DILLINGER / THE HUNT (Bio)

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alcat01
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DILLINGER / THE HUNT (Bio)

Message par alcat01 » mar. 23 mars 2021 19:19

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Dillinger a été un quatuor de Rock Progressif Canadien créé en 1972 par les frères Québécois Jacques et Robert Harrisson. Bien qu'ils soient originaires de Montréal, ils s'étaient installés à Toronto pour essayer d'accéder à un plus grand public de Rock.

Les Harrison ont apporté leurs influences proggy du Québec avec les talents multi-instrumentaux de Jacques à la flûte, au saxophone, au Moog, à l'orgue ainsi qu'en prenant le chant principal et en manipulant la plupart de la chanson écrivant avec son frère, Robert aux percussions.

Au début et au milieu des années 70, il y avait d'un côté de la Feuille d'érable, la scène du hard rock à Toronto, en Ontario. avec des groupes comme Rush, Triumph, A Foot In Coldwater, Moxy, Thundermug et à l'inverse, le prog et folk soufflait fort à Montréal, PQ avec Maneige, Harmonium, Sloche propulsant le mouvement. Encore un autre contraste dans les différences entre deux environnements culturels, linguistiques et politiques à cette époque au Canada.

Le groupe qui fut très populaire dans les années 70 était composé de Jacques aux claviers, à la flûte, au saxophone, à l'accordéon et au chant, de son frère Bob à la batterie, de Terry Bramhall à la basse et au chant et de Paul Cockburn à la guitare et au chant.

Dillinger fut un grand groupe, possédant de superbes compétances expérimentales. Leur style très individuel ne ressemblait vraiment à rien d'autre en provenance du Canada à l'époque.
Si Dillinger avait été Britannique, cela aurait été certainement une autre histoire car maintenant, ils seraient aux côtés de Gentle Giant, Spooky Tooth ou autre. Mais à Toronto, par un froid de 1973, les possibilités de gloire n'étaient rien de plus qu'une aspiration locale.

L'histoire de ce combo commence donc avec les frères Harrisson qui sont issus d'une famille de musiciens originaire de Cowansville au Québec. Robert (Bob), né le 9 Septembre 1950, joue déjà professionnellement de la batterie à huit ans et il se met à la guitare à treize ans. Jacques Harrisson, né le 11 Septembre 1953, commence à jouer professionnellement du piano, dès l’âge de 9 ans avec ses parents et frères. Il forme le Jack-Pot Band.

En 1969, les deux frères Harrison quittent la province de Québec et déménagent à Toronto et ils forment Dillinger en 1972, du nom du tristement célèbre voleur de banque de l'Indiana, John Dillinger, avec deux musiciens Torontois, le guitariste Paul Cockburn et le bassiste Terry Bramhall.

Ils travaillent alors sur le circuit et Cliff Hunt accepte de les manager.
Frank Davies, le président de Daffodil Records les apercoit un soir en train de jouer et ainsi qu'il leur propose de signer un contrat d'enregistrement.

Ils commencent par enregistrer et publier un single en 1974, "Nature's way / City man".

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Un premier album, éponyme, a suivi et il est publié en 1974. L'orgue et les guitares sont à la base de la musique avec des voix mélodiques et harmonieuses alternant entre un hard rock bluesy et des passages progressifs jazzy complexes. fourni par la flûte,
La musique était un mélange original de Jazz et de Hard Blues Rock Progressif avec des nuances psychadéliques, lourdes à l'orgue et aux guitares. Mais avec seulement quatre morceaux, dont l'épopée de plus de 17 minutes "Live and Return", seule leur intéressante reprise de "Nature's Way" de Spirit était assez courte pour pouvoir être diffusée à la radio.

Ce disque est un peu court, mais il est composé de morceaux plutôt agréables à écouter. Les deux premiers morceaux sont du Heavy Prog Rock(l'un avec une connotation jazzy), et il est suivi d'une intéressante version de reprise de "Nature's Way" de Spirit. Et la première face ne tourne qu'autour du quart d'heure.
Quant à la seconde face, elle est composée d'une seule piste qui semble hésiter entre le studio et le live, et si la progression est bonne, il y a un solo de batterie à la fin qui aurait pu être écourté, même si Bob Harrisson est excellent.

