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Message par alcat01 » jeu. 25 mai 2023 09:07

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Down on the Farm (1979)
Après la mort de George, les autres membres du groupe décident de terminer l'album qu'ils avaient travaillé avant que George ne les quitte. Heureusement, George avait enregistré les voix de la plupart des morceaux, et il a écrit cinq des chansons sur l'album.
Les contributions de Lowell sur cet album sont beaucoup plus grandes que sur le précédent.
Beaucoup de gens sont un peu dur sur cet album car il est souvent désigné comme l'un des disques les plus faibles de l'ère de George, un fait qui reste vraiment à démontrer! Il s'agit pourtant d'une nette amélioration par rapport à "Time Loves A Hero".
Musicalement, les membres de Little Feat ont toujours fait étalage de l'intégration de leurs influences dans leur propre son distinctif si bien qu'ils ne semblent jamais prendre le temps de faire d'essai.
Cet album possède d'excellents morceaux tels que "Kokomo", "Front Page News" et le reste des chansons écrites, chantées et jouées par Lowell George.
Et les chansons qu'il a écrites ou co-écrites sont énormes. "Kokomo" et "Be One Now" sont les perles de George, et Barrere contribue à l'une de ses meilleures chansons, "Perfect Imperfection".
"Six Feet of Snow" est une incursion du groupe dans le Zydeco et il est assez bon, aussi. "Front Page News" est bien et "Down on the Farm", est solide.

Le songwriting des chansons est donc toujours aussi fort, intéressant et varié, des balades pop comme "Be One Now", au Blues avec "Perfect Imperfection", jusqu'aux chansons d'amour telles que "Front Page News", George offre toujours d'excellentes performances vocales, et le travail de guitare sort vraiment de l'ordinaire (Robben Ford fait le solo sur "Perfect Imperfection").
Le chant de George n'a jamais été meilleur et ses chansons sont excellentes. "Be One Now" est tout simplement déchirant. "Kokomo" et "Six Feet of Snow" sont aussi bonnes que n'importe laquelle des chansons sur l'album "Dixie Chicken" ou "Feats Don't Fail Me Now".
On trouve aussi des chansons comme "Perfect Imperfesion" et "Front Page News" qui continuent à excercer un genre de son plus jazzy, mais le style de chant 'Dr.John / Van Morrison' de Lowell ajoute un mordant très soul à l'occasion. Le populaire "Straight From The Heart" et "Feel The Groove" ne sont pas beaucoup différent de quelque chose comme l'école 'New Orleans funk' de the Meters / the Neville Brothers.
Parmi le reste des titres de l'album, "Straight From the Heart", écrit par George et Payne mérite également d'être mis en évidence.

"Down on the Farm", écrit par Barrere, est accrocheur et funky et mettant en vedette une des plus fortes performances vocales de George. C'est la meilleure chanson de l'album et elle demeure un élément de base de leur spectacle live.
D'autre part, l'un des points forts est "Six Feet Of Snow", un court zydeco très doucement hyperactif.
Ce morceau, que le groupe joue toujours dans une version beaucoup plus fortement bluegrass, et "Kokomo" sont les seuls autres morceaux que l'on pourrait éventuellement critiquer car ils auraient pu être mieux si ils n'étaient pas si surproduites.
Les seules vraies ratées sur cet album sont "Feel the Groove", et "Wake Up Dreaming". Les deux derniers morceaux pourraient être la raison pour laquelle l'album dans son ensemble est souvent sous-estimé. Ce sont de belles chansons, mais peut-être un peu trop soignées avec de très petites interventions de George.

Cet album referme, par la force des choses, l'ère de Lowell George pour le groupe, mais Little Feat ne sera jamais plus comme avant!


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Message par alcat01 » jeu. 25 mai 2023 10:11

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Free At Last (1972)
Les quatre membres de Free se réunissent pour reformer le groupe à la fin de l'année 1971 et pour enregistrer un nouvel album "Free At last" quii sort en 1972.
Tout le monde tente de maintenir un ensemble homogène autour de Paul Kossoff, de plus en plus absent, et dont la santé reste inquiétante.

Cependant le malaise persistant au sein du groupe, notamment à cause des relations tendues entre Rodgers et Fraser et de la dépendance à la drogue du guitariste Paul Kossoff, amène malheureusement Fraser à quitter définitevement le groupe en Juin 1972, peu de temps avant son vingtième anniversaire.

Cet album, s'il est moins abouti que les autres musicalement, obtient néanmoins un beau succès commercial, porté à bout de bras par Paul Rodgers, comblant comme il le peut le vide laissé par Paul Kossoff.


