Il est vraiment prenant ce documentaire, la genèse du mouvement est restituée par toute sortes d'acteurs clés et on s'y croirait.
Il scinde l'évolution du mouvement en 3 étapes :
- naissance ( dans la foulée de la NWOBHM bien entendu mais aussi d'albums références ( Motorhead, King Diamond il me semble , etc et surtout ..Venom , influence clé du Black metal aussi, d'ailleurs)
- déclin ( milieu des années 90) avec notamment l'effervescence grunge, souvent mentionnée de part son impact sur l'approche des maisons de disque, des velléités "expérimentales", l'alourdissement et le ralentissement ... Ils citent beaucoup les 2 albums polémiques de Kreator sans mentionner l'impact de la scène métal gothique en plein essor ... ( sinon la certaine honte qu'il y avait (rétrospectivement ? ) à faire la 1ère partie de groupe comme Paradise Lost, histoire de contourner une popularité en total déclin.
Après, le Death était aussi passé par là, à mon avis, et ça, bizarrement, ils n'en parlent guère ( juste Morbid Angel cité à un moment donné)
- renaissance au début des années 2000 ( et c'est là que j'en suis pour l'instant, vu que je visionne progressivement ) ...mais hum, alors "artistiquement", pourquoi pas avec notamment une tension vers plus de puissance, sans doute portée par l'évolution de la production aussi mais pas que ( retour de sève ...?) - en tous cas, trop peu connaisseur pour avoir suivi l'évolution du mouvement et encore moins ce qui s'est passé début 2000
Après, pour s'en tenir à la scène allemande, des albums comme Pleasure To kill ou Infernal Overkill, ça reste quand même de sacrées claques.
Et c'est un morceau comme Agent Orange, que j'ai découvert sur une compil' qui m'a donné envie d'écouter du metal tendance extreme, en même temps que As I die ...
On m'avait pourtant passé Season In The Abyss, une dizaine d'années plus tôt mais je dois dire que mes oreilles pas encore dépucelées par ce genre de zic n'avaient pas insisté. Et puis le Black Album qu'on m'avait aussi passé, à part Enter Sandam, j'avais pas accroché ( alors que bizarrement, quand j'ai découvert le 4 eme Black Sabbath, 1 ou 2 années plus tard, groupe qui reste une influence prépondérante du Black Album, j'ai de suite complètement accroché ).
Et je dois dire que maintenant Season In The Abyss, ça passe facile.
D'ailleurs Slayer, je leur dois,en partie, une sortie de route, sans une égratignure, ni bosse à ma bagnole, en dépit d'une dénivelé de 1 m de haut (...) avant de me retrouver dans un champ de maïs ... mais ceci est une autre histoire . En tous cas rien que pour ça, Slayer, pour moi, ça reste limite mystique