L'album s'ouvre donc avec "People" probablement le meilleur morceau de l'album avec un saxophone efficace à la VDGG, des guitares hurlantes, un orgue percutant et une voix puissante. Il s'agit d'une potion étrange et magique, où le Hammond fait le show sous une couverture rythmique puissante, une lead guitare sous pression et des chœurs hatmonieux. Le solo de guitare grondant est suivi par une interaction instrumentale de flûte de type Focus avec une ligne de clavier martelante.
Dans cette même tessiture de chants harmonisés avec l'énergie de CSNY et le gymnase du hard rock prog, nous avons "City Man". Le break instrumental est étoilé par le saxophone de Jacques Harrison, qui dans ce moment jazzy rappelle quelque peu Ian McDonald dans le monstrueux "In the Court....".
Pourtant, la première moitié du morceau se situe plus dans le royaume de Deep Purple Mk. II, mais il prend ensuite brusquement un virage en créant un groove jazzy avec un solo de saxo brûlant.
Le morceau "Nature's Way" de Spirit est excellente car elle n'abandonne pas l'arrière-goût des premiers Crimson. Alors que le chant est quelque chose de très prégnant, avec des clins d'œil aux Moody Blues dans le jeu.
Le tempo est ralenti par rapport à l'original mais l'ajout d'une trompette ou d'un trombone aurait été quelque chose que Spirit aurait bien pu incorporer car ils implémentaient parfois des cuivres sur certains de leurs morceaux de Jazz Rock. L'ajout des chanteuses en harmonie féminines ajoute un petit quelque chose, ce qui le rend assez personnel, mais l'idée de ieprendre un morceau dans un album aussi court ne peut pas être soulignée.
Cette première face très courte cède la place à un seul morceau sur la seconde: "Live and Return" et tout ce qui a été mentionné jusque là, est augmenté à la puissance dix. Tout d'abord, la section rythmique agit comme une sorte de Vortex aspirant.
La partie "Live'' est une fusion à base de guitare mélangée à des maniérismes classiques du Heavy Rock et des orgues de soutien avec un son plutôt daté et des parties multi-vocales inintéressantes, tandis que "Return'' s'ouvre avec un brouillage d'orgue, bientôt suivi d'un trop long solo de batterie (plus de 3 minutes).
Cela n'est pas étonnant car ce sont des musiciens vraiment exceptionnels.
La majorité de la chanson est un jam instrumental progressif Jazz / Blues / Hard Rock et tout d'un coup, de manière tout à fait inattendue, un solo de batterie entre dans la mêlée.
Une brise jazzy parfume la mélodie vocale, agrémentée de chœurs quasiment suprêmes. La guitare est partagée entre le Prog le plus orthodoxe, et le Hard Rock le plus années 70. L'orgue pèse assez lourdement sur ce train de locomotive en fuite qui emporte tout sur son passage.
Ils s'attaquent ensuite au style Crosby, Stills, Nash and Young de "Almost Cut Hair" avec l'expertise compositionnelle inhérente à Dillinger.
Et ils créent une macro-jam semi-composée avec des moments aveuglants à chaque changement. La partie Emerson, Lake and Palmer a sa place stellaire, et comme prévu, ils la font tout aussi bien que les susmentionnés. Robert Harrison est survolté dans un véritable tsunami rythmique. Son frère met le turbo-Leslie sur le Hammond, et les autres attaquent la fin à fond les manettes.
Cette longue suite sauvage démontre que Dillinger a un énorme potentiel musical.

En raison de sa complexité, l'album a été accueilli avec une relative indifférence et, bien que "People" se soit retrouvé sur un album de compilation de Daffodil plus tard cette année-là, l'album n'a pas vraiment retenu l'attention.

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Les spectacles constants et le dévouement du groupe leur permet de commencer à rapporter un peu de reconnaissance, et après une autre année de tournées dans la région du centre du Canada, ils entrent en studio pour commencer à travailler sur leur prochain album, "Don't lie to the Band", en Octobre 1975.

Les sessions d'enregistrement durent environ quatre mois sous l'égide du propriétaire du label Frank W.H. Davies qui a agi en tant que producteur assisté par John Woloschuk (Klaatu), Steve Vaughn et le célèbre producteur de Rush, Terry Brown, la même équipe qui achèvera le premier album de Klaatu en 1976 et la musique évolue petit à petit vers un son plus accessible.

Le premier disque était plus ouvertement expérimental. Avec celui-ci, Dillinger fait beaucoup mieux avec un album de rock progressif pur et brûlant.
Dillinger conserve en fait un son tout à fait unique mais accessible, une combinaison d'autrefois de Jazz et de Rock qui est très agréable pour les oreilles tout en restant très stimulant. Ils ont un son prog éclectique très classique - les valeurs de production sont en fait assez raffinées, la batterie en particulier ayant une richesse et une plénitude parfois perdues sur des versions plus obscures.

Cela ne ressemble pas à un album enregistré par un groupe inconnu; au contraire, la musique est très compétente et personnelle, avec un raffinement évident qui fait que l'on peut être très surpris que leur travail ne soit pas plus connu.

Les musiciens ont resserré leur son et leur style dans une direction un peu plus Hard Rock tout en étant toujours incliné vers des passages progressifs avec certains morceaux d'environ 8 à 9 minutes, ce qui leur permet, notamment Jacques Harrison, de montrer leurs talents.

