Histoire mondiale du Postpunk

Et que God save the Queen...
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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par Punker paname » lun. 17 mai 2021 07:42

D'accord...C'est intéressant comme dénomination? À creuser.
Par ailleurs, j'avais l'intention d'évoquer The Sonics et The Seeds dans le prochain épisode, consacré à la recherche du premier titre ou groupe punk de l'Histoire
D’où les dénominations de Rock garage et Garage Punk 60's apparue juste un peu avant la première vague Punk 1977 - 1983 dans nombre de journaux et fanzine Rock U.S durant les mid seventies, et par le biais de Rock critics comme le grand Lester Bangs à qui on attribue la première utilisation du mot Punk, dont il s'était servi pour parler des groupes de Detroit comme les Stooges ou le MC5 qui il faut bien le dire faisaient parti des groupes les plus extrêmes de son époque.

Après tout certains on bien décrit You really got me des Kinks comme le tout,tout premier morceau Hard Rock, pour ma part à l'instar d'autres rock critics , je considère que les inventeurs du Hard Rock furent incontestablement les Blue Cheer avec Vincebus Eruptum leur second Lp' de 1968 et bien les gars de Black Sabbath qui ne l'oublions fondèrent le groupe vers 1968-1969

B̰l̰ṵḛ ̰C̰h̰ḛḛr̰ V̰ḭn̰cebus Eruptum 1968-- Full Album HQ
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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par The Dark Dude » sam. 11 déc. 2021 17:02

Épisode 3: Le premier morceau punk de l'Histoire.

En 87 (je n’étais même pas majeur et avais sans doute dû demander la permission de Minuit… Here are the Young Men) sortait Full Metal Jacket, le film de Kubrick sur la guerre du Viêtnam. Mais un film traité à la manière de Kubrick, la guerre n’étant ici que la toile de fond (ce n’est là que mon humble avis) sur laquelle le réalisateur brode ses thèmes favoris, parmi lesquels le conditionnement psychologique et les effets de celui-ci. Hormis la fameuse dernière scène de la première partie, celle durant laquelle l’appelé Baleine abat le sergent Hartman sous les yeux de Guignol, une autre m’a particulièrement marqué, je veux parler de celle se déroulant dans la ville de Hué quand la section de Cowboy et de Guignol se fait allumer par une snipper. La ville ressemble à un jeu d’échec. Plutôt que filmer la guerre, Kubrick, selon moi, film un état de guerre, personnel, intime ou organisant les rapports sociaux, mais toujours présent. D’où une dramaturgie toujours possible.
De fait, et à en croire Wikipédia, En 2001, Full Metal Jacket est classé à la 95e place de l'AFI's 100 Years...100 Thrills , un classement des 100 meilleurs thrillers du cinéma américain établi par l'American Film Institute.
Comment ça, je m’éloigne déjà du sujet ? Mais pas du tout ! La preuve :
Il m’avait bien semblé, à l’écoute de la musique du film, que toutes les chansons dataient des années 60 et étaient donc contemporaines du conflit vietnamien. D’où ma surprise à l’écoute du Surfin’Bird des Trashmen, titre que je ne connaissais pas à l’époque. Tiens ? me dis-je alors que viens faire ici ce morceau punk / psychobilly ?

De fait, ce 3ème épisode va traiter du premier morceau Punk de l’Histoire.
Que je pense donc être Surfin’Bird :




Bruno Blum, toujours dans son livret de la compilation The Roots of Punk rock muisc (1926-1962) qualifie bien Louie Louie de Richard Berry and The Pharaos de classique Punk. Il poursuit (je cite) : La principale source musicale qui inspira les fondateurs du punk rock est bien sûr ce rhythm and blues/rock and roll d’après-guerre, qui sera repris et enregistré par des artistes clé comme les New York Dolls, les Stooges ou Sid Vicious avec les Sex Pistols. En effet, Louie Louie (qui date de 57) contient bien en germes nombre des caractéristiques du titre Punk, tant musicalement avec son refrain accrocheur et quatre accords très simples (attention : le premier accord du couplet est majeur, et celui du refrain est mineur !) que sulfureusement parlant (et je cite de nouveau Bruno Blum : Le succès ultérieur d’une reprise des Kingsmen, dont les paroles sont incompréhensibles, a incité des centaines de groupes à inventer leurs propres paroles. Certaines étaient obscènes au point de justifier une enquête probante du FBI, gratifiant la chanson d’un culte hors de toute proportion depuis.

