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Message par alcat01 » dim. 6 nov. 2022 18:57

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Dans l'album "Ludwig - Un Roi Pour L'Eternité", de Wapassou, paru en 1979, le son s'améliore par rapport au précédent album.
Le groupe est, alors, un quintuor sur cet opus magique et le line up original est complété par deux invités, Marc Dolisi aux synthés et Véronique Nickerl aux vocaux.
Les voix féminines sont à considérer plus comme instrument qu'autre chose car les mots n'ont pas beaucoup de sens. Mais en tant qu'instrument, cela marche très bien. C'est le langage universel de la musique.

Avec cet album, Wapassou traverse pratiquement un 'no-mans land'. C'est un peu trop étrange pour les rockers prog traditionnels et pas assez étrange et trop mélodique pour la foule avant-gardiste. Cet album est, en fait, à mi-chemin entre les deux.

Le disque a été inspiré par Ludwig II Otto Friedrich Wilhelm von Wittelsbach (Louis II de Bavière), qui a été l'un des derniers rois de Bavière. Il aimait Wagner, il en fut le mécène, et il fit construire un bon nombre de chateaux, dont le célèbre château de Neuschwanstein.
En 1870, il a été déclaré malade mentale et on l'arrêta même quelques années plus tard, en 1886. Le lendemain, on retrouva son corps noyé dans le lac de Starnberg.
A l'heure actuelle, c'est toujours un mystère de savoir la raison de sa mort.

Le style de cet opus est une musique de chambre avec synthétiseur qui montre de belles images et de belles émotions. Ses mélodies rappellent même Mike Oldfield. Le plus gros de l'album est basé sur beaucoup de synthés et des violons. Le disque est vraiment un long chant ou un 'hymne" comme le groupe avait choisi de l'appeler et son meilleur morceau semble être est celui qui est intitulé "Ludwig", long d'une trentaine de minutes.


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Message par alcat01 » dim. 6 nov. 2022 19:53

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The Godz est un groupe de Rock Améeicain composé de Bobby Hill - guitare, clavier, chant, de Eric Moore - basse, chant, de Mark Chatfield - guitare, chant et de Glen Cataline - batterie, chant.
Essentiellement un groupe de motards, les Godz ont produit une musique de type hard rock, amusante et brutale. Ils ne s'excusent pas et ne se donnent pas de grands airs. Le résultat est un bon album de fun-time, hard-rocking dans la veine de groupes tels que Grand Funk Railroad et Starz. L'extension "Gotta Keep A Runnin'" est le point culminant du disque. Il a été diffusé sur les stations de radio AOR et comprend une longue section de paroles. Si vous aimez le rock pur et dur et sans prétention, c'est un bon album, amusant, à prendre.
Gary Hill


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Message par alcat01 » lun. 7 nov. 2022 06:43

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Head Over Heels est un trio Américain de Hard Rock, Blues Rock, composé de Paul Frank - guitare, chant, de Michael Urso - basse, chant, et de John Bredeau - batterie.
Historiquement parlant, la ville de Detroit a enfanté de nombreuses formations qui ont laissé une empreinte indélébile dans l’Histoire du Hard Rock, du Rock au sens large du terme: les STOOGES d’Iggy Pop, MC5, ALICE COOPER, Ted NUGENT (sans oublier AMBOY DUKES au sein duquel avait évolué auparavant « The Nuge »), BROWNSVILLE STATION. Cette ville a également vu naître des groupes qui n’ont pas eu la chance de connaître le même destin et qui sont plus ou moins restés confinés dans l’anonymat. HEAD OVER HEELS faisait partie de ceux-là.
Fondé vers la fin des 60’s, HEAD OVER HEELS évolue en tant que power-trio et s’est fait les dents en faisant autant de concerts que possible. Ce groupe a même eu le privilège d’ouvrir pour des légendes (en devenir) telles que JETHRO TULL, Frank ZAPPA, CHICAGO, entre autres. Signé chez Capitol, HEAD OVER HEELS a sorti son premier et unique album éponyme en 1971.

Drivé par un chanteur (un certain Paul Frank, également préposé à la guitare) à la voix chaleureuse, limite Soul, qui évoque parfois Glenn Hughes, HEAD OVER HEELS donne tout ce qu’il a dans le ventre sur les 8 titres composant cette galette et s’y entend pour faire taper du pied l’auditeur, comme peuvent l’attester « Road Runner », compo Hard Rock chaleureuse parfaitement ancrée dans son époque qui est dopée par une rythmique syncopée et nerveuse, ou encore « Question », le titre le plus bouillonnant, le plus exubérant de cet opus qui voit le chanteur faire évoluer son timbre vocal dans un registre plus haut perché. La voix de Paul Frank aidant, on n’est pas surpris de voir ce trio de Detroit davantage mettre l’accent sur le Blues au détour de plusieurs compos telles que « Tired And Blue/Land, Land », assez entraînante dans son propos, qui s’apparente à une rencontre en GRAND FUNK RAILROAD et le Rock Sudiste et surprend en obliquant ensuite vers un Blues lent inattendu (en matière de Hard/Blues, c’est aussi surprenant que réussi), ou encore « Circles », un Blues musclé, poignant, qui monte en puissance progressivement et fait la part belle à l’improvisation, les musiciens se lâchant totalement pour occuper l’espace sonore sans calculer. Ces mêmes musiciens ne se font pas prier pour démontrer leur savoir-faire en reprenant « Red Rooster » de Willie DIXON, ce qui leur permet de plonger un peu plus au coeur des racines du Blues et de gratifier l’auditeur de plus de 7 minutes de jouissance musicale à l’état brut, notamment sur la jam instrumentale finale.

Enfin, 2 ballades complètent cet album éponyme. « Right Away » est une ballade bluesy personnalisée par un refrain poignant, costaud sur laquelle les musiciens démontrent qu’ils ne sont pas des manchots, le solo de gratte étant là pour en témoigner, et on peut juste trouver dommage que cette ballade soit trop courte, trop brève. L’autre ballade, « Children Of The Mist », est plutôt teintée Folk, mais toujours très roots dans l’esprit avec des mélodies bluesy en arrière-plan, se signale également par un refrain très prenant et s’avère pertinente car jamais elle ne tombe dans le larmoyant, le gnan-gnan.

Cet album est l’unique témoignage discographique de HEAD OVER HEELS puisque, par la suite, le groupe s’est séparé et chaque musicien a poursuivi sa route de son côté. Quelle carrière aurait pu avoir cet ancien trio de Detroit si celui-ci avait été au-delà du stade du premier album ? Difficile d’y répondre, mais ce disque fait partie de ces reliques d’époque qui gagneraient à être redécouvertes, réhabilitées. Les 70’s regorgent de trésors cachés, comme le démontre cet album éponyme de HEAD OVER HEELS.
Trendkill


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Message par alcat01 » lun. 7 nov. 2022 06:46

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1980, Mahogany Rush est toujours aussi prolifique et enregistre "What’s Next".
Si vous n'aimez pas le rock basé sur la guitare, ignorez-le ! Lisez la suite si vous souhaitez en savoir plus sur l'un des guitaristes de blues rock les plus sous-estimés de tous les temps. Frank Marino est incontestablement le meilleur guitariste rock du Canada et son solo incroyablement habile, musclé et intense a conquis une base de fans extrêmement fidèle qui lui est restée fidèle depuis que son groupe Mahogany Rush a commencé à enregistrer des disques au début des années 1970.