Cet album constitue donc une amélioration évidente par rapport au premier opus.
Avec trois titres cadencés à plus de huit minutes et un autre à six, le groupe a toute latitude pour explorer et déployer ses talents à la fois de compositeurs et de musiciens, avec de nombreuses parties instrumentales où les claviers (orgue, mellotron, moog) interagissent avec un superbe jeu de guitare, ainsi qu'une bonne dose de flûte folk et quelques parties de saxophonne jazzy.

La musique est excellente, beaucoup de ponts musicaux accrocheurs, de la guitare aux claviers en passant par la batterie et la basse, tout est fait avec talent et inventivité jusqu'au bout.
Les pieces sont longues, ce qui signifie qu'elles avaient de la place pour l'exploration instrumentale, et c'est à coup sûr une amélioration par rapport à leur premier album.
Il y a quelques arrangements Folk ici et là avec flûte et même saxophone et tous les ingrédients de la performance de classe et en combinaison avec le reste des arrangements progressifs à rebondissements.
La musicalité est pratiquement parfaite.

L'album se compose de huit titres, dont la majeure partie a été écrite par Cockburn ou Jacques Harrison, mais il comprend également deux reprises bien mitigées, une reprise de "Two Time Love" de Spooky Tooth qui ne vaut pas l'originale et une version étrange et funky de "Taxman" des Beatles avec un solo de talkbox difficile à apprécier.
"It's Not Mine" est une jolie petite ballade, plutôt sympatique à écouter.
Cela étant dit, "Don't lie to the Band" démarre vraiment avec "Munchkin Men", la pièce maîtresse de l'album sur laquelle ils deviennent vraiment aventureux. C'est un prog épique classique, avec un excellent solo de claviers et une excellente guitare intermittente. Il est un peu étrange d'entendre une chanson de Prog Rock sur les hommes munchkins du magicien d'Oz. Il y a un peu de Yes dans la voix et un joli Mellotron plutôt discret sur cette chanson.
Cela ressemble un peu à Nektar ou Camel, même les voix (apparemment de Jacques Harrison) ne sont pas très différentes de Roye Albrighton, même si le jeu de guitare de Paul Cockburb est parfois plus proche de David Gilmour ou Andy Latimer. Il y a un rappel occasionnel de Jethro Tull lorsque la flûte apparaît.
"You Lied" est un autre morceau quelque peu progressif mais bien moins aventureux et beaucoup plus Hard avec de grandes lignes de basse et de joilies interventions de la guitare et de la flûte.
Mais l'autre véritable morceau hors concours est le merveilleux "Robot Race". Tout y est; un morceau à écouter et à ré-écouter, encore et encore.
Pour cloturer en beauté l'album, il y a aussi un joli jeu de mellotron atmosphérique sur la tendre ballade "Coming Home" qui montre également une nouvelle facette du groupe.
Eh, malheureusement, c'est leur dernière chanson, dommage car ce groupe aurait eu besoin d'une bien plus grande reconnaissance, au moins pour cette deuxième offre qui est vraiment tueuse et qui est passée sacrément inaperçue.

Au fait, il existe un neuvième morceau, "Bumpadiddly", qui ne se trouve que sur la réédition du CD, pas sur le LP original.
La pochette du CD est également en couleur, tandis que le LP original, tout en présentant la même illustration, est en noir et tout.

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Dillinger était alors énorme musicalement, mais, malheureusement, ce sera le dernier album du groupe en tant que Dillinger car le batteur Robert Harrison ayant le mal du pays les quitte finalement et il décide de retourner au Québec.
Le bassiste Terry Bramhall les abandonne également, laissant à Jacques Harrison et Paul Cockburn le soin de remonter un groupe: ils recrutent Paul Kersey (ancien batteur de Max Webster), Brian Gagnon (ancien bassiste de Bullrush) et le multi-instrumentiste Gerry Mosby (ancien claviériste de Bond).

Ils sont rebaptisés The Hunt par le manager Cliff Hunt et le groupe prend une direction beaucoup plus plus méchante et beaucoup plus Heavy que Dillinger.

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En 1977, le groupe a sorti son premier album éponyme sur GRT Records au Canada. Un album de Hard Rock assez fantastique avec encore quelques tendances prog par-ci, par-là, mais relativement presque effacées.
Car "The Hunt" montre toujours quelques penchants prog grâce à l'écriture de Cockburn et Harrison ainsi qu'à la flûte toujours présente et au son de claviers épais surmontant celui de Gagnon et sa basse gémissante, suscitant parfois de vagues comparaisons avec Rush.

The Hunt s'est surtout attelé à la réalisation d'un superbe album de Hard Rock. Des guitares Heavy, un orgue Hammond, une flûte, un chant passionné et de superbes compositions, voilà ce que l'on peut entendre sur "The Hunt".

