Forum rock6070

J'avais pas vu qu'on parlait de la Suedehead box. C'est une tuerie, je suis d'accord. On pourrait aussi parler des titres comme Silhouettes de Dennis Brown ou le bijou qu'est la reprise de What's going on par Pat Satchmo mais on pas le temps

Je vous propose maintenant de tourner vos oreilles bien trop occupées vers un moment de repos au coeur de la forêt Martiniquaise. Max Cilla est le maitre de la flute en bambou, un instrument typique dans les montagnes de la Martinique. Cet album a été enregistré à Paris en 1981 et Cilla y mêlent des airs traditionnels de l'île avec des percus, basse et piano typiquement afro-cubain et jazz. Au final, la musique est spirituelle mais aussi dansante. Enivrant!

Goldandlink a écrit : ↑

mar. 9 mars 2021 21:08

J'avais pas vu qu'on parlait de la Suedehead box. C'est une tuerie, je suis d'accord. On pourrait aussi parler des titres comme Silhouettes de Dennis Brown ou le bijou qu'est la reprise de What's going on par Pat Satchmo mais on pas le temps

Je vous propose maintenant de tourner vos oreilles bien trop occupées vers un moment de repos au coeur de la forêt Martiniquaise. Max Cilla est le maitre de la flute en bambou, un instrument typique dans les montagnes de la Martinique. Cet album a été enregistré à Paris en 1981 et Cilla y mêlent des airs traditionnels de l'île avec des percus, basse et piano typiquement afro-cubain et jazz. Au final, la musique est spirituelle mais aussi dansante. Enivrant!

Mortel ce Max Cilla. M'étonne pas qu'il ait travaillé avec Puente, mais c'est étonnant cette vibe MPB. Il apparaît sur ce LP qui attise ma curiosité : https://www.discogs.com/Les-Maxi-Twenty ... se/4672863. Sinon pour en revenir aux West Indies, tu as vu les téléfilms de Steve McQueen diffusés sur la beeb ? Celui nommé Lovers Rock consacré aux blues parties est fantastique. Le segment avec le morceau Silly Games de Janet Kay est juste énorme, depuis, le single tourne en boucle à la maison.

L'année dernière j'avais constitué une petite mixtape maison avec mes 45 tours et maxis favoris jamaïcains et anglais avec une couleur lovers rock. On retrouve d'ailleurs quelques disques que j'ai présenté dans ce topic. C'est écoutable ici.

Goldandlink a écrit : ↑

mer. 3 févr. 2021 19:33

Les réseaux sociaux ont parfois du bon. En fin d'année dernière, je checke une story IG d'un ami disquaire sur Londres je vois ça, envoyé depuis un particulier à qui il a racheter la collection:



Bon j'avais déjà le Humphrey (superbe!) mais ce que tape dans l'oeil c'est Showcase, l'un des deux Jackie Mittoo sur la photo. Je cherchais cet album depuis longtemps mais il est rare et dur à trouver à prix raisonable. Je le contacte, il me dit disque NM et pochette VG, il regarde Popsike, on négocie, 95 livres, banco! Cher mais 1.5-2x moins cher que le prix du marché, et bonne chance de trouver ça en vide grenier.

Cet album est un ovni et un classique dub! 6 pistes, toutes ont une coupure à 3/4 du morceau puis reprise de la zik. Le son est géant avec des percus très bien mixées et des basses monstrueuses. Il contient deux grands classiques du monsieur, Oboe et Wall Street. Mais y'a des super morceaux moins connus comme le spirituel Night in Ethiopia ou l'enjoué Rang Man, la reprise de No Woman, No Cry étant le point faible de l'album à mon sens.

Et donc voici la copie:

Jackie Mitoo c'est un des seuls types que je vénère en reggae, et pourtant le reggae et moi ça fait deux !

Le Max Cilla, celui ci, j'attends de le sortir en broc !

D'ailleurs j'ai un collègue broc qui a un lot west indies fin 80 début 90s, si vous avez de bonne réf là dedans je suis preneur.

The lad a écrit : ↑

ven. 12 mars 2021 11:47

L'année dernière j'avais constitué une petite mixtape maison avec mes 45 tours et maxis favoris jamaïcains et anglais avec une couleur lovers rock. On retrouve d'ailleurs quelques disques que j'ai présenté dans ce topic. C'est écoutable ici.

Mr Ashe, bien le bonsoir,

Après avoir écouté ta love sélection du w.e
Tu devrais te lancer dans une boiler room suivant ton envie du moment bien entendu.
Le tout posté sur Bandcamp ==> You Tube. V'là la visibilité.

Bordel ! Je viens de capter le macaron. Ce swagg. Mr Victor.

Content la mixtape t'ai plu ! Pour le reste, je te fais suivre des trucs en mp.

coltan a écrit : ↑

sam. 13 mars 2021 14:36

D'ailleurs j'ai un collègue broc qui a un lot west indies fin 80 début 90s, si vous avez de bonne réf là dedans je suis preneur.

Je suis pas très calé sur la musique des Antilles, encore moins sur la période que tu mentionnes malheureusement. Je découvre petit à petit.

The lad a écrit : ↑

ven. 12 mars 2021 11:47

L'année dernière j'avais constitué une petite mixtape maison avec mes 45 tours et maxis favoris jamaïcains et anglais avec une couleur lovers rock. On retrouve d'ailleurs quelques disques que j'ai présenté dans ce topic. C'est écoutable ici.

Ouais bien chill ce mix en ce vendredi après midi ensoleillé Victor Merci

Je vais écouter aussi la CompiLad.

En ce moment c'est ce titre qui me fait délirer, Les Crystalites (Derrick Harriot) face B de The Undertaker, Stop That Man.

sLidE_viNylEs a écrit : ↑

lun. 15 mars 2021 21:24

Ce genre de presta... Ou pas.

║====▼

Le genre de gars avec tu as envie de passer la journée !

L'unique album de 1986 du Martiniquais Raphael Toiné, Ce ta Ou / Sud Africa Révolution est un des plus beaux disque de "zouk" (mais pas que!) que j'ai écouté. Il était une évidence de le placer dans mon top de l'année y'a quelques semaines.

Tout l'album est superbe mais un truc comme Femmes Pays Douces est ENORME et donnerait un coup de fouet à un dancefloor déjà brûlant tout en étant parfaitement aussi approprié pour une écoute en bord de piscine en sirotant un cocktail. Versatile. Les influences reggae en provenance du voisin jamaicain sont claires sur le titre dub "à la Lee Scratch Perry" (RIP) Dread Vibrations, avec une mélodie qui sonne franchouillarde mais que je n'arrive pas à placer (?). Toiné cale un bel hymne anti-apartheid en début de Face B ce qui donne une autre dimension au disque. Le tout se termine magnifiquement par Bizness à Bangkok une instru digne de Elegia de New Order ou des meilleures BO de films 80s.

Pour les chineurs, le disque est sorti sur un label français obscur Speed-Records, dont Discogs ne recense que 13 sorties. L'album a été réédité par les Madrilènes de Glossy Mistakes en 2020.

L'album en entier Photos de ma copie:

Arsenio Rodríguez (1911-1970) est une figure majeure de la musique cubaine du XXième siècle en tant que l'inventeur autoproclamé du mambo et le précurseur du genre salsa. Il est aussi celui qui créa le format conjunto, qui refère à des petits ensembles musicaux et se revèlera très populaire bien au delà de Cuba. Tout ça en étant aveugle depuis l'âge de 7 ans après qu'un cheval lui ait donné un coup de sabot dans le visage parce qu'il avait accidentellement donné au cheval un coup de balai.

Celui qu'on nomme "El Ciego Maravilloso", l'Aveugle Merveilleux, se fit connaitre en 1937 en écrivant le titre Bruca Maniguá qu'il réussi à faire enregistré par le fameux Orquesta Casino de la Playa du chanteur Miguelito Valdés. Ce titre a depuis été repris à maintes reprises, plus récemment durant l'aventure du Buenavista Social Club. L'album solo de Ibrahim Ferrer de cette époque commence par une superbe version de cette composition. Après ce lancement de carrière, Arsenio, spécialiste du três et du conga, formera plusieurs orchestres et jouera entre La Havane et New York jusqu'à son retour définitif à Cuba en 1956.

Là bas, il enregistrera une discographie non pas gigantesque mais qualitative. Son album Quindembo / La Magia de Arsernio Rodríguez en particulier exerce sur moi une certaine fascination. Arsenio y exprime ses influences africaines plus que sur ces autres albums. Il joue du tres sur tout l'album et sur certains titres on entend sa voix rauque presque criée en espagnol ou yoruba, donnant une teinte africaine traditionnelle supplémentaire. L'instrumentation, le son, la production sont irréprochables sur ce disque, au dessus de beaucoup de productions de l'époque je trouve. La face 1 est très spirituelle. On y retrouve sa version personnelle et instrumentale de Bruca Maniguá d'une douceur rare. Avec les morceaux Hun Hun et Oracion Lucumí (très John Fahey celui là) il arrive à toucher profondément l'auditeur que je suis. Le reste de l'album, notamment la face 2, est plus enjoué posant les bases d'un afro-cubanisme assumé, un contrepoint que j'accueille avec plaisir. On passe de l'afro de Albanciosa au classique cubain Mona. Au final un album qui est pour moi merveilleux, et que je recommende de découvrir et d'approfondir.

What you gonna do de Vivian Jones, un super tune de reggae anglais des 80s et une version dub qui vaut le détour.

LAMBZ - Comme si la Terre était plate (2022) avec un beau clip d'animation Album Dans la vraie Vie" Featuring Aldo Lapache