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Message par alcat01 » jeu. 25 mai 2023 12:43

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1969 : Volunteers
En Avril 1969, les sessions débutent pour leur prochain album, "Volunteers", en utilisant de nouvelles installations de 16 pistes au Studio Wally Heider à San Francisco.
Cela s'avére être le dernier opus du line up "classique" du groupe. Ce fut le premier album à être entièrement enregistré à San Francisco, au studio de Wally Heider. Parmi les invités, Jerry Garcia à la pedal steel guitar, le pianiste Nicky Hopkins, le futur batteur du groupe Joey Covington aux percussions, David Crosby, et Stephen Stills.
Ce fut également l'un des premiers enregistrements en 16 pistes.

Au début du mois d'Août 1969, quelques jours après que le groupe fut la vedette pour un concert gratuit à Central Park, à New York, il a joué dans ce que Grace Slick appela "morning maniac music" au début du festival de Woodstock, pour lequel le groupe a été rejoint par le célèbre claviériste Nicky Hopkins.
Immédiatement après Woodstock, le groupe a joué un concert live dans The Dick Cavett Show.

Même si l'album est sorti fin 1969 (Novembre), la photo recto de la couverture remonte à 1967, elle montre le groupe portant des déguisements et elle avait été prise pendant le tournage d'un film promotionnel réalisé pour leur single "Martha". Le verso montre une image du MM-1000 professional 16-track tape recorder construit par Ampex qui a été utilisé pour enregistrer l'album.
La sortie de l'album a été retardée lorsque le groupe est entré en conflit avec son label sur le contenu des chansons telles que "We Can Be Together" oi "Uncle Sam Blues" et le projet initial du titre de l'album, "Volunteers of Amerika".
L'album est, en effet, marqué par des fortes chansons anti-guerre et pro-anarchistes. Ce fut leur entreprise la plus politique, montrant la vive opposition du groupe à la guerre du Vietnam et révèlant leur réaction à l'atmosphère politique en évolution aux États Unis.
Le thème de la nature, les communautés et l'écologie est également examiné dans les chansons "The Farm" et "Eskimo Blue Day". La chanson-titre a été inspiré par un camion à ordures "Volunteers of America" qui réveilla chanteur Marty Balin, un matin.
Le disque a suscité encore plus de controverses avec des paroles telles que "Up against the wall, motherfucker" ("contre le mur, fils de pute") dans la chanson d'ouverture "We Can Be Together" et "shit" qui est dit à plusieurs reprises sur "Eskimo Blue Day".
le groupe a réussi à éviter la censure en soulignant que RCA avait déjà permis que le mot infraction soit inclus sur l'album 'casting' de la comédie musicale Hair.
Ce LP nous présente également une autre facette du groupe avec un son Country Rock, en particulier dans "The Farm" et "Song For All Seasons".
Les morceaux les plus connus sont "Volunteers", "We Can Be Together", "Good Shepherd et le post-apocalyptique "Wooden Ships", qui est co-écrit par Paul Kantner avec David Crosby et Stephen Stills et qui sera aussi enregistré sur le premier album de Crosby, Stills & Nash.

Musicalement, le LP se caractérise par un travail de guitare acérée par Jorma Kaukonen (les duels de solos sur "Hey Fredrick", aunsi que "Good Shepherd" et "Wooden Ships") et le piano distinctif de Nicky Hopkins.
Malgré les controverses, l'album fut un succès commercial et il devint Disque d'Or dans les deux mois qui suivirent sa sortie.

Ce fut à la fois le dernier album de Jefferson Airplane avec son fondateur Marty Balin et avec son batteur Spencer Dryden, (bien qu'ils figurent tous les deux sur le single "Mexico" sorti en 1970 et sa face B "Have You Seen the Saucers?").


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Message par alcat01 » jeu. 25 mai 2023 14:38

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1978 : Guess Who's Back?
Un album intitulé "Guess Who's Back" est publié au Canada pour un minimum d'attention. Ce disque publié en 1978 ne dispose pas de la patte toute particulière de Burton Cummings.
Au lieu de cela, Jim Kale est aidé par Kurt Winter, et par un second guitariste Donnie McDougall, qui était avec the Guess Who au début des années 70. Ils sont rejoints par Rob Ingles en tant que troisième guitariste.
Et cet album est en fait assez bon!...

Pourtant, rien ici n'est aussi mémorable que les singles avec Cummings, ou Bachman, mais cet album, composé de pas mal de chansons de Kurt Winter, rappelle les albums antérieurs du groupe tels que "So Long Bannetyne" et "Artificial Paradise", le tout ponctué par son énorme travail de lead guitariste.
McDougall gère le chant et essaie de sonner un peu comme Cummings lui-même.
En définitive, cela sonnerait plus comme un album de ZZ Top ou de Jo Jo Gunne qu'un disque de the Guess Who.

Du bon vieux boogie, en d'autres termes, mais ce ne sont tout simplement plus the Guess Who!...


