :o )
Sans blague !!!!! :confusezzz: Pfffffff !!! Décidément, on ne peut plus se fier à personne de nos jours. :hehe:

Et sinon, pour la reprise en elle, même, effectivement, c'est du bon. :)

Re: Les reprises et leurs originales.

Posté : sam. 2 mai 2020 17:38
par juthova
@ Pablitta (The O’Reillys and the Paddyhats c'est des Allemands, en fait :o )

Whaoooww, ils cachent bien leur jeu (enfin leur origine...). Du coup je vais vérifier que les Pogues sont bien anglais ...ou irlandais :hehe:

Le 4 décembre 1976, Bob Marley est dans sa cuisine à Kingston Jamaïque. Ses musiciens répètent à côté lorsqu’un commando débarque et balance des rafales de mitraillette sur tout le monde. Bob Marley est touché d’une balle sous le cœur et d’une autre dans le bras gauche. Le mois suivant, il s’exile à Londres . Après cet attentat, il y enregistre 20 chansons d’un coup.
Dix d’entre elles vont composer un album qui s’intitule Exodus . Dix autres figurent sur le disque Kaya . « Kaya » ça veut dire « herbe » en argot jamaïcain. Et sur la face A de Kaya , il y a cette chanson d’amour. Is This Love.
Is This Love, c’est Marley romantique et sa muse de l’époque s’appelle Cindy Breakspeare , qui fut aussi Miss Monde 1976 .
Ce tube assoit encore davantage le statut de Bob Marley comme star mondiale, la première star de l’Histoire issue d’un pays pauvre.


Re: Les reprises et leurs originales.

Posté : lun. 4 mai 2020 15:46
par Pablitta
juthova a écrit :
sam. 2 mai 2020 17:38
Du coup je vais vérifier que les Pogues sont bien anglais ...ou irlandais :hehe:
Eux, ils sont bien anglais :hehe:

Re: Les reprises et leurs originales.

Posté : lun. 4 mai 2020 15:51
par juthova
Cosmic Dancer peut suffire à résumer le génie de Marc Bolan. C'est d'une simplicité renversante et personne d'autre ne pouvait le faire, ni même y songer. Pour se raconter en danseur universel, de la matrice à la tombe, il trouve le point exact entre la sauvagerie bucolique du Tyrannosaurus originel et l'éclat chromé des tubes en série. Son infinie douceur est irriguée d'une énergie sans bornes, un entrain désespéré.
La chanson va rentrer au firmament du rock grâce au chanteur des Smiths, Morrissey, qui la reprendra, mais surtout grâce au film Billy Elliott dont elle servira de générique et qui la mettra magnifiquement en valeur.



Et la compil spéciale dance qui va avec...


Re: Les reprises et leurs originales.

Posté : lun. 4 mai 2020 16:48
par Pablitta
Pour la version de Nick Cave, on va dire qu'elle a le mérite d'exister ...

Il a supprimé l'essence même de Cosmic Dancer, c'est-à-dire la légèreté ; dans tous les sens du terme : vocale, instrumentale, chargée de sens avec cette interprétation un brin désabusée.
On dirait The Long and Winding Road après passage à la moulinette Spector.

Mais bon, intéressante à découvrir.

Evidemment, je suis complètement d'accord avec toi sur la simplicité renversante de ce morceau .

Re: Les reprises et leurs originales.

Posté : lun. 4 mai 2020 17:13
par Bebeto
juthova a écrit :
sam. 2 mai 2020 17:38

Is This Love, c’est Marley romantique et sa muse de l’époque s’appelle Cindy Breakspeare , qui fut aussi Miss Monde 1976 .
Quelle magnifique femme, elle l'était jeune, elle est avec quelques années de plus, revue dans le documentaire à lui consacré sur Arte et dont on a parlé ici. J'ai beaucoup aimé ses interventions. Bob, tu as bien fait d'en tomber amoureux.

Re: Les reprises et leurs originales.

Posté : lun. 4 mai 2020 17:59
par lienard
Echoes a écrit :
jeu. 23 avr. 2020 11:30

The Youngbloods - Darkness Darkness en 1969
Pssst Echoes, je me permets de rajouter celle-là .. :hello:



Re: Les reprises et leurs originales.

Posté : lun. 4 mai 2020 19:04
par Echoes
Belle version que je ne connaissais pas! :) :super:

Re: Les reprises et leurs originales.

