L'histoire de THE CURE

[dansmescordes]

Ça m'avait beaucoup été demandé, j'ai donc écouté, analysé et décortiqué l’œuvre du groupe de Robert Smith.
Le résultat se trouve dans cette vidéo - bon visionnage !

[Unserious Sam]

Très intéressant comme d'habitude, instructif... Et les touches d'humour sont fort bienvenues (notamment, entre autres, sur le nom "West Sussex" ). Et la mise en images, le montage, sont TOP (clin d’œil ) ! Ce groupe a accompagné mon spleen d'ado et ne m'a plus quitté par la suite, même si j'étais moins fan des dernières productions, disons à partir de "Wild Mood Swings"... Mais le tout nouvel album, en forme olympique, a rallumé la flamme

Bravo pour ton tout tout travail, et merci !

[CCR]

Un peu le même de parcours ;-)

J'ai aussi décroché à partir de Wild Mood Swing. Même si déjà un peu à partir de Wish sur lequel je suis revenu ensuite mais la suite, jamais pu. Et ce n'est pas le dernier qui vient de sortir qui va y remédier ...

Bon biopic, effectivement, même un tant soi peu connaisseur, ça reste intéressant

[dansmescordes]

Merci pour vos retours

[Echoes]

Personnellement j’ai toujours eu une aversion profonde pour ce groupe. Et je ne sais pas trop pourquoi…

[The Dark Dude]

Hello,

un groupe que j'ai adoré détester par intermittence.
Fort bon docu, ceci dit. Tu mets bien en avant toute l'honnêteté de la bande à Robert et le goût de ce dernier pour une forme d'introspection un peu mouvante, ce qui sans doute explique en partie la longévité du groupe, chacun pouvant alors y trouver son compte.
Une simple remarque cependant, frappé du coin de la subjectivité, évidemment: perso, j'avais interprété le titre "Pornography" non pas comme une provocation, du moins de la part de Smity, mais plutôt comme une manière d'interpeler l'auditeur, le spectateur, par rapport à la véritable mise à nue de ses sentiments. De fait, et toujours de mon humble point de vue, le public devient alors voyeur. D'où une forme de pornographie.
J'ai jamais pu poser la question à Robert (que j'ai croisé une fois dans le bar lounge d'un hôtel genevois), donc je la pose ici.

Cheers

[CCR]

ça me semble clair que le titre fait référence à une mise à nu.
Il y en avait rarement eu d'aussi franches depuis les débuts du rock, je trouve hormis Nick Drake, certains albums de Nico ...

Je comprends qu'on puisse ne pas aimer un groupe comme Cure, avec son spleen adolescent, les tics maniérés de Robert Smith et ce qu'est devenu son look de travelo du dimanche ( etc car il peut y avoir d'autres raisons : lesquelles d'ailleurs ...? )

Mais on ne saurait leur dénier ne serait-ce que leur talent de composition, leur originalité à toute épreuve et le courage d'avoir défriché de nouveaux territoires.

Cure , c'est juste un des groupes les plus novateurs et authentiques qui n'ai jamais été, de ceux pour qui la musique est quelque chose de vital, pas juste un moyen de se tirer des groupies et de boire de la bière à peu de frais ( quoique ... Robert Smith crachait pas sur la bière hein )

Une capacité à créer des ambiances aussi . Avec à leurs débuts ce sentiment d'urgence hérité du punk.

Et parfois aussi un putain de groove qui vient de la basse, dans des morceaux pourtant ....morbides. En plus le morceau se termine par un son de cloche: trop la classe !
[media]

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Une classe et un charisme certains aussi , ainsi que de la fraîcheur, à leurs débuts. Jetez une oreille à ce petit live de 1980, ça fera pas mal, promis (enfin normalement ... )

Perso, j'aurais bien aimé y être , tout comme aux débuts des Stones , des Doors, de Hendrix etc ( ah oui, petite remarque : à leurs débuts, Cure étaient friands de reprises d'Hendrix, on en trouve d'ailleurs une sur leur 1er album)

[Stagger Lee]

Je n’aime pas trop ce groupe. Je leur préfère And Also The Trees que peu de gens connaissent ici, mais le concert était complet il y a deux semaine.