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Message par alcat01 » jeu. 25 mai 2023 17:03

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1969 Four Sail
Drachen Theaker, également batteur, rejoint Love, pour enregistrer l'album "Four Sail", un album qui est d'un tout autre registre que le précèdent, mais qui reste un travail intéressant du groupe.
"Four Sail" est publié en 1969 et l'ambiance est bien différente de ce que l'on a pu connaître sur les disques antérieurs. C'est plus puissant, plus électrique, plus dynamique et moins complexe, moins éclectique, moins raffiné.
On ne retrouve plus ni les ambiances buccoliques, ni les trompettes espagnoles qui faisaient le charme tout particulier de "Forever Changes", mais cela n'empêche en aucun cas ce merveilleux album de regorger de petires pépites comme seul Arthur Lee sait en faire.
La musique a tout simplement changé de trajectoire. C'est un répertoire dans un style plus proche de Cream.
La musique qualifiée de Rock baroque laisse place à une autre orientation, elle demeure néanmoins une facette à découvrir de ce groupe qui, contrairement aux idées reçues, n'a pas cessé d'être après "Forever Changes".
L'album commence par un sublime et éthéré "August", le merveilleux "Dream", révèle aussi des riffs assassins, des titres de qualité comme "Always See Your Face" (aux paroles ironiques), "I'm With You", "Talking In My Sleep", nous confirme également que Lee est toujours un maître fantasque, à la barre du navire Love, même si la petite lueur magique ne brille plus que par intermittence.
"Four Sail" révèle un excellent guitariste, un virtuose nommé Jay Donnellan et reste, malgré tout, encore un solide et excellent album!
N.B. : "Love For Sale" est le titre caché finalement réédité en CD par Rhino...
La chanson "Always See Your Face", tirée de cet album, a été incorporée en 2000 dans la bande originale officielle du film "High Fidelity" mettant en vedette John Cusack et Jack Black.


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Message par alcat01 » jeu. 25 mai 2023 18:43

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1973 : Second Album
.....Deux miaulements de guitare.....crach.... Booooum...Vas-y Teddy t'emballes, et tu dis rien...Ah la la !!! Les soirées que j'ai fait sur ce « Filthy Teddy » c'était épique !! Les pages de votre revue préférée ne suffiraient pas à raconter le quart de ce qui s'y est passé.... Le tout enchaîné sur le même tempo avec « After Hours ». 6'13 d'un délice aphrodisiaque...c'est lui ou vous et finalement c'est lui... toujours Dick Heintze et son orgue torride, Teddy Irwin seconde excellent guitare, Jerry Mercer a remplacé Ned Davis à la batterie, Don Payne en lieu et place de Pete Van Allen à la basse, Chuck Tilley toujours assurant les vocaux quand ce n'est pas Roy....une fine équipe croyez-moi, de même pour la console entre les mains de Shelly Yakus...6'23 ; c'est maintenant « Five string blues », à coup sur le morceau le plus connu de Buchanan, du moins celui que FIP a le plus programmé de ce côté-ci de l'Atlantique....Même tempo que les deux précédents, ce qui, si vous avez bien suivi, cela donne trois superextraformidables slows...si avec 15'47 vous n'arrivez pas à emballer, alors là, n'hésitez pas à employer les grands moyens...allez rapidement vous coucher....espèce de mauvais !!!!avec la guitare de Buch elle doit littéralement fondre dans vos mains (...et même dans la bouche, n'est-ce pas chocolat !). Une face entièrement bluesy, chaude, ruisselante même voluptueuse, sensuelle comme la bouche, rouge à croquer, de Marylin qui vous susurrerait des doucetés à l'oreille...qui miaulerait de plaisir comme la guitare de Roy qui semble « parler » « pleurer » s'en est saisissant sur la fin de « Five string blues » et s `évanouit pour laisser place à cette petite balade « Thank you lord » pleine d'astuces techniques pour guitare acoustique.
Le temps de tourner la galette et vlan dans les gencives !! « Treat her right », un de ces rock'roll de derrière les fagots, court et super efficace avec un de ces riffs en plein au milieu qui vous cisaillent les jambes jusqu' au col de fémur, c'est dire si ça foudroie !! Rock aussi cette fois sur un tempo moyen, le fantastique « Tribute to Elmore James », un grand Monsieur du Blues Elmore, et Buch qui ciselle, filigrane, du travail d'orfèvre, un piano Honky Tonk, une basse qui vrombie... mais entre ces deux morceaux il y a le géant, Geant, Geant... « I won't tell you no lies » tempo moyen, guitares racoleuses, envoutantes, le grand frisson assuré !! C'est vraiment trop pour une seule soirée ! C'est mon truc à moi : une bande enregistrée avec « Filthy Teddy », « After house », « Five sting blues », « Won't tell you no lies », tout sur tempo lent/moyen et puis chrach... »Treat her right » et « Tribute to Elmore James ». C'est réglé comme du papier à musique comme dit l'autre, à chaque petite soirée c'est le traitement Buchanan et ça fait super mal, les mecs !!! C'est partie pour une soirée non stop où à la fin on ne peut plus danser qu'avec ses neurones le reste du corps nécessitant un repos de plusieurs jours. A n'exercer que sous contrôle médical.
JIMI FARES

Toujours ce son de guitare reconnaissable entre mille et Buchanan montre de nouveau ses énormes capacités...
Un véritable maitre de la six-cordes!



