Les films vus en salle ou chez vous

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Re: Les films vus en salle

Message par nunu » jeu. 26 sept. 2019 20:33

Bon sinon rambo. C'est long a démarrer mais après il casse des gueule a l'ancienne, il fait des pièges, déglingue des mecs a la machette, au couperet de cuisine, au marteau. Pour un vieux de 73 ans il a de la ressource

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Olivier
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Re: Les films vus en salle

Message par Olivier » ven. 27 sept. 2019 02:32

nunu a écrit :
jeu. 26 sept. 2019 20:33
Bon sinon rambo. C'est long a démarrer mais après il casse des gueule a l'ancienne, il fait des pièges, déglingue des mecs a la machette, au couperet de cuisine, au marteau. Pour un vieux de 73 ans il a de la ressource
Après avoir vu la bande-annonce, j'aimerais bien aller voir Rambo! :hurt3:

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Re: Les films vus en salle

Message par Rocker69 » sam. 28 sept. 2019 14:48

Olivier a écrit :
ven. 27 sept. 2019 02:32
nunu a écrit :
jeu. 26 sept. 2019 20:33
Bon sinon rambo. C'est long a démarrer mais après il casse des gueule a l'ancienne, il fait des pièges, déglingue des mecs a la machette, au couperet de cuisine, au marteau. Pour un vieux de 73 ans il a de la ressource
Après avoir vu la bande-annonce, j'aimerais bien aller voir Rambo! :hurt3:
Et tu as bien raison. On est dans l’intimité de Rambo dans ce nouvel opus.

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Re: Les films vus en salle

Message par Rocker69 » sam. 28 sept. 2019 14:49

nunu a écrit :
jeu. 26 sept. 2019 20:33
Bon sinon rambo. C'est long a démarrer mais après il casse des gueule a l'ancienne, il fait des pièges, déglingue des mecs a la machette, au couperet de cuisine, au marteau. Pour un vieux de 73 ans il a de la ressource
Du spoil! Heureusement que t’as pas parlé de la scène finale, genre la phrase qui est dite plusieurs fois au cours du film et qu’on attend tous.

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Re: Les films vus en salle

Message par Algernon » sam. 28 sept. 2019 15:37

nunu a écrit :
jeu. 26 sept. 2019 20:33
Bon sinon rambo. C'est long a démarrer mais après il casse des gueule a l'ancienne, il fait des pièges, déglingue des mecs a la machette, au couperet de cuisine, au marteau. Pour un vieux de 73 ans il a de la ressource
:hehe:
Je ne suis pas trop vieux pour ces conneries.

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Re: Les films vus en salle

Message par Roulie » lun. 30 sept. 2019 11:20

hexbreaker a écrit :
sam. 21 sept. 2019 16:34
Vu le dernier Tarantino, et j'ai passé un très bon moment. La paire Di Caprio / Pitt fonctionne parfaitement. Ils sont quasi cabotins.
Nostalgie de la fin des 60's, un autre monde, ...
Les scènes avec Di Caprio et Pitt sont celles qui marchent le mieux je trouve dans le film - le reste y'a des problèmes de rythme. Film que j'ai trouvé sympa mais plutôt divertissant qu'autre chose.

Cela dit, "nostalgie des 60's", je suis pas d'accord. A part la musique, j'ai un peu la sensation que Tarantino déteste cette période. Ça se ressent dans le film en tous cas, encore plus avec son anti-hippisme. Et puis j'ai été quelque peu dérangé par la fin. Réecrire l'histoire pour se venger (un peu comme il l'avait fait dans Inglourious Basterds) de façon aussi grossière et outrancière, je trouve ça légèrement irrespectueux envers les victimes et ceux qui portent leur deuil - ou en tous cas, "de mauvais goût", comme le signalait le Canard.
Le 106 mars, le millième doudou vivant a été certifié par l'Office informel des enfants crédibles.
Alain Damasio