Et nos amis les Stooges l’auront bien compris :



Vous noterez d’ailleurs que les 30 premières secondes, sur cet enregistrement, sont un hommage au titre des Trashmen…


En termes de racines, nos amis Anglais pourront répondre avec Vince Taylor et son Brand New Cadillac (toujours datant de 57). Si le titre de Chuck Berry racontait l’histoire d’un Jamaïcain racontant à un barman, le fameux Louie, qu’il se désespérait d’une femme et se devait d’aller la rejoindre, Brand New Cadillac est l’histoire d’un type qui voit sa copine arriver dans une Cadillac flambant neuve et lui annoncer dans la foulée qu’il ne la reverra jamais plus. Les suppliques du type n’y feront rien…
D’où plusieurs interprétations possible (liste, bien sûr, non exhaustive) :
-la petite amie a rencontré un amant qui en a une plus grosse (voiture, fortune ou quoique ce soit…) que le type
-elle a gagné à la loterie et s’est fait plaisir avec une belle cylindrée toute neuve
-la chanson est une métaphore sur l’être et le paraître ou sur le fait que les types qui ont plus d’argent s’approprieront toujours sans état d’âme ce qui permet aux autres de vivre si cela leur en prend l’envie
-…
Soit le commentaire social en forme de métaphore contestataire qui aurait plu aux Clash et expliquerait selon certains la reprise du groupe de Strummer en 79 ?



(Mode parenthèses / ou digression ouvert)
Après (et je suis loin d’être un spécialiste des Clash)… ce dernier morceau ne me semblait pas si éloigné que ça de celui-ci :



Aussi, j’alla fouiller et m’apercevu sur Wikichose : Bien que la chanson soit signée des quatre membres de Clash, sa structure harmonique et rythmique (les riffs de guitare séparés par des breaks de batterie) et la ligne vocale reproduisent à l'identique Let Me Know, morceau composé et enregistré en 1966 par le groupe protopunk John's Children. Morceau que voici :



(Mode parenthèses / ou digression fermé)


La page Wikipédia consacrée au titre informe cependant à qui veut bien le croire que la chanson servait d’échauffement au groupe avant leurs sessions d’enregistrement studio. Vous vous ferez votre propre opinion, tant les interprétations sont possibles, ce qui explique sans doute que chacun y trouve son compte et les nombreuses covers du titre.
The Fall l’auront par exemple joué deux fois en live l’année précédant la reprise par Les Clash. Les captures sonores sont, cependant, malheureusement, de bien trop piètre qualité.
The Brian Seztzer Orchestra en proposera une reprise cuivrée en 94 et les Stray Cats le joueront également live durant leur tournée Européenne de 2004. Et pourquoi pas ? Il s’agit en effet d’un des meilleurs titres rockabilly qui soit. Le terme est une construction sémantique de rock et hillbilly, ce dernier terme fort péjoratif pouvant être traduit en fraçais par péquenaud ou plouc. Soit une personne qui n’y connaitrait pas grand-chose en règle générale et en musique en particulier. Ça ne vous rappelle personne ?



J’adore quand, au début de la scène, le pompiste répond au citadin suffisant (celui qui sera ensuite amené à faire le cochon) qu’il n’y connaît rien….

Les paroles font alors la part belle aux thèmes récurrents de la culture pop américaine (belles voitures et relations sentimentales en tête), mais les artistes et fans du genre, ils ont tendance à adopter un habillement et une attitude scénique d’une part caractéristiques et d’autre part propre à choquer le bourgeois : coiffure dite banane et blouson de cuir noir, comme, plus tard, le mohican et les vêtement serrés et percés ou troués des punks anglais.
Musicalement parlant, le genre se caractérisait par des rythmes forts, des brindilles vocales et l’utilisation très fréquente de l’écho, mais l’ajout progressif de divers instruments et harmonies vocales (du jeu, du langage musical et de sa maîtrise sans doute) a conduit à sa dilution, puis à sa quasi disparition… jusque dans les années 70.

