Un petit récap de mes achats du mois de décembre via bandcamp, ainsi que de mes cadeaux de Noël faits de disques vinyles dans des pochettes cartonnées.
On commence avec les cadeaux de Noël de la part du frangin : le Laurent Thibaut est magnifique, content d'enfin pouvoir l'écouter sur disque ! J'ai découvert le Barbara Acklin, magnifique également, ça me rappelle beaucoup
Make Way for Dionne Warwick, en tout cas il y a de belles perles dessus (en particulier le titre
Yes I See the Love (I Missed)). Le Al Green est très bon également, dommage que l'état du disque ne soit pas meilleur, car il craque tout du long (mais au moins ça ne saute pas). Il faudrait peut-être que je prenne des cours de rattrapage de disque avec Danzik et sa méthode à base de colle à bois !
Ensuite, deux disques de la part de Tear Jerk Records, label australien. Je n'avais commandé que
le disque de Massage (en haut à droite), qui date de 2018 et que je croyais en rupture de stock depuis longtemps. Je m'étais fait une raison et pensais ne jamais pouvoir me l'offrir, mais finalement non. Je suis super content de l'avoir ! J'en avais déjà parlé
par ici, d'ailleurs. Ils m'ont rajouté
le deuxième album de Pure Moods parce qu'ils ont apparemment mis un peu de temps à m'envoyer le disque (je ne m'en étais même pas rendu compte). Merci à eux, surtout que j'avais déjà leur premier, que j'aime beaucoup (le dernier est plus quelconque, je trouve, ça manque de chansons fortes). Ensuite le
Sun Ra Arkestra de cette année, que j'ai beaucoup apprécié, pour l'énergie et le message humaniste que j'y entends, en ces temps pas roses en Amérique. Enfin, un disque en forme d'hommage à Jacno, sorti chez le label espagnol Elefant Records, avec Joe Moore à la musique et Julie Big (la voix du du dernier album du SuperHomard, que certains ici connaissent) :
Marelle, par Julie et Joe. C'est très référencé, peut-être trop, mais pour moi ça passe bien le cap des écoutes, et ça en fait un de mes albums préférés de l'année.
En haut, deux albums reliés :
un disque d'Ariel Kalma sur le label de Jonathan Fitoussi, et
un split album des deux mêmes, sur un label espagnol que j'ai découvert à l'occasion de la sortie de ce disque. Ce dernier est en fait le troisième volume d'une série que je trouve intéressante : proposer à deux artistes, sur une face chacun d'évoquer une civilisation ancienne, ici l'Inde. L'objet est magnifique, et je suis déçu d'avoir manqué le numéro 1 de la série à propos de l'Egypte, dont les prix commencent déjà à bien monter sur discogs (le numéro 2 sur l'Atlantis m'ayant moins intéressé). En dessous,
un disque de field recordings par Miles Copeland, un DJ/musicien en tournée en Croatie qui a été impressionné par l'orgues des mers de Zadar - et on le comprend ! C'est en fait une installation datant de 2005, faite de tubes dans les lesquels les vagues entrent et propulsent l'air, ce qui donne des sons étranges et chaotiques, mais néanmoins poétiques. Enfin,
le deuxième album de Jonathan Robert, membre du groupe québécois Corridor que j'affectionne particulièrement, sous le pseudo Jonathan Personne. Un album très américain, et qui se dévoile un peu plus à chaque écoute. A ne pas manquer !
Enfin, trois autres disques de chez Favorite Recordings, label français que je suis toujours avec attention. Les deux en haut sont des compilations de musique AOR du monde entier, j'y trouve toujours de chouettes morceaux. Des compagnons idéaux pour le printemps ou l'été. Le troisième est une réédition d'un album de 1980 de
Dwight Druick, qui contient notamment une reprise de
Georgy Porgy Toto (ça me donnerait presque envie d'écouter du Toto ; je ne m'y suis toujours pas résolu à l'heure actuelle). C'est classieux, bien produit, et méritait clairement un coup de projecteur. Le dernier est
un album de Ronald Langestraat, néerlandais, qui propose un disco-funk jazzy et électronique, où le format chanson est bien présent, mais avec un sentiment d'étrangeté bien présent à l'écoute. Le morceau
I'm ready for Dancing est mon préféré : à chaque fois je me retrouve à dodeliner de la tête en rythme avec la ligne de basse imparable qui vous prend dès l'intro et ne vous lâche pas jusqu'à la fin du morceau.
Merci à ceux qui auront lu ce pavé et pris le temps de visiter les liens.