dark pink a écrit : ↑dim. 19 févr. 2023 09:41
A la demande générale (maréchale, même) du camarade
Danzik, je vous cause du seul et unique 45 tours de
Mickey. Pour les fans de
Starshooter, dont je suis,
Mickey, ce n’est pas la souris aux grandes oreilles de
Disney (dont les premiers dessins sont récemment tombés dans le domaine public ce qui permet à des aigrefins de faire des films d’horreur avec ce personnage ainsi qu’avec
Winnie l’ourson et d’autres…
), c’est le bassiste gaucher du groupe précité. Ce n’est donc pas
Mickey Mouse mais
Mickey Snack. On aurait voulu que ce soit son vrai nom mais c’est un pseudonyme
.
A la séparation du groupe, vers 82, il y a donc plus de 40 ans, les membres de
Starshooter se retrouvent seulâbres et continuent leur chemin.
Kent (
Hutchinson puis
Cokenstock) avec le succès qu’on sait, dans la musique, la BD et l’écriture,
Jello dans l’organisation de concerts et le management de groupes, voire la production (
Pop Models),
Phil (
Pressing) dans tout un tas d’activités, illicites ou pas, pour finir aux Etats dans la réfection de bateaux.
Mickey tente un temps une carrière solo de chanteur et travaille dans une radio « libre ». Le 45 tours dont on cause est le témoignage de cette tentative. On l’avait déjà écouté chanter dans
Starshooter, c’est lui qui interprétait «
Partir à Zanzibar », la seule chanson du groupe qui ne soit pas chantée par
Kent. On l’avait surtout apprécié à la basse dans tout le répertoire maison tant il excellait à ce poste
. Il avait joué tout le concert des
24 heures de Bretagne avec un bras dans le plâtre. Imaginez !
Il est là, à la basse, dans ces 2 chansons d’époque. On le reconnait au son et au phrasé mais sa basse est quelque peu couverte par l’emballage de ces années-là où il fallait des tas de synthés et de la
Linn Drum ou de la
Simmons en guise de batterie.
Jello à la guitare, ça tombe bien, j’ai soif. C’est un solo de saxophone nerveux qui le remplace.
Comme il y a deux membres de
Starshooter dans l’aventure, on se prend à rêver d’une Starshooterisation de ces deux titres. Le pilier de casino de «
Rouge et Noir » serait devenu un perdant magnifique et triste à l’humour grinçant sans pour autant faire le comique croupier et le voyageur de «
Bons baisers d’Asie » un baroudeur désabusé mais sympathique noyant son vague à l’âme dans les délices orientaux. Ici, c’est pas tout à fait ça mais comme on a rêvé de descendre les étoiles avec le groupe qui portait le nom fait pour ça et que
Mickey était de la partie, on lui redit très sincèrement : « Merci pour tout ! »
A1 Rouge et Noir (JL Poli-Mickey Snack).mp3
B1 Bons Baisers d'Asie (JL Poli-Mickey Snack).mp3