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Re: Les films vus en salle

Message par Rocker69 » mar. 1 oct. 2019 06:51

Cooltrane a écrit :
jeu. 26 sept. 2019 15:18



Parasite (Corée): Deux familles, que tout oppose, se rencontrent via l'intermédiaire d'un prof privé d'anglais demandant de le remplacer à de ses un pote des quartiers défavorisés de Séoul (ce n'est pas précisé, mais on peut aisément l'imaginer) auprès d'une étudiante dans une famille dans les beaux quartiers (la baraque vaut le détour), le tout avec un diplôme bidon d'Oxford comme sésame. Du coup, avec ce pied dans la porte, la famille peu fréquentable va parasiter celle de la haute, en s'incrustant dans son quotidien, en faisant "sauter" les gens de maison en place à coup d'ignobles subterfuges. Peu à peu s'installent la sœur (en tant que psy du gamin bourgeois turbulent), puis le père (en tant que chauffeur du couple) et finalement la mère en gouvernante. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des deux mondes, si un grain de sable ne venait enrayer la véritable machine à bonheur.

Le film est à la fois drôle (les inventions du père des parasites sont parfois hilarantes, mais aussi glaciales) et interpellant (socialement, en tout cas), changeant de voie (style) en cours de route et une fin fort surprenante. L’intrigue du film réserve d’innombrables et de délicieuses surprises, tant le scénario alterne suspense et humour, terreur et émotion avec une incontestable forfanterie (ne demandez pas trop de réalisme, SVP). La palme d'or de Cannes 2019 et pour une fois, ce choix ne pose aucune discussion, car le film est non seulement divertissant, mais aussi assez profond dans sa critique sociale, si on s'y arrête un instant. 9/10
Je me suis gavé avec ce film, vu 6 fois au cinoche, mon record. Sinon en coréen, as tu vu le gangster le flic et l’assassin? Déçu pour ma part car je m’attendais à un autre The Raid.

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Re: Les films vus en salle

Message par nunu » mar. 1 oct. 2019 07:17

Rocker69 a écrit :
mar. 1 oct. 2019 06:51


Je me suis gavé avec ce film, vu 6 fois au cinoche, mon record. Sinon en coréen, as tu vu le gangster le flic et l’assassin? Déçu pour ma part car je m’attendais à un autre The Raid.
Moi j'ai adoré, mais je savais a quoi m'attendre au vu des acteurs(le gangster est joué par le mec qui joue le gars dont la femme est enceinte dans Dernier train pour Busan). Et faire the Raid c'est vraiment pas leur genre aux Coréens, leur grosse production sont plus du polar, apres ils font de l'action mais c'est des prod plus petites.

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Re: Les films vus en salle

Message par nunu » mar. 1 oct. 2019 07:30

En film Coréen je conseille aussi The Spy Gone North, sorti il y a un an ou deux. Par contre la pas d'action, un film d'espionnage


Sinon j'ai vu Bacurau, un film brésilien. Totalement un OVNI ce film.

Dans un futur proche, le petit village de Bacurau dans le Nordeste pleure la mort de sa doyenne qui avait 94 ans. Mais quand ils rencontrent des américains a moto disant faire des tourisme, il trouve qu'il y a du louche, a partir de la ca dégenere et on bascule vraiment dans un autre type de film, on sort du coté drame pour rentrer dans un thriller.
Alors ca met un peu de temps a démarrer, mais on reste quand même la a savoir ce qui va se passer. Et sous le coté film d'anticipation/action se cache en fait une critique de Bolsonaro qui veut faire du Nordeste, une région assez pauvre a la base et tres aride a l'intérieur des Terre dont Bolsonaro voulait a une époque faire une attraction pour les touristes

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Re: Les films vus en salle

Message par Cooltrane » mar. 1 oct. 2019 10:00

j'ai l'intention de voir Bacurau ce w-e. ;)

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Re: Les films vus en salle

Message par nunu » mar. 1 oct. 2019 10:28

Cette semaine ca sera Atlantique pour moi. Surement demain du coup

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Re: Les films vus en salle

Message par Cooltrane » mar. 1 oct. 2019 12:35

Je ne louperai pas le film Islandais Mjlok (C'est de celui qui a déjà fait Béliers - Rams)

Pour l'instant la patrie de Bjork à fait qqes films bien étonnant, surtout le Woman At War et le très déjanté Under The Tree et celui-ci promet d'être bien dans la lignée