J'ai toujours pensé que cette sortie de 1980 était le début de sa deuxième phase pour ainsi dire. À ce stade, Marino a abandonné certains des effets sonores psychédéliques qui donnaient l'impression qu'il n'était qu'une gueule de bois des années 60 inspirées de l'acide avec un penchant pour les morceaux au son Hendrix. Son meilleur disque jusqu'à présent était le très impressionnant "Mahogany Rush Live" de 1978 (essayez de mettre la main ou au moins les oreilles dessus). "What's Next" est un mouvement définitif vers un son rock plus dur et est aussi puissant une déclaration dans ce genre comme tout ce que vous voudriez mentionner de cette époque. Le grand avantage de Marino sur les héros de la guitare comme Satriani, Vai et Malmsteen est que son jeu a toujours été enraciné dans le blues, et son jeu a une sensation plus lourde que ces autres joueurs (doués). Sa voix est très forte et meilleure que même ses propres fans ne le permettent souvent.

"What's Next" a 2 reprises brillantes ("Rock Me Baby" et "Roadhouse Blues") qui sont aussi bonnes que toutes les versions jamais enregistrées. Frank utilise bien la dynamique pour qu'il y ait des baisses d'intensité pour contraster les vols apparemment sans fin de solos imaginatifs. Une troisième reprise "Mona" est ajoutée au funky "Rock n Roll Hall of Fame". Les deux numéros affichent sa belle section rythmique de secours, Jim Ayoub et Paul Harwood, qui laissent à Marino beaucoup d'espace et de liberté. Les rythmes sont beaucoup plus fluides que la plupart des musiques rock et ses chansons ici, en particulier "Something's Coming our Way", ne sont pas liées à un riff répétitif. "Loved by You" est un puissant blues lent qui sonne plus lourd que tout ce que Gallagher, Winter ou Trower (tous de brillants musiciens) ont jamais enregistré.

Le son est légèrement aigu sur mon CD (remasterisé sur le label Black Rose) mais c'est un rock de guitare supérieur qui a rarement été égalé et encore moins amélioré au cours des 30 années écoulées depuis son enregistrement. L'album a été difficile à obtenir, mais la bonne nouvelle est qu'il est maintenant disponible dans un ensemble de 3 CD sur 2 disques pour le prix d'un (avec d'excellentes notes sur la pochette) récemment remasterisé et sorti sur le label BGO. Les autres sorties sur le disque sont l'album Live mentionné ci-dessus et la sortie de 1979 "Tales of the Unexpected" - c'est un package fabuleux et le moyen idéal de découvrir ce musicien criminellement négligé.
Fergal Woods

Mais c'est à la fin de l'année 1980 que Frank Marino choisi une nouvelle voie, et il décide de poursuivre son aventure en solo sous le nom de Frank Marino.


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Message par Cooltrane » lun. 7 nov. 2022 11:43

alcat01 a écrit :
lun. 7 nov. 2022 06:46
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Le son est légèrement aigu sur mon CD (remasterisé sur le label Black Rose) mais c'est un rock de guitare supérieur qui a rarement été égalé et encore moins amélioré au cours des 30 années écoulées depuis son enregistrement. L'album a été difficile à obtenir, mais la bonne nouvelle est qu'il est maintenant disponible dans un ensemble de 3 CD sur 2 disques pour le prix d'un (avec d'excellentes notes sur la pochette) récemment remasterisé et sorti sur le label BGO. Les autres sorties sur le disque sont l'album Live mentionné ci-dessus et la sortie de 1979 "Tales of the Unexpected" - c'est un package fabuleux et le moyen idéal de découvrir ce musicien criminellement négligé.
Fergal Woods

Mais c'est à la fin de l'année 1980 que Frank Marino choisi une nouvelle voie, et il décide de poursuivre son aventure en solo sous le nom de Frank Marino.
What's Next est un album charnière (ou de transition), ne fut-ce que par sa couve humoristique (compte aussi le nombre de mains tenant une clé sur la pochette arrière). Je me suis tjs demandé à quel point cette pochette n'annonçait pas le départ de Ayoub avant le prochain album (qui ne fera plus mention de Mahogany Rush, d'ailleurs). La disparition du logo dragon en est une autre piste.
Sinon, la 2è phase, je la situe commençant avec l'album Live.

Ceci dit, c'est mon album préféré... et le dernier à sortir en CD en version simple (ou 2/1 ou 3/2), bien après tous les autres (+/- 10 ans après) - pourtant le disque fut enregistré par CBS, comme depuis IV.

Mais perso, je préfère penser à WN comme un disque plus 70's que 80's et BGO ne s'y trompe pas en le loant à Live & Tales.
Une Q, srtp? Les textes dans les livrets BGO sont-ils profonds (détaillés pour initiés) ou surfaciques (pour les novices)?


Perso, je classerais les albums comme suit:

What's Next, Tales, Live


IV, Strange Universe, Juggernaut, Power RnR






World Anthem, Child Novelty, Maxoom




Mais même les trois derniers valent la peine pour le canadien que j'ai été.

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Message par alcat01 » lun. 7 nov. 2022 11:59

Cooltrane a écrit :
lun. 7 nov. 2022 11:43
alcat01 a écrit :
lun. 7 nov. 2022 06:46
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Le son est légèrement aigu sur mon CD (remasterisé sur le label Black Rose) mais c'est un rock de guitare supérieur qui a rarement été égalé et encore moins amélioré au cours des 30 années écoulées depuis son enregistrement. L'album a été difficile à obtenir, mais la bonne nouvelle est qu'il est maintenant disponible dans un ensemble de 3 CD sur 2 disques pour le prix d'un (avec d'excellentes notes sur la pochette) récemment remasterisé et sorti sur le label BGO. Les autres sorties sur le disque sont l'album Live mentionné ci-dessus et la sortie de 1979 "Tales of the Unexpected" - c'est un package fabuleux et le moyen idéal de découvrir ce musicien criminellement négligé.
Fergal Woods

Mais c'est à la fin de l'année 1980 que Frank Marino choisi une nouvelle voie, et il décide de poursuivre son aventure en solo sous le nom de Frank Marino.
What's Next est un album charnière (ou de transition), ne fut-ce que par sa couve humoristique (compte aussi le nombre de mains tenant une clé sur la pochette arrière). Je me suis tjs demandé à quel point cette pochette n'annonçait pas le départ de Ayoub avant le prochain album (qui ne fera plus mention de Mahogany Rush, d'ailleurs). La disparition du logo dragon en est une autre piste.
Sinon, la 2è phase, je la situe commençant avec l'album Live.

Ceci dit, c'est mon album préféré... et le dernier à sortir en CD en version simple (ou 2/1 ou 3/2), bien après tous les autres (+/- 10 ans après) - pourtant le disque fut enregistré par CBS, comme depuis IV.

Mais perso, je préfère penser à WN comme un disque plus 70's que 80's et BGO ne s'y trompe pas en le loant à Live & Tales.
Une Q, srtp? Les textes dans les livrets BGO sont-ils profonds (détaillés pour initiés) ou surfaciques (pour les novices)?


Perso, je classerais les albums comme suit:

What's Next, Tales, Live


IV, Strange Universe, Juggernaut, Power RnR


World Anthem, Child Novelty, Maxoom


Mais même les trois derniers valent la peine pour le canadien que j'ai été.
A propos des textes dans les livrets BGO, jene me suis jamais vraiment posé la question car je ne kes lis que superficiellement!
Pour moi, on n'y trouve pratiquement que l'essentiel; pour les détails, il n'y a réellement que le presse spécialisée ou le web!