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Message par alcat01 » ven. 26 mai 2023 09:23

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That's the Way We Were (1978)
Après une parenthèse dans le groupe Savoy Brown et ensuite avoir fondé un nouveau groupe dénommé Broken Glass, Stan webb reforme Chicken Shack en 1977.
Le line up de Stan webb's Chicken Shack est plus Rock que les précèdentsavec Paul Martinez et Steve York à la basse, Robbie Blunt à la guitare, Ed Spivock à la batterie, et Dave Winthrop au saxophone.

Vers la fin des années 70, le Punk finissait d'achever les vétérans du British Blues, et Chicken Shack n’y échappa pas, mais Stan continua de construire sur sa forte popularité sur le continent, notamment en Allemagne où Stan webb signa avec un label et enregistre "That's the Way We Were" et "The Creeper".
En 1978, sort un premier album appelé "That's the Way We Were" enregistré à Nuremberg, en Allemagne où le groupe avait ouvert pour Bob Dylan et Eric Clapton lors d'un concert mémorable.
C'est certainement l'un des albums les plus obscurs de Stan Webb...Mais il y a de très bons morceaux Heavy Blues Rock comme "The End", "Little Bird", "It Wasn't Me".
Si vous aimez Chicken Shack et Stan Webb, vous devez (re)découvrir cet album. C'est un classique oublié.
N.B.: La compagnie de disques ayant coulé sans laisser de trace, cet album est très difficile à trouver en vinyl.
"That's the Way We Are" est pourtant un excellent album dans la grande tradition Blues Rock Britannique...


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Message par alcat01 » ven. 26 mai 2023 09:24

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Let It Roll (1988)
Lorsque Little Feat se réunit en 1988, après neuf ans d'arrêt, beaucoup de fans les adopte, mais certains fanatiques.les repoussent parce que pour ces irréductibles, Little Feat appartenait à Lowell George et, sans lui, le groupe ne peux pas exister. George était le cœur et l'âme du groupe, un peu comme Jerry Garcia avec le Grateful Dead, et que cette formation n'aurait pas dû se réunir sous le nom de Little Feat.
Evidemment, George fut le principal compositeur et visionnaire durant les premières années du groupe, mais il s'était détaché du groupe dans la dernière moitié des années 70 et surtout; il n'avait eu qu'un impact très marginal sur leurs trois derniers albums des années 70 . Bien que George ait disparu, ils voulaient encore jouer ensemble, et il est donc normal qu'ils se soient réunis, avec Craig Fuller pour prendre la place de George. Fuller a surtout été recruté car son style vocal ressemble beaucoup à celui de son prédécesseur. La voix de Fuller fonctionne d'ailleurs à merveille sur "Hate To Lose Your Lovin'" et la mélancolie sur "Hangin' On le Good Times" fonctionne très bien.
Ainsi, "Let It Roll", sorti en 1988, fonctionne formidablement bien. L'album prouve que les musiciens sont toujours aussi fantastiques et qu'ils peuvent toujours jouer un large éventail de styles. Huit des dix chansons de l'album ont été co-écrites par le nouveau membre Craig Fuller, membre fondateur de Pure Prairie League.
Le groupe donne l'impression de vouloir reprendre juste après l'album "The Last Record Album", décidant même de retourner au son de "Feats Don't Fail Me Now". Certes, le songwriting pourrait ne pas avoir le génie inné de George, mais il est solide, accrocheur et mémorable, ce ne sont pas les singles tirés de l'album "Hate to Lose Your Lovin'" et "Let it Roll" qui prouveront le contraire. Plus important encore, le groupe sonne vivant et ludique et Little Feat n'a pas sonné aussi bien en studio depuis "Feats Don't Fail Me Now", il est donc facile de voir pourquoi les membres voulaient se réunir.
"Let It Roll" est l'un des plus sous-évalués des albums sortis dans les vingt cinq dernières années. Convaincre Craig Fuller à rejoindre ce groupe en tant que chanteur était déja un miracle en soi.
"Let It Roll" est la meilleure chanson que le groupe ait enregistré depuis son grand retour et elle a été entendue dans de nombreux films et publicités. Les solos du claviériste Bill Payne et du guitariste Paul Barrere sont vraiment toujours aussi brillants. Les morceaux "Hate To Lose Your Lovin'", "One Clear Moment", et "Long Time Til I Get Over You" sont tous d'excellentes chansons qui possèdent des chœurs et des mélodies mémorables. L'optimiste "Cajun Girl" et la ballade "Hangin 'On To The Good Times" sont également des morceaux solides. Après ces chansons, l'album est un peu plus hasardeux. Les chansons mid-tempo "Business As Usual" et "Changin' Luck" n'impressionnent pas au début, mais ils finissent par s'insinuer après écoute répétée. Les ballades "Listen To Your Heart" et "Voices On The Wind" sont plutôt moyennes.
Tout compte fait, cet album est assez similaire à "Time Loves A Hero" dans lequel les meilleure chansons sont vraiment bonnes mais il a aussi quelques ratés. Bien sûr, George n'est plus là mais "Let It Roll" n'est pas irrespectueux envers sa mémoire, il garde sa musique vivante, ce qui est le plus grand compliment que l'on peut lui faire. C'est un disque dont George serait certainement très fier.
Le premier single tiré del'album, "Hate to Lose Your Lovin'", vaut au groupe son premier numéro 1 sur le 'Mainstream Rock Tracks chart'.
L'album atteint le statut 'certifié disque d'or' par la RIAA le 14 Février 1989. Il est l'un des albums les plus réussis, déclenchant un grand retour du groupe.