Au cours de ses 48 minutes environ, l'auditeur a droit à des vocaux de style Yes gonflés à l'hélium ou à des intonations de Robert Plant, à des flûtes à la Jethro Tull et à des guitares Rock les plus Hard.

C'est sans aucun doute un produit de son époque, mais il semble toujours aussi "innocent" et agréable à écouter après toutes ces années. Il est d'ailleurs amusant de jouer à "repérer l'influence".
Effectivement, niveau influences, on peut constater un peu de Led Zeppelin, un peu de Rush, et même pas mal de Dillinger, mais c'est avant tout du Hard Rock pur et dur de premier ordre et le groupe a un son qui lui est propre.

Parmi les meilleurs titres, citons particulièrement le morceau d'ouverture "I Was Only Dreaming" et "I Want To Be King" qui sont excellents.

Et, même si "The Hunt" se traîne un peu parfois sur la longeur jusqu'à la ligne d'arrivée, il a construit une telle avance que l'album reste un opus de tout premier ordre. La musique est excellente et les compositions tiennent la route, ce qui fait que "The Hunt" est un album à ne pas manquer pour les fans du Hard Rock du milieu des années 70.

Le morceau d'ouverture "I Was Only Dreaming" est un fantastique Hard Rock straight ahead qui inclut une flûte qui fonctionne réellement en accompagnement de la guitare Heavy. Les influences de Jethro Tull et led zeppelin sont évidentes.
Le morceau suivant, "A Song for a New Day", a un côté Rush indéniable, surtout au niveau du chant. La mélodie est particulièrement accrocheuse...
"Little Miss Perfection" est une sorte de mélange de Rainbow de Ritchie Blackmore et de Rush.
Ce morceau est enchainé avec "I Want to Be King" beacoup plus alimenté par l'orgue et Deep Purple n'est pas loin et certaines parties des vocaux sont du Geedy Lee de la première heure.
La chanson "Faces" est plus proche parfois vocalement de Yes ou de Starcastle, ou même Styx.
Suit "Billy" qui est un bon petit Rock joué en 4/4 et qui sonne un peu comme Styx période "Crystal Ball".
"Sent Me Away" conserve le motif Styx, mais dans ce cas, il est beaucoup plus digne de l'album et il constitue même un solide morceau de Heavy AOR.
"On Revient (tout le temps)" chanté en Français rappelle un peu le Slow Rock d'antan avec une jolie mélodie.
Et l'album se termine avec "Sad Song", qui est la ballade obligatoire de tout bon album de l'époque. Le morceau clôt joliment l'album avec un puissant solo de guitare.

Étonnamment, l'album, acclamé par la critique en 1977, a mieux marché dans certaines régions des États-Unis que dans le pays d'origine du groupe, le Canada.

The Hunt fait ensuite quelques tournées en première partie avec Styx, Bob Seger, Rush, Sammy Hagar, et plusieurs autres aux États-Unis!

Des dissensions internes et des changements de tendances musicales ont finalement conduit à des changements de personnel au sein du groupe et ont marqué leur retour en tant que trio.

Car, la popularité du groupe a diminué et Mosby est parti jouer de la basse pour le groupe Rheingold.
Et Harrison et Cockburn ont, eux aussi, finalement quitté le groupe, laissant le groupe entre les mains de Kersey et Gagnon qui font évoluer le groupe en une sorte de Power Trio composé de Paul Kersey, Brian Gagnon et Paul Dickinson.

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Il a fallu trois véritables longues années avant qu'un deuxième album intitulé "Back on the Hunt" soit enregistré et terminé.
A ce moment-là, The Hunt était un groupe composé de trois musiciens qui sonne comme personne: Paul Kersey à la batterie, Brian Gagnon au chant à la basse, à la guitare et aux claviers, et Paul Dickinson à la guitare et au chant.

L'album est composé principalement de morceaux de Heavy Rock et il n'a malheureusement pas été bien accueilli, tout particulièrement aux États Unis.

C'est un changement radical de sonorité par rapport au premier album, et le power trio a opté pour un son Heavy Metal Hard Rock et une performance live puissante pour attirer les fans plutôt que le son progressif et l'instrumentation complexe du premier album.

C'est pourtant un très bon disque de Rock / Hard Rock qui a été bien trop criminellement négligé. La muique est peut-être un peu similaire à Triumph (sans le jeu des guitares histrioniques), mais certainement plus expérimental, plus Heavy par endroits, et peut-être bien meilleur que tout ce que Triumph n'a jamais sorti... avec de bien meilleures compositions, mais ça, c'est une question de ressenti.

Le chant 'Rock d'enfer' en est l'un des points forts avec le tandem Brian Gagnon / Paul Dickinson et les riffs sont véritablement superbes et accrocheurs.
La production de l'album est particulièrement soignée. Il faut dire que le producteur et ingénieur du son n'est autre que le réputé Steve Vaughan qui venait de les rejoindre.