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Message par alcat01 » lun. 7 nov. 2022 12:00

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Ultra est un groupe Texan composé de Galen Niles (guitare), de Larry McGuffin (guitare), de Don Evans (chant), de Tom Schleuning (batteur) et de Scott Stephens (basse).
Ultra est un groupe de rock classique de San Antonio, au Texas. Mélangeant blues du sud, rock psychédélique et pro-métal.
Bien connu, Ultra a fait ses débuts avec Homer qui était composé de certains des meilleurs musiciens de San Antonio. Après plus de 30 ans, ils continuent d'étonner le public et les musiciens. Ils font partie de l'élite musicale texane qui a trouvé le succès en tant que musiciens, ingénieurs du son et auteurs.
Il est difficile d'avoir du succès dans l'industrie, même pour une courte période. Passer au statut de légende, c'est rare. Dans les années 70, quand le rock n roll était encore en pleine explosion, ils ont, comme beaucoup de groupes, connu des changements. Lorsque le line up et la signature d'Ultra ont évolué vers leur incarnation finale, un riche héritage musical est né.
Entre 1975 et 1978, Ultra a sorti un EP 5 titres et enregistré plusieurs démos, qui n'ont jamais été rendues publiques. Être un groupe d'ouverture peut parfois être un tremplin vers la célébrité, mais ce n'était pas le cas pour ces musiciens. Le groupe n'a jamais été sous contrat et leurs roadies étaient mieux payés que le groupe. Pour aggraver les choses. En 1978, le groupe en a eu assez et a décidé de se dissoudre.
Tess DeFlori

L'album semble réellement être sorti en 2000...
Il vaut largement l'écoute des amateurs du genre. Le chanteur est un peu limite mais les autres membres du gang sont d'un excellent niveau.


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Message par alcat01 » lun. 7 nov. 2022 14:03

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"Atlantis" de Earth and Fire, publié en 1973 est à nouveau un concept album. Cette fois-ci au sujet de la montée et la chute de la fabuleuse civilisation perdue (un peu comme Eloy allait le faire quatre ans plus tard avec l'album "Ocean"). Comme avec leurs précédents albums, celui-ci se vend très bien.
Il est considéré par les amateurs comme le second album classique du groupe. Il est à peu près dans la même veine que son prédécesseur et le line up est le même (Jerney Kaagman, les frères jumeaux Chris et Gerard Koerts, le bassiste Hans Ziech, et le batteur Ton vd Kleij).
Contrairement à de nombreux groupes des années 1970 qui avaient l'habitude de sortir un album chaque année et même parfois plus, Earth & Fire a pris l'habitude d'attendre plus de deux ans entre deux albums (les singles prenant généralement le relais à ce moment-là).
Entre "Song of the Marching Children" et cet album, "Atlantis", le groupe a conçu un single chargé de Mellotron, "Memories" qui est devenu un grand succès dans leur pays d'origine.
Pour cet album, c'est une réussite car la musique suit les traces d précèdent, toujours en s'appuyant en grande partie sur le Mellotron (Earth & Fire, apparemment, fut l'un des rares groupes à avoir utilisé le modèle 300 de Mellotron (sorti entre le Mark II et 400), sur lequel jouait Gentle Giant et Barclay James Harvest).

"Atlantis" est un album vraiment quelque peu incroyable. Dès les 16 minutes du morceau qui donne son titre à l'album, on reconnait un autre chef-d'œuvre.
Par contre, le mellotron semble un peu moins présent que sur l'album précédent. Les parties vocales sont un peu folky alors que les parties instrumentales sont encore très symphoniques et grandioses avec de grands thèmes!
Ce disque dispose donc d'ambiances sonores infinies et sombres chargées de couches de vagues de mellotron planantes.
Pour couronner le tout, les excellents vocaux alto de Jerney Kaagman prêtent une certaine innocence à une musique assez rafraîchissante. Le mélange d'un énorme travail d'orgue Hammond, de très bonne guitare, d'une section rythmique basse / batterie très efficace, la mélodie sautillante occasionnellement et les lignes de flûte obsédantes donnent une bonne idée de ce qu'ils font musicalement.

L'album s'ouvre avec la chanson-titre qui semble être un morceau en longueur divisé en suites (comme tant d'autres épopées prog de l'époque), comme une collection de chansons séparées, comme "Prologue (Don't Know)", "The Rise and Fall (Under a Cloudy Sky)", la merveilleuse ballade avec Mellotron et orgue est géniale "The Threat (Suddenly)" et le beaucoup plus agressif "Destruction (Rumbling From Inside the Earth)", mais elle fonctionne toujours très bien avec les grands choeurs faits par Jerney Kaagman comme d'habitude, et toujours la présence du Mellotron.
La musique, accessoirement bien sûr, raconte l'histoire de l'Atlantide, de sa naissance jusqu'à la destruction de celle-ci.
La seconde moitié de l'album se compose essentiellement de musique non-liée, à l'exception du thème récurrent.
L'album comprend également quelques morceaux Pop comme "Maybe Tomorrow, Maybe Tonight", mais avec le son typique progressif de Earth and Fire. La chanson a été publiée en single et est devenue un autre Hit.
Mais c'est un retour dans le territoire du Rock Prog, d'abord avec "Interlude" qui est tout Mellotron et guitare, et "Fanfare", le morceau le plus progressif dans lequel les paroles vont parfaitement avec des instruments d'un orchestre de cuivres, et sans surprise, le Mellotron est l'élément dominant. Il est aussi structuré que "Storm and Thunder".
"Fanfare" pourrait être la chanson la plus déprimante et dévastatrice. Une chanson pessimiste et triste qui n'échappe jamais à ce sentiment obsédant
L'album se termine avec la ballade acoustique "Love Please Close the Door".

C'est un grand disque, néanmoins, même avec "Maybe Tomorrow, Maybe Tonight". Bien que pourtant presque une copie carbone de son prédécesseur, cet album reste intéressant à écouter pour les amateurs de Mellotrons. Il est très agréable et offre une qualité sonore extraordinairement bon.

Il ne fait donc aucun doute que "Atlantis", et leur album précédent sont deux de leurs meilleurs albums, et quelques-uns des plus beaux du Prog Rock des Pays-Bas.


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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » lun. 7 nov. 2022 16:22

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Avant l'enregistrement de l'album suivant, "For Earth Below" en 1975, Isadore est remplacé par Bill Lordan, natif de Minneapolis et ancien batteur de Sly Stone.
Criminellement sous-estimé, "For Earth Below" est fortement intégré dans une formule Blues Rock qui résiste au temps et qui affiche la maîtrise parfaite de la guitare. Sa fusion des styles Blues et Hard Rock subtile bien que dominante que Trower inflige tout au long de chaque chanson, démontre aussi comme cet instrument peut devenir efficace lorsque les techniques appropriées sont directement appliquées.
Un peu comme "Twice Removed From Yesterday", mais pas aussi diversifié que "Bridge of Sighs", cet album sonne un peu plus velouté, avec l'élément Blues régissant parfois le morceau en entier, un atout pour la texture complète de l'album.