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Message par alcat01 » ven. 26 mai 2023 10:14

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1972 Kossoff, Kirke, Tetsu, Rabbit
Après la séparation de Free, Paul Rodgers avait déclaré à la presse qu'ils ne rejoueraient probablement jamais ensemble.
Tous les membres du groupe s'essaieront immédiatement à de nouveaux projets: Paul Rodgers formera le groupe Peace, Andy Fraser jouera dans le groupe Toby sans qu'aucun des deux groupes ne donne de résultat satisfaisant (seul un titre de Peace "Lady" sortira sur la compilation "The Free Story" en 1973).
Quant à eux, Paul Kossoff et Simon Kirke sortirent l' album "Kossoff, Kirke, Tetsu , Rabbit", en compagnie du claviériste Texan John "Rabbit" Bundrick, et du bassiste Japonais Tetsu Yamauchi.

Ce disque n'est pas mauvais; on peut même dire que les compositions sont bonnes!

Malheureusement, "Kossoff, Kirke, Tetsu, Rabbit" pêche vraiment par le manque d'un chanteur d'envergure...


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Message par alcat01 » ven. 26 mai 2023 12:41

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1971 : Bark
Jefferson Airplane a fini tout de même par s'installer de nouveau en studio en 1971.
Leur album suivant "Bark" (dont la couverture montre un poisson mort enveloppé dans un sac d'épicerie) a été publié en Septembre 1971.
Bien que ce fut le dernier opus dû à RCA en vertue d'un contrat existant, il a aussi été le premier disque sur le label du groupe, Grunt Records.
Le manager Bill Thompson avait conclu un accord avec RCA pour permettre à Jefferson Airplane pour gérer Grunt Records comme ils l'entendent, mais toujours utiliser la distribution de RCA.

Le single "Pretty As You Feel", tiré d'une longue jam sur le LP, chanté par Joey Covington, le compositeur de la chanson, a été le dernier single de Jefferson Airplane à se placer dans les US singles Charts, avec un pic au numéro 60.
L'album a atteint finalement le numéro 11, plus élevé que "Volunteers".


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Message par alcat01 » ven. 26 mai 2023 14:52

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1979 : All This for a Song
Un autre album studio de the Guess Who, "All This For a Song", sort en 1979.
C'est un véritable album de Rock sans prétention.
Et, même sans Randy Bachman et Burton Cummins dans leur rang, cet opus vaut la peine d'être écouté car Kurt Winter, Don McDougal et Jim Kale sont tous, des musiciens de talent...
"C'mon Little Mama", "Raisin' Hell on the Prairies", "Moon Wave Maker", "Taxman" et "Sweet Young Thing" sont tous de bons Rocks des prairies Canadiennes et "That's the Moment" est une belle ballade écrite par Don McDougal.
Bref, encore un disque agréable à découvrir...


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Message par alcat01 » ven. 26 mai 2023 16:49

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1969 Out Here
Organisant les deux disques restant de Love en un double album, Arthur Lee signe un nouveau contrat avec le label (alors independant) Blue Thumb Records et il supervise la sortie des dix-sept titres de "Out Here" pour Décembre 1969, une simple question de mois après la publication de "Four Sail" par Elektra.
Blue Thumb était indépendant au moment de la sortie de "Out Here". Peu de temps après, il est distribué par Capitol, et ensuite par ABC, qui sera plus tard sous le contrôle de MCA.

"Out Here", publié en Décembre sur Blue Thumb aux États Unis, et sur Harvest au Royaume Uni, est vraiment trop méconnu, et c'est bien dommage.
Contenant donc 17 morceaux dont deux d'une durée de plus de 10 minutes, "Doggone" (12 minutes), et "Love Is More Than Words Or Better Late Than Never" (11minutes), "Out Here" est un exemple parfait de Folk Rock Psychédélique, joué par un groupe dont seul Arthur Lee (qui signe seul la quasi totalité de l'album) reste comme membre initial.
En effet, Love est constitué du lead guitarite Jay Donnellan, du batteur George Suranovich et du bassiste Frank Fayad. Arthur Lee assure le chant, tient la guitare rythmique, et joue aussi des claviers.
Lee produit l'ensemble du double album qui contient de très bons moments, les deux jams précitées en font partie, mais il ne faut pas non plus oublier "Stand Out", "Signed D.C.", "Willow Willow", "Gather 'Round" ou "I Still Wonder", cosignée Lee / Donnellan.

