Documentaires

[Pablitta]

Joan Baez.
C'est chiant.

Faut dire, avec la distanciation...

[sLidE_viNylEs]

Je m'en souviens ! Excellent.
Curieusement, on ne reparle plus (il me semble) de la capitalisation/ privatisation/ marchandisation de l'eau.

Sujet complexe.

L'eau reste pour la majorité des communes du bien public. Attention à prendre avec des pincettes.
La captatation du puit et le réseau reste en grande majorité du domaine public.
L'exploitation et le traitement restent souvent à la charge des prestataires privés. SAUR etc.

[Bebeto]

A se brûler les ailes, doc que je conseille à ceux qui sont intéressés par le sujet et qui aiment le ciné de Ken Loach :
En Écosse, dans une ville industrielle en déclin, le quotidien chaotique de la jeune Gemma en proie à la violence et au désenchantement. Une chronique documentaire saisissante, entre rage de vivre et tourments adolescents.

https://www.arte.tv/fr/videos/082206-00 ... les-ailes/

[Pablitta]

A se brûler les ailes, doc que je conseille à ceux qui sont intéressés par le sujet et qui aiment le ciné de Ken Loach :
En Écosse, dans une ville industrielle en déclin, le quotidien chaotique de la jeune Gemma en proie à la violence et au désenchantement. Une chronique documentaire saisissante, entre rage de vivre et tourments adolescents.

https://www.arte.tv/fr/videos/082206-00 ... les-ailes/

Pas intéressée par Ken Loach ni le fait de se brûler les ailes, mais vu quand même (grâce à ta recommandation) pour savoir ce qui se passe hors de mon pays, de ma vie, de mon milieu.
Ben .... C'est pas le Petit Bonhomme en Mousse que tu nous recommandes, là, Bebeto !
C'est quand même assez boulesque ... Mais c'était passionnant et vraiment bien fait (+ une belle bande-son).
Du coup : merci (quand même) !

[Pablitta]

Tous surveillés - Arte.
J'imagine qu'on est nombreux à avoir vu ce documentaire indispensable, mais rappelons qu'il est toujours en replay ou là :
https://www.arte.tv/fr/videos/083310-00 ... -suspects/

Aujourd'hui, plus de 500 millions de caméras sur la planète offrent aux autorités la capacité de nous surveiller, à peu près partout et à chaque instant. Sous couvert de lutte contre le terrorisme ou la criminalité, les grandes puissances se sont lancées dans une dangereuse course aux technologies de surveillance. Dorénavant, l'incroyable perfectionnement de l'intelligence artificielle valide l'idée d'un regard total. Aux États-Unis, les forces de police utilisent la reconnaissance faciale pour identifier les suspects. En Chine, les caméras peuvent repérer les criminels de dos, à leur simple démarche. En France, la police utilise des caméras intelligentes qui analysent les émotions et les comportements des passants. Marquée par l'attentat au camion du 14 juillet 2016, qui a fait 86 morts, et s'est produit en dépit des 2 000 caméras scrutant la ville, Nice se situe désormais à l'avant-garde de l'expérimentation. Le centre de supervision et les zones dédiées à la reconnaissance faciale sont les chevaux de bataille du maire Christian Estrosi, qui veut faire de sa ville une safe city. Comme un virus, l'idéologie du tout sécuritaire se répand à la mesure d'une révolution numérique à la puissance exponentielle. Va-t-elle transformer notre monde en une planète habitée par 7 milliards de suspects ? Quel niveau de surveillance nos libertés individuelles peuvent-elles endurer ?

C'est stupéfiant et bien plus fréquent qu'on ne le pense.

Comme ça fait un peu peur, isolons ce croustillant commentaire d'un membre du Parti Communiste Chinois, accessoirement sociologue et administrateur du Crédit Social :
"si vous, en France, aviez utilisé nos moyens de surveillance, vous n'auriez pas eu tous ces mouvements sociaux et ces Gilets Jaunes".

Communiste ? oui, oui.

[Roulie]

Vu comment la Chine essaie d'étendre son empire par les marchés, elle n'a plus de communiste que le nom.
L'idée de "communisme" est culturellement ancrée chez tout le monde là-bas (les suites de la révolution culturelle réussie par Mao), mais politiquement et économiquement ça ressemble quand même énormément à du capitalisme.

[Pablitta]

Vu comment la Chine essaie d'étendre son empire par les marchés, elle n'a plus de communiste que le nom.
L'idée de "communisme" est culturellement ancrée chez tout le monde là-bas (les suites de la révolution culturelle réussie par Mao), mais politiquement et économiquement ça ressemble quand même énormément à du capitalisme.

Ah bon ?
Tu vois bien que l'économie de marché est, finalement, la seule possible dans le monde actuel

[Roulie]

La seule possible ou la seule que le monde actuel* a voulu rendre possible ?
* Ou en tous cas, ceux qui le dirigent.

[Pablitta]

La seule possible ou la seule que le monde actuel* a voulu rendre possible ?
* Ou en tous cas, ceux qui le dirigent.

Je dirais plutôt que c'est la voie la plus facile, la plus naturelle. Personne n'a spécifiquement voulu ça, c'est juste l'évolution humaine.
Au début, il y avait les chasseurs-cueilleurs qui prélevaient directement dans la nature selon leurs besoins, et qui fonctionnaient sur un mode de partage collectif au-delà du cercle de famille. A ce stade il n’y avait pas d’Etat, pas de classes sociales et pas de propriété privée des moyens de production ni de répartition privée des richesses.
Ensuite, le chasseur-cueilleur, nomade, a laissé place à l'agriculteur, sédentaire (c'est "la révolution néolithique"). Eclosent des évolutions techniques : poterie, tissage, etc. Là sont apparues les classes. La population s'accroît (forcément, avec la domestication des plantes et des animaux, on fait plus d'enfants qui survivent) et la division du travail émerge ainsi que l'inégalité dans la répartition des richesses que l'on peut encore observer aujourd'hui dans l'économie de marché.