Le morceau d'ourverture "Shame the Devil" et "A Tale Untold" incarnent le mieux ce style de jeu distillé si particulier, alors qu'une chanson comme "Gonna Be More Suspicious" montre à quel point le musicien joue de façon concentrée, faisant que chaque corde se verse dans l'autre afin que le son devienne totalement cohérent.
Le slow Blues "Fine Day" est chargé de wah-wah.
L'influence Hendrix brille surtout sur "Alethea" et "Confessin' Midnight" est très Hendrixien dans sa conception, alors que les deux morceaux qui, en quelque sorte, se démarquent franchement du style général de wah-wah Hendrixienne sont ceux joués avec un tempo lent, à savoir: "It's Only Money" et "For Earth Below".
Ainsi, "It's Only Money" se distingue par un son de guitare qui s'égoutte et qui ajoute quelque délicate émotion intense et même une certaine saveur mystique à la procédure. La chanson de cloture, "For Earth Below" pousse le même son encore plus loin en ajoutant des bruits de percussion 'psychédéliques'.
Trower transforme la chanson en un doux chant rêveur atmosphérique qui est enfin capable de s'éveiller. Lorsque ce son relaxant, mais en même temps inquiétant, intervient soudainement à la fin de l'enregistrement, c'est comme une sorte de rédemption. Enfin, Robin nous donne quelque chose de vraiment inhabituel . .
D'autre part, en écoutant attentivement le long et hypnotique fondu musical, lorsque Dewar ne cesse de répéter 'for earth below... for earth below... for earth below...', le son des percussions se transforme lentement en soupirs, et Robin émet des petits gémissements lugubres sur sa guitare.

Bref, peut-être que cet album est moins cohérent que les deux précèdent, mais il n'en est pas moins un chef-d'œuvre absolu malgré tout!


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Message par alcat01 » lun. 7 nov. 2022 18:50

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C'est génial de voir qu'un type que j'ai connu et avec qui j'ai joué pendant un certain temps quand j'étais adolescent, John Baxter, obtient la reconnaissance à l'ère numérique qu'il n'a jamais eue à l'époque.
Un de ces jours, j'entrerai en contact avec le ou les deux historiens du rock qui ont brièvement écrit sur Southern Cross et je leur dirai qui était dans le groupe et quand.
En fait, il y a eu trois étapes dans la formation de ce groupe disparu de Sydney:

1) Le chanteur Alan Milano s'est réuni avec un bassiste appelé Bob Brooks et a ensuite cherché des guitaristes au milieu de 1975. Bruce Cumming, à l'âge de 17 ans, a été le premier à rester dans le groupe. S'ensuit une brève recherche de batteurs. Peut-être la même nuit que Jeff Beacham est venu pour une audition dans une minuscule pièce derrière des magasins dans la banlieue est de Sydney, à Bronte, John Baxter (toujours ami avec Milano depuis qu'ils étaient ensemble à Buffalo) est venu pour une jam. Il avait récemment quitté Buffalo.
2) L'alchimie entre Milano / Baxter / Cumming / Beacham est instantanée mais Brooks, un pro de la reprise, n'est pas impressionné par l'idée de jouer des morceaux originaux et s'enfuit. Les auditions pour les bassistes ont eu lieu dans une maison du centre-ville de Woolloomooloo, cette partie étant remportée par le franco-australien Michel Brouet. La formation de Milano/Baxter/Cumming/Brouet/Beacham a été baptisée SUBMARINE X-1 par Baxter, d'après un titre de film qu'il avait vu à la télévision tard le soir. Le groupe a joué un certain nombre de concerts en dehors de Sydney en préparation de leur assaut initial sur la capitale, mais avant que cela n'arrive...
3) Baxter a quitté le groupe en raison de divergences musicales et a continué à répéter et à enregistrer son projet Boy Racer, tandis que les autres membres n'ont jamais vraiment cherché à le remplacer et sont restés à 4 sous le nom de Southern Cross, donnant de nombreux concerts autour de Sydney de fin 1975 à début 77, après quoi les divergences musicales et l'indifférence de l'industrie ont tout simplement fait tomber le groupe en morceaux.
Comment est-ce que je sais tout ça ? J'étais là - vous voyez, il était une fois un adolescent qui jouait de la guitare et qui s'appelait Bruce Cumming. J'ai joué de la guitare sur ce disque et j'ai écrit une bonne partie de la musique.
moondoggieferg


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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » lun. 7 nov. 2022 20:27

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"Charge" paru en 1973 est un album caractérisé par une forte attaque sonique qui ne se radoucit que rarement. La moitié de l'enregistrement est un morceau étendu appelé "Child Of Nations".
Il existe peu d’informations sur ce groupe anglais appelé CHARGE si ce n’est qu’il s’est créé en 1972 et qu’il s’articule autour du guitariste/chanteur Dave ELLIS, du bassiste Ian McLAUGLIN et du batteur Pete GIBBONS. En 1973, le trio entre en studio pour enregistrer un album éponyme à titre privé en vue d’une promotion avec un label plus important. Mais personne ne voudra de cette musique. Gravé à faible quantité sur S. R. T. Productions, il existe parait-il à ce jour qu’un seul exemplaire. Celui-là même qui a dû servir à la réédition (vinyle et CD) par le label Kissing Spell en 1994. Ce qui peut expliquer l’aspect artisanal du son que dégage ce disque aujourd’hui. D’ailleurs l’illustration que vous observez n’est pas d’origine. A l’époque le 33-tours était emballé dans une pochette blanche en papier avec imprimé le nom du groupe à l’encre rouge.

Fait de quatre morceaux, on distingue deux parties. La première face est faite de courtes pistes, trois au total pour une moyenne de 4 mn. La seconde face est constituée d’un titre dépassant les 17 mn.

Musicalement cet opus propose un bel album de heavy rock psychédélique aux effluves prog. On se situe entre le PINK FLOYD de Syd BARRETT et LED ZEP. Ça débute excellemment, pied au plancher avec « Glory Boy ». Il s’agit d’une chanson épique aux riffs accrocheurs, que l’on retient facilement et sonne comme une charge héroïque. « To My Friends » au tempo lent se montre vaporeux, vaguement inquiétant. « Rock My Soul » est dans un registre plus hard rock voire hendrixien.

Vient donc la piste élastique qui occupe toute la face B, « Child Of Nations » en trois temps. Belle balade intersidérale fait de soli de guitares acid rock, d’effets cosmiques, de riffs menaçants, de rythmiques galopantes, de moments planants, de passages désenchantés, d’exploitations de l’espace sonore par le biais d’échos, de wah-wah…

A l’écoute, il est évident que ce disque n’était pas destiné à rencontrer le succès provoquant la rapide séparation de CHARGE. Il n’en demeure pas moins agréable et sympathique. Bonne écoute.
jeanjacquesperez


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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mar. 8 nov. 2022 08:08

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Et le 27 Juin 1966, The Mothers Of Invention, épaulés par le producteur Tom Wilson, producteur de Cecil Taylor et du Velvet Underground, sortent "Freak Out!", le premier double album-concept dans l’histoire du Rock, mélange de R&B et de collages sonores expérimentaux, publié chez Verve / MGM.
L'album est marqué par le ton satirique de Frank Zappa qui livre sa perception de la culture Pop Américaine.
Il s'agit également du second double album studio de l'histoire du Rock, étant paru une semaine après "Blonde on Blonde" de Bob Dylan. Toutefois, l'album paraît initialement sous la forme d'un seul disque au Royaume-Uni.
"Freak Out!" est souvent considéré comme l'un des premiers albums les plus influents de l'histoire du Rock.

Enregistré en Mars 1966, l'album est produit par Tom Wilson, qui avait découvert le groupe quelques semaines plus tôt alors qu'ils jouaient dans un bar sous le nom de The Soul Giants. Zappa dira quelques années plus tard que Wilson avait initialement signé The Mothers of Invention pour un contrat d'enregistrement en croyant que c'était un groupe blanc de Blues.

Pour l'enregistrement de cet album, le groupe comprend Frank Zappa, le chanteur et joueur de tambourin Ray Collins, le bassiste Roy Estrada, le batteur Jimmy Carl Black, ainsi que le guitariste Elliot Ingber, qui rejoindra plus tard the Magic Band de Captain Beefheart sous le nom de Winged Eel Fingerling. Tous les morceaux sont composés et arrangés par Zappa. On y retrouve les trois piliers qui sous-tendront toute son œuvre future: la rigueur de l'écriture musicale, un commentaire social sans fioriture et une bonne dose d'humour.
Toute une face est consacrée à une pièce pour un ensemble de percussions intitulée "The Return of the Son of Monster Magnet", un véritable hommage au compositeur Edgar Varèse qui a très fortement influencé Zappa.

Le répertoire original du groupe comprenait des reprises de Rhythm and Blues, mais Zappa vait réussi à convaincre les autres membres de jouer ses propres compositions et le nom du groupe fut changé en The Mothers.
"Freak Out!" est empreint de plusieurs styles musicaux qui vont du Rhythm and Blues, du Doo-Wop, et du Blues Rock traditionnels à des arrangements orchestraux et des collages sonores avant-gardistes inhabituels pour la scène Rock de l'époque.

Les deux premières chansons enregistrées pour l'album furent "Any Way The Wind Blows" et "Who Are the Brain Police?". Lorsque Tom Wilson a entendu cette dernière, il se rendit compte que The Mothers n'étaient pas qu'un groupe de Blues.
Dans 'The Real Frank Zappa Book', Zappa a écrit "...Je pouvais voir à travers la fenêtre qu'il se ruait vers le téléphone pour appeler son patron, probablement en disant: "...Eh bien, euh, pas exactement un 'blues band blanc', mais ... une sorte de...".
Dans un autre article de 1968 écrit pour Hit Parader magazine, Zappa a écrit que lorsque Wilson a entendu ces chansons, "...il a été tellement impressionné qu'il a sauté sur le téléphone et appelé New York, et par conséquent, j'ai obtenu un budget plus ou moins illimité pour faire cette monstruosité...".
"Freak Out!" est un exemple précoce de l'album concept, une farce sardonique sur la musique Rock et l'Amérique.
"...Toutes les chansons dessus étaient à propos de quelque chose...", écrit Zappa dans 'The Real Frank Zappa Book'.
"...Ce n'était pas comme si nous avions un Hit single et que nous avions besoin de faire du remplissage autour. Chaque morceau a une fonction dans un concept global satirique...".

L'album a été enregistré à TTG Studios au coin de Sunset et Highland à Hollywood, en Californie, entre le 9 Mars et 12 Mars 1966.
Certaines chansons, comme "Motherly Love" et "I Ain't Got No Heart" avaient déjà été enregistrée avant les sessions de "Freak Out!". Ces premiers enregistrements, déclarés avoir été faits autour de 1965, ne sont pas officiellement publiés jusqu'en 2004, quand ils sont apparus sur l'album posthume "Joe's Corsage".
Une première version de la chanson "Any Way The Wind Blows", enregistrée en 1963, apparaît sur une autre version posthume, "The Lost Episodes".
La chanson a été écrite quand Zappa avait pris en considération le divorce de sa première épouse, Kay Sherman. Dans les notes de pochette pour "Freak Out!", Zappa avait écrit: "...Si je n'avais jamais obtenu le divorce, ce morceau de non-sens trivial n'aurait jamais été enregistré...".
Tom Wilson est devenu plus enthousiaste au fur et à mesure que les sessions continuaient.
Au milieu de la semaine de l'enregistrement, Zappa lui a demandé: "...Je voudrais louer du matériel de percussion à 500 $ pour une session qui commence à minuit le vendredi et je veux ammener tous les freaks de Sunset Boulevard dans le studio pour faire quelque chose de spécial...". Et Wilson accepta. Le matériel a été travaillé dans "The Return of the Son of Monster Magnet".
Dans une interview à la radio en Novembre 1967 (à titre posthume inclus dans le cadre de l'album "MOFO" de 2006), on entend Zappa se plaindre que la version de "Monster Magnet" sorti sur "Freak Out!" était en fait un morceau inachevé; la piste de percussion était destinée à servir de base à une pièce encore plus complexe, mais MGM avait refusé d'approuver le temps de studio nécessaire pour enregistrer les overdubs destinées qui auraient terminé la composition, et il a été édité (à la grande insatisfaction de Zappa) sous cette forme inachevée.

Au moment où "Freak Out!" a été modifié et façonné en album, Wilson avait passé entre 25,000 et 35,000 $ de l'argent de MGM. Dans le magazine 'Hit Parader', Zappa avait écrit que "...Wilson avait exposé son cou. Il avait fait strictement son travail en produisant l'album. MGM avait estimé qu'ils avaient dépensé trop d'argent sur l'album...".
Le label demanda que deux lignes soient retirées de la section "It Can't Happen Here" de "Help, I'm a Rock", une chanson dédiée à Elvis Presley, qui toutes deux avaient été interprétée par les dirigeants de MGM comme des références à la drogue. Toutefois, le label soit n'avait pas d'objection, ou bien n'avait pas remarqué, un enregistrement accéléré de Zappa criant le mot "fuck" après s'être défoncé accidentellement le doigt, cela se produisant à 11 minutes et 36 secondes dans "The Return of the Son of Monster Magnet".
Sur la parution CD de 1995 de l'album, "Help, I'm a Rock" et "It Can't Happen Here" ont été indexées comme des pistes séparées, car "It Can't Happen Here" avait été sur la compilation vinyle de 1969 "Mothermania".

De nombreux auditeurs furent convaincus que l'album était inspiré par la drogue, et interprétèrent le titre de l'album comme de l'argot pour un mauvais trip de LSD. Cet opus a fait que The Mothers of Invention sont devenus les chéris immédiats de l'underground avec un suivi contre-culturel fort.
Cependant, ce disque a fait se développer un culte majeur suivi dans les Etats-Unis au moment MGM / Verve a été fusionnés en une division de PolyGram en 1972.
A cette époque, de nombreuses parutions MGM / Verve, y compris "Freak Out!", ont été prématurément supprimées dans une tentative de maintenir l'entreprise en difficulté financièrement solvable. Mais Zappa avait déjà déménagé à ses propres sociétés Bizarre Records et Straight Records qui furent distribuées par Warner Bros Records.

A noter que l'album fut initialement très mal reçu aux États-Unis, mais il connut un net succès en Europe et rapidement, il influença de nombreux musiciens de Rock Anglais.

"Freak Out!" acquerra ensuite un statut d'album culte aux États-Unis, où il se vendra régulièrement jusqu'au début des années 70.
En 1999, l'album a reçu le Grammy Hall of Fame Award et en 2003, il est classé par le magazine Rolling Stone parmi les 500 plus grands albums de tous les temps.
En 2006, le "MOFO Project / Object" produit un documentaire audio présentant sa conception, à l'occasion du 40e anniversaire de l'album.


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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mar. 8 nov. 2022 08:22

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Alaska est un groupe Anglais du milieu des années 80 formé par l'ancien guitariste de Whitesnake, Bernie Marsden.
Avec "Heart of the Storm" paru en 1984, la formation livre un bon Rock commercial avec une saveur toute particulière.
Peut-être est-ce le chant de Robert Hawthorn ou les claviers de Richard Bailey, mais on peut sentir beaucoup d'"échos" dans ces chansons, ce qui est vraiment agréable et différent.
Complété par Brian Badhams à la basse et John Marter à la batterie, Alaska parait un groupe de rock très soudé.
Les titres les plus marquants sont "The Sorcerer", "Other Side of Midnight" et "Susie Blue".
Si vous ne craignez pas le Rock dit 'commercial', cet album est fait pour vous.
Alaska est l'un de ces groupes quasi 'méconnus' qui ont vraiment fait du bruit, et il vous surprendra.

Ce n'est pas un grand disque, mais il est bon!


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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par Titis » mar. 8 nov. 2022 08:47

alcat01 a écrit :
mar. 8 nov. 2022 08:08
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Et le 27 Juin 1966, The Mothers Of Invention, épaulés par le producteur Tom Wilson, producteur de Cecil Taylor et du Velvet Underground, sortent "Freak Out!", le premier double album-concept dans l’histoire du Rock, mélange de R&B et de collages sonores expérimentaux, publié chez Verve / MGM.
L'album est marqué par le ton satirique de Frank Zappa qui livre sa perception de la culture Pop Américaine.
Il s'agit également du second double album studio de l'histoire du Rock, étant paru une semaine après "Blonde on Blonde" de Bob Dylan. Toutefois, l'album paraît initialement sous la forme d'un seul disque au Royaume-Uni.
"Freak Out!" est souvent considéré comme l'un des premiers albums les plus influents de l'histoire du Rock.

Enregistré en Mars 1966, l'album est produit par Tom Wilson, qui avait découvert le groupe quelques semaines plus tôt alors qu'ils jouaient dans un bar sous le nom de The Soul Giants. Zappa dira quelques années plus tard que Wilson avait initialement signé The Mothers of Invention pour un contrat d'enregistrement en croyant que c'était un groupe blanc de Blues.

Pour l'enregistrement de cet album, le groupe comprend Frank Zappa, le chanteur et joueur de tambourin Ray Collins, le bassiste Roy Estrada, le batteur Jimmy Carl Black, ainsi que le guitariste Elliot Ingber, qui rejoindra plus tard the Magic Band de Captain Beefheart sous le nom de Winged Eel Fingerling. Tous les morceaux sont composés et arrangés par Zappa. On y retrouve les trois piliers qui sous-tendront toute son œuvre future: la rigueur de l'écriture musicale, un commentaire social sans fioriture et une bonne dose d'humour.
Toute une face est consacrée à une pièce pour un ensemble de percussions intitulée "The Return of the Son of Monster Magnet", un véritable hommage au compositeur Edgar Varèse qui a très fortement influencé Zappa.

Le répertoire original du groupe comprenait des reprises de Rhythm and Blues, mais Zappa vait réussi à convaincre les autres membres de jouer ses propres compositions et le nom du groupe fut changé en The Mothers.
"Freak Out!" est empreint de plusieurs styles musicaux qui vont du Rhythm and Blues, du Doo-Wop, et du Blues Rock traditionnels à des arrangements orchestraux et des collages sonores avant-gardistes inhabituels pour la scène Rock de l'époque.

Les deux premières chansons enregistrées pour l'album furent "Any Way The Wind Blows" et "Who Are the Brain Police?". Lorsque Tom Wilson a entendu cette dernière, il se rendit compte que The Mothers n'étaient pas qu'un groupe de Blues.
Dans 'The Real Frank Zappa Book', Zappa a écrit "...Je pouvais voir à travers la fenêtre qu'il se ruait vers le téléphone pour appeler son patron, probablement en disant: "...Eh bien, euh, pas exactement un 'blues band blanc', mais ... une sorte de...".
Dans un autre article de 1968 écrit pour Hit Parader magazine, Zappa a écrit que lorsque Wilson a entendu ces chansons, "...il a été tellement impressionné qu'il a sauté sur le téléphone et appelé New York, et par conséquent, j'ai obtenu un budget plus ou moins illimité pour faire cette monstruosité...".
"Freak Out!" est un exemple précoce de l'album concept, une farce sardonique sur la musique Rock et l'Amérique.
"...Toutes les chansons dessus étaient à propos de quelque chose...", écrit Zappa dans 'The Real Frank Zappa Book'.
"...Ce n'était pas comme si nous avions un Hit single et que nous avions besoin de faire du remplissage autour. Chaque morceau a une fonction dans un concept global satirique...".

L'album a été enregistré à TTG Studios au coin de Sunset et Highland à Hollywood, en Californie, entre le 9 Mars et 12 Mars 1966.
Certaines chansons, comme "Motherly Love" et "I Ain't Got No Heart" avaient déjà été enregistrée avant les sessions de "Freak Out!". Ces premiers enregistrements, déclarés avoir été faits autour de 1965, ne sont pas officiellement publiés jusqu'en 2004, quand ils sont apparus sur l'album posthume "Joe's Corsage".
Une première version de la chanson "Any Way The Wind Blows", enregistrée en 1963, apparaît sur une autre version posthume, "The Lost Episodes".
La chanson a été écrite quand Zappa avait pris en considération le divorce de sa première épouse, Kay Sherman. Dans les notes de pochette pour "Freak Out!", Zappa avait écrit: "...Si je n'avais jamais obtenu le divorce, ce morceau de non-sens trivial n'aurait jamais été enregistré...".
Tom Wilson est devenu plus enthousiaste au fur et à mesure que les sessions continuaient.
Au milieu de la semaine de l'enregistrement, Zappa lui a demandé: "...Je voudrais louer du matériel de percussion à 500 $ pour une session qui commence à minuit le vendredi et je veux ammener tous les freaks de Sunset Boulevard dans le studio pour faire quelque chose de spécial...". Et Wilson accepta. Le matériel a été travaillé dans "The Return of the Son of Monster Magnet".
Dans une interview à la radio en Novembre 1967 (à titre posthume inclus dans le cadre de l'album "MOFO" de 2006), on entend Zappa se plaindre que la version de "Monster Magnet" sorti sur "Freak Out!" était en fait un morceau inachevé; la piste de percussion était destinée à servir de base à une pièce encore plus complexe, mais MGM avait refusé d'approuver le temps de studio nécessaire pour enregistrer les overdubs destinées qui auraient terminé la composition, et il a été édité (à la grande insatisfaction de Zappa) sous cette forme inachevée.

Au moment où "Freak Out!" a été modifié et façonné en album, Wilson avait passé entre 25,000 et 35,000 $ de l'argent de MGM. Dans le magazine 'Hit Parader', Zappa avait écrit que "...Wilson avait exposé son cou. Il avait fait strictement son travail en produisant l'album. MGM avait estimé qu'ils avaient dépensé trop d'argent sur l'album...".
Le label demanda que deux lignes soient retirées de la section "It Can't Happen Here" de "Help, I'm a Rock", une chanson dédiée à Elvis Presley, qui toutes deux avaient été interprétée par les dirigeants de MGM comme des références à la drogue. Toutefois, le label soit n'avait pas d'objection, ou bien n'avait pas remarqué, un enregistrement accéléré de Zappa criant le mot "fuck" après s'être défoncé accidentellement le doigt, cela se produisant à 11 minutes et 36 secondes dans "The Return of the Son of Monster Magnet".
Sur la parution CD de 1995 de l'album, "Help, I'm a Rock" et "It Can't Happen Here" ont été indexées comme des pistes séparées, car "It Can't Happen Here" avait été sur la compilation vinyle de 1969 "Mothermania".

De nombreux auditeurs furent convaincus que l'album était inspiré par la drogue, et interprétèrent le titre de l'album comme de l'argot pour un mauvais trip de LSD. Cet opus a fait que The Mothers of Invention sont devenus les chéris immédiats de l'underground avec un suivi contre-culturel fort.
Cependant, ce disque a fait se développer un culte majeur suivi dans les Etats-Unis au moment MGM / Verve a été fusionnés en une division de PolyGram en 1972.
A cette époque, de nombreuses parutions MGM / Verve, y compris "Freak Out!", ont été prématurément supprimées dans une tentative de maintenir l'entreprise en difficulté financièrement solvable. Mais Zappa avait déjà déménagé à ses propres sociétés Bizarre Records et Straight Records qui furent distribuées par Warner Bros Records.

A noter que l'album fut initialement très mal reçu aux États-Unis, mais il connut un net succès en Europe et rapidement, il influença de nombreux musiciens de Rock Anglais.

"Freak Out!" acquerra ensuite un statut d'album culte aux États-Unis, où il se vendra régulièrement jusqu'au début des années 70.
En 1999, l'album a reçu le Grammy Hall of Fame Award et en 2003, il est classé par le magazine Rolling Stone parmi les 500 plus grands albums de tous les temps.
En 2006, le "MOFO Project / Object" produit un documentaire audio présentant sa conception, à l'occasion du 40e anniversaire de l'album.

Un sacré premier album novateur , il a du en surprendre plus d'un a sa sortie .
Il m'a fallu du temps avant de vraiment l'apprécier , un vrai fourre tout de toutes les idées qui fourmillait dans la tête de Zappa .
Les musicos sont fabuleux , j'ai plus de mal avec les deux suivants par contre j'adore le son et l'humour de "Cruising With Ruben & The Jets" 1968 qui est complétement rétro loufoque et avec son mix rock , Doo Wop :pluzzz1:

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mar. 8 nov. 2022 09:06

Titis a écrit :
mar. 8 nov. 2022 08:47
alcat01 a écrit :
mar. 8 nov. 2022 08:08
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Et le 27 Juin 1966, The Mothers Of Invention, épaulés par le producteur Tom Wilson, producteur de Cecil Taylor et du Velvet Underground, sortent "Freak Out!", le premier double album-concept dans l’histoire du Rock, mélange de R&B et de collages sonores expérimentaux, publié chez Verve / MGM.
L'album est marqué par le ton satirique de Frank Zappa qui livre sa perception de la culture Pop Américaine.
Il s'agit également du second double album studio de l'histoire du Rock, étant paru une semaine après "Blonde on Blonde" de Bob Dylan. Toutefois, l'album paraît initialement sous la forme d'un seul disque au Royaume-Uni.
"Freak Out!" est souvent considéré comme l'un des premiers albums les plus influents de l'histoire du Rock.

Enregistré en Mars 1966, l'album est produit par Tom Wilson, qui avait découvert le groupe quelques semaines plus tôt alors qu'ils jouaient dans un bar sous le nom de The Soul Giants. Zappa dira quelques années plus tard que Wilson avait initialement signé The Mothers of Invention pour un contrat d'enregistrement en croyant que c'était un groupe blanc de Blues.

Pour l'enregistrement de cet album, le groupe comprend Frank Zappa, le chanteur et joueur de tambourin Ray Collins, le bassiste Roy Estrada, le batteur Jimmy Carl Black, ainsi que le guitariste Elliot Ingber, qui rejoindra plus tard the Magic Band de Captain Beefheart sous le nom de Winged Eel Fingerling. Tous les morceaux sont composés et arrangés par Zappa. On y retrouve les trois piliers qui sous-tendront toute son œuvre future: la rigueur de l'écriture musicale, un commentaire social sans fioriture et une bonne dose d'humour.
Toute une face est consacrée à une pièce pour un ensemble de percussions intitulée "The Return of the Son of Monster Magnet", un véritable hommage au compositeur Edgar Varèse qui a très fortement influencé Zappa.

Le répertoire original du groupe comprenait des reprises de Rhythm and Blues, mais Zappa vait réussi à convaincre les autres membres de jouer ses propres compositions et le nom du groupe fut changé en The Mothers.
"Freak Out!" est empreint de plusieurs styles musicaux qui vont du Rhythm and Blues, du Doo-Wop, et du Blues Rock traditionnels à des arrangements orchestraux et des collages sonores avant-gardistes inhabituels pour la scène Rock de l'époque.

Les deux premières chansons enregistrées pour l'album furent "Any Way The Wind Blows" et "Who Are the Brain Police?". Lorsque Tom Wilson a entendu cette dernière, il se rendit compte que The Mothers n'étaient pas qu'un groupe de Blues.
Dans 'The Real Frank Zappa Book', Zappa a écrit "...Je pouvais voir à travers la fenêtre qu'il se ruait vers le téléphone pour appeler son patron, probablement en disant: "...Eh bien, euh, pas exactement un 'blues band blanc', mais ... une sorte de...".
Dans un autre article de 1968 écrit pour Hit Parader magazine, Zappa a écrit que lorsque Wilson a entendu ces chansons, "...il a été tellement impressionné qu'il a sauté sur le téléphone et appelé New York, et par conséquent, j'ai obtenu un budget plus ou moins illimité pour faire cette monstruosité...".
"Freak Out!" est un exemple précoce de l'album concept, une farce sardonique sur la musique Rock et l'Amérique.
"...Toutes les chansons dessus étaient à propos de quelque chose...", écrit Zappa dans 'The Real Frank Zappa Book'.
"...Ce n'était pas comme si nous avions un Hit single et que nous avions besoin de faire du remplissage autour. Chaque morceau a une fonction dans un concept global satirique...".

L'album a été enregistré à TTG Studios au coin de Sunset et Highland à Hollywood, en Californie, entre le 9 Mars et 12 Mars 1966.
Certaines chansons, comme "Motherly Love" et "I Ain't Got No Heart" avaient déjà été enregistrée avant les sessions de "Freak Out!". Ces premiers enregistrements, déclarés avoir été faits autour de 1965, ne sont pas officiellement publiés jusqu'en 2004, quand ils sont apparus sur l'album posthume "Joe's Corsage".
Une première version de la chanson "Any Way The Wind Blows", enregistrée en 1963, apparaît sur une autre version posthume, "The Lost Episodes".
La chanson a été écrite quand Zappa avait pris en considération le divorce de sa première épouse, Kay Sherman. Dans les notes de pochette pour "Freak Out!", Zappa avait écrit: "...Si je n'avais jamais obtenu le divorce, ce morceau de non-sens trivial n'aurait jamais été enregistré...".
Tom Wilson est devenu plus enthousiaste au fur et à mesure que les sessions continuaient.
Au milieu de la semaine de l'enregistrement, Zappa lui a demandé: "...Je voudrais louer du matériel de percussion à 500 $ pour une session qui commence à minuit le vendredi et je veux ammener tous les freaks de Sunset Boulevard dans le studio pour faire quelque chose de spécial...". Et Wilson accepta. Le matériel a été travaillé dans "The Return of the Son of Monster Magnet".
Dans une interview à la radio en Novembre 1967 (à titre posthume inclus dans le cadre de l'album "MOFO" de 2006), on entend Zappa se plaindre que la version de "Monster Magnet" sorti sur "Freak Out!" était en fait un morceau inachevé; la piste de percussion était destinée à servir de base à une pièce encore plus complexe, mais MGM avait refusé d'approuver le temps de studio nécessaire pour enregistrer les overdubs destinées qui auraient terminé la composition, et il a été édité (à la grande insatisfaction de Zappa) sous cette forme inachevée.

Au moment où "Freak Out!" a été modifié et façonné en album, Wilson avait passé entre 25,000 et 35,000 $ de l'argent de MGM. Dans le magazine 'Hit Parader', Zappa avait écrit que "...Wilson avait exposé son cou. Il avait fait strictement son travail en produisant l'album. MGM avait estimé qu'ils avaient dépensé trop d'argent sur l'album...".
Le label demanda que deux lignes soient retirées de la section "It Can't Happen Here" de "Help, I'm a Rock", une chanson dédiée à Elvis Presley, qui toutes deux avaient été interprétée par les dirigeants de MGM comme des références à la drogue. Toutefois, le label soit n'avait pas d'objection, ou bien n'avait pas remarqué, un enregistrement accéléré de Zappa criant le mot "fuck" après s'être défoncé accidentellement le doigt, cela se produisant à 11 minutes et 36 secondes dans "The Return of the Son of Monster Magnet".
Sur la parution CD de 1995 de l'album, "Help, I'm a Rock" et "It Can't Happen Here" ont été indexées comme des pistes séparées, car "It Can't Happen Here" avait été sur la compilation vinyle de 1969 "Mothermania".

De nombreux auditeurs furent convaincus que l'album était inspiré par la drogue, et interprétèrent le titre de l'album comme de l'argot pour un mauvais trip de LSD. Cet opus a fait que The Mothers of Invention sont devenus les chéris immédiats de l'underground avec un suivi contre-culturel fort.
Cependant, ce disque a fait se développer un culte majeur suivi dans les Etats-Unis au moment MGM / Verve a été fusionnés en une division de PolyGram en 1972.
A cette époque, de nombreuses parutions MGM / Verve, y compris "Freak Out!", ont été prématurément supprimées dans une tentative de maintenir l'entreprise en difficulté financièrement solvable. Mais Zappa avait déjà déménagé à ses propres sociétés Bizarre Records et Straight Records qui furent distribuées par Warner Bros Records.

A noter que l'album fut initialement très mal reçu aux États-Unis, mais il connut un net succès en Europe et rapidement, il influença de nombreux musiciens de Rock Anglais.

"Freak Out!" acquerra ensuite un statut d'album culte aux États-Unis, où il se vendra régulièrement jusqu'au début des années 70.
En 1999, l'album a reçu le Grammy Hall of Fame Award et en 2003, il est classé par le magazine Rolling Stone parmi les 500 plus grands albums de tous les temps.
En 2006, le "MOFO Project / Object" produit un documentaire audio présentant sa conception, à l'occasion du 40e anniversaire de l'album.

Un sacré premier album novateur , il a du en surprendre plus d'un a sa sortie .
Il m'a fallu du temps avant de vraiment l'apprécier , un vrai fourre tout de toutes les idées qui fourmillait dans la tête de Zappa .
Les musicos sont fabuleux , j'ai plus de mal avec les deux suivants par contre j'adore le son et l'humour de "Cruising With Ruben & The Jets" 1968 qui est complétement rétro loufoque et avec son mix rock , Doo Wop :pluzzz1:

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Zappa était un touche-à-tout de génie!
Et il avait su s'entourer de très bons musiciens...
C'est cela qui a toujours fait sa force.

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par Leutte » mar. 8 nov. 2022 09:19

Freak Out! oui!
Rubben and the Jets Non
compositions énergiques, incisives, mélodies accrocheuses, voix et harmonies au cordeau, fuzz et distorsions à gogo

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mar. 8 nov. 2022 09:23

Leutte a écrit :
mar. 8 nov. 2022 09:19
Freak Out! oui!
Rubben and the Jets Non
Il faut prendre cet album comme une caricature du genre!

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par Leutte » mar. 8 nov. 2022 09:27

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Best of tiré des 3 premiers albums. Un vrai bijou. Je l'ai en vinyle.
Je recommande vivement. Un condensé de la première période de Zappa/MoI.
compositions énergiques, incisives, mélodies accrocheuses, voix et harmonies au cordeau, fuzz et distorsions à gogo

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par Cooltrane » mar. 8 nov. 2022 09:42

alcat01 a écrit :
lun. 7 nov. 2022 16:22

Avant l'enregistrement de l'album suivant, "For Earth Below" en 1975, Isadore est remplacé par Bill Lordan, natif de Minneapolis et ancien batteur de Sly Stone.
Criminellement sous-estimé, "For Earth Below" est fortement intégré dans une formule Blues Rock qui résiste au temps et qui affiche la maîtrise parfaite de la guitare. Sa fusion des styles Blues et Hard Rock subtile bien que dominante que Trower inflige tout au long de chaque chanson, démontre aussi comme cet instrument peut devenir efficace lorsque les techniques appropriées sont directement appliquées.
Un peu comme "Twice Removed From Yesterday", mais pas aussi diversifié que "Bridge of Sighs", cet album sonne un peu plus velouté, avec l'élément Blues régissant parfois le morceau en entier, un atout pour la texture complète de l'album.

Bref, peut-être que cet album est moins cohérent que les deux précèdent, mais il n'en est pas moins un chef-d'œuvre absolu malgré tout!
Merci pour ceci, car c'est vrai que je voyais FEB comme un truc moindre que TRFY et BoS, mais pour finir il est franchement pas mal.

Le Live est aussi excellent...
Par contre LMD et ce qui vient après, c'est définitivement plus du même calibre. VoF est un peu meilleur, mais c'est aussi le dernier avec Dewar, avant l'arrivée de Jack Bruce pour deux albums décevants (àmha).

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mar. 8 nov. 2022 10:43

Cooltrane a écrit :
mar. 8 nov. 2022 09:42
alcat01 a écrit :
lun. 7 nov. 2022 16:22

Avant l'enregistrement de l'album suivant, "For Earth Below" en 1975, Isadore est remplacé par Bill Lordan, natif de Minneapolis et ancien batteur de Sly Stone.
Criminellement sous-estimé, "For Earth Below" est fortement intégré dans une formule Blues Rock qui résiste au temps et qui affiche la maîtrise parfaite de la guitare. Sa fusion des styles Blues et Hard Rock subtile bien que dominante que Trower inflige tout au long de chaque chanson, démontre aussi comme cet instrument peut devenir efficace lorsque les techniques appropriées sont directement appliquées.
Un peu comme "Twice Removed From Yesterday", mais pas aussi diversifié que "Bridge of Sighs", cet album sonne un peu plus velouté, avec l'élément Blues régissant parfois le morceau en entier, un atout pour la texture complète de l'album.

Bref, peut-être que cet album est moins cohérent que les deux précèdent, mais il n'en est pas moins un chef-d'œuvre absolu malgré tout!
Merci pour ceci, car c'est vrai que je voyais FEB comme un truc moindre que TRFY et BoS, mais pour finir il est franchement pas mal.

Le Live est aussi excellent...
Par contre LMD et ce qui vient après, c'est définitivement plus du même calibre. VoF est un peu meilleur, mais c'est aussi le dernier avec Dewar, avant l'arrivée de Jack Bruce pour deux albums décevants (àmha).
Je vais tous les ré-écouter car je découvre encore des choses qui me font dire qu'ils ne sont pas si mauvais que ça!

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