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[alcat01]

Excellent cet album. Le batteur jouera ensuite avec Josefus. Autre groupe mémorable.

Ah! Josefus, encore un excellent groupe beaucoup trop méconnu!

[alcat01]

Hi !
J'ai pris ALAMO que je trouve très bon, je vais le recommander chaudement à un pote.
Et Art me plait beaucoup aussi.
Voilà deux belles découvertes.

Il y a tellement de groupes inconnus qui auraient pu (dû) être connus s'ils abaient eu un peu plus de chances!

[alcat01]

Album que j'avais acheté dès sa sortie et .. comique, à l'époque, j'ai suivi des cours chez Canon à Amsterdam et pour m'y rendre, c'est l'album que j'avais enregistré sur k7 qui n'a pas arrêté de tourner ... .. il était donc retourné chez lui ..
J'adorais "my good friend" ...

Etant fan des Pretty Things, je savais que le disque existait, mais je ne l'ai écouté et acheté (en CD) qu'au début des années 2000.
Et, malgré les quelques critiques plutôt négatives que j'avais pu lire dans la presse spécialisée, je le trouve bon...

J'aime aussi beaucoup les PRETTY THINGS dont j'ai récupéré plusieurs albums il y a quelques temps grâce à l'ami Lienard que je salue au passage s'il me lit. Grâce à lui toujours, j'ai maintenant cet album de Phil MAY qui est excellent lui aussi. Je l'ai récupéré en vinyle... Je ne savais pas que Fallen Angels était le nom du groupe. Je l'ai classé à May Phil dans ma discothèque. Pas grave.

En fait, le nom du groupe est Phil MAY and the Fallen Angels...

[alcat01]

Crack the Sky a réalisé un nouveau concept album en 2007, "The Sale”, qui présente le bassiste originale Joe Macre, qui joue et produit l'album.
Et cet album est la meilleure chose que le groupe ait fait depuis leur réunion en 1997. Le sujet est en temps opportun, le message est puissant, les performances sont strictes et la voix de Palumbo est expressive.

C'est, en effet, un bon retour en forme pour le groupe, peut-être justement en raison du retour de Macre. On peut pratiquement entendre des notes du groupe original, et parfois ils sonnent comme s'ils essayaient absolument de retrouver ce son.
Il y a, par exemple, beaucoup de chansons utilisant la basse et la batterie syncopée qui ramènent à la formation initiale.

Macre rapporte la sensation d'origine au groupe dans son jeu. Il suffit d'écouter la ligne de basse à la fois sur "Immigration" et "the Voice of Corporation". Son jeu est très original, que très peu de bassistes peuvent égaler.
Le seul reproche est que le mixage, en particulier le chant, est un peu mou dans l'utilisation d'effets. Et puisque le disque ne fournit pas les paroles et parfois il est difficile de comprendre ce que Palumbo chante et il est aussi parfois difficile d'entendre même la voix de Palumbo. Comme il vieillit, il semble qu'il aime apporter un son éthéré à sa voix. Mais, principalement, ces paroles sont politiquement de gauche.

Ce nouvel album ramène donc Crack The Sky à ses fans originaux. Ceux des trois premiers albums l'apprécieront.
Le thème de "The Sale" est intelligent et il tient le disque en un ensemble cohérent car les chansons coulent simplement de l'une à l'autre.
Similaire lyriquement aux premières parutions, Palumbo aiguise son esprit de rasoir et son humour acerbe sur toutes les problèmes de ce jour. Sur la perte de vie privée ("L'Acte De Patriote"), Big Business ("The Voice of Corporation") et l'immigration ("Immigration pt. 1 & 2").

On peut affirmer que cet album est un véritable must! Chaque morceau est bien écrit, produit superbement et ça jamme franchement!
Soulignant leur côté Prog Rock, celui-ci rocke assez Hard sans sacrifier leur musicalité ou leur cohérence.
Le songwriting de Palumbo brille à travers ce disque. Ce groupe ne cesse de se bonifie avec l'âge et ce disque est l'un des meilleurs travaux du groupe à ce jour.