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Re: Les films vus en salle

Message par Cooltrane » mar. 8 oct. 2019 16:26

Double shot avec la compagne ce w-e

Son choix :
Alice et le Maire : Le maire de Lyon est un peu en fin de course et ne parvient plus à trouver de nouvelles idées, du coup, son entourage lui adjoint une ravissante adjointe, philosophe de formation. Une politique-fiction entre le très (inter)national Quai d’Orsay et l’ultra-local L’arbre, le maire et la médiathèque de Rohmer avec le même Lucchini. Malgré l’échelle de la ville (Lyon), on est plus proche du second cas, ne-fut-ce que par les propos/fondements & débats de gauche, mais aussi de la manière dont ceux-ci nous sont asséné. En fait, on est surtout terriblement content de ne pas se choper l’insupportable blonde (pourtant c’était son meilleur rôle), avantageusement remplacée par cette jolie brunette qui joue une introvertie.

On évite aussi les guimauveries d’une comédie romantique, car si le sujet est abordé au détour, ce n’est pas le propos (too bad pour toi, Fabrice), mais plutôt la politique politicarde, dada du réalisateur Nicolas Pariser (trois film sur quatre). Assez plaisant et amusant (même si Lucchini n’en fait pas des tonnes), mais on comprends que sa candidature à Cannes soit restée lettre morte. 7/10


Mon choix :
Bacurau : (Brésil) Dans le Nord-Est du Brésil (le Sertao) peu peuplé (les fans de Caatinga de Hermann apprécieront), un village ne figurant pas sur les cartes et risque d’en être rayé définitivement, car il gênerait (même si rien n’est précisé). Perdu au fin fond de la province qui a des décors dignes de l’Outback australien ou du Nouveau-Mexique (dépaysement garanti et rinçage d’œil certifié), même si tout le monde pianote sur son smartphone, on reste dans l’oubli total (y compris niveau force de l’ordre) et le confort très spartiate (le camion-citerne qui amène l’eau de distribution, vu que le barrage local est vide, car opérationnel), le tout donnant un air de western moderne qui ne manquera pas de se dérouler comme tel, malgré les situations parfois cocasses (un drone en forme de soucoupe volante des 50’s), un chouia de ésotérico-fantastique et le danger tardant à se déclarer.

Mais les vilain(e)-méchant(e)s-pâbôôô.belles (car, #-obligeant, il y a des méchantes) vont se heurter à la résistance des locaux, la rébellion faisant partie de l’ADN de la région, surtout que celui-ci est exposé dans l’amusant musée local, édifice plus important que l’église. Que les fans de pétarades et sanguinolences se rassurent, ils auront leur quota jusqu’à plus-soif, mais ce qui distingue ce film, c’est aussi le cadre inhabituel et les personnages inhabituels, qui fait que l’on fonctionne bien, alors qui si cela avait lieu au Texas, on baillerait d’ennui. Du western à la chronique sociale, du thriller politique au slasher, cet OVNI nous trimballe d’un genre à l’autre à un point que pour un peu, on s’attendrait à voir débouler Mad Max et foutre son grain de sel gros comme un obus de Grosse Bertha.

Clairement le film fut filmé avant l’avènement du Trump brésilien, et les underdogs gardent la cote, alors que le nouveau chef rêverait plutôt d’éradiquer cette non-menace, devenue son ennemi personnel. Difficile de ne pas faire lien avec l’actualité toute récente, mais la genèse du film en fait quasi un présage prémonitoire. 8/10

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Re: Les films vus en salle

Message par andy » mer. 9 oct. 2019 12:30

le joker de todds phillips , très bon film ,on plonge dans gotham city très bien filme , un grand joaquin phoenix dans le rôle du joker , pas d effets spéciaux c est très bien comme ça , film très sombre , vers la fin la musique de cream , j ai pense a qui vous savez

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Re: Les films vus en salle

Message par Monsieur-Hulot » mer. 9 oct. 2019 14:25

Cooltrane, je dois te remercier et te féliciter pour l'animation de ce post toujours très bien écrit en prenant ton temps de faire des phrases (ce qui est loin d'être mon cas) ! MERCI donc. :chapozzz:
FILLES & MOTEURS, JOIES & DOULEURS.