Totalement méconnu et oublié, "Out Here" est, certainement, moins grandiose que "Forever Changes", mais aussi et surtout radicalement différent, bien que tout aussi sombre dans son atmosphère.
Un disque hautement recommandé!


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Message par alcat01 » ven. 26 mai 2023 18:47

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1974 : That's What I Am Here For
Le regretté Roy Buchanan est une figure culte malheureusement sous-estimée dans le monde de la guitare hard rock. Son attaque agressive, sa sélection de notes et son attitude générale ont fait de lui l'un des guitaristes les plus respectés de sa génération.
Face à la concurrence de musiciens tels qu'Eric Clapton, Duane Allman et Jimi Hendrix, c'est un véritable exploit. That's What I Am Here For, l'un de ses premiers albums chez Polydor, illustre à merveille tous ces artistes.
La lecture prolongée de "Hey Joe" suffit à sceller la réputation de Buchanan, avec des passages de blues rapides comme l'éclair et super lourds. Dans l'ensemble, l'album souffre de quelques faiblesses dans l'écriture des chansons, mais il y a quelques perles, comme l'extrêmement triste " Home Is Where I Lost Her ", qui raconte la mort d'une amie. La voix de Billy Price est un peu maniérée et quelque peu datée, mais néanmoins efficace. Un autre point fort de l'album est "Rodney's Song", un southern rock soulfull qui aurait eu sa place sur un des premiers albums des Allman Brothers. Buchanan se déchaîne sur ce morceau et prouve à quel point il était un excellent musicien.
Matthew Greenwald

L'homme qui faisait pleurer sa guitare est toujours en pleine forme...
Sa musique est toujours aussi poignante! Quel feeling incroyable!...



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Message par Harvest » sam. 27 mai 2023 08:39

alcat01 a écrit :
ven. 26 mai 2023 12:41
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1971 : Bark
Jefferson Airplane a fini tout de même par s'installer de nouveau en studio en 1971.
Leur album suivant "Bark" (dont la couverture montre un poisson mort enveloppé dans un sac d'épicerie) a été publié en Septembre 1971.
Bien que ce fut le dernier opus dû à RCA en vertue d'un contrat existant, il a aussi été le premier disque sur le label du groupe, Grunt Records.
Le manager Bill Thompson avait conclu un accord avec RCA pour permettre à Jefferson Airplane pour gérer Grunt Records comme ils l'entendent, mais toujours utiliser la distribution de RCA.

Le single "Pretty As You Feel", tiré d'une longue jam sur le LP, chanté par Joey Covington, le compositeur de la chanson, a été le dernier single de Jefferson Airplane à se placer dans les US singles Charts, avec un pic au numéro 60.
L'album a atteint finalement le numéro 11, plus élevé que "Volunteers".

Un de mes disques préférés du groupe, voire un de mes disques préférés tout court alors qu’objectivement il a quelques défauts qui devraient en minimiser l’intérêt .
Premier disque en pressage US que je me suis offert…c’est peut-être aussi pour ça. Souvenirs souvenirs…

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Message par alcat01 » sam. 27 mai 2023 08:42

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The Creeper (1978)
En 1978, Stan Webb's Chicken Shack publie un second album, "The Creeper", un peu plus Hard que le précèdent.
Paul Martinez a rempacé Steve York à la basse, mais c'est encore un disque d'excellente facture.

Cet opus a un son plus heavy et funky que les précédents albums de Chicken Shack, un peu comme l'album "Savage Return" de Savoy Brown qui est sorti la même année, je suis sûr que tout fan de Stan Webb qui se respecte connaît bien cet album sur lequel on retrouve la voix et le jeu sublime de guitare de Stan.

C'est certainement l'un de ses meilleurs disques du groupe.
Peut-être un peu moins orienté Blues, mais l'originalité de cet enregistrement, la musicalité et la grande fidélité font de ce LP un incontournable!


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Message par alcat01 » sam. 27 mai 2023 08:44

Harvest a écrit :
sam. 27 mai 2023 08:39
alcat01 a écrit :
ven. 26 mai 2023 12:41
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1971 : Bark
Jefferson Airplane a fini tout de même par s'installer de nouveau en studio en 1971.
Leur album suivant "Bark" (dont la couverture montre un poisson mort enveloppé dans un sac d'épicerie) a été publié en Septembre 1971.
Bien que ce fut le dernier opus dû à RCA en vertue d'un contrat existant, il a aussi été le premier disque sur le label du groupe, Grunt Records.
Le manager Bill Thompson avait conclu un accord avec RCA pour permettre à Jefferson Airplane pour gérer Grunt Records comme ils l'entendent, mais toujours utiliser la distribution de RCA.

