Les pépites de la soul
- Susan Ballion
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Re: Les pépites de la soul
Betty Wright - Clean up Woman (1971)
Bessie Regina Norris
Soul singer, songwriter and background vocalist, born 21 December 1953 in Miami, Florida.
Sister of Milton Wright, Phillip Wright, Jeanette Wright, and Charles A. Wright.
Bessie Regina Norris
Soul singer, songwriter and background vocalist, born 21 December 1953 in Miami, Florida.
Sister of Milton Wright, Phillip Wright, Jeanette Wright, and Charles A. Wright.
"There are two ways of disliking art. One is to dislike it. The other, to like it rationally."
Re: Les pépites de la soul
Chacun aura sa version preferée, que ce soit la version dépouillée et amputée des chœurs ou l'autre. J'aime les deux, mais la version enrichie à mes faveurs. Allumage de cierge, feu.
Affreux, sale et méchant.
Re: Les pépites de la soul
En parlant de références et de clin d'œil ça m'a rappelé ce titre sorti sur le label californien Music City — le label sur lequel Darondo a sorti ses singles. On retrouve le groupe The Two Things In One qui chante ici une ballade avec un thème emprunté à celui de Midnight Cowboy composé par John Barry. 1973, production dantesque et des arrangements somptueux à grands renforts de cordes et une belle guitare noyée dans une cabine Leslie. Outre la trame Philly's sound, on capte bien ici que Bloodstone et leur album Natural High produit par un anglais Mike Vernon est une référence majeure.
À première vue, un groupe relativement confidentiel qui aura avoiné quelques singles sympathique, dont le fameux Close The Door, bonbon sweet soul atmosphérique assez recherché par les amateurs du genre. Mais c'était sans compter l'excellent label anglais Ace qui, en 2011, qui a permis de mettre à jour nombre de titres originaux et reprises dont une monstrueuse de Ohio de CSNY parmi d'autres (Allman Brothers, Isaac Hayes…) rassemblés dans une compilation Together Forever - The Music City Sessions.
En 2004, un stock de singles neuf du label Music City ont été localisés dans un hangar dans la baie de San Francisco. Ce butin a été partagé entre trois gros vendeurs de single soul : un anglais (John Manship) et deux américains (Craig Moerer de Portland et un autre californien) — C'est de ce stock d'où proviennent les singles de Darondo de Didn't I qui jusque là était un vrai serpent de mer, et c'est ce qui a permis de faire connaître cet artiste en 2006 avec la compilation sortie chez Luv n Haight. J'imagine que c'est la même chose pour The Two Things In One.
À première vue, un groupe relativement confidentiel qui aura avoiné quelques singles sympathique, dont le fameux Close The Door, bonbon sweet soul atmosphérique assez recherché par les amateurs du genre. Mais c'était sans compter l'excellent label anglais Ace qui, en 2011, qui a permis de mettre à jour nombre de titres originaux et reprises dont une monstrueuse de Ohio de CSNY parmi d'autres (Allman Brothers, Isaac Hayes…) rassemblés dans une compilation Together Forever - The Music City Sessions.
En 2004, un stock de singles neuf du label Music City ont été localisés dans un hangar dans la baie de San Francisco. Ce butin a été partagé entre trois gros vendeurs de single soul : un anglais (John Manship) et deux américains (Craig Moerer de Portland et un autre californien) — C'est de ce stock d'où proviennent les singles de Darondo de Didn't I qui jusque là était un vrai serpent de mer, et c'est ce qui a permis de faire connaître cet artiste en 2006 avec la compilation sortie chez Luv n Haight. J'imagine que c'est la même chose pour The Two Things In One.
Affreux, sale et méchant.
Re: Les pépites de la soul
Enorme, ces Two Things ! Je viens de survoler l'album vite fait, wishlist direct ! J'aime leur dégaine, ces sons ...
La reprise de Ohio n'a rien à envier à celle des Isley, bien au contraire
La reprise de Ohio n'a rien à envier à celle des Isley, bien au contraire
It’s too late to be hateful
Re: Les pépites de la soul
Là, j’écoute tranquillement, des nappes d’orgue bien huileuses, de la guitare acide et bien placée, des breaks de batterie terribles, un petit côté chaloupé/syncopé à la Zigaboo/Meters par moments (Snag Nasty), Dreams m’évoque un truc précis mais je ne retrouve pas, c’est du tout bon !
It’s too late to be hateful
Re: Les pépites de la soul
Toujours intéressant et élégant tes posts The Lad. Je ne participe pas mais je suis assidûment. C'est un côté de la musique que je connais très mal mais qui m'intéresse et pas évident de trouver des bonnes infos sur le sujet. D'ailleurs en ce moment j'ai découvert la Chicago soul et j'aime beaucoup, est-ce que c'est considéré comme ce que l'on nomme la Northern soul ou pas du tout ?
Genre ce morceau me fait fondre :
Genre ce morceau me fait fondre :
Re: Les pépites de la soul
Celui là en particulier, c'est un classique. En fait, est considéré comme northern soul ce qui était joué par les disc-jockeys anglais du début des années 70 à aujourd'hui dans les clubs des midlands et du nord de l'angleterre. À proprement parlé, de style, il y en a plein et de fait, c'était un peu à la guise du dj qui jugeait bon ou non de jouer tel ou tel morceau. Il y a quelques caractéristique de style qu'on peut identifier : souvent des disques obscures et rare mais pas que, c'est fait pour danser de manière dynamique, uptempo avec une section rythmique très marquée qui préfigure parfois la disco — Pas déconnant d'entendre le batteur marquer tout les temps à la caisse claire, comme un faux four-on-the-floor comme sur le refrain Do I Love You de Frank Wilson ou sur le morceau des Milestones The Joker. Il faut aussi qu'il y ait un peu de drame dans les paroles et les arrangements pour faire monter la sauce… Putain, j'écris ces lignes, je me relis et je sèche à décrire la northern soul tellement c'est varié… C'est un hydre ce truc ! Et étant français, je suis mal placé pour en parler. Je remets le lien de ce qu'a écrit le gars de Section 26, c'est vraiment valable pour se faire une idée : http://section-26.fr/dance-to-the-music ... hern-soul/Pills a écrit : ↑mar. 12 mai 2020 17:28Toujours intéressant et élégant tes posts The Lad. Je ne participe pas mais je suis assidûment. C'est un côté de la musique que je connais très mal mais qui m'intéresse et pas évident de trouver des bonnes infos sur le sujet. D'ailleurs en ce moment j'ai découvert la Chicago soul et j'aime beaucoup, est-ce que c'est considéré comme ce que l'on nomme la Northern soul ou pas du tout ?
Genre ce morceau me fait fondre :
Aujourd'hui, c'est une scène encore dynamique, scindée en une multitude de chapelles avec chacune une véritable philosophie de son. Certains sont resté bloqués sur un classement des meilleurs morceaux établi par un ponte au début des années 2000 qui regroupent les 500 morceaux les plus populaire (des trucs 60s Detroit/Chicago/Philadelphie pour caricaturer). D'autres sont plus progressifs dans leur approche et intègre des nouveaux morceaux découvert récemments, des sonorités disco, rhythm and blues ou plus sweet soul. C'est pas rare d'entendre des trucs early comme "I'm Shakin" de Little Willie John, la vidéo en lien vaut son pesant de cacahuète pour le danseur, quel classe. Et guettez la meuf à sa gauche qui est complètement sur-foncedé, good times.
Affreux, sale et méchant.
Re: Les pépites de la soul
Merci c'est plus clair et l'article est très intéressant et c'est cool les petites suggestions avec explications à la fin. Tu as le classement du pont fait au début des années 2000 par hasard ?The lad a écrit : ↑mer. 13 mai 2020 14:28Celui là en particulier, c'est un classique. En fait, est considéré comme northern soul ce qui était joué par les disc-jockeys anglais du début des années 70 à aujourd'hui dans les clubs des midlands et du nord de l'angleterre. À proprement parlé, de style, il y en a plein et de fait, c'était un peu à la guise du dj qui jugeait bon ou non de jouer tel ou tel morceau. Il y a quelques caractéristique de style qu'on peut identifier : souvent des disques obscures et rare mais pas que, c'est fait pour danser de manière dynamique, uptempo avec une section rythmique très marquée qui préfigure parfois la disco — Pas déconnant d'entendre le batteur marquer tout les temps à la caisse claire, comme un faux four-on-the-floor comme sur le refrain Do I Love You de Frank Wilson ou sur le morceau des Milestones The Joker. Il faut aussi qu'il y ait un peu de drame dans les paroles et les arrangements pour faire monter la sauce… Putain, j'écris ces lignes, je me relis et je sèche à décrire la northern soul tellement c'est varié… C'est un hydre ce truc ! Et étant français, je suis mal placé pour en parler. Je remets le lien de ce qu'a écrit le gars de Section 26, c'est vraiment valable pour se faire une idée : http://section-26.fr/dance-to-the-music ... hern-soul/Pills a écrit : ↑mar. 12 mai 2020 17:28Toujours intéressant et élégant tes posts The Lad. Je ne participe pas mais je suis assidûment. C'est un côté de la musique que je connais très mal mais qui m'intéresse et pas évident de trouver des bonnes infos sur le sujet. D'ailleurs en ce moment j'ai découvert la Chicago soul et j'aime beaucoup, est-ce que c'est considéré comme ce que l'on nomme la Northern soul ou pas du tout ?
Genre ce morceau me fait fondre :
Aujourd'hui, c'est une scène encore dynamique, scindée en une multitude de chapelles avec chacune une véritable philosophie de son. Certains sont resté bloqués sur un classement des meilleurs morceaux établi par un ponte au début des années 2000 qui regroupent les 500 morceaux les plus populaire (des trucs 60s Detroit/Chicago/Philadelphie pour caricaturer). D'autres sont plus progressifs dans leur approche et intègre des nouveaux morceaux découvert récemments, des sonorités disco, rhythm and blues ou plus sweet soul. C'est pas rare d'entendre des trucs early comme "I'm Shakin" de Little Willie John, la vidéo en lien vaut son pesant de cacahuète pour le danseur, quel classe. Et guettez la meuf à sa gauche qui est complètement sur-foncedé, good times.
Re: Les pépites de la soul
C'est un bouquin du disc-jockey Kev Roberts, j'imagine qu'il doit chroniquer chaque disque (et au passage dire quel disc-jockeys a joué tel morceau en premier, dans quelle soirée, etc.). Mais la liste est visible ici : http://www.rocklistmusic.co.uk/stevepar ... op_500.htmPills a écrit : ↑mer. 13 mai 2020 16:25Merci c'est plus clair et l'article est très intéressant et c'est cool les petites suggestions avec explications à la fin. Tu as le classement du pont fait au début des années 2000 par hasard ?The lad a écrit : ↑mer. 13 mai 2020 14:28Pills a écrit : ↑mar. 12 mai 2020 17:28Toujours intéressant et élégant tes posts The Lad. Je ne participe pas mais je suis assidûment. C'est un côté de la musique que je connais très mal mais qui m'intéresse et pas évident de trouver des bonnes infos sur le sujet. D'ailleurs en ce moment j'ai découvert la Chicago soul et j'aime beaucoup, est-ce que c'est considéré comme ce que l'on nomme la Northern soul ou pas du tout ?
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Re: Les pépites de la soul
Une fois n’est pas coutume, si l’on parle bien d’un titre penned par Curtis Mayfield, il ne sera pas question ici de la version originale des Impressions qu’on trouve sur leur LP Young Mods Forgotten Story et pour cause : À toucher au divin pratiquement à chaque fois, vous avez vite fait de vous retrouver dans les vignes de dieu. C’est le cas sur ce disque, et particulièrement sur Choice of Colors où personne ne sait quoi faire ni où aller. Chanteurs sous qualudes, cordes sous Xanax, avec un batteur bavard qui brode sans croire à ce qu’il fait, l’ensemble est pénible et frustrant au regard de l’importance du sujet dont il est question (et qui résonne particulièrement aujourd’hui). Il n’y avait que Curtis Mayfield pour être aussi bienveillant, placide et mature (il n’a seulement que 27 ans quand il enregistre ce disque avec les Impressions) lorsqu’il aborde les droits civiques avec distance invitant chacun à une introspection, sûrement délicate un an après l’assassinat du révérend Martin Luther King.
Reprise quelques fois : Jerry Butler (ex-Impressions) ou les Heptones — groupe jamaïcain qui a l’instar des Techniques ont été largement influencés par les Impressions (on en parle sur le topic reggae Cool Operator) s'y sont collés, mais on doit la meilleure version de ce titre à Della Reese — celle là meme qui avait allumée le standard It was a very good year. Découverte par Mahalia Jackson, cette chanteuse de music hall qui a fait les bonnes heures du showbusiness feutré US aura, au crépuscule des années 60, signée deux disques aux titres-clin d’œil conscious : Right now mais surtout Black is beautiful, celui sur lequel on retrouve cette fameuse reprise. Mis en boite par Peter Myers, arrangeur et producteur blanc qui fera carrière en conduisant des orchestres pour la télé, le cinéma (à la colle avec Bill Conti) et une pléiades d’entertainers, le morceau est réssuscité : On retrouve la même bienveillance insufflée par le thème dans la voix de Della Reese qui oscille entre talk-over et sur les refrains une prêche héritée de ses années gospel au sein des Meditations Singers. Mais on se croirait chez Chess tant la production se rapproche de ce que Richard Evans a fait pour le lp de Marlena Shaw Spice of life. Alors que les couplets sont serrés avec justesse, retenue et sérieux nous invitant à l’introspection et à la réunion, le panache du refrain et ses volées de cordes, sa batterie qui fait pleuvoir la cymbale ride en tapant une pattern qui fait baver tout les producteurs de hip hop nous exhorte aux lendemain qui chantent et à l’espoir. Et c’est classe.
Reprise quelques fois : Jerry Butler (ex-Impressions) ou les Heptones — groupe jamaïcain qui a l’instar des Techniques ont été largement influencés par les Impressions (on en parle sur le topic reggae Cool Operator) s'y sont collés, mais on doit la meilleure version de ce titre à Della Reese — celle là meme qui avait allumée le standard It was a very good year. Découverte par Mahalia Jackson, cette chanteuse de music hall qui a fait les bonnes heures du showbusiness feutré US aura, au crépuscule des années 60, signée deux disques aux titres-clin d’œil conscious : Right now mais surtout Black is beautiful, celui sur lequel on retrouve cette fameuse reprise. Mis en boite par Peter Myers, arrangeur et producteur blanc qui fera carrière en conduisant des orchestres pour la télé, le cinéma (à la colle avec Bill Conti) et une pléiades d’entertainers, le morceau est réssuscité : On retrouve la même bienveillance insufflée par le thème dans la voix de Della Reese qui oscille entre talk-over et sur les refrains une prêche héritée de ses années gospel au sein des Meditations Singers. Mais on se croirait chez Chess tant la production se rapproche de ce que Richard Evans a fait pour le lp de Marlena Shaw Spice of life. Alors que les couplets sont serrés avec justesse, retenue et sérieux nous invitant à l’introspection et à la réunion, le panache du refrain et ses volées de cordes, sa batterie qui fait pleuvoir la cymbale ride en tapant une pattern qui fait baver tout les producteurs de hip hop nous exhorte aux lendemain qui chantent et à l’espoir. Et c’est classe.
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Re: Les pépites de la soul
Eh bien ! A peine arrivé sur ce forum, je crois que j'ai déjà trouvé mon topic. Merci The Lad !
J'ai vu la lumière le jour où à la tv Iggy Pop s'est tartiné de beurre de cacahuètes
Les Rubettes c'est un peu les Ronettes de Roubaix
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Re: Les pépites de la soul
Pleasure, mate.
Ici c'est presque la canicule, les jeunes crament la gomme de leurs T-Max sans casque quand d'autre boivent du rosé au goulot entre deux parties de molky. Joie du monde moderne. Le facteur est passé, le profil d'Elizabeth II sur une enveloppe à bulle à mon nom, les affaires reprennent. Miss Jones signe une cover ici d'Eddie & Ernie (le Bullet Don't Have Eyes c'est eux) qui a d'ailleurs été samplé par Jay-Z et Beyoncé — je ne l'ai jamais entendu. C'est sur un label californien qui a vu passé Sly & the Family Stone ou Celeste Hardie (You're Gone), Loadstone, des diamants à la pelle carrément… On va pas le nier, cette sweet soul chaude comme une plancha en Juillet, c'est assez énorme.
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Re: Les pépites de la soul
Bon ben je me lance avec ce stomper archi connu mais tellement jouissif.
Quand la guitare déboule avec ses arpèges basiques je me sens comme un rital qui vient de gagner à la loterie, le bras pendu à la portière de l'Alfa, faisant le kéké sur les bords du Lac de Côme !
Quand la guitare déboule avec ses arpèges basiques je me sens comme un rital qui vient de gagner à la loterie, le bras pendu à la portière de l'Alfa, faisant le kéké sur les bords du Lac de Côme !
J'ai vu la lumière le jour où à la tv Iggy Pop s'est tartiné de beurre de cacahuètes
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Re: Les pépites de la soul
Le mardi soir, au Rockstore, boîte Montpeul, un DJ, fan de black music, passait ce titre immanquablement. Plus loin dans la soiré, il finissait sur la scène, seul, avec Joe Cocker et son With a Little Help...
Le lendemain, réveil difficile pour aller en amphi.
Re: Les pépites de la soul
Je préfère la version des garçons, plus "flamboyante", dirais-je, plus en relief, et le bassiste y fait un remarquable travail. Elle te donne envie de faire du roller, en levant les bras en croix pour bénéficier plus largement du soleil et de la summer breeze, makes me feel fine.The lad a écrit : ↑mer. 27 mai 2020 17:30Ici c'est presque la canicule, les jeunes crament la gomme de leurs T-Max sans casque quand d'autre boivent du rosé au goulot entre deux parties de molky. Joie du monde moderne. Le facteur est passé, le profil d'Elizabeth II sur une enveloppe à bulle à mon nom, les affaires reprennent. Miss Jones signe une cover ici d'Eddie & Ernie (le Bullet Don't Have Eyes c'est eux) qui a d'ailleurs été samplé par Jay-Z et Beyoncé — je ne l'ai jamais entendu. C'est sur un label californien qui a vu passé Sly & the Family Stone ou Celeste Hardie (You're Gone), Loadstone, des diamants à la pelle carrément… On va pas le nier, cette sweet soul chaude comme une plancha en Juillet, c'est assez énorme.
Re: Les pépites de la soul
La voix de Jacqueline à mes faveurs, et puis c'est l'originale : les texans ont juste posé leur voix sur la même piste (edit : plus re-re de la guitare ? je ne sais pas d'où ça sort), Daptone a fait un travail remarquable en remasterisant ça.Bebeto a écrit : ↑mar. 2 juin 2020 12:04Je préfère la version des garçons, plus "flamboyante", dirais-je, plus en relief, et le bassiste y fait un remarquable travail. Elle te donne envie de faire du roller, en levant les bras en croix pour bénéficier plus largement du soleil et de la summer breeze, makes me feel fine.The lad a écrit : ↑mer. 27 mai 2020 17:30Ici c'est presque la canicule, les jeunes crament la gomme de leurs T-Max sans casque quand d'autre boivent du rosé au goulot entre deux parties de molky. Joie du monde moderne. Le facteur est passé, le profil d'Elizabeth II sur une enveloppe à bulle à mon nom, les affaires reprennent. Miss Jones signe une cover ici d'Eddie & Ernie (le Bullet Don't Have Eyes c'est eux) qui a d'ailleurs été samplé par Jay-Z et Beyoncé — je ne l'ai jamais entendu. C'est sur un label californien qui a vu passé Sly & the Family Stone ou Celeste Hardie (You're Gone), Loadstone, des diamants à la pelle carrément… On va pas le nier, cette sweet soul chaude comme une plancha en Juillet, c'est assez énorme.
Edit 2 : maintenant, j'ai un énorme doute sur cette piste. Je vais me renseigner parce que ça m'intéresse ce truc.
Edit 3: questions posée aux vieux druides anglais…
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