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Re: Les films vus en salle

Message par Cooltrane » jeu. 10 oct. 2019 09:39

Monsieur-Hulot a écrit :
mer. 9 oct. 2019 14:25
Cooltrane, je dois te remercier et te féliciter pour l'animation de ce post toujours très bien écrit en prenant ton temps de faire des phrases (ce qui est loin d'être mon cas) ! MERCI donc. :chapozzz:

et merci à toi :chapozzz: :gene3:

Ce n'est pas un exercice facile que de chroniquer un film vu en salle, car contrairement à un bouquin, un disque ou un film en DVD, t'es soumis au rythme du film et tu ne peux pas revenir en arrière, revoir une scène, etc...
C'est aussi pour cela que j'ai plus d'indulgence pour les palmarès de Cannes, Venise, Berlin, etc... Contrairement aux Césars, Oscars, Grammy et autres, qui sont retrospectif de l'année qui vient de s'écouler, les Film Festivals se concentrent sur ce qui est à venir, et parfois passent des oeuvres pas encore dans leur forme définitive et les chroniqueurs et jurés ne les voient qu'une seule et unique fois.

Bref, je passe déjà un momemt durant le film en pensant déjà à ce que je vais écrire, ce qui parfois peut m'empêcher de plonger à 100% dedans

Pour certains films (les plus complexes, souvent), je n'ai pas osé, de peur de déservir la cause, et ce fut le cas pour Werke Ohne Autor, que j'ai trouvé génial, mais il m'aurait fallu une 2è vision.

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Re: Les films vus en salle

Message par Cooltrane » jeu. 10 oct. 2019 10:25

Vu avec les délicieuses collègues

Nuestro Tiempo : (Mex) Où le retour de Reygadas derrière la caméra, sept ans après l’étrange Post Tenebris Lux (primé à Cannes en 2012), et cette fois-ci il se met à m’écran lui et sa femme (Nathalia Lopez) les deux formant un couple en plein déchirement. Lui étant poète de renommée mondiale (sans que cela ait une incidence sur le film) et surtout éleveur de taureau de combat et sa femme gérant le domaine (un ranch, quoi), dans un spectaculaire endroit volcanique perdu, mais à moyenne distance de Mexico City. Le grain de sable arrivant sous la forme d’un dresseur étatsuniens assez con, mais qui active les ovaires de la patronne, créant le désordre, mais aussi un drôle de triangle pas nécessairement amoureux. Celui-ci est inhabituel, car le cocu, bien que jaloux, surveille et même provoque les situations d’infidélité pour mieux mater le tout, alors que l’amant un peu horripilant de bêtise (avec ses des réflexions proches de la stupidité) préférerais inclure le voyeur, le tout frisant le pathétique ridicule. Bref, après cette moitié ‘intime‘ du film le spectateur aura reçu une solide formation de psychanalyse du couple, alors que l’autre moitié (à l’extérieur) nous donne un dépaysement assez charmant, mais parfois dérangeant (le sujet des taureaux).

Avec ses trois heures, ce film est bien trop long, notamment parce qu’il y a pléthore de scènes totalement inutiles (le concert de timbales, la sortie familiale à vélo sur des chemins enfin détrempés, le survol de Mexico et l’atterrissage etc.) ou trop longues comme la scène interminable des jeunes s’amusant au bord d’un lac presque asséché qui n’apporte rien à l’histoire sauf peut-être des détails quant au cadre régissant le ranch. Ou encore de long plan fixe sur un objet alors que l’action se passe ailleurs dans la pièce. Il aussi un peu est effarant de constater que le film ne commence vraiment qu’à partir de la demi-heure écoulée. Une espèce d’autofiction où le réalisateur film son couple et sa femme (monteuse du film) dans sa propre propriété et p-ê même ses propres enfants, sans pour autant s’excuser le moins du monde d’abuser de notre patience… qui sera déçue au vu de la dernière scène, qui n’est pas liée au scénario. Les amateurs de rock progressifs s’amuseront de la présence du Carpet Crawler (Genesis) à mi-chemin et de Islands (King Crimson) en fin de parcours, mais dans l’ensemble, malgré mes nombreuses critiques, cela reste un bon film. 6.5/10

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Re: Les films vus en salle

Message par The lad » jeu. 17 oct. 2019 13:13

Vu hier soir, Das Boot, puissant, nom de dieu.
Affreux, sale et méchant.

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Re: Les films vus en salle

Message par Suricate » jeu. 17 oct. 2019 18:01

Monsieur-Hulot a écrit :
mer. 9 oct. 2019 14:25
Cooltrane, je dois te remercier et te féliciter pour l'animation de ce post toujours très bien écrit en prenant ton temps de faire des phrases (ce qui est loin d'être mon cas) ! MERCI donc. :chapozzz:
Pas mieux ! :chapozzz:

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Re: Les films vus en salle

Message par Cooltrane » sam. 2 nov. 2019 11:08

Vu avec mes collègues en Zoollande du Nord (à noter que c'est assez rare un film french qui arrive sur les écrans en même temps qu'en Francophonie)

Portrait de la jeune fille en feuUn film fait pour son époque (l'actuelle), où les hommes sont réduits à un rôle insignifiant (voilà une lesbienne comptablisatrice de rôles sexués comblée), mais la réalisatrice parvient encore faire porter le poids de la société aux hommes, alors que la principale intéressée sort d'un couvent tenues par des nonnes, pas nécessairement moins coupables des exactions faites par les abbés, curés et autres moines. Bref, le poids de la religion, pire invention de l'homme, bien avant la non-existence de la divinité païenne appelée "dieu". En Bretagne profonde, une mère odieuse (Golino) fait rappeler sa fille (Hanael) de son couvent pour remplacer la sœur plus âgée qui s'est suicidée pour échapper à un mariage promis et négocié par l'intraitable et irascible matriarche italienne (Milan). Mais avant d'envoyer sa fille au front, elle voudrait immortaliser la brebis sacrifiée encore vivante, et elle fait appel à une peintre(sse?), rare femme ayant gagné une réelle indépendance, ayant repris le commerce de son père. La vicieuse matrone disparaissant pour renégocier l'union, elle laisse le champ libre à l'artiste, la muse et leur servante pour s'amadouer, se comprendre, casser quelques règles pré-établies (point trop n'en faut, "l'inférieure" garde sa place) et finir par se mélanger, d'abords les sentiments et puis le reste. Plus intéressant, mais trop peu présent, le sujet des femmes autochtones et leurs célébrations jouissantes et jouissivement païennes sur les landes. On aurait aimé en savoir plus. Un film en costume avec dialogues ampoulés, de rigueur pour le genre et que la réalisatrice ne renouvelle pas (long et parfois ennuyeux) laissant une fin laissant sur la faim. 6.5/10

Avec ma compagne:

Chambre 212: une femme infidèle (Mastroiani) se fait confondre par son mari (pourtant fidèle, lui) et essaie de se justifier avec tout les arguments bidons avec une mauvaise fois monstrueuse que l'on aurait bien vu une certaine Huppert les assener bien mieux que Chiara. Le cocu (Biolay/ex-Lacoste) se voudrait magnifique, mais qui sera magnanime, laisse pisser. Réaction qui force la vilaine "adultrice" à sortir de ses gonds et claquer violemment ceux de la porte de l'appartement pour louer une chambre (la 212) dans l’hôtel juste en face avec une vue sur l'appart et le cocu de son fait à elle. Les remords et autres regrets assailleront la fugueuse (il ne fait aucun doute pour le spectateur qu'elle rentrera au bercail tôt ou tard) pour une nuit d'enfer, et ce pour notre bonheur. Nous la verrons se battre avec les deux protagonistes de 20 ans de moins, sa mauvaise conscience (prenant forme hilarante sous les traits d'un Aznavour homo), le fantôme du premier amour du mari, et des ses innombrables victimes collatérales de ses écarts conjugaux. Plus que probablement une pièce de théâtre adaptée, ce délire entre culpabilisation et mauvaise fois atteint parfois des sommet, mais une fois que l'on s'est rendu compte que toutes les meilleures répliques ont été utilisée pour la bande racoleuse, une déception ne peut que poindre le bout de son nez. Cela reste bon quand même. 7/10

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