Entre temps sortit le très fondateur Here are the sonics, en 65.



Et voici ce qu’en dit Baazbaaz sur le fort intéressant site Forces parallèles (je cite donc) : C’était eux les plus violents. Au sein de la scène garage américaine des années 60, les Sonics étaient les plus sauvages, les plus excessifs. Mieux, leur musique reste encore aujourd’hui d’une intensité inégalée, tous styles et époques confondus. Avec leurs rythmes de plomb, leur batteur barbare et leur chanteur possédé, ils jouaient une musique rugissante et primaire qui est l’ancêtre de bien des excès : hard rock, punk, hardcore, thrash, grind… Chaque génération essaye toujours de dépasser la précédente, d’aller plus loin, de faire plus de bruit ou d’être plus dure. Mais si l’on se met en quête des origines, si l’on remonte suffisamment en arrière pour se rapprocher du big bang initial, alors on tombe inévitablement sur ce groupe.

Vous l’aurez sans doute compris, je vois bien une filiation rock’n roll > rockabilly > garage rock > punk rock > postpunk > psychobilly (pour rester dans la mouvance) …

D’aucuns exégètes fixent l’acte de naissance du Garage rock en 1963 avec la reprise de Louie Louie (toujours) par les Kingsmen.



Personnellement, je trouve cette reprise trop académique, le seul grain de folie dans la vidéo ci-dessus en lien étant l’usage à 0’54s du mot Fuck par le batteur, certes pour la première fois à la télé mais de manière fort peu intentionnelle.

De très nombreux projets ou groupes ont repris le titre de Chuck Berry, parmi lesquels Motörhead, les Television Personnalities ou The Fall (pour ne citer qu’eux).
Voici la version des Black Flag, peut-être la plus… déjantées, les autres restant finalement très sages. Elle date de 81.

Une base binaire simple, des morceaux à la structure épurée, beaucoup de fuzz et un son sale. Les seules caractéristiques du garage ? Et s’il s’agissait davantage d’un état d’esprit qu’à un genre musical à proprement parler ?
D’où la trajectoire, dès lors, de ce phénomène : j’ai nommé L’Iguane



Le titre qui précède est le seul écrit et chanté par Iggy durant sa collaboration avec The Iguanas, groupe qui n’a sorti qu’un seul 45t durant sa période d’existence et qui n’est connu aujourd’hui que pour avoir réchauffé en son sein le très expressif chanteur des Stooges. En tant que batteur.

The prime movers :


Toujours Iggy au chant (à en croire Discogs). Il s’agit d’une enregistrement de son second et dernier groupe avant les Stooges
Titre original de Bo Diddley repris par les Sonics en 67 par les Stooges en 88.

Tiens…. J’ai beaucoup parlé des Stooges, pour finir, non ?
C’est sans doute parce que le prochain épisode sera consacré à l’année 1969, okayyyyyyy ?

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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par Punker paname » dim. 12 déc. 2021 11:42

Très bonne analyse tout ça Dark Dude dans les années 50's, pour le Rockab, la Surf Music, et certains Big Band bien swingants il y aurait plein de morceaux à mettre dans cette liste, en tant que premières chansons Punk... Ou Proto Punk c'est selon , voir par exemple la compile Various – 60 Songs From The Cramps’ Crazy Collection: The Incredibly Strange Music Box sortie sur Righteous / Cherry-Red-Records-Ltd avec de très bonnes Liner Notes du Rock critique et journaliste Dave Henderson qui s’illustra plus jeune en tant que chanteur au sein des très cultes et dingo Disco Zombies,Worldbackwards,et Club Tango

https://www.discogs.com/fr/release/7205 ... -Music-Box

On pourrait parler et citer le merveilleux et flamboyant Esquerita alias Eskew Reeder ,alias Magnificent Malochi et de son excellent Rock'n'Roll Soul R'N'B bien sauvage un des premiers Chanteur des 50's à ne s'être jamais caché d'être ouvertement Gay, et qui fut selon Little Richard une de ses influences musicale majeure, sans oublier le très dingo Rockabilly Man et One man band Hasil Adkins et son Rock'n'Roll bien déglinguo Lo-Fi totalement Do It Yourself que nous ont fait redécouvrir via leur label Miriam Linna la première batteuse des Cramps et Billy Miller les fondateurs de Norton Records dont la discographie le catalogue et les sorties devraient te plaire