Pour l'époque, c'est ce que l'on peut appeler un grand disque de Rock, mais tellement trop méconnu. A son écoute, il fait encore apprécier à quel point le Rock peut encore être et était génial...

Pour les ammateurs de Hard Rock, il faut absolument écouter "Standing in the road", "Little bit of love", "Heart bender", "What good is love", ou encore "It's all too much"; ce sont tous de bons morceaux que l'on nous a caché dans les années 80.

"Back on the Hunt" comprend dix compositions originales et percutantes à la guitare qui reflètent le son du groupe sur scène:
L'Arena Rock dans le style de groupes tels qu'Aerosmith, Bon Jovi, Kiss ou de nombreux groupes de Hard Rock ou de Heavy Metal du milieu et de la fin des années 80 est le son du groupe cette fois-ci, et si cet album était sorti dix ans plus tard, il aurait peut-être été un succès.
Il semble, malheuseusement pour lui, que Hunt ait été en avance d'une décennie sur son temps pour ce style de musique.

L'album comprend trois bonnes reprises, et pas des moindres: "Standing In The Road" de Blackfoot Sue, "Its All To Much'" de George Harrison et "Little Bit Of Love" de Free, qui sont toutes jouées avec beaucoup d'aplomb et de sérénité et qui s'intègrent parfaitement à l'ensemble et à leurs propres compositions.
"She Flew Freely" est probablement l'une de leurs meilleures chansons, avec son riff propulsif, sa section centrale obsédante suivie d'un solo de guitare rêveur, le tout couronné par un chant collectif très harmonieux.
Le morceau "Heart Bender" pourrait un peu ressembler à The Cars jouant une sorte de Prog Rock.
La chanson titre, "Back on the Hunt", est un grand Hard Rock joué avec entrain et beaucoup de feeling.
Le reste est parfaitement cohérent et, dans l'ensemble, cet album a un son qui lui est propre, avec des arrangements parfois déséquilibrés et beaucoup de mellotron et d'autres claviers analogiques assortis, mais c'est ce qui fait finalement sa force.

Le groupe a trouvé une petite base de fans au Canada, mais le succès international n'était pas dans les cartes et le son du groupe n'était pas en phase avec les tendances musicales de l'époque.

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Brian Gagnon désirant changer d'air quitte The Hunt pour former The Acetones et Carl Calvert le remplace à la basse.

Deux autres années s'écoulent avant qu'un troisième album, "The Thrill of the Kill", paraisse en 1982. Ce nouveau grand écart entre les enregistrements a certainement quelque chose à voir avec le peu de succès commercial qu'a connu le groupe jusque-là.

1982 est probablement l'une des années la plus forte de l'Histoire du Rock Canadien, avec les sorties remarquables et désormais classiques de "Juggernaut" de Frank Marino, de "Signals" de Rush, de "Metal On Metal" d'Anvil, de "Racing Time" de Santers et les débuts fracassants de Headpins avec "Turn It Loud", Lee Aaron et son "The Lee Aaron Project", Coney Hatchet et Aldo Nova et leurs albums éponymes respectifs.

Ce qui amène l'auditeur tout naturellement à ce petit joyau Canadien largement trop méconnu, "The Thrill of the Kill", en quelque sorte le chant du cygne du groupe, sorti à l'origine sur le petit label Daffodil vers la fin de l'année, peu de temps avant la fermeture dudit label.

Comme pour l'album précédent, la production est toujours particulièrement soignée et le fantastique Steve Vaughan est toujours là aux commandes et le nouveau trio, Paul Kersey à la batterie, Carl Calvert au chant à la basse, et Paul Dickinson à la guitare et au chant a fait un travail formidable.
Car c'est un album avec bien peu de points faibles dont les meilleurs moments sont sans aucun doute "You In the Night", "Time Goes On" et "The Hills", que l'on peut qualifier de grands morceaux de Hard Rock.

Il y a aussi deux reprises, "Fire" de The Crazy World of Arthur Brown et "Give It Up" écrit par Edward Leonetti, l'ancien guitariste de Privilege, mais elles ont reçu certainement le traitement de spécialiste de la part du groupe.

On y trouve quelques morceaux typiquement Canadiens comme "Show the World", "Hard Luck Story" et "The Great Divide" mais l'attrait de l'album réside dans des chansons plus froides comme "You in the Night ", "The Hills", "Seeing It Through", et "Time Goes On".
Ces morceaux sont presque, à la limite, de l'étranger avec leur combinaison de riffs en blocs et de voix exsangues, formant une masse métallique épaisse et soupeuse comme Triumph ou Helix à mi-régime.

En tant qu'album, "The Thrill of the Kill" est à la hauteur et il vaut la peine d'être découvert par les amateurs de Heavy.
Il est cependant dommage qu'il soit toujours resté un tuyau pour initiés. Après tout, il est sorti dans les années 80 et sonne encore frais et plein d'idées, un vrai petit chef-d'œuvre avec des pistes particulièrement remarquables.

