Les films vus en salle ou chez vous
Re: Les films vus en salle ou chez vous
Vu ce soir : Les nouveaux sauvages.
Un film argentin génial qui met en scène des gens qui pètent les plombs. Qui pètent vraiment sacrément les plombs ! Ce sont plusieurs petites histoires indépendantes totalement déjantées, drôles, féroces, jouissives, surprenantes. Mon seul regret : qu'il n'y en ait pas d'autres.
- Cooltrane
- Membre VIP
- Messages : 2695
- Enregistré le : mer. 31 juil. 2019 14:18
- Localisation : La Cambre
Re: Les films vus en salle ou chez vous
J'ai du croc-niquer cema dans le forum précédent. je crois que le film est de 2015.Witchy a écrit : ↑lun. 31 août 2020 21:31
Vu ce soir : Les nouveaux sauvages.
Un film argentin génial qui met en scène des gens qui pètent les plombs. Qui pètent vraiment sacrément les plombs ! Ce sont plusieurs petites histoires indépendantes totalement déjantées, drôles, féroces, jouissives, surprenantes. Mon seul regret : qu'il n'y en ait pas d'autres.
Effectivement c'est jubilatoire.
- gabuzomeuzomeu
- Membre VIP
- Messages : 8939
- Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 17:36
- Localisation : Dans les rades
- Contact :
Re: Les films vus en salle ou chez vous
Merci CoolCooltrane a écrit : ↑jeu. 30 juil. 2020 11:29Öndög (Mongolie) : Au beau milieu de la steppe mongole (3è taïga à droite, 2è toundra à gauche), en pleine nuit, un poivrot manque d’écraser un cadavre de jeune femme dénudé. Alertés, les services de police interviennent, et commencent l’enquête. La nuit glaciale tombant et ne pouvant emmener le corps, ils demandent au « petit bleu de service » de rester auprès du corps pour le garder des malfaiteurs et prédateurs, et quémandent l’aide d’une bergère montée sur un (superbe) chameau de l’assister, avec les premiers besoins (chaleur et nourriture). Intervient aussi un œuf de dinosaure, qui n’apporte pas grand-chose à l’intrigue, sauf p-ê le mobile du meurtre dont l’enquête disparait du radar.
Ce qui pourrait ressembler à un polar tourne vite à une étude de mœurs (parfois comique), sans pour autant « faire le documentaire », autour de cette bergère, sa yourte, son troupeau et ses montures, mais aussi son prétendant, porté sur la bouteille. KLe rythme est très lent et le silence abonde, parfois cassé par une radio émettant de la musique occidentale, mais aussi un peu de musique mongole sur la fin (throat singing). Malgre le fait que le réalisateur soit chinois, le spectateur ne peut que penser au film Urga (bientôt 30 ans), sans pour autant qu’il y ait un lieu entre les deux, passé les steppes vides et paysages immenses. Il y a bien sur une forme de nostalgies des temps passé, mais ici, la période fantasmée est bien plus proche que les conquêtes du XIVè, même si c’est toujours à l’arrière-plan. 7/10
Si c'est dans la veine du polar écrit Yeruldelgger - Ian Manook, c'est dans mes cordes ... mais comme dans mon bout de brousse c'est pas le genre de film que tu trouves et je ne suis pas admis en bottes en caoutchouc et cote de travail c'était râpé ! Peut-être qu'à Paris je le trouverai encore !
La bonne épouse : à la sortie du confinement ... film familial avec un intérêt social ... les rôles sont bien torchés, excessifs et caricaturaux limite surenchère mais ça passe. On se moque du Gaullisme à la Yvonne, des poncifs craignos et gnangnan, mais un bon coup du sort vient défoncer le mainstream ambiant pour les "geuzesses" qui en avait marre du carcan et du rôle auquel on voulait les condamner !
Effacer l'historique : Samedi dernier ... Kerven et Delépine et les acteurs ... poésie et surréalisme ... déconnage et réalité du moment ... franchement je suis en plein dedans avec le ras-le-bol des technologies de merde et les dérapages qui s'en suivent ... mais moi je ne serai jamais victime ... mais j'aimerai bien qu'un data center ait une bonne diarrhée ou la chtouille
Hanabi : j'attends ce sera le prochain !
L'humour est le seul vaccin contre la connerie… Le con lui n’a jamais trouvé la pharmacie ! (Aphorismes et Blues - Pierre Perret 2020)
- Cooltrane
- Membre VIP
- Messages : 2695
- Enregistré le : mer. 31 juil. 2019 14:18
- Localisation : La Cambre
Re: Les films vus en salle ou chez vous
Vu ce w-e... pas sur que j'aie le courage de le croc-niquer.gabuzