Histoire mondiale du Postpunk

Et que God save the Queen...
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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par Algernon » dim. 2 mai 2021 09:30

gabuzomeuzomeu a écrit :
dim. 2 mai 2021 08:55
Punker paname a écrit :
dim. 2 mai 2021 07:42
le post-punk afro-beat
Pour ESG ça colle même si on les avait aussi rangé un peu vite dans la No Wave puisqu'il avaient sorti leur disques les plus essentiels sur 99 Records, un des labels phare de la No Wawe New Yorkaise

On pourrait aussi ne pas oublier notre regrettée Lizzy Mercier Descloux qui dans ses disques incorporait une bonne dose de No Wave, de Post Punk, de Funk, d'Afro Beat et de Soul
C'est pas sympa de dire des clous à Lizzy :ghee: :nono: :cloonzzz:
La no wave, c'est ce qui m'a donné envie de poster dans le retour de la revanche de la chanson branque avec James Chance qui en était issu ... et il a fait son chemin !
Noté !
Je ne suis pas trop vieux pour ces conneries.

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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par The Dark Dude » dim. 2 mai 2021 09:54

Punker paname a écrit :
sam. 1 mai 2021 22:30
Il ne faut pas oublier non plus l'influence majeure qu'a eu Don Letts futur fondateur de Big Audio Dynamite avec Mick Jones des Clash qui fut le Disc Jokey Black du légendaire Club Punk The Roxy , et qui contribuera largement à populariser et faire découvrir le Dub et le Reggae Jamaïcain, au jeune public des Punks blanc du Roxy Club
Image

Merci pour ces piqures de rappel, ô érudit ami.
J'ai toujours été étonné de la quasi absence de référence à Don Letts dans ce que je continue néanmoins à considérer comme la Bible du Postpunk, mon livre de chevet, Rip it up and Start again de Simon Renolds, que je cite à l'envie.
J'y ai cependant retrouvé ce passage, que je reprends volontiers ici, car il vient confirmer mon précédent propos. Il s'agit en fait pour commencer d'une citation de Keith Levene, guitariste émérite ayant entre autres combos sévi au sein de PIL. "L'unique raison pour laquelle PIL a un tant soit peu fonctionné, c'est qu'on était tous de grands fans de dub. On allait tout les temps dans des blues". Les blues (et je reprends à présent les propos de Reynols) désignaient à l'époque ces soirées reggae illégales qui tenaient autant du débit de boissons clandestin que du soun-system classique. Rotten, depuis longtemps collectionneur fanatique de musique jamaïcaine avait découvert les sound-systems grâce à son ami noir Don Letts, un DJ dont on dit souvent qu'il a converti le public punk au reggae lorsqu'il assurait une résidence au Roxy, la légendaire salle de concert Punk de Londres. Escorté par Letts, Rotten se trouvait souvent être l'unique Blanc dans des clubs à l'ambiance fort pesante comme leFour Aces à Dalston. " On se sentait un peu mal à l'aise quand on rentrait dans les blues (se souvient à présent Wobble, bassiste de PIL, également cité par Reynolds et j'espère que vous suivez toujours...), mais dans l'ensemble ça allait. On n'avait pas l'air de déranger les Noirs. ILs se demandaient juste ce que ces jeunes Blancs foutaient là, mais aucun d'entre eux ne venaient nous prendre la tête. en fait, à l'époque c'était mons dangereux pour un punk d'aller dans une soirée black que de côtoyer des Blancs de base au pub du coin" (et fin de citations).


Le terme de "blues" n'est à mon sens pas anodin, ici, mais je n'arrive pas, pour l'instant, à trouver de renseignements sur son emploi pour désigner ces soirées. :gratzzz:
Affaire à suivre. Ici, implicitement je vous demande si vous en savez plus que moi... ;)