[Unserious Sam]

Superbe ! Merci beaucoup

Sinon, pour "Pornography", j'ai cru comprendre que cet album a été écrit/répété/enregistré à une époque ou tous les membres du groupes étaient raides déf H24... Ça tient peut-être de la légende (perso, raide déf H24, je ne suis pas capable d'écrire 10 (ni même 17 ) secondes de "One Hundred Years") mais ça donne un album avec une atmosphère sacrément poisseuse et dérangeante... "It doesn't matter if we all die"... Ah ouais, quand même...

[CCR]

Je n’aime pas trop ce groupe. Je leur préfère And Also The Trees que peu de gens connaissent ici, mais le concert était complet il y a deux semaine.

Si si, il y en a qui connaissent. C'est un autre style, je dirais, même si les 2 groupes ont entretenu des liens serrés ( première partie de concerts, il me semble ou encore le 1er album de AATT produit par Lol Tolhurst, bassiste de The Cure.

@ Unserious

Je ne sais pas s'ils étaient défoncés 24h/24 quand ils ont composé Pornography mais en tous cas cet album s'inscrit complètement dans la continuité du précédent, Faith. Donc mettre ça sur le compte de la drogue, je ne vois pas ça comme ça.
D'ailleurs même sur Japenese Whispers qui suivra, compilant 3 singles sortis sur 1 an , on entend parfois des passages dignes de l'ambiance de Pornography.

[DaFrog]

And Aldo the Trees, mouais, sympa sans plus
The Cure, je comprends qu’on accroche pas mais Faith et 17 seconds, rien que pour la basse au médiator, addictif !


3 imaginary boys, hyper catchy et novateur

Après, j’ai lâché l’affaire quand Bob a viré gothic suicidaire

J’aime pas trop l’univers de Tim Burton non plus, revient trop cher en fond de teint blafard …

[Unserious Sam]

Un article sur la conception et l'enregistrement de l'album :

https://faroutmagazine.co.uk/the-cure-a ... in-toilet/

[CCR]

"Alors que l'idée de l'enregistrement dans les toilettes peut sembler un peu stupide, pour le groupe, il semblait n'y a que. Smith a continué à dire : « Nous nous sommes plongés du côté plus sordide de la vie, et cela a eu un effet très néfaste sur tout le monde dans le groupe. "

Ils se sont peut-être inspiré du travail de Martin Hannett sur Unknow Pleasure de Joy Division ( le groupe référence de la scène post-punk) , qui lui aussi avait enregistré certains passages dans des toilettes. À moins qu'il ne se soit agit d'une envie pressante ...

[Unserious Sam]

Bah, si c'est vraiment urgent, ça ne dure que 17 secondes, après tu tires la chasse et c'est "désintégration". Le top !

[CCR]

Faut quand même avoir la Faith pour envisager les choses sous cet angle, ou à minima le WISHer bien fort !

[CCR]

Arte qui focus sur Disintegration , l'"album phare" de The Cure, à ce qu'il parait.

Commencer de regarder et c'est plus intéressant que prévu vu que ça démarre avec les débuts du groupe et balaie leur parcours, jusqu'à ce Disintegration, je suppose.
ça m'aurait un peu surpris, que l'émission ne se focalise que sur cet album, parce que le Grand Cure était déjà fini en 1989.

En voyant ce début de reportage, et ces images que je n'avais jamais vu, je me rends compte à quel point ce groupe pouvait-être impactant.

On a un peu honte d'aimer The Cure en raison de la touche dépressive de leur musique. Pourtant ce groupe avait, jusqu' à Pornography un magnétisme fabuleux pour l'adolescent en crise, et on va dire, pas très attiré par le commun du destin.

On peut se moquer aujourd'hui, du Robert avec son maquillage dégoulinant, personnage devenu assez caricatural.
Mais au début des années 80, ils étaient d'un novateur comme seuls les très très grands groupes ont pu l'être ( Stones, Floyd, Zepp, Hendrix, Kinks, Tull, Crimson, Genesis, Purple, Bowie of course , et j'en oublie ... Beatles on ne les cite pas parceque citer Dieu, ça ne se fait pas ...).

à la fois créateur d'univers et fruits de leur époque, en avance sur leur temps, qu'ils avaient su deviner et anticiper.

https://www.arte.tv/fr/videos/117751-00 ... eneration/

Et pour qui n'aime pas trop The Cure, plutôt jeter un oeil et surtout une oreille sur ce live de 1980. On a le droit de ne pas aimer mais pas celui de dire que c'est de la merde.