En conclusion, dans l'ensemble, ce disque est un bon effort quasi stellaire, mais c'est surtout, tout simplement, un bon album de Rock.

[alcat01]

Davey Johnstone, futur guitariste d'Elton John, rejoint le line-up de Magna Carta pour remplacer Lyell Tranter, enregistrant "Songs From Wasties Orchard" en 1971.
Ce troisième album, initialement publié en 1971, est le premier avec Johnstone à bord, une bonne raison de son immortalité ultérieure dans les cercles de collectionneurs.

Une autre raison concerne l'emballage extravagant qui accompagnr la version originale de Vertigo. La pochette gatefold est conçue pour s'ouvrir comme une boîte, avec une couche de pommes (de Wasties Orchard, bien sûr) à l'intérieur.
S'ajoutent une production cristalline de Gus Dudgeon et, bien sûr, la popularité parmi les collectionneurs de la conception du tourbillon originale du label Vertigo, et des chansons de "Wasties Orchard", véritables petits bijoux musicaux.

Pour quiconque connaît d'abord le groupe des deux premiers albums, le style propre de Magna Carta demeure intact, une collection de magnifiques ballades Folk stylisées chantées et délicatement ouvragées avec une chaleur et une polyvalence qui a vu le groupe supporter (et, sans doute, apprécier) des comparaisons constantes avec Simon & Garfunkel.

L'ajout de Johnstone au duo d'origine et sa polyvalence musicale propre rendent les chansons les plus ambitieuses avec des mandolines, des sitars et des clavecins dansants derrière la magie fusionnée des harmonies vocales de Glen Stewart et Chris Simpson.

"Songs from Wasties Orchard" est un de ces disques rares où chaque chanson apporte quelque chose de massif à l'ambiance générale.
Par comparaison, le rockant "Wayfaring", la vista de Johnstone sur "Down Along Up" et la réflexion évocatrice de "Isle of Skye" sont des jalons authentiques, tandis que le curieusement intitulé "Home Groan" clôt l'album avec un choquant Country Rock électrifié qu'il est difficile de faire sortir de votre tête.

"Songs from Wasties Orchard" a été proclamé, à juste titre, heure de gloire de Magna Carta. On y retrouve le single "Time For The Leaving" avec un invité au piano, Rick Wakeman.

C'est un véritable petit bijou!

[alcat01]

Un disque dans un tout autre registre avec Average White Band...



Un disque que j'ai mis longtemps à apprécier à sa juste valeur!
En 1974, l'album "Average White Band", parfois appelé "The White Album", groovy à souhait avec une basse qui sonne toujours parfaitement, a pris d'assaut le monde avec le Hit funk dancefloor "Pick Up The Pieces". D'un rythme effréné, l'air mythique a propulsé le single et le LP au sommet des Charts Américains.
Ce morceau Funk Soul avec un sacré pont joué par le saxophone et le duo de guitares en duel les a placés en position de numéro 1 un peu partout.

C'est Jerry Wexler (Aretha Franklin) qui a signé le groupe chez Atlantic en 1974 et a placé Arif Marden dans le fauteuil du producteur, ce qui leur a permis d'obtenir la reconnaissance qu'ils recherchaient.

Mené par les excellents lead chanteurs que sont Alan Gorrie (bassiste) et Hamish Stuart (guitariste), le premier album est rempli d'autres grands hymnes Funk comme leur hommage à The Isley Brothers avec "Work To Do", le brillant chef-d'œuvre Soul de Stuart / Gorrie "Person To Person" avec une ambiance funk à la Tower Of Power et bien sûr le stellaire "There's Always Someone Waiting".