Par contre, et à en croire le site CultureDudDreadzine:
Créé à Londres en 1976, et animé par Mark Perry, Sniffin’ Glue est le premier fanzine punk anglais. Présenté sous forme de feuilles photocopiées recto uniquement, reliées entre elles par une unique agrafe en haut à gauche, Sniffin’ Glue s’intéresse très vite au reggae, puisque dès le #7 (daté de février 1977), on y trouve une interview de Don Letts, DJ résident du Roxy (LE club punk de Londres dans les 70’s), qui à l’époque, faute de vinyles punk à passer, mixait du reggae et du dub. Don Letts qui est d’ailleurs à l’origine de cette punky-reggae connexion (il a emmené Sid Vicious en Jamaïque et est en quelque sorte à l’origine du morceau Punky reggae party de Bob Marley), et dont l’interview est signée Jah Mark P. ! Suite à cette intrusion de la musique jamaïcaine dans les pages de Sniffin’ Glue, Mark Perry réitérera en incluant des chroniques d’albums reggae dans les numéros suivants.
Le phénomène n’est pas isolé. En 1977, mais aux Etats-Unis cette fois (à San Francisco plus précisément), V. Vale accouche du premier numéro de Search & Destroy, fanzine punk présenté au format journal, et là aussi, la connexion opère. En effet, dans le #7 (daté de 1978), on trouve un petit guide du reggae, à l’usage des néophytes, avec une sélection d’albums reggae et dub.


Image

L'interview posté par l'ami PP me semble également éclairante concernant cette rencontre entre punk et reggae (à moins que ce ne soit l'inverse), mais.. bon sang, ce qu'il parle vite pour un "Jamaïcain"... :hehe: Il me faudra sans doute m'y reprendre à plusieurs fois pour saisir les subtilités de son discours.

Et pour en finir (provisoirement?) avec Don Letts, il ne faut pas oublier non plus qu'il est le réalisateur du mythique documentaire The Punk Rock Movie en 1978


Cerise sur le gâteau (comme quoi on n'en aura jamais fini...), le titre de BAD qui est sans doute le préféré du Monsieur (à en croire une interview donnée dans Télérama (eh! oui! je suis prof, remember? ): https://www.telerama.fr/musique/don-let ... 930683.php



"Elle résume bien ce qu’était BAD : ligne de basse jamaïcaine, beats new-yorkais, guitare rock’n’roll anglaise de Mick Jones, et moi intégrant les samples de dialogues et extraits de films. Je suis très fier d’avoir fait partie de Big Audio Dynamite. Comme une multitude de groupes, ça n’a pas pu durer, mais ça m’a permis d’écrire des chansons avec Mick Jones, comme les paroles de Medicine Show. Certaines étaient très bonnes. Après BAD, je voulais savoir ce que j’étais capable de faire sans lui. Alors j’ai formé Screaming Target avec les autres membres du groupe."

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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par Punker paname » dim. 2 mai 2021 11:26

V. Vale accouche du premier numéro de Search & Destroy, fanzine punk présenté au format journal, et là aussi, la connexion opère. En effet, dans le #7 (daté de 1978), on trouve un petit guide du reggae, à l’usage des néophytes, avec une sélection d’albums reggae et dub
Sans oublier aussi Claude Bessy 1945-1987 le chanteur du groupe Punk Art Rock Catholic Discipline, un fRancais installé aux U.S.A, un des principal fondateur du Fanzine Slash et du tout premier fanzine U.S consacré au Reggae nommé Angeleno Dread

https://www.allmusic.com/artist/catholi ... /biography

http://www.artifixrecords.com/cathbio.htm

http://elvispelvis.com/kickboyface.htm

Il faudrait aussi parler de The Offs un des tous premier groupe Américain a jouer du Ska mais à leur sauce en y incorporant des plans, Punk, Funk, Soul et même Jazz , fondé en 1977-1978, leur reprise du Johnny Too Bad du groupe Jamaïcain The Slickers sur leur second 45 tours est tout simplement une merveille :love1: :love1: :love1:

https://punkygibbon.co.uk/bands/o/offs.html

OFFS Live At The Mabuhay Gardens Nov 7 1980
Leur premier Lp sorti fin 1983 sur CD Presents, Ltd sobrement intitulé First Records avec pochette de Basquiat rien que ça :chapozzz: est également un petit chef d’œuvre

https://nathannothinsez.blogspot.com/2007/12/offs.html

The Original line-up of The Offs was: Billy Hawk - guitar, Don Vinil - vocals, Fast Floyd - bass, & Bob Steeler - drums. They were later joined by Bob Roberts - saxophone. The Offs' singer, Don Vinil (who sadly died of a heroin overdose on Ninth St. in New York in 1983), was one of the first openly gay people in the West Coast punk scene. V.Vale of Search & Destroy & RE/Search introduced Vinil to guitarist Billy Hawk after Vinil was kicked out of his first band, Grand Mal. The Offs formed in late 1977 as just a goof between Billy Hawk, Don Vinil, & a girl named Olga. They played around, various wanna-be musicians drifted in & out of the band. Gradually everyone involved got more & more serious.

The Offs were unique among the first wave of West Coast punk bands in maintaining a home base on both coasts. In San Francisco, their manager discovered the Deaf Club as a live venue, & the Offs released records on the labels CD Presents and 415 Records. In New York City, they hung out with Basquiat (who scrawled their album cover), & released a single on Max's Kansas City Records. The greatest thing about this San Francisco sextet was their inability to be pigeon-holed. Were they punk? New wave? Avant-garde? Art rock? No New York noise? A new strain of art jazz? Some odd form of mutant ska gone wrong with bleating sax & screeching vocals? Like their U.K. contemporaries, Blurt, they were sort of all these things, & still others with names that haven't been invented. But what tied them to the punk community was the basic blazing energy to everything they did. These weren't a bunch of art school posers, they were smash-it-up party skanksters who wanted to do something fresh within an absolutely remarkably creative late-'70s Bay Area scene -- in cahoots with Crime, Nuns, Avengers, Negative Trend, Flipper, Pink Section, Tuxedomoon, Vktms, Mutants, Lewd, Dils, Zeros, & more.

Most of their earlier recordings have been nearly impossible to get but recently a live recording of The Offs has been released on Vampir Records, recorded by Terry Hammer at the infamous Mabuhay Gardens in 1980.


Extraits de First Record

The Offs You Facinate Me
The Offs One More Shot

The Offs Body Hesitation
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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par The Dark Dude » dim. 2 mai 2021 15:59

gabuzomeuzomeu a écrit :
dim. 2 mai 2021 06:46
Je ne peux pas me disputer, je suis sensible au métissage des genres . .. la haine du dogme des chapelles.
Le post-punk n'est pas une génération spontanée mais issu de l'influence de beaucoup de genres.
Vive le post-punk maalouf, le post-punk musette, le post-punk afro-beat, le post-punk new-beat :diable:
Il n'est pas question de se disputer (surtout que, je ne sais pas pourquoi mais je t'imagine plus costaud que moi) mais de disputer ce que j'ai écrit. Dans l'acception première et voltairienne du terme. Et dans le mode: vas-y, gros, balance tes arguments.
Malheureusement, le son de nos chopines s'entrechoquant n'est (pour l'instant?) que virtuel.

Quant aux genres, ce n'est pour moi que l'occasion de nommer les choses (et non une foin en soi) ... et une occasion de plus de discuter.

:alcool1:

Ps: Après.... tu ne m'as pas dit ce que tu pensais sur le fond de mon délire verbal... :hurt3:

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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par The Dark Dude » dim. 2 mai 2021 16:03

whereisbrian a écrit :
dim. 2 mai 2021 08:06
En fait, l'analyse du Dark Dude est juste: les petits gars à crête ont baigné dans le mélange.
Et d'ailleurs, pour les gens comme moi qui ont vécu cette période, pas de frontière.
:chapozzz:

Ceci dit, que penses-tu des références de ce second épisode?

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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par The Dark Dude » dim. 2 mai 2021 16:08

Monsieur-Hulot a écrit :
dim. 2 mai 2021 07:01
Fais nous pas chier le Dude, ça veut dire "j'ai mes grosses balloches en feu" point barre, et crois moi, ça aide pour le jouer couillu ! Je sais de quoi j'parle ! :hehe: :hehe: :hehe: et les Clash, c'est d'la merde ! re- :hehe: :hehe: :hehe:
Ouais... Je sais bien.... Mais vu ce à quoi je destine au final ce post, je voulais pas faire dans le trop couillu. Surtout si on est attentif au regard lancé par Jerry Lee en direction de sa jeune cousine de 13 ans. :rollin:

Quant aux Clash.. He bien... J'ai jamais vraiment compris ce groupe, je crois, et en fin de soirée, tes propos pourraient farpaitement être miens. :alcool1:

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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par Monsieur-Hulot » dim. 2 mai 2021 16:47

:hehe: :hehe: :hehe: OUI ! -> :alcool1:
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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par whereisbrian » lun. 3 mai 2021 06:02

The Dark Dude a écrit :
dim. 2 mai 2021 16:03
whereisbrian a écrit :
dim. 2 mai 2021 08:06
En fait, l'an
alyse du Dark Dude est juste: les petits gars à crête ont baigné dans le mélange.
Et d'ailleurs, pour les gens comme moi qui ont vécu cette période, pas de frontière.
:chapozzz:

Ceci dit, que penses-tu des références de ce second épisode?
S'il s'agit des références musicales, je préfère toujours les originales aux copies.
Je ne suis pas un fan de BAD ou des Clash (à part leur premier album). Et Police & Thieves chanté par Junior Murvin.

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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par CCR » mar. 4 mai 2021 12:12

Un groupe de post punk -funk tardif, avec de plus des influcences rock, garage, psychédélique... Bref, la crème : The Make-Up

et un extrait de live NPA

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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par The lad » mar. 4 mai 2021 13:33

CCR a écrit :
mar. 4 mai 2021 12:12
Un groupe de post punk -funk tardif, avec de plus des influcences rock, garage, psychédélique... Bref, la crème : The Make-Up

et un extrait de live NPA
C'est pas mal ça, je vais creuser ce disque, choukran.
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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par The lad » mar. 4 mai 2021 13:54

The Dark Dude a écrit :
dim. 2 mai 2021 09:54
Punker paname a écrit :
sam. 1 mai 2021 22:30
Il ne faut pas oublier non plus l'influence majeure qu'a eu Don Letts futur fondateur de Big Audio Dynamite avec Mick Jones des Clash qui fut le Disc Jokey Black du légendaire Club Punk The Roxy , et qui contribuera largement à populariser et faire découvrir le Dub et le Reggae Jamaïcain, au jeune public des Punks blanc du Roxy Club
Image

Merci pour ces piqures de rappel, ô érudit ami.
J'ai toujours été étonné de la quasi absence de référence à Don Letts dans ce que je continue néanmoins à considérer comme la Bible du Postpunk, mon livre de chevet, Rip it up and Start again de Simon Renolds, que je cite à l'envie.
J'y ai cependant retrouvé ce passage, que je reprends volontiers ici, car il vient confirmer mon précédent propos. Il s'agit en fait pour commencer d'une citation de Keith Levene, guitariste émérite ayant entre autres combos sévi au sein de PIL. "L'unique raison pour laquelle PIL a un tant soit peu fonctionné, c'est qu'on était tous de grands fans de dub. On allait tout les temps dans des blues". Les blues (et je reprends à présent les propos de Reynols) désignaient à l'époque ces soirées reggae illégales qui tenaient autant du débit de boissons clandestin que du soun-system classique. Rotten, depuis longtemps collectionneur fanatique de musique jamaïcaine avait découvert les sound-systems grâce à son ami noir Don Letts, un DJ dont on dit souvent qu'il a converti le public punk au reggae lorsqu'il assurait une résidence au Roxy, la légendaire salle de concert Punk de Londres. Escorté par Letts, Rotten se trouvait souvent être l'unique Blanc dans des clubs à l'ambiance fort pesante comme leFour Aces à Dalston. " On se sentait un peu mal à l'aise quand on rentrait dans les blues (se souvient à présent Wobble, bassiste de PIL, également cité par Reynolds et j'espère que vous suivez toujours...), mais dans l'ensemble ça allait. On n'avait pas l'air de déranger les Noirs. ILs se demandaient juste ce que ces jeunes Blancs foutaient là, mais aucun d'entre eux ne venaient nous prendre la tête. en fait, à l'époque c'était mons dangereux pour un punk d'aller dans une soirée black que de côtoyer des Blancs de base au pub du coin" (et fin de citations).