https://www.nortonrecords.com/

Pour la Country outre Johny Cash qui fut un Bad Boy et Toxico notoire, on pourrait citer le bien dingo et regretté Peter Grudzien - 1941 - 2013 qui commançà à composer dés la fin des année 50 mais dont le premier Lp' The Unicorn ne sorti qu'en 1974, un Outisder total et qui fut l'un des premier musicien Country à revendiquer ouvertement son homosexualité dans ses chansons

Un très bon documentaire réalisé par Isabelle Dupuis, et Tim Geraghty lui a été consacré

https://www.theunicornfilm.com/

https://nwfilm.org/films/the-unicorn/

https://disquesobscurs.fr/2015/03/peter ... corn-1974/

https://www.subliminalsounds.se/product ... he-unicorn




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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par gabuzomeuzomeu » dim. 12 déc. 2021 13:51

Quoi dire de plus du "Georges Duby, Alain Decaux du Punk" rien... les mêmes titres nous ont influencés grâce aux Stooges (Iggy avec ou sans "Patalon"), Richard Benguigui Berry, et ma hurleuse préférée Penniman .... pour moi musique et démarche punk quasi séminale et sans qu'il soit cité parce qu'horror-punk plutôt... le gonze Screamin' Jay Hawkins ... grand fan du Gainsbourg et des Fuzztones !
Merci pour ce laïus dominical post déjeuner de rôti de porc avec deux purées de patates douces et topinambours de mon jardin... de la cuisine punk où on est secoué par le goût et l'aspect nourrissant tellement que tu refuses le gâteau après l'Époisses ! :miam: :ghee: :hehe: :cookzzz:
Je peux comater heureux ou pogoter !
:chapozzz: :chapozzz:
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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par Christang 29 » dim. 12 déc. 2021 20:28

Un groupe amateur de l'école de maistrance de Brest Les STROLLERS ont enregistré une version de surfin' bird en 1964 sur un petit label brestois ATS



De là à être le premier groupe punk français ;)
Qu'il est doux de ne rien faire quand tout s'agite autour de vous

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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par Punker paname » dim. 12 déc. 2021 22:59

De là à être le premier groupe punk français
En tout cas certainement l'un des groupe Garage 60' Français parmi les plus Wild elle est excellente cette version :chapozzz: :chapozzz: :chapozzz:

Comment ne pas citer pour les 60's sinon le très surréaliste et flippant morceau Little Black Egg des The Nightcrawlers de Daytona Beach que reprendrons ensuite plus tard The Pagans de Cleveland





Le fameux Moulty des Barbarians qui racontait comment leur batteur Victor Moulton alias Moulty avait perdu sa main dans une explosion



Ou encore le Talk Talk des Music Machine



et Cochran revisité par les Blue Cheer en 1968 a qui tous les groupes Punk Metal et Stoner de la planète doivent TOUT!!!!

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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par The Dark Dude » lun. 13 déc. 2021 15:02

Punker paname a écrit :
dim. 12 déc. 2021 11:42
Très bonne analyse tout ça Dark Dude

Merci très cher! :chapozzz:

dans les années 50's, pour le Rockab, la Surf Music, et certains Big Band bien swingants il y aurait plein de morceaux à mettre dans cette liste, en tant que premières chansons Punk... Ou Proto Punk c'est selon , voir par exemple la compile Various – 60 Songs From The Cramps’ Crazy Collection: The Incredibly Strange Music Box sortie sur Righteous / Cherry-Red-Records-Ltd avec de très bonnes Liner Notes du Rock critique et journaliste Dave Henderson qui s’illustra plus jeune en tant que chanteur au sein des très cultes et dingo Disco Zombies,Worldbackwards,et Club Tango

Je savais que les Cramps étaient des collectionneurs compulsifs de raretés estampillées 50's et 60's, mais j'ignorais qu'ils avaient pu être approchés pour une compilation. J'ai lu depuis qu'elle avait été élaborée partir de titres diffusés par Lux lors de ses (?) émissions de radio et/ou provenaient de leurs collections personnelles, à lui et Ivy. Avec un peu de recul, cependant, cela apparaît comme une évidence!