La première piste "You Got It" est funky et bourré de Soul et à chaque morceau qui passe, l'album devient plus funky.
L'album particulièrement bien mixé est rempli de morceaux stylés tels que le courageux "Person To Person" qui a une ambiance funk à la Tower Of Power. En fait, alors que "Pick Up The Pieces" est le Hit majeur, il y a une foule de morceaux qui auraient dû l'être aussi. "You Got It" exige des répétitions d'écoute tandis que "Work To Do" reprend là où les Isley Brothers s'étaient arrêtés.

La plupart des gens ne pensent pas que c'est un groupe originaire de Glasgow, en Écosse, qui est aussi funky, mais pourtant, ça l'est.

Cet album a propulsé le groupe dans les charts. Il fut n ° 1 dans les charts Billboard en 1975. En 1975, la chanson "Pick Up the Pieces" était n ° 1 sur le single pop et n ° 5 sur les singles noirs.

Un must pour tout amateur de R&B Soul.

[lienard]

Mon cher Daniel, à ta place je classerais le Phil May avec les Pretty Things, c'est plus simple ..

Soit donc rassuré .. je te lis ..

[alcat01]

J'écoute le dernier disque intéressant de Crack the Sky...



En 2010, Crack the Sky publie "Machine", un concept album varié, de nouveau avec 4/5 du groupe original: John Palumbo, Rick Witkowski, Joe Macre et Joey D'Amico, pour la première fois depuis le départ de Palumbo pendant l'enregistrement de "Safety In Numbers".

Il y a quelques constantes avec chaque CD du groupe: production sûre, instrumentation hors pair, songwriting intelligent et provocateur de John Palumbo.
Leur discographie, en général, exige plus que de l'écoute passive, et il y a même quelques albums qui nécessitent des auditions multiples et carrément un certain travail de la part de l'auditeur, car ils peuvent être denses, multicouches, complexes et même stimulants.
Néanmoins, ils sont souvent assez gratifiants.

En effet, "Machine" est sombre et morose, mélangeant des éléments de "Ghosts" et de "From The Greenhouse", deux des disques d'auto-conscience du groupe.
C'est un disque principalement ambiant et sombre, bien que l'esprit de rasoir de Palumbo brille à travers les chansons "Hyphen-American" et "We're All Dead".
Considérant que leurs efforts précédents regorgent de musique, cet effort voit des arrangements plus spacieux et étirés.
Et, dans les faits, il y a très peu de prog sur cet album: "Heaven", "Come Out", "Hero" et "We're All Dead" ont tous quelques traces de "the Wall" du Floyd, sans plus.

C'est un bon disque du début à la fin, peut-être encore l'un de leurs meilleurs efforts.
Le travail de guitare est très largement bluesy et surtout pas particulièrement prog du tout. Cela ressemble pourtant encore plus à Pink Floyd.
"Machine" continue "The Sale" avec un mélange de son Pink Floyd / Steely Dan.
La section rythmique dynamique originale Macre / D'Amico est mise en sourdine malgré un peu de l'incendie d'origine du groupe.
Le matériel semble plus que la plupart des autres parutions du groupe sous la direction de Palumbo (avec un tas de sideman en location), au point d'être pratiquement un effort solo de Palumbo.
Peut-être que trop de temps a passé à attendre quelque chose de semblable au matériel d'origine, mais les chansons sont convaincantes et la musicalité est rigoureuse et rockante avec des arrangements luxuriants et épiques.
Lyriquement, "Machine" est un album concept sur les machines prenant le contrôle à la fin du calendrier Maya (12/21/12) et le lent glissement de l'humanité à sa perte inévitable.
Les paroles, comme d'habitude avec Palumbo, sont intelligentes. Elles ont même tout le cynisme et la morsure d'une chanson de Steely Dan.
Les thèmes récurrents de Palumbo, de la cupidité des entreprises à la dévastation des ressources naturelles de la Terre, en passant par l'impuissance de l'homme contre diverses 'machines', l'intolérance, etc, etc, sont tous exposés ici dans des ballades mélodiques magnifiques et des véritables Rocks.
Le travail de production de Joe Macre est encore absolument sûre et impeccable.