Le single "Pretty As You Feel", tiré d'une longue jam sur le LP, chanté par Joey Covington, le compositeur de la chanson, a été le dernier single de Jefferson Airplane à se placer dans les US singles Charts, avec un pic au numéro 60.
L'album a atteint finalement le numéro 11, plus élevé que "Volunteers".

Un de mes disques préférés du groupe, voire un de mes disques préférés tout court alors qu’objectivement il a quelques défauts qui devraient en minimiser l’intérêt .
Premier disque en pressage US que je me suis offert…c’est peut-être aussi pour ça. Souvenirs souvenirs…
J'avoue que j'ai mis longtemps avant de l'apprécier à sa juste valeur, mais c'est un très bon disque!

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Message par alcat01 » sam. 27 mai 2023 08:45

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Representing the Mambo (1990)
"Representing the Mambo", sorti en 1990, est simplement un choix fantastique de chansons dont chacune est différente de la précèdente. Elles présentent une grande variété de styles, de rythms et de genres.
Les paroles sont innovantes et la musique est convaincante et complexe. On y trouve du Rock, du Country, du Xydeco, du Jazz, et des influences Dixieland.
Bill Payne décrit l'album comme la tentative du groupe de faire un 'virage serré à gauche' en partant de leurs sorties antérieures.

Cet album est du Little Feat classique avec quelques rebondissements. Chargé intelligemment avec un songwriting intelligent, bon nombre de 'Cajun boogies', et quelques chansons éclectiques comme "Representing the Mambo", ce disque montre la variété et l'originalité de ce grand groupe qui ne perd jamais pied avec son patrimoine.
C'est un vrai régal à écouter: Pour les amateurs de Blues Rock , il y a "Texas Twister" et "Daily Grind", pour les fans de Fusion, il y a "Siber Screen" et "The Ingenue", et pour ceux qui aiment le Funk que seul le Feat semble être capable de faire, il n'y a que "Woman In Love".
Si "Texas Twister" sonne comme la chanson d'un groupe différent, c'est que c'est Fred Tackett qui en est l'auteur compositeur. Les nouveaux membres avec de nouvelles idées permettent aux formations qui ont commencé dans les années soixante-dix de rester vital, et Fred est devenu un partenaire à part entière quand ils se sont réunis en 1987. Les arrangements de Jazz avec lesquels Bill Payne a marqué sa présence individuelle dans Little Feat continuent sur de solides et intelligentes chansons comme "Representing the Mambo" et "The Ingenue".
L'album commence fort avec "Texas Twister", qui rappelle "Let It Roll" avecTackett aux cuivres et le chant accrocheur de Paul Barrere emmené en douceur par son jeu de la guitare stellaire incroyable.
La performance de Barrere sur cet album est d'ailleurs puissante à travers son chant et son travail de guitare soulignent le Shuffle "Rad Gumbo" et le Funky "Woman In Love", qui tout deux avec "Texas Twister" reçoivent un franc succès à la radio.
L'éclectisme de Little Feat est en plein essor que ce soit sur les morceaux mid-tempo "Feelin's All Gone" et "Daily Grind", le Country de "Those Feat'll Steer Ya Wrong Sometimes", ou sur une grande ballade comme la chanson fermant l'album "Silver Screen".
Pratiquement tout ce que Craig Fuller a fait avec Little Feat est mémorable, dans certains cas même, superbe, et cet album contient quelques uns de ses meilleures morceaux. Ses vocaux sont forts tout au long de l'album, en particulier sur "Daily Grind".
Le 'song writing' est plus cohérent que sur "Let It Roll": "Texas Twister" commence doucement. "Daily Grind's" n'est pas mal, mais alors ensuite viennent trois classiques à la suite: "Representing the Mambo", "Woman in Love" et "Rad Gumbo". Suivent encore quelques morceaux avec la quintessence du Feat, comme "That's Her She's Mine" "Feelin's all Gone" et "Those Feat Will Steer You Wrong Sometimes", l'album se termine avec deux enregistrements éclectiques et brillants "The Ingenue" et "Silver Screen". "Representing the Mambo", "The Ingenue", et "Silver Screen" représentent une évolution réelle.
Par contre, c'est probablement la plus faible des pochettes de Neon Park.
Le titre "Representing the Mambo" est un morceau très ambitieux et il possède à la fois un chant très fort et le travail exceptionnel du piano par Bill Payne. "That's Her, She's Mine" est aussi une grande chanson. Mais avec tout cela, le meilleur morceau est le Jazz de "The Ingenue"qui dispose d'une ligne accrocheuse de piano, de jolis vocaux de la part de Barrere et du percussionniste Sam Clayton. La section rythmique toujours composée du bassiste Kenny Gradney et du batteur Richie Hayward est en pleine forme, en particulier sur "Woman In Love" et "The Ingenue". "Teenage Warrior" est la seule chanson qui n'est pas vraiment à la hauteur.
En conclusion, quoique cet enregistrement soit loin d'être leur meilleur, le groupe explore des rythmes plus intéressants. Que ce soit le jeu de guitare sur "Texas Twister", les interprétations jazzy de "Representing the Mambo" et "The Ingenue", ou le sincère "Feeling All Gone", tout est assez accrocheur. Craig Fuller remplace allègrement la voix de George sur la plupart des chansons. Quelques morceaux sont ordinaires, mais le produit est assez solide surtout lorsqu'on les compare à d'autres musiques au cours de cette année-là.
Un bien bel album, sans doute le meilleur depuis leur retour fortement recommandé.