Le terme de "blues" n'est à mon sens pas anodin, ici, mais je n'arrive pas, pour l'instant, à trouver de renseignements sur son emploi pour désigner ces soirées. :gratzzz:
Affaire à suivre. Ici, implicitement je vous demande si vous en savez plus que moi... ;)
Je pense que le terme Blues renvoie ici aux Blues Parties qui était le nom d'usage pour les soirées organisées par la population immigrée des West Indies (la génération Windrush). C'était souvent des soirées organisées dans des appartements (avec un droit d'entrée) et plus tard dans des clubs et ça a commencé à la fin des années 50. Sans trop m'avancer, le terme Blues doit provenir du label culte anglais Blue Beat qui distribuait au début des années 60 du ska, de la calypso, du mento etc. — qui par prolongement vient du R&B américain.
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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par Punker paname » mar. 4 mai 2021 16:37

Je pense que le terme Blues renvoie ici aux Blues Parties qui était le nom d'usage pour les soirées organisées par la population immigrée des West Indies (la génération Windrush)
Hallucinant ton lien vers l'article du Monde dans ton post The Lad, Je ne pensait pas que ces fucking Tories pouvaient être allé aussi loin dans leurs projets de lois racistes et discriminantes avec en plus la des "Justifications" bien puantes :faché3: :faché2:

En fait l'était d'esprit pourri de l'Angleterre de la Thatcher est toujours la malheureusement :pascontent1: :pascontent1: :pascontent1: Et les chansons qui ont pu être composées contre le racisme du Thatcherisme tant dans le Reggae Anglais, dans le Punk et le Post Punk des années 70-80 toujours d'actualité.....

Extrait de l'article du Monde

Theresa May, devenue entre-temps première ministre, n’a pas senti la colère monter, alors que plusieurs articles de presse illustrent, jour après jour, la situation de la « génération Windrush ». Et quand, au début d’avril, les représentants de douze pays des Caraïbes demandent à être reçus par Mme May à l’occasion de la conférence des chefs de gouvernement du Commonwealth, ils se voient répondre une fin de non-recevoir.

Mais, face au scandale, le gouvernement finit néanmoins par présenter, le 17 avril, ses excuses aux chefs d’Etat caribéens, en soulignant que « la génération Windrush a aidé à construire le pays tel qu’il est aujourd’hui ». La première ministre affirme à cette occasion vouloir « dissiper toute impression que [son] gouvernement serait en train de sévir contre les citoyens du Commonwealth ». Le gouvernement promet aussi une compensation financière pour résoudre les inquiétudes et problèmes dont ont été victimes certains citoyens de la « génération Windrush ».

Si le montant de ces dédommagements n’est pas encore connu, la facture politique des conservateurs prend de l’ampleur. Après la démission d’Amber Rudd, remplacée par Sajid Javid, le fils d’un immigrant pakistanais, le parti conservateur risque d’affronter un vote contestataire amplifié par ce scandale : des élections locales sont prévues le 3 mai
.
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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par The Dark Dude » mar. 4 mai 2021 18:37

gabuzomeuzomeu a écrit :
dim. 2 mai 2021 08:55
Punker paname a écrit :
dim. 2 mai 2021 07:42
le post-punk afro-beat
Pour ESG ça colle même si on les avait aussi rangé un peu vite dans la No Wave puisqu'il avaient sorti leur disques les plus essentiels sur 99 Records, un des labels phare de la No Wawe New Yorkaise

On pourrait aussi ne pas oublier notre regrettée Lizzy Mercier Descloux qui dans ses disques incorporait une bonne dose de No Wave, de Post Punk, de Funk, d'Afro Beat et de Soul
C'est pas sympa de dire des clous à Lizzy :ghee: :nono: :cloonzzz:
La no wave, c'est ce qui m'a donné envie de poster dans le retour de la revanche de la chanson branque avec James Chance qui en était issu ... et il a fait son chemin !
J'adore ce qu'elle a fait durant sa période New-Yorkaise et j'y reviendrai sans doute dans un épisode consacré à la No wave.
Quand elle est décédée en 2004, les médias mainstream on cru bon de faire d'elle une des précurseur.e.s de la world music (y faudra qu'on m'explique ce que c'est que cette chose-là d'ailleurs) alors qu'en fait, c'était une artiste curieuse de tout sans doute et qui, à un moment donné de sa carrière, s'était penchée sur la musique et les rythmes venus d'Afrique. Comme les surréalistes. Mouvement qui a un lien certain avec la No-wave et la boucle est bouclée.
La preuve?
Comme tout ado du milieu de nos pauvres 80's, j'aurai fait sa connaissance avec ce titre:



Or, il s'agit d'une reprise d' Obed Ngobeni and Kurhula Sisters-Ku, hluvukile eka "Zete" (datant de 1983) ...