Encore une fois, Crack the Sky offre un disque incroyable que peu de gens sont susceptibles d'écouter et "Machine" est vraiment bon pour tout fan de Prog Rock qui se respecte.
Surtout, c'est un album qui prouve que le groupe, même après 35 ans d'existence, est toujours en vie. Les paroles sont toujours aussi vives et pleines d'humour et le groupe rocke toujours et encore bien, malgré tout ce temps passé.

Un disque à (re)découvrir!

[alcat01]

Fuse est un groupe formé de Robert "Stewkey" Antoni, l'ancien chanteur et claviériste de Nazz, une formation de Philadelphie avec des remarquables futures Rock stars tels que Todd Rundgren, de Thom Mooney, à la batterie, également ancien membre de Nazz, Tom Petersson, à la basse (quasiment le premier bassiste à jouer de la basse à 12 cordes) et Rick Nielsen, lead guitariste et second chanteur.
Stewkey avait reçu un appel de la part de Rick Nielsen, lui demandant si lui et Tom Mooney serait interessés pour se joindre à un groupe en préparation appelé Fuse, qui comprenait déjà le bassiste Tom Petersson. Peut-être que Todd Rundgren avait parlé à Nielsen de Stewkey et le guitariste avait obtenu le numéro de téléphone du père de Stewkey.

Cependant, le groupe ne dura qu'environ six ou sept mois, s'appelant eux-mêmes Fuse ou Nazz, selon l'endroit où ils jouaient.
Ils ont ainsi joué dans le Wisconsin où Petersson était venu voir Stewkey et lui avait dit que Nazz avait sorti un troisième album. Cette nouvelle n'était pas prévu et le chanteur marqua le coup.
Stewkey eut alors du vague à l'âme, car ces masters inédits avaient été publiés à son insu. Bien que le label lui avait demandé de chanter sur les morceaux, il ne pensait pas qu'ils allaient sortir le disque.
La légende veut que Stewkey ait intentionnellement chanté sur les bandes pour supprimer la participation vocale de Rundgren, mais ce n'est qu'une légende qui n'est pas fondée, en fait.

Toujours est-il que la sortie de ce disque donna à Stewkey un réel besoin de partir sur la route, en particulier parce que Nazz ne l'avait jamais vraiment fait (il n'avait qu'à peine 20 ans pour le Hit "Hello It's Me").
Ils enregistrèrent donc un seul et unique album, "Fuse" sur Epic Records en 1969, mais quel disque!
Le groupe offre ainsi un aperçu fascinant de la musique des débuts de Rick Nielsen et Tom Petersson avant de devenir des vedettes en tant que membres de Cheap Trick, mais il a également sa propre vie et sa propre musique et c'est un excellent exemple comme moteur pop psychédélique aux environs de l'année 1969.

Cet album a été publié avant que le guitariste Rick Nielsen et le bassiste Tom Petersson ne s'allient eux-mêmes avec les anciens membres de Nazz que sont le chanteur Robert "Stewkey 'Antoni et le batteur Thom Mooney pour une version "révisée" de Nazz.
Rick Nielsen joue principalement des claviers, mais il montre déjà les premiers signes de sa capacité d'écriture de chansons comme dans "Show Me" et "To Your Health".
Le chanteur a seulement 17 ans quand sort ce disque, mais il a vraiment une voix forte pour un enfant!
Tom Peterson doit être l'un des bassistes les plus sous-estimés dans le rock populaire. Ecoutez son jeu de basse sur cet album, et pourtant, lui aussi était encore tout jeune car il n'avait que 19 ans!

Chaque morceau est différent, rien ne semble répétitif. C'est-à-dire que la guitare et les claviers sonnent à chaque fois différents sur chacun des morceaux.
Il ne faut pas s'attendre à reconnaitre des réminiscences de Cheap Trick sur cet album, il n'y en a pas. C'est du Hard-rock, un peu progressif par moment, mais c'est du bon!
C'est un très bon album, joué par un groupe d'enfants de Rockford, mais, quelle claque!!!
Malheureusement, ils se séparèrent autour de l'année 1972 et Fuse se transformera finalement en un groupe appelé Sick Man of Europe avec Bun E. Carlos en remplacement de Tom Mooney.