"Representing the Mambo" s'avére être le dernier album du groupe pour Warner Brothers qui était dans une position inconfortable avec les penchants plus jazzy de l'album.


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Message par alcat01 » sam. 27 mai 2023 10:34

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Heartbreaker (1973)
En Octobre 1972, c'est dans une nouvelle formation que Free entre en studio pour enregistrer ce qui va être son dernier album : "Heartbreaker".
Sur ce dernier album, Andy Fraser avait déjà quitté le groupe, remplacé par Tetsu Yamauchi, et Paul Kossoff ne fût crédité que comme musicien additionnel sur certains titres, se montrant incapable d'assurer son rôle de guitariste à cause de son addiction à la drogue.
L'arrivée de John "Rabbit" Bundrick aux claviers donne une certaine couleur à la musique.

"Heartbreaker", sorti en Janvier 1973, se révèle être un album magnifique, certainement le meilleur du groupe, marqué par le génie de Paul Rodgers, et où les parties de piano prédominent grâce au jeu de Rabbit.
Un morceau domine cet opus de la tête et des épaules, "Wishing Well": tout bonnement le meilleur jamais fait par Free.


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Message par alcat01 » sam. 27 mai 2023 13:33

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1972 : Long John Silver
Jefferson Airplane a encore tenu debout assez longtemps pour enregistrer un autre album intitulé "Long John Silver", qui a débuté en Avril 1972 et qui est publié en Juillet.
A cette époque, les différents membres sont également engagés avec leurs différents projets solo. Hot Tuna, par exemple, publie un second LP, électrique, celui-là, en 1971, "First Pull Up, Then Pull Down" qui s'est avéré avoir encore plus de succès que son prédécesseur.
Bien que toujours membre nominal du groupe, Joey Covington se plonge dans la production de son propre album avec Peter Kaukonen et Black Kangaroo, sur Grunt, et, par conséquent, John Barbata (ancien membre de The Turtles et de Crosby, Stills, Nash and Young) joue sur la plupart de l'album et continue sur la tournée de promotion qui suit.

Le LP "Long John Silver" est remarquable pour sa couverture dont la photo intérieure est décrite comme un stockage de marijuana. Celui-ci atteint le numéro 20.
N.B.: Avec le départ officiel de Covington et l'ajout de David Freiberg, un vieil ami de Kantner au chant, Jefferson Airplane avait commencé une tournée pour la promotion de l'album pendant l'Eté 1972, leurs premiers concerts en plus d'un an. Cette tournée comprit un grand concert gratuit à Central Park qui attira plus de 50.000 personnes...


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Message par alcat01 » sam. 27 mai 2023 14:45

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1994 : Liberty
Un autre disque studio de The Guess Who, "Liberty" (également publié sous le titre "Lonely One" aux États Unis) avec le chanteur Terry Hatty est publié en 1995, mais pratiquement aucune attention n'est prêtée par la presse grand public, et les quelques critiques de l'album sont presque toutes très négatives.
Terry Hatty est le chanteur principal à ce moment-là et ils font une tournée pour soutenir celui-ci aux États Unis et au Canada.

Ce n'est que lorsque Terry essaie d'imiter Cummings que ce groupe souffre de la comparaison! Grande voix, mais certainement pas pour chanter des morceaux comme "These Eyes" ou "Undun".

"Liberty" est, en définitive, un assez bon album et, dans l'ensemble, il semble assez puissant et même agréable à écouter..
Les chansons sont bien construites et superbement réalisées. Les musiciens sont excellents, le chanteur Terry Hatty ne manque jamais de mettre de l'émotion dans les chansons et la production fonctionne parfaitement. The Guess Who font de l'excellent travail sur les ballades, jètent quelques touches de Jazz intrigante ici et là au milieu de tendances Pop et Country.
Les trois morceaux que l'on pourra considèrer comme des classiques du groupe sont "Rock n' Roll Classic", "Amy" et "Lonely One".

Un son différent mais qui correspond à l'époque de sa sortie!











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