La chanson d'ouverture, "Show The World" est un Rock des plus entraînants.
"You in the Night " est un morceau mid-tempo implacable doté d'un riff principal divin et de l'un des refrains les plus obsédants jamais entendu, et on ne peut plus l'oublier.
Avec Kim Mitchell, le guitariste de Max Webster en invité, "Time Goes On " continue de la même manière et brille par son refrain récurrent, presque mantrique et multicouche, avant que la basse ne s'arrête et que la chanson ne se transforme en une courte démonstration de guitare pour Paul Dickinson qui déchire tout à la manière de Randy Rhoads.
Puis il y a une version intéressante du classique d'Arthur Brown, "Fire", qui se compare favorablement à la version du groupe NWOBHM More sortie à la même époque. Bien sûr, elle vaut pas l'original.
"Seeing It Through" est un morceau de Hard Rock mid tempo particulièrement mélodique avec toujours ces riffs de tueurs.
Dans le même style que le morceau précédent,"The Great Divide" est dédié en partie à San Antonio.
Inspiré de Wes Craven, "The Hills" est un chef-d'œuvre dont la section d'introduction vous donnera des frissons - une tension et un relâchement typiques sur ce morceau qui vous attire et ne vous lâche plus. Un morceau de musique génial.
"Hard Luck Story" est un Hard Rock très inspiré et typique du groupe.
L'autre reprise est la chanson "Give It Up", plutôt banale mais entraînante, écrite par Eddie Leonetti, plus connu comme producteur de groupes comme Angel, Legs Diamond, Moxy et Skyhooks, entre autres. Il s'agit probablement d'une chanson destinée à la radio, bien que les compositions du groupe soient plus fortes.
L'introspectif "Wishing Well" est une magnifique ballade qui incorpore de belles guitares acoustiques.

Au cours de ses trois albums, le groupe aura changé de style à chaque sortie et cette fois-ci, il s'agissait d'un son Hard Rock plus commercial avec des refrains hymniques, une batterie puissante et des pistes de guitare brûlantes.
Et il est bien dommage qu'il n'y ait pas eu de disque suivant, car ce groupe démontrait vraiment un gros potentiel!

Toujours étrahgement populaire au Texas, où le groupe est apprécié depuis son premier album, le reste du monde continua à ignorer The Hunt, et sans succès commercial, le groupe décida de mettre un terme à ses activités.

En 1984, Hunt se sépare de la plupart des membres du groupe qui se retirent de l'industrie musicale.

Après avoir quitté Dillinger et être rentré au Québec, en 1979, Bob Harrisson rejoint le groupe Offenbach à partir de l'album "En fusion" avec le Vic Vogel Big Band.
En 1980, le groupe enregistre et publie son deuxième et dernier album anglophone "Rock Bottom" et Bob est de la partie. Pendant la tournée du groupe en France durant l'année 1980, Bob retient l'attention à cause d'une violente crise de foie et il devra même être hospitalisé, il sera remplacé par l'ex-batteur d'April Wine, Gerry Mercer.
Cette rencontre entre Offenbach et le batteur Gerry Mercer s'est concrétisée grâce aux contacts des gérants de L'Équipe Spectra, Alain Simard et André Ménard. C'est d'ailleurs durant cette tournée en France qu'eut lieu la rencontre avec Plume Latraverse.
Par la suite, remis de ses problèmes de santé, Bob revient avec Offenbach et grave avec eux l'album "Coup de Foudre" sorti en 1981.
Il quitte le groupe par la suite et sera remplacé par Pat Martel, il entreprend alors une carrière solo et se met à la guitare et au chant.
Il a ainsi travaillé en duo avec le bassiste Breen LeBoeuf, qu'il a connu à Toronto, c'est d'ailleurs ce dernier qui le recommande à Gerry Boulet en remplacement du batteur Pierre Ringuet.
Par la suite, il joue avec Dan Bigras, Luce Dufault et Lulu Hugues, puis au Spectrum de Montréal, il est sur la scène avec B. B. King dans les années 87.
Etant un habitué du Festival de Jazz de Montréal, il joue aussi au Festival de Blues De Mont-Tremblant.
Son dernier album "Entre Nous" est d'ailleurs un témoignage d'un de ces spectacles live enregistré là-bas en 2008 et publié en 2009. Il y est accompagné de son groupe régulier, Dan Marsolais à la guitare, Sylvain Bertrand à la basse et Robert Dethier à la batterie.
On retrouve sur cet album des reprises des classiques d'Offenbach, "Ayoye" et "Câline de Blues", une pièce de Zachary Richard "La Ballade de Jean Batailleur", la pièce fétiche de Louis Armstrong "What A Wonderful World" ainsi qu'un vieux Blues de Robert Johnson "Sweet home Chicago" et, enfin, une chanson écrite pour lui par Plume Latraverse, "Un chat dans'gorge".
Quant à son frère Jacques, après avoir quitté The Hunt, il joue et enregistre avec beaucoup de groupes Ontariens.
Par la suite, il revient au Québec.
En1982, il joue avec Flush, Ex-Tension, Bob Harrisson, Offenbach, Breen LeBoeuf, et plusieurs autres.
En 1997, Offenbach (Gravel, LeBoeuf et McGale) offre à Martin Deschamps de participer à une tournée avec le groupe en tant que chanteur. Jacques Harrisson aux claviers et Christian Lajoie à la batterie compléteront la formation. L’expérience se poursuit pendant une cinquantaine de spectacles à travers le Québec, répartis sur près de deux ans.
Jacques Harrisson joue Solo depuis un bout de temps…