Les trois quarts de Cheap Trick sont donc désormais en place, Rick Nielsen, Tom Petersson, Carlos, et Stewkey, car Fuse (et Sick Man of Europe) est, dans les faits le groupe prédécesseur effectivement du célèbre groupe de Hard Rock Américain des années 70, précédemment appelé The Grim Reapers.

[Punker paname]

Excellent cet album. Le batteur jouera ensuite avec Josefus. Autre groupe mémorable.

Je confirme que cet album est excellent. Je l'ai en réédition Akarma il me semble. Je conseille

Je confirme aussi mais d'eux je n'aie malheureusement que le Lp' Dead Man en version Eva Records , je n'ai jamais pu trouver leurs autres disques, ni ceux de leur première reformation

http://jam280.com/josefus.html

Apparemment leur dernière apparition sur scène datait de 2019 mais visiblement ils ont remis les couvert en 2022

http://jam280.com/sa19show.html

Un petit concert d'eux datant je croit de 2013

[alcat01]

Excellent cet album. Le batteur jouera ensuite avec Josefus. Autre groupe mémorable.

Je confirme que cet album est excellent. Je l'ai en réédition Akarma il me semble. Je conseille

Je confirme aussi mais d'eux je n'aie malheureusement que le Lp' Dead Man en version Eva Records , je n'ai jamais pu trouver leurs autres disques, ni ceux de leur première reformation

http://jam280.com/josefus.html

Apparemment leur dernière apparition sur scène datait de 2019 mais visiblement ils ont remis les couvert en 2022

http://jam280.com/sa19show.html

Un petit concert d'eux datant je croit de 2013

Merci pour la video!

[alcat01]

Il est presque impossible de décrire le seul et unique album de ce Quiet Sun. Il s'agit d'un enregistrement exceptionnellement envoûtant de Space Rock / Rock Progressif. Un chef-d'œuvre Jazz Rock qui rocke de façon plus hard que bien des groupes de Hard Rock en général.
Il y a une véritable beauté dans une partie de ce travail aux claviers et en particulier dans les phrasés de guitare passionnés de Manzanera. En particulier sur la bizarrement appelée "Mummy...".
Pourtant, certaines de ces jams ont un côté assez banal, rien de tragique, mais pas dramatique non plus. Ces gars-là montrent une certaine ferveur psychédélique fraîche.

A écouter "RFD" et le jeu de guitare de Phil Manzanera sur certains de ces titres, le son de celle-ci est distinctif par rapport à de nombreux albums de Canterbury, mais le groupe dans son ensemble contribue à apporter et à élaborer un album étonnamment original.
Cet album se distingue de beaucoup d'autres disques Jazz Rock sortis dans la première moitié des années 70 en ce qu'au lieu de se pencher sur de courtes mélodies gratuites qui mènent à de longues sections d'improvisation, il propose des développements mélodiques bien composés combinés avec textures sonores déplacées organiquement pour créer une des fusions les plus uniques de rythmes Jazz Rock et de la composition de Rock Progressif publié pendant cette période.

"Mainstream" prend certaines influences aussi diverses que des groupes tels que Matching Mole, Soft Machine, Gong, Egg, King Crimson, Henry Cow et certains groupes de Jazz d'avant-garde.
La qualité est très bonne et il est facile de comprendre pourquoi ce disque est considéré comme l'un des meilleurs albums de la Scène de Canterbury.
Canterbury scène, peut-être, mais il y a aussi quelques éléments de Space Rock Psyché et quelques éléments de Fusion ... Cet album donne beaucoup d'importance à l'atmosphère et aux parties instrumentales, les parties vocales sont presque absentes!
Dès les premières notes, vous comprenez que ce n'est pas seulement un album ordinaire, pas même un bon album, mais un SUPER album.
Les compositions sont complexes, mais très vivantes et mélodiques. Tous les musiciens sont excellents et le son produit et mixé est au plus haut niveau possible.
Chacun peut profiter de chaque seconde et de chaque son de cet album. Absolument l'un des meilleurs premiers travaux de la scène Canterbury.

