Documentaires

Films, DVD, séries, petit ou grand écran... Que ce soit en lien ou non avec la musique.
Avatar du membre
gabuzomeuzomeu
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 10946
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 17:36
Localisation : Dans les rades
Contact :

Re: Documentaires

Message par gabuzomeuzomeu » jeu. 9 oct. 2025 13:11

Hier soir sur le "replet" d'Arte Joe Cocker et Kate Bush
https://www.arte.tv/fr/videos/064475-00 ... oe-cocker/



L'humour est le seul vaccin contre la connerie… Le con lui n’a jamais trouvé la pharmacie ! (Aphorismes et Blues - Pierre Perret 2020)

En ligne
Avatar du membre
Punker paname
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 7024
Enregistré le : dim. 6 sept. 2020 21:53
Localisation : Planete terre

Re: Documentaires

Message par Punker paname » sam. 11 oct. 2025 10:50

Le Gab Hier soir sur le "replet" d'Arte Joe Cocker et Kate Bush
J'ai adoré hier soir aussi et toujours sur Arte le documentaire sur Peaches :super: :chapozzz:

https://www.arte.tv/fr/videos/103531-00 ... f-peaches/
filmé pendant la tournée anniversaire de l'icône queer électro-rock Peaches, où elle revisite l'album qui l'a révélée dans les années 2000, ce portrait inspiré et complice retrace sa folle aventure musicale et existentielle. Un éloge radical de la liberté.

Jadis, Peaches, qui s'appelait encore Merrill Nisker, chantait dans les crèches de Toronto avec une guitare à fleurs, avant de décider que son désir de créer exigeait d’être vécu à plein temps. Après quelques groupes éphémères, mais fondateurs pour elle – en particulier The Shit, qui l'a propulsée à la fin des années 1990 sur la scène survoltée de l'underground berlinois en compagnie de "Gonzo" alias Chilly Gonzales –, elle a opté pour Peaches tout court. Une référence, explique-t-elle, à la chanson de Nina Simone "Four Women", qui évoque la souffrance d'être noire et femme aux États-Unis. Mais ses chansons à elle, propulsées par l'énergie sans pareille de ses performances scéniques, célèbrent avec une rage joyeuse la liberté d'être, de jouer, de vivre, en premier lieu sa sexualité. Plus de vingt ans après la sortie de l'album qui l'a révélée, The Teaches of Peaches, elle entreprend une tournée pour en revisiter les titres – "Fuck the Pain Away", "Rock Show", "Set it Off", "Diddle my Skittle"… –, tous des tubes. Le film tisse avec fluidité les archives, souvent inédites, de sa jeunesse sauvage, où la fête et la musique se mêlaient intensément au quotidien, ainsi que les moments de préparation, de répétition et de concerts filmés, avec des entretiens plus posés. Peaches en est la principale interlocutrice, mais à l'image de sa vie et de sa musique, le récit est collectif : il donne la parole aux membres de sa nouvelle "famille" de scène, à Chilly Gonzales, à Feist (qui fut sa coloc à Toronto), ou encore à Shirley Manson de Garbage, surnommée "l'inattendue marraine du rock", qui a maintes fois chanté avec elle.

En toute franchise
Attention, "contenu explicite" ! En retraçant les métamorphoses successives de Peaches, tout en partageant le quotidien éprouvant, mais chaleureux, de sa tournée, ce portrait complice offre une rencontre privilégiée avec celle qui est devenue au fil du temps une égérie rock de la cause LGBTQIA+ et du féminisme. Il permet de comprendre qu'à l'opposé de la provocation ses performances ravageuses (que l'émission phare de la BBC Top of the Pops avait préféré censurer) constituent une forme de mise à nu, d'invitation radicale à assumer son corps, ses désirs, sa singularité, que l'on ait 10, 30, 60 ou 80 ans : "Si on s'aime soi-même, les fans nous le rendront bien." Peaches a bien quelque chose à "enseigner" et à transmettre : sa franchise, sa liberté, son engagement total dans la musique, qu'elle pratique, dit-elle, "un peu comme on tourne en Super-8", avec le besoin d'improviser et de se réinventer dans l'instant du concert. Un film à son image, qui est aussi "une manière festive de dire merde", commentait son coréalisateur Philipp Fussenegger lors de sa présentation à la Berlinale 20
Joyeux Mondialiste Droit de l'Hommiste et Internationaliste convaincu, amateur d'étrangetés Vinyliques tournant en 33 et 45 tours en provenance des quatre coins de la planète et des 7 continents

Répondre