Discographie:

Dillinger:

1974 : Dillinger
1976 : Don't Lie To The Band

The Hunt:

1977 : The Hunt
1980 : Back on the Hunt
1982 : The Thrill of the Kill

Source: Facebook de Jacques Harrisson, J.J. IGLESIAS, RYM, progarchives
Modifié en dernier par alcat01 le lun. 29 mars 2021 22:17, modifié 16 fois.

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Cooltrane
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Re: DILLINGER / THE HUNT (Bio)

Message par Cooltrane » jeu. 25 mars 2021 14:21

alcat01 a écrit :
mar. 23 mars 2021 19:19
Le groupe qui fut très populaire dans les années 70 était composé de Jacques aux claviers, à la flûte, au saxophone et au chant, de son frère Bob à la batterie, de Terry Bramhall à la basse, à l'accordéon et au chant et de Paul Cockburn à la guitare et au chant.

Ce disque est un peu court, mais il est composé de morceaux plutôt agréables à écouter. Les deux premiers morceaux sont du Heavy Prog Rock(l'un avec une connotation jazzy), et il est suivi d'une intéressante version de reprise de "Nature's Way" de Spirit. Et la première face ne tourne qu'autour du quart d'heure.
Quant à la seconde face, elle est composée d'une seule piste qui semble hésiter entre le studio et le live, et si la progression est bonne, il y a un solo de batterie à la fin qui aurait pu être écourté, même si Bob Harrisson est excellent.

Le morceau "Nature's Way" de Spirit est excellente car elle n'abandonne pas l'arrière-goût des premiers Crimson. Alors que le chant est quelque chose de très prégnant, avec des clins d'œil aux Moody Blues dans le jeu.
Le tempo est ralenti par rapport à l'original mais l'ajout d'une trompette ou d'un trombone aurait été quelque chose que Spirit aurait bien pu incorporer car ils implémentaient parfois des cuivres sur certains de leurs morceaux de Jazz Rock. L'ajout des chanteuses en harmonie féminines ajoute un petit quelque chose, ce qui le rend assez personnel, mais l'idée de reprendre un morceau dans un album aussi court ne peut pas être soulignée.


Les spectacles constants et le dévouement du groupe leur permet de commencer à rapporter un peu de reconnaissance, et après une autre année de tournées dans la région du centre du Canada, ils entrent en studio pour commencer à travailler sur leur prochain album, "Don't lie to the Band", en Octobre 1975.

justes deux remarques (en espérant ne pas t'emb...): à ma connnaissance (j'ai habité Toronto de 73 à 89), Dillinger n'a jamais eu popularité, même pas vraiment au niveau local (du moins comparé aux autres noms locaux que tu cites ailleurs dans ton historique). De plus j'étais un peu jeune, mais j'ai pas souvenance d'avopir souvent vu leur noms dans les listes de conbcert à nenir (au contrraire de The Hunt). Sans vouloir la jouer "Mr-je-sais-tout", il ne doit pas y avoir grand monde qui se souvient du groupe, hormis les amateurs de hard progressif - pour autant que ceux-ci soient siffisamment agés pour les avoir vu jouer à l'époque (tout juste mon cas, s'ils avaient fait le tour des écoles sécondaires le vendredi soir).
Et l'accordéon, c'est Harrison qui le jouait et pas le bassiste Bramhall.

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Sinon, leur hard rock progressif est parfois jouissif, mais c'est dommage qu'une poignée de reprises totalement foireuses gâchent le plaisir d'écoute des leur deux albums. A la rigueur, ce qui aurait du leur donner une exposition sympa a surtout été le clou de leur cercueil, àmha. Aussi bien pour Nature's Way, Taxman que pour le le Spooky, Dillinger les massacres en les ralentissant et réarrangeant au point que c'est assez insupportable (pour ne pas dire atroce). A mes oreilles ils ont essayé de faire du Vanilla Fudge, mais se sont horriblement planté.
Nonseulement ils massacrent l'extraordinnaire Nature's Way, mais ils ont l'air de chier (involontairement, of course) sur Taxman en le funkisant très maladroitement. Tout simplement atroce. N'est pas VF qui veut, quoi!!