Bien qu'il soit certainement un exercice de nostalgie pour tous les participants, en quelque sorte l'album a quand même réussi à être à des années d'avance sur son temps. Incroyable. Dommage qu'ils n'aient jamais sorti un autre album après celui-là.

Conclusion: "Mainstream" nous offre le plus haut niveau de Heavy Progressif Rock possible dans le style Canterbury. Un côté apparemment négligé du monde Manzanera / Roxy Music qui est facilement recommandé aux fans du guitariste, ou aux amateurs de Prog en général. Un vrai régal! ...

Cet album est unique pour les fans des styles de Hatfield and the North et l'époque Harvest de Soft Machine. Malgré "Rongwrong", le dernier morceau assez moyen, l'album est un véritable chef-d'œuvre oublié.
Un must pour les fans de Space Rock, peut-être certains fans de Canterbury se souvenant de Shamal ou quelqu'un qui pourrait être intéressé par Gong.

[dada52]

encore un que j'ai dans ma collection et depuis longtemps. Une merveille de disque avec des compositions très personnelles.
Que des super musiciens. Un disque a posséder absolument pour moi. Merci Alain de me donner envie de le réécouter.

[alcat01]

encore un que j'ai dans ma collection et depuis longtemps. Une merveille de disque avec des compositions très personnelles.
Que des super musiciens. Un disque a posséder absolument pour moi. Merci Alain de me donner envie de le réécouter.

C'est un Must!

[alcat01]

"In Concert", sorti en 1972, est le premier enregistrement de Magna Carta en live, enregistré au Concertgebouw à Amsterdam le 4 Novembre 1971.
La chanson "Sea and Sand" est d'une beauté envoûtante et elle n'a jamais été jouée aussi bien que dans ce concert avec le sitar comme l'instrument principal.
Je doute qu'il y ait eu une performance aussi magnifique de "Time For The Leaving" ailleurs que sur cet album. Le guitariste Davey Johnson offre l'un des solos les plus inspirés à la fin de la chanson.
L'harmonie pastorale de "Seasons" est sublimée par l'apport électrique rare que possède cet album.
Quelles chansons merveilleuses que sont "7 O'Clock Hymn", "Boatman" et "Ring of Stones"!
Le disque se termine par un rappel, la magnifique épopée de "Ring of Stones", et c'est réellement magnifique.

Je suppose que c'est la magie qui ressort de temps en temps pour une performance live.

Davey Johnstone partira malheureusement ensuite pour travailler avec Elton John, avec qui il joue encore.

[alcat01]

Assagai furent des musiciens Africains respectés à Londres: Louis Moholo, Mongezi Feza, Fred Coker et Dudu Pukwana. Ils avaient été signés par le label Britannique Vertigo dans la tentative du label de capitaliser sur la popularité de groupes Afro-Rock tels qu'Osibisa. Ils furent le seul groupe Africain ou "noir" jamais signé par Vertigo.
Leur carrière a été relativement courte - deux albums plus quelques chansons supplémentaires, sortis sur une période d'environ deux ans au début des années 1970.

Les débuts d'Assagai ont été réalisés en 1971 se firent avec un gros succès d'estime. Les critiques étaient rapidement devenues favorables alors que l'Afro Rock s'imposait comme la "prochaine grande chose" à venir.
Leur version africanisé du "Hey Jude" des Beatles fut le meilleur argument de vente de cet album.