On pourrait parler et citer le merveilleux et flamboyant Esquerita alias Eskew Reeder ,alias Magnificent Malochi et de son excellent Rock'n'Roll Soul R'N'B bien sauvage un des premiers Chanteur des 50's à ne s'être jamais caché d'être ouvertement Gay, et qui fut selon Little Richard une de ses influences musicale majeure, sans oublier le très dingo Rockabilly Man et One man band Hasil Adkins et son Rock'n'Roll bien déglinguo Lo-Fi totalement Do It Yourself que nous ont fait redécouvrir via leur label Miriam Linna la première batteuse des Cramps et Billy Miller les fondateurs de Norton Records dont la discographie le catalogue et les sorties devraient te plaire

Merci pour la suggestion...
Je laisse, par contre, la country de côté. Je suis pas encore prêt... ::d


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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par The Dark Dude » lun. 13 déc. 2021 15:07

gabuzomeuzomeu a écrit :
dim. 12 déc. 2021 13:51
Quoi dire de plus du "Georges Duby, Alain Decaux du Punk" rien...

Alain Fucking Decaux? :vieuzzz:

les mêmes titres nous ont influencés grâce aux Stooges (Iggy avec ou sans "Patalon"), Richard Benguigui Berry, et ma hurleuse préférée Penniman .... pour moi musique et démarche punk quasi séminale et sans qu'il soit cité parce qu'horror-punk plutôt... le gonze Screamin' Jay Hawkins ... grand fan du Gainsbourg et des Fuzztones !

C'est vrai que j'avais prévu de le citer comme référence plus tard, du fait de la théâtralité de ses shows....

Merci pour ce laïus dominical

My pleasure, Frère Ze Gabuz :priezzz:

post déjeuner de rôti de porc avec deux purées de patates douces et topinambours de mon jardin... de la cuisine punk où on est secoué par le goût et l'aspect nourrissant tellement que tu refuses le gâteau après l'Époisses !

Pourquoi? Pas de trou Normand? :gratzzz:

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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par The Dark Dude » lun. 13 déc. 2021 15:10

Christang 29 a écrit :
dim. 12 déc. 2021 20:28
Un groupe amateur de l'école de maistrance de Brest Les STROLLERS ont enregistré une version de surfin' bird en 1964 sur un petit label brestois ATS

Excellent! Merci pour la découverte. J'adore la guitare (?) en contrepoint! Vous pensez que c'est du Yaourt au chant? :gratzzz:

De là à être le premier groupe punk français ;)

La question mérite d'être posée. :hehe:

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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par The Dark Dude » lun. 13 déc. 2021 15:25

Punker paname a écrit :
dim. 12 déc. 2021 22:59
De là à être le premier groupe punk français
En tout cas certainement l'un des groupe Garage 60' Français parmi les plus Wild elle est excellente cette version :chapozzz: :chapozzz: :chapozzz:

Comment ne pas citer pour les 60's sinon le très surréaliste et flippant morceau Little Black Egg des The Nightcrawlers de Daytona Beach que reprendrons ensuite plus tard The Pagans de Cleveland

Pourquoi "surréaliste"?


Le fameux Moulty des Barbarians qui racontait comment leur batteur Victor Moulton alias Moulty avait perdu sa main dans une explosion

Bon, ça!

et Cochran revisité par les Blue Cheer en 1968 a qui tous les groupes Punk Metal et Stoner de la planète doivent TOUT!!!!

Excellent batteur!
Ça non plus, je connaissais pas! Continuez, les gars! :chapozzz:


:alcool1: :alcool1: :alcool1:

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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par Punker paname » lun. 13 déc. 2021 17:31

Pourquoi "surréaliste"?
Voila les paroles en Anglais

Tout a fait absurde et de celles que nos amis Anglo saxons appellent les Nonsense lyrics un peu comme le Surfin' Bird des Trashmen, note que Little Black Egg des Nightcrawlers est l'une des chansons Garage 60's préférée de Jello Biaffra, d'ailleurs la signification des paroles fait toujours actuellement l'objet de vifs débats chez pas mal de Rock critics :)