Et c'est particulièrement dommage, parce que leur propre compo sont assez inspirées et enthousiastes - surtout les 30 dernières minutes de leur 2è plaque, après un départ catastrophique durant 10 minutes durant trois morceaux.

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alcat01
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Re: DILLINGER / THE HUNT (Bio)

Message par alcat01 » jeu. 25 mars 2021 20:02

Cooltrane a écrit :
jeu. 25 mars 2021 14:21
alcat01 a écrit :
mar. 23 mars 2021 19:19
Le groupe qui fut très populaire dans les années 70 était composé de Jacques aux claviers, à la flûte, au saxophone et au chant, de son frère Bob à la batterie, de Terry Bramhall à la basse, à l'accordéon et au chant et de Paul Cockburn à la guitare et au chant.

Ce disque est un peu court, mais il est composé de morceaux plutôt agréables à écouter. Les deux premiers morceaux sont du Heavy Prog Rock(l'un avec une connotation jazzy), et il est suivi d'une intéressante version de reprise de "Nature's Way" de Spirit. Et la première face ne tourne qu'autour du quart d'heure.
Quant à la seconde face, elle est composée d'une seule piste qui semble hésiter entre le studio et le live, et si la progression est bonne, il y a un solo de batterie à la fin qui aurait pu être écourté, même si Bob Harrisson est excellent.

Le morceau "Nature's Way" de Spirit est excellente car elle n'abandonne pas l'arrière-goût des premiers Crimson. Alors que le chant est quelque chose de très prégnant, avec des clins d'œil aux Moody Blues dans le jeu.
Le tempo est ralenti par rapport à l'original mais l'ajout d'une trompette ou d'un trombone aurait été quelque chose que Spirit aurait bien pu incorporer car ils implémentaient parfois des cuivres sur certains de leurs morceaux de Jazz Rock. L'ajout des chanteuses en harmonie féminines ajoute un petit quelque chose, ce qui le rend assez personnel, mais l'idée de reprendre un morceau dans un album aussi court ne peut pas être soulignée.


Les spectacles constants et le dévouement du groupe leur permet de commencer à rapporter un peu de reconnaissance, et après une autre année de tournées dans la région du centre du Canada, ils entrent en studio pour commencer à travailler sur leur prochain album, "Don't lie to the Band", en Octobre 1975.

justes deux remarques (en espérant ne pas t'emb...): à ma connnaissance (j'ai habité Toronto de 73 à 89), Dillinger n'a jamais eu popularité, même pas vraiment au niveau local (du moins comparé aux autres noms locaux que tu cites ailleurs dans ton historique). De plus j'étais un peu jeune, mais j'ai pas souvenance d'avopir souvent vu leur noms dans les listes de conbcert à nenir (au contrraire de The Hunt). Sans vouloir la jouer "Mr-je-sais-tout", il ne doit pas y avoir grand monde qui se souvient du groupe, hormis les amateurs de hard progressif - pour autant que ceux-ci soient siffisamment agés pour les avoir vu jouer à l'époque (tout juste mon cas, s'ils avaient fait le tour des écoles sécondaires le vendredi soir).
Et l'accordéon, c'est Harrison qui le jouait et pas le bassiste Bramhall.

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Sinon, leur hard rock progressif est parfois jouissif, mais c'est dommage qu'une poignée de reprises totalement foireuses gâchent le plaisir d'écoute des leur deux albums. A la rigueur, ce qui aurait du leur donner une exposition sympa a surtout été le clou de leur cercueil, àmha. Aussi bien pour Nature's Way, Taxman que pour le le Spooky, Dillinger les massacres en les ralentissant et réarrangeant au point que c'est assez insupportable (pour ne pas dire atroce). A mes oreilles ils ont essayé de faire du Vanilla Fudge, mais se sont horriblement planté.
Nonseulement ils massacrent l'extraordinnaire Nature's Way, mais ils ont l'air de chier (involontairement, of course) sur Taxman en le funkisant très maladroitement. Tout simplement atroce. N'est pas VF qui veut, quoi!!

Et c'est particulièrement dommage, parce que leur propre compo sont assez inspirées et enthousiastes - surtout les 30 dernières minutes de leur 2è plaque, après un départ catastrophique durant 10 minutes durant trois morceaux.
Je te remercie beaucoup pour tes remarques!
Ce sont mes sources qui sont un peu foireuses, apparemment...

N'étant pas du coin, je ne peux me baser que sur ce que certains en disent!

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Re: DILLINGER / THE HUNT (Bio)

Message par Cooltrane » jeu. 25 mars 2021 21:06

oui bon, j'étais assez jeune à cette époque - sans doute trop pour avoir une mémoire infaillible

'attends la suite avec impatience :miam:

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