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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par The Dark Dude » dim. 9 mai 2021 16:20

Punker paname a écrit :
dim. 2 mai 2021 09:28
On pourrait citer aussi les très oubliés 4 Skins à ne pas confondre avec le groupe anglais Oi du même nom, ils venaient d'un quartier bien pourri de New York et ne sortirent qu'un seul 45 tours et un Maxi quatre titres, où ils mixaient eux aussi Post Punk, New Wave et Funk mais avec un son bien à eux comme ESG sur fond de paroles plutôt sombres sur les réalités de la vie sociale New Yorkaise de l'époque. Ils n'ont malheureusement pas eu le succès et un public qu'ils auraient mérité :/

Intéressant, ça aussi.... Merci, ami PP.
Effectivement, ça a l'air plutôt coton à dénicher.

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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par The Dark Dude » dim. 9 mai 2021 16:30

The lad a écrit :
mar. 4 mai 2021 13:54
Je pense que le terme Blues renvoie ici aux Blues Parties qui était le nom d'usage pour les soirées organisées par la population immigrée des West Indies (la génération Windrush). C'était souvent des soirées organisées dans des appartements (avec un droit d'entrée) et plus tard dans des clubs et ça a commencé à la fin des années 50. Sans trop m'avancer, le terme Blues doit provenir du label culte anglais Blue Beat qui distribuait au début des années 60 du ska, de la calypso, du mento etc. — qui par prolongement vient du R&B américain.
Bravo et merci! :chapozzz: :super:

Ta réflexion sur le terme blues me semble en effet éminemment pertinente.
On retrouve sans doute la même évolution sémantique concernant le label de ska 2 Tone. Ce qui me permet d'ailleurs de revenir au propos initial de l'épisode 2:
Les deux tons peuvent être compris de plusieurs façons. Visuellement, le logo du label 2 Tone représente un échiquier ou juste une bande de carreaux noirs et blancs. Ce qui donne une explication de la base idéologique du mouvement 2 tone : noirs et blancs réunis. Par la suite, l'appellation 2 tone (two tone ou second wave ska2) a servi à désigner un sous-genre musical, et mouvement, de la musique ska ayant émergé à la fin des années 1970 au Royaume-Uni, mené par Jerry Dammers et The Specials. Il mélange musique ska traditionnelle aux éléments musicaux, à l'énergie et à l'attitude du punk rock.

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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par CCR » ven. 14 mai 2021 17:22

J'sais plus quel critique a dit que le post punk avait été le manifeste d'une rupture avec le blues, dans la gamme d'accords guitares....(?!)
Après, je dirais naissance du genre ( le post pnk) avec le Velvet Underground, sans doutes le premier groupe urbain du rock tandisque le blues, musique rurale par excellence. Et sans parler de Kraftwerk , d'autres influences Krautrock, indus, Eno etc.
Après, influences diverses et variées mais associer le post punk ( ou la new wave comme on l'appella à l'époque) à des racines fondamentalement blues, je ne vois pas trop. Grosse rupture au contraire. de toutes façons, le rock , dans ses fondamentaux s'est déjà dissocié du blues via la country, musique blanche par nature.
Donc, puisque tu me l'a demandé, Dark Dude, je te donne mon avis : oui parfois, non souvent.

Après, je serais curieux qu'on me fasse écouter de la musique noire ( on va dire black histoire de me la jouer politiquement correct) aussi "froide" ou peu "sexy" que purent l'être pas mal de morceaux post punk...

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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par Punker paname » sam. 15 mai 2021 07:52

Dans la No Wave Post Punk New Yorkais tu as les ESG qui venaient du Bronx et qui existent encore , ils avaient un gros son de basse très froid et trés dissonant en mode Post Punk mais mâtiné de Funk très chaud :)

Il faudrait aussi citer toute la vague Post Punk Brésilienne des groupes présents sur la compile The Sexual Life Of The Savages sortie par Soul Jazz ou tu avais des groupes Post Punks Bresiliens qui mêlaient Post Punk, No Wave ils disaient Nao Wave au Brésil :cote: avec incontestablement toutes leurs influences musicale latines locales

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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par The Dark Dude » dim. 16 mai 2021 10:26

Oulah! Attends!!!! Je n'en suis pas encore au Velvet! :hehe:

Quant à mon propos, et je suis désolé si j'ai manqué de clarté, il ne consistait en rien à dire que le Postpunk était le digne héritier du Blues.
Pour l'instant, en effet, je ne fais que poser quelques pistes de réflexion sur ce qui a trait aux rythmes et au contexte social. Et à faire des liens entre les périodes sur lesquelles se pose cette modeste réflexion et des titres publiés essentiellement durant l'âge d'or de ce genre musical.
Je sais bien, rassure-toi, qu'un genre artistique s'inscrit toujours dans une continuité ou une rupture. Et souvent en diversifiant les sources d'inspiration par ailleurs. À mon sens, cela a été particulièrement vrai avec les Postpunk (et autres genres assimilés), et c'est ce que je vais aussi essayer de démontrer au fur et à mesure des épisodes.

CCR a écrit :
ven. 14 mai 2021 17:22
J'sais plus quel critique a dit que le post punk avait été le manifeste d'une rupture avec le blues, dans la gamme d'accords guitares....(?!)

Il faut que je retrouve les références, mais il me semble de mon côté avoir effectivement lu un critique/musicien qui faisait un rapprochement entre les deux, mais je ne sais plus -très sincèrement.... si! c'est possible!- si c'était dansune logique de rupture ou non).

Après, je dirais naissance du genre ( le post pnk) avec le Velvet Underground, sans doutes le premier groupe urbain du rock tandisque le blues, musique rurale par excellence. Premier groupe urbain du rock? Tu peux préciser, please?

Et sans parler de Kraftwerk , d'autres influences Krautrock, indus, Eno etc.
À ce moment là, il faudra alors remonter jusqu'aux avant garde musicales (Pierre Henry ou Stockhausen, par exemple) ainsi qu'aux misociens contemporains de la musique répétitive comme Phil Glass ou Terry Riley... Mais pourquoi pas?

Après, influences diverses et variées mais associer le post punk ( ou la new wave comme on l'appella à l'époque) Attention, l'ami, il n'y a que les journalistes Français qui ont associé les deux, et le plus souvent par pure fainéantise intelectuelle: la New wave est un genre musical à part entière, avec ses caractéristiques propres et ses codes, genre héritier de la première vague du Postpunk américain (genre Chrome)

à des racines fondamentalement blues, je ne vois pas trop. Grosse rupture au contraire. de toutes façons, le rock , dans ses fondamentaux s'est déjà dissocié du blues via la country, musique blanche par nature.
Donc, puisque tu me l'a demandé, Dark Dude, je te donne mon avis : oui parfois, non souvent.
Et je t'en remercie sincèrement: cela me pousse à plus de clarté et de précision. Comme je n'ai de cesse de le répéter à mes élèves, il faut sortir de sa zone de confort :super:

Après, je serais curieux qu'on me fasse écouter de la musique noire ( on va dire black histoire de me la jouer politiquement correct) aussi "froide" ou peu "sexy" que purent l'être pas mal de morceaux post punk...
Il faudra alors s'entendre sur ce que tu appelles de la musique noire...
:alcool1:

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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par CCR » dim. 16 mai 2021 12:33

The Dark Dude a écrit :
dim. 16 mai 2021 10:26


Après, je dirais naissance du genre ( le post pnk) avec le Velvet Underground, sans doutes le premier groupe urbain du rock tandisque le blues, musique rurale par excellence. Premier groupe urbain du rock? Tu peux préciser, please?
Tu as quelques pistes ici
[media]https://philharmoniedeparis.fr/fr/magaz ... ock-urbain[/media]

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Re: Histoire mondiale du Postpunk

Message par The Dark Dude » dim. 16 mai 2021 14:31

CCR a écrit :
dim. 16 mai 2021 12:33
The Dark Dude a écrit :
dim. 16 mai 2021 10:26


Après, je dirais naissance du genre ( le post pnk) avec le Velvet Underground, sans doutes le premier groupe urbain du rock tandisque le blues, musique rurale par excellence. Premier groupe urbain du rock? Tu peux préciser, please?
Tu as quelques pistes ici
[media]https://philharmoniedeparis.fr/fr/magaz ... ock-urbain[/media]
D'accord...C'est intéressant comme dénomination? À creuser.
Par ailleurs, j'avais l'intention d'évoquer The Sonics et The Seeds dans le prochain épisode, consacré à la recherche du premier titre ou groupe punk de l'Histoire

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