I don't care what they say
I'm gonna keep it anyway
I won't let them stretch their necks

To see my little black egg with the little white specks
I found it in a tree
Just the other day

And now, it's mine, all mine
They won't take it away
Here comes Mary, here comes Lee

I'll bet what they want to see
I won't let them stretch their necks
To see my little black egg with the little white specks

I found it in a tree
Just the other day
And now, it's mine, all mine

They won't take it away
Oh goldurn, what can I do?
Your little black egg's gonna tell on you
I won't let them stretch their necks

To see my little black egg with the little white specks
My little black egg
My little black egg
My little black egg
My little black egg

Le fameux Moulty des Barbarians qui racontait comment leur batteur Victor Moulton alias Moulty avait perdu sa main dans une explosion

Bon, ça!
Tu as eu plein de chansons des 50's 60's aux paroles sinistres qui parlaient d'accidents de bagnoles, de violences et de meurtres, de sexe et de suicide, d'autre qui étaient ouvertement plus qu'explicites sur beaucoup d'autres sujet surtout si tu les remet dans le contexte ultra puritain et ultra conservateur Américain de l'époque. Sans oublier si l'on remonte plus haut dans les années 30-40 pas mal de chansons Blues, Jazz Vocals, et des débuts du Rythm'N Blue's vers 1947-1948 qui parlaient ouvertement de sexe et de drogues et des horreurs de la discrimination raciale

Un exemple cette compile Rock'n'Roll Rockab que je cherche depuis des Lustres Various – Teen-Age Riot! - 50,000,000 Delinquents Can't Be Wrong!!! sortie en 1987 sur Atomic Records entièrement remplie de chansons ayant pour thème Brrrrrrrrrrrrrrrrrrrr ....... La délinquance juvénile :ghee: :ghee: :ghee:

Various ‎"Teen Age Riot! 50,000,000 Delinquents Can't Be Wrong!!!" Full Album



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Modifié en dernier par Punker paname le jeu. 16 déc. 2021 00:36, modifié 1 fois.
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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par Christang 29 » lun. 13 déc. 2021 20:03

The Dark Dude a écrit :
lun. 13 déc. 2021 15:10
Christang 29 a écrit :
dim. 12 déc. 2021 20:28
Un groupe amateur de l'école de maistrance de Brest Les STROLLERS ont enregistré une version de surfin' bird en 1964 sur un petit label brestois ATS

Excellent! Merci pour la découverte. J'adore la guitare (?) en contrepoint! Vous pensez que c'est du Yaourt au chant? :gratzzz:

Tu en doutes ? :hehe:
Qu'il est doux de ne rien faire quand tout s'agite autour de vous

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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par gabuzomeuzomeu » mar. 14 déc. 2021 07:59

Christang 29 a écrit :
lun. 13 déc. 2021 20:03
The Dark Dude a écrit :
lun. 13 déc. 2021 15:10
Christang 29 a écrit :
dim. 12 déc. 2021 20:28
Un groupe amateur de l'école de maistrance de Brest Les STROLLERS ont enregistré une version de surfin' bird en 1964 sur un petit label brestois ATS

Excellent! Merci pour la découverte. J'adore la guitare (?) en contrepoint! Vous pensez que c'est du Yaourt au chant? :gratzzz:

Tu en doutes ? :hehe:
Ne pas se moquer du yaourt, langage fort sympathique pour qui le comprends ... il doit la carrière de bon nombre de nos artistes ... et politiques ! :ghee: :hehe: :hehe: :hehe: :hehe: :gratzzz: :cloonzzz:
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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par Algernon » mar. 14 déc. 2021 11:46

Cette épopée étourdissante toute en flash backs ou en flash forwards, suivant l'époque, avec déluge de noms, me donne le tournis.
J'ai essayé de suivre, et mal m'en a pris : grosse migraine :cote:
Je ne suis pas trop vieux pour ces conneries.