Leur parcours dans la scène musicale underground majoritairement progressive de Londres fut bref, mais il avait également ouvert un nouveau chapitre dans les annales de l'Afro Rock aux côtés de Black Velvet, Osibisa, Thor's Anvil, Uhuru et le Cosmic Grass Band...
De nombreuses personnalités musicales avaient été rassemblées à partir des communautés Sud-Africaines et Nigérianes résidant à Londres à l'époque avec des contributions de Dudu Pukwana, Fred Coker, Ayinde Folarin (Demon Fuzz) et Fred Fredericks (Jimmy James And The Vagabonds).

Un partenariat improbable avec les légendes du Folk Progressif Jade Warrior qui apporta un soutien à leur second LP "Zimbabwe" de 1971, co-écrivit le matériel de leur premier album éponyme. À l'insu de Jade Warrior à l'époque, ils faisaient partie d'un contrat combiné avec leurs compagnons de label.

Sur cet opus, Assagaï est aussi frais et vivant qu'il ne l'était lors de son enregistrement en 1971, hypnotique dans son rythme et alléchant dans son mélange de cuivres perforés et de voix provocantes. Leur marque impitoyable de beau rythme offre de nombreuses vibrations puissantes, mais emploie simultanément un récit simple réalisant une perspective élémentaire des temps en évolution rapide de Londres.

Pour les auditeurs qui ne connaitraient pas l'Afro Rock, cet album est un bon moyen de découvrir le genre!

[alcat01]

"Black Oak Arkansas" est le premier album de Black Oak Arkansas, sorti en 1971 chez Atco, filiale d'Atlantic Records et il a été produit par Lee Dorman et Mike Pinera, membres du groupe Iron Butterfly.

Les adeptes de Rock Sudiste trouveront, en cet album, chaussures à leurs pieds. Pourvu d'une matière lyrique conséquente, porté par la voix particulière et graveleuse d'un Jim Magrum sexuellement débridé, par d'excellentes harmonies vocales, baignant dans l'ambiance des montagnes de l'Arkansas (banjo, violon et guitare acoustique) et exécuté avec infiniment de conviction, il contient quelques pistes florissantes et devenues cultes du répertoire du groupe comme "Hot & Nasty", une des chansons culte du groupe; le coloré et frivole Country "Uncle Lijiah"; le mystique et étrange "Lord Have Mercy On My Soul" (le sermon d'introduction); "When Electricity Came To Arkansas", ou "Memories At The Window".

Ce premier opus mélange le Hard Rock, le Dixie Boogie, et la quasi-mystique Country Music ("Uncle Lijiah", "The Hills of Arkansas"). Outre les harmonies à trois guitares, le son du groupe est caractérisé par la voix graveleuse de Jim 'Dandy' Mangrum.

Black Oak Arkansas était un mélange intéressant de Hard Rock, Folk, Blue Grass, Southern Rock, Sex et Religion. C'était aussi un groupe très talentueux, Jim 'Dandy' Mangrum quoique critiqué comme un chanteur a une voix unique qui ne peut être reproduite par personne et personne ne peut dire le contraire. Rickie Reynolds et Harvey Jett sont de très bons guitaristes, Pat Daugherty bassiste fin et Wayne Evens un bon batteur.

Les débuts du groupe sont donc particulièrement réussis. Cet album est très bon et les morceaux "Oncle Elijah", "Hot N Nasty", "Lord Have Mercy On My Soul" et "When Electricity Came To Arkansas" sont tout à fait exceptionnels.

Un premier album qui s'est révèlé un véritable coup de maître!

I

[lienard]

Black Oak, j'ai adoré leur 1er "Live" .. une pépite ..

J'aurais vraiment aimer les voir mais bon ..

[alcat01]

Black Oak, j'ai adoré leur 1er "Live" .. une pépite ..

J'aurais vraiment aimer les voir mais bon ..

Faute de grive...

Pour les voir sur scène, j'avais acheté leur DVD "First 30 Years"!
Très bon...



Apparemment, j'ai vu que l'intégral de ce DVD se retrouve sur un autre plus récent "Live at Royal Albert Hall"...