[Bebeto]

A se brûler les ailes, doc que je conseille à ceux qui sont intéressés par le sujet et qui aiment le ciné de Ken Loach :
En Écosse, dans une ville industrielle en déclin, le quotidien chaotique de la jeune Gemma en proie à la violence et au désenchantement. Une chronique documentaire saisissante, entre rage de vivre et tourments adolescents.

https://www.arte.tv/fr/videos/082206-00 ... les-ailes/

Pas intéressée par Ken Loach ni le fait de se brûler les ailes, mais vu quand même (grâce à ta recommandation) pour savoir ce qui se passe hors de mon pays, de ma vie, de mon milieu.
Ben .... C'est pas le Petit Bonhomme en Mousse que tu nous recommandes, là, Bebeto !
C'est quand même assez boulesque ... Mais c'était passionnant et vraiment bien fait (+ une belle bande-son).
Du coup : merci (quand même) !

Oui, jolie portrait, bande-son vraiment pas mal. J'ai été choqué par ce qui arrive à son copain, JP. Ouch !
Télérama a publié un article, avec un épilogue, disant qu'après 6 mois elle est revenue à Motherwell et a eu un second enfant, une fille.

[Pablitta]

Oui, jolie portrait, bande-son vraiment pas mal. J'ai été choqué par ce qui arrive à son copain, JP. Ouch !

Grave !!! Le type, il lui manque la moitié de la tête

Télérama a publié un article, avec un épilogue, disant qu'après 6 mois elle est revenue à Motherwell et a eu un second enfant, une fille.

Ah ! Justement, je voulais chercher ce qu'elle était devenue ! Ben voilà.
Bon, après, on ne sait pas trop si elle s'en sort. Mais sacrée petite bonne femme quand même.

[Roulie]

La seule possible ou la seule que le monde actuel* a voulu rendre possible ?
* Ou en tous cas, ceux qui le dirigent.

Je dirais plutôt que c'est la voie la plus facile, la plus naturelle. Personne n'a spécifiquement voulu ça, c'est juste l'évolution humaine.
Au début, il y avait les chasseurs-cueilleurs qui prélevaient directement dans la nature selon leurs besoins, et qui fonctionnaient sur un mode de partage collectif au-delà du cercle de famille. A ce stade il n’y avait pas d’Etat, pas de classes sociales et pas de propriété privée des moyens de production ni de répartition privée des richesses.
Ensuite, le chasseur-cueilleur, nomade, a laissé place à l'agriculteur, sédentaire (c'est "la révolution néolithique"). Eclosent des évolutions techniques : poterie, tissage, etc. Là sont apparues les classes. La population s'accroît (forcément, avec la domestication des plantes et des animaux, on fait plus d'enfants qui survivent) et la division du travail émerge ainsi que l'inégalité dans la répartition des richesses que l'on peut encore observer aujourd'hui dans l'économie de marché.

Certes, mais y'a tout de même eu un basculement depuis les années 80, dans une idéologie qui se décrète elle-même fin de l'Histoire.
L'auto-affirmation d'une politique pragmatique, dénuée d'idéologie, accompagnée d'un changement sémantique notamment par la dépolitisation du langage (la novlangue orwellienne), les discours médiatique, et la globalisation qui isole n'importe quelle population qui voudrait se développer autrement, tout ça a finit par convaincre énormément de monde que, effectivement, "there is no alternative".
Mais il y a des choix derrière tout ça, des décisions politiques, et on peut se demander dans quelles mesures étaient-elles plus ou moins démocratiques. La chute de l'URSS a grandement aidé aussi, puisqu'on n'avait plus d'autre modèle auquel comparer le notre.

EDIT : enfin on est parti dans une digression, c'est pas le sujet.
Je me garde de côté le docu "Tous surveillés", vrai que ça avait l'air très intéressant.

[Pablitta]

Je me garde de côté le docu "Tous surveillés", vrai que ça avait l'air très intéressant.

A ta santé ! Bon épisode paranoïaque !

[Bebeto]

Je parlerais moins de "basculement" que d'accélération. tout était en place déjà.

[nunu]

3 documentaires Arte pour le prix d'une 1



Les kinks pour commencer



Kraftwerk ensuite

Et pour finir celui diffusé hier soir sur Eric Burdon

[Monsieur-Hulot]

Ah ben merci Nunu, j'ai regardé les Kinks, j'ai appris des trucs !

[Homeward]

Ivres, Leary et Bakounine ont fait un enfant: ça tourne mal.

Assez fascinant de voir ces fils de l'Amérique porter haut le flambeau de la culture révolutionnaire, au beau milieu de la détonation hédoniste des années 60.

[Monsieur-Hulot]

Dis moi, t'as un bath de chouette avatar Homeward...

[Homeward]

[Pills]

Ivres, Leary et Bakounine ont fait un enfant: ça tourne mal.

Assez fascinant de voir ces fils de l'Amérique porter haut le flambeau de la culture révolutionnaire, au beau milieu de la détonation hédoniste des années 60.

Yes très intéressant et l'avant garde et il y a encore plein de choses à piocher dans leur mouvement.

J'avais dévoré le livre d'Alice Gaillard :