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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par Punker paname » mar. 14 déc. 2021 15:46

Algernon a écrit :
mar. 14 déc. 2021 11:46
Cette épopée étourdissante toute en flash backs ou en flash forwards, suivant l'époque, avec déluge de noms, me donne le tournis.
J'ai essayé de suivre, et mal m'en a pris : grosse migraine :cote:
C'est l'effet Painque Rock et Après Pounque comme dirait certains Rock critiques , c'est addictif certes mais pas mauvais pour les Neurones et encore moins pour la santé rassure toi :vieuzzz: :vieuzzz: :vieuzzz:

Deux petits morceaux en mode spéciale dédicace à Algermon pour lui faire z'oublier sa période vestes en peau de mouton et communautés sur le plateau du Larzac :] ;) :ange: :alcool1: :alcool1: :alcool1:

Afflicted Man Hippy Punk ou quand not' bon vieux Painque Rock savait aussi parfois se Krautiser , ce qui ne sera pas pour déplaire non plus je pense z'au Gab et z'a Dark Dude ;) :hello: :hello: :hello:



High Speed And The Afflicted Man Get Stoned Ezy LP (1982) Full



In 1982, the mysterious Steve Hall, a self- proclaimed hippie- punk who had previously released a couple of D.I.Y basement- punk albums with his band Afflicted Man, recorded one of the most obscure, underrated and KILLER heavy- psych albums of all time. Credited to High Speed & Afflicted Man, Get Stoned Ezy consists of three long tracks of late 60s / early 70s influenced psychedelic hard- rock. A fuzz- wah assault of epic proportions in the style of other guitar- damage Gods like Human Instinct, Wicked Lady, Hendrix, High Rise, Sabbath, Stooges, etc, all played with a real acid- punk attitude.
https://www.psychedelicbabymag.com/2013 ... ew-wi.html
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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par The Dark Dude » mer. 15 déc. 2021 17:01

Punker paname a écrit :
lun. 13 déc. 2021 17:31
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;)
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Hey! Pourquoi la tienne est plus grosse?

:jesors:

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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par The Dark Dude » mer. 15 déc. 2021 17:03

Christang 29 a écrit :
lun. 13 déc. 2021 20:03
The Dark Dude a écrit :
lun. 13 déc. 2021 15:10
Christang 29 a écrit :
dim. 12 déc. 2021 20:28
Un groupe amateur de l'école de maistrance de Brest Les STROLLERS ont enregistré une version de surfin' bird en 1964 sur un petit label brestois ATS

Excellent! Merci pour la découverte. J'adore la guitare (?) en contrepoint! Vous pensez que c'est du Yaourt au chant? :gratzzz:

Tu en doutes ? :hehe:
Ben.... à ce point.... :hehe:

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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par Pablitta » mer. 15 déc. 2021 18:07

Intéressante, ton affaire, Dee-Dee ( ::d )
The Dark Dude a écrit :
sam. 11 déc. 2021 17:02
Brand New Cadillac est l’histoire d’un type qui voit sa copine arriver dans une Cadillac flambant neuve et lui annoncer dans la foulée qu’il ne la reverra jamais plus. Les suppliques du type n’y feront rien…
La filiation rock’n roll > rockabilly > garage rock > punk rock > postpunk > psychobilly, on peut la retrouver chez Vince Taylor (plus français qu’anglais d’ailleurs) qui, au-delà de la musique, avait une vie plus punk que punk (enfin, telle qu’on l’imagine, celle du mythe punk).
Défoncé en permanence, logeant dans des endroits plus trash et dégueu les uns que les autres, d’une violence extrême (notamment vis-à-vis des femmes) et mort complètement cramé.
Pour revenir sur Clash, un soir, ils ont offert une scène à Vince Taylor, au Théâtre Mogador, lui laissant la place pour jouer leur version de Brand New Cadillac. Ca a dû être abrégé rapidos (par Strummer, d'ailleurs) car Vince Taylor ne tenait pas le rythme de la version Clash.
Il paraît qu’ils avaient été heureux de faire la reprise de Brand New Cadillac pour qu’il puisse percevoir quelques royalties (il a toujours été dans une dèche noire, l’apocalyptique archange noir). Z'étaient généreux, Clash.
(Source : la bio reconstituée de Fabrice Gaignault, Vies et Mort de Vince Taylor, un bouquin que j’ai).

Les Kingsmen pour Surfin’ Bird => c’est pas de la poudre aux yeux, dis-donc ! Mais plutôt dans le nez ! :taré1:

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