[alcat01]

Electric Sandwich a été formé à la fin de l'année 1969, par un groupe d'étudiants Allemands de Bonn.
Le groupe était initialement composé de quatre musiciens de studio, qui avaient tous déjà joué avec d'autres groupes: le bassiste Klaus Lormann avait joué avec "Chaotic Trust'; le lead guitariste Jorg Ohlert avaient l'habitude d'être avec "Slaves of Fire"; le batteur Fabian Wolf, le fondateur du groupe, avait fait des tournées avec un groupe appelé "Muli and the Misfits", et le chanteur saxophoniste harmoniciste Jochen "Archie" Carthaus avait chanté avec the "Flashbacks".

Le groupe a sorti son premier et unique album en 1973, mais les sept morceaux qui le composent, quelque part entre le Jazz, le Blues, le Rock et le Rock Psychédélique, sonnent remarquablement bien développés pour un groupe qui a commencé comme un groupe de musiciens de session sur une jam.
Même si les paroles ne sont pas exactement poétiques (dans les informations de publication, Fabian Wolf explique que le groupe a délibérément créé une attitude intellectuelle pour essayer de concevoir les paroles d'une manière qui permette à un auditeur avec une mauvaise connaissance de l'Anglais de les comprendre), le groove est particulièrement complexe et le talent de compositeur des musiciens est évident, faisant de ceci une curiosité d'une grande valeur pour les irréductibles prospecteur de prog.

Cet album appelé "Electric Sandwich" possède un morceau d'ouverture des plus remarquables, l'instrumental de 8 minutes intitulé "China", avec un rythme répétitif, percussif d'une guitare fuzzy avec wah-wah. D'autres morceaux ont un style impressionnant de sax traité électroniquement rappellant Ian Underwood. Les travaux de guitare sont excellents, mais la voix grinçante est beaucoup moins impressionnante!
Heureusement, une grande partie de l'album est instrumental. "Devil's Dream" et "Nervous Creek" a un léger feeling bluesy et des forts arrangements de Rock. La face deux est un peu adoucie, avec des styles de Jazz plus doux et de Boogie bBues lents.

Ce qui est fascinant avec "Electric Sandwich", c'est le fait que chacune des sept chansons est différente du reste, même si le groupe a développé un concept sonore homogène.
Le titre "China", par exemple, a montré de fortes influences de stars Allemandes de Fusion comme Xhol ou Kollektiv et il a impressionné grâce à son merveilleux saxophone.

Le chanteur Jochen Carthaus chante dans un style très Bluesy qui donne aux chansons leur touche unique (trop, peut-être!?).
Interrogé sur la diversité des styles de son groupe, l'auteur-compositeur Ohlert a répondu qu'Electric Sandwich n'était pas limité à un seul style de musique. Le groupe change de styles, même au milieu d'une chanson, parce ses musiciens voulaient que leur musique soit vivante. Pour atteindre cet objectif, le groupe non seulement répéte chaque semaine, mais il se réserve également un soir de semaine pour discuter de leurs visions créatives.

Les textes racontent des histoires qui complètent un tour complet de la naissance à la mort. Dans "Nervous Creek", par exemple, Electric Sandwich raconte l'histoire d'une rivière qui finit par couler dans la mer. "Material Darkness" traite de la vie d'un citadin.
Il s'agit d'une production de Dieter Dierks, et l'album, sorti sur le label vert de Brain en 1972 a une couverture dépliante amusante, avec une Image de sandwich électrique de fantaisie!

Ce disque est souvent étiqueté comme Krautrock, mais en est-ce vraiment?
SeuL le morceau d'ouverture de huit minutes "China" peut être réellement considèré comme du Kraut, le reste du disque serait plutôt Blues Rock, dans la même veine que Ten Years After, Thin Lizzy et même Led Zeppelin.
Les meilleurs morceaux issu de ce disque obscur de 1972 sont "It's No Use To Run", "Archie's Blues" et "Material Darkness".

Encore un disque passé trop inaperçu à sa sortie!