Posté : lun. 4 mai 2020 19:52
par lienard
Faut faire gaffe vu que le Matthews doit bien avoir au moins 50 plaques à son actif .. en comptant le Matthews Southern Comfort et Plainsong .. :ange:

Re: Les reprises et leurs originales.

Posté : lun. 4 mai 2020 20:02
par Echoes
:hehe: :hehe: nan lui je connais ....,mais pas sa version ;)

Re: Les reprises et leurs originales.

Posté : mar. 5 mai 2020 16:43
par juthova
Pablitta a écrit :
lun. 4 mai 2020 16:48
Pour la version de Nick Cave, on va dire qu'elle a le mérite d'exister ...

Il a supprimé l'essence même de Cosmic Dancer, c'est-à-dire la légèreté ; dans tous les sens du terme : vocale, instrumentale, chargée de sens avec cette interprétation un brin désabusée.
On dirait The Long and Winding Road après passage à la moulinette Spector.

Mais bon, intéressante à découvrir.

Evidemment, je suis complètement d'accord avec toi sur la simplicité renversante de ce morceau .
Tu n'as pas l'air très fan de l'australien... :rollin:
Mais je reconnais que la version de Cave est "assez riche" au niveau de l'arrangement orchestral contrairement à la simplicité de celle de Bolan.
Cette version fera parti d'un album tribute qui devrait sortir en septembre avec des reprises de U2 et Joan jett entre autres.

Re: Les reprises et leurs originales.

Posté : mar. 5 mai 2020 17:01
par Pablitta
juthova a écrit :
mar. 5 mai 2020 16:43
Tu n'as pas l'air très fan de l'australien... :rollin:
C'est rien de le dire ! :hehe:
juthova a écrit :
mar. 5 mai 2020 16:43
Mais je reconnais que la version de Cave est "assez riche" au niveau de l'arrangement orchestral contrairement à la simplicité de celle de Bolan.
Une nouvelle preuve que l'on peut être riche et moche ...
juthova a écrit :
mar. 5 mai 2020 16:43
Cette version fera parti d'un album tribute qui devrait sortir en septembre avec des reprises de U2 et Joan jett entre autres.
Ah oui ??? Merci pour l'info !

Re: Les reprises et leurs originales.

Posté : mar. 5 mai 2020 20:33
par Romulien
Les Nouveaux Mersey's-Attends-moi. (Comme indiqué sur le disque À écouter très fort)


La version originale Rare Earth-Get ready

Re: Les reprises et leurs originales.

Posté : jeu. 7 mai 2020 17:28
par the Bauten
Une chanson "Song to the siren", que j'adore et qui je dois l'admettre me fais décoller du sol à chaque écoute.
Une pure merveille interprétée par This Mortal Coil sur l'album "It'll End In Tears" de 1984.


L'original de Tim Buckley, de 1970 et que j'ai découvert bien-après

Re: Les reprises et leurs originales.

Posté : ven. 8 mai 2020 15:42
par juthova
On ne s’approche qu’en tremblant de Little Wing, car, je vous le demande, la guitare électrique a-t-elle produit quelque chose de plus beau que ces 146 secondes stupéfiantes ?
Le 25 novembre 1967, sous la direction de Chas Chandler, son nouveau manager, Jimi Hendrix enregistre cette chanson dont il a eu, dit-il, l’inspiration au cours de Festival de Monterey. Jimi a écrit sur l'atmosphère planante et euphorique du festival comme si c'était une fille. Deux prises suffisent à sa guitare dont le son est altéré et déformé par une cabine Leslie; la voix est également légèrement transformée par une sorte de phasing. Noel Redding le bassiste, et surtout Mitch Mitchell, dont la partie de batterie est proprement anthologique viennent parfaire le miracle. Le glockenspiel voulu par Jimi, et joué par Mitchell, sera ajouté le 28 novembre.
Personne n’a joué ou ne jouera Little Wing comme Jimi Hendrix le faisait. Et pas seulement parce qu’il utilisait beaucoup le pouce de sa main droite ─ je rappelle, au passage, qu’il était gaucher ─, mais parce que les ornementations sont d’une subtilité et d’une complexité inouïes. Ajoutons à cela que Little Wing est l’un des deux morceaux d’Axis: Bol as Love que Jimi a, par la suite, joué sur scène, et qu’il ne l’interprétait jamais de la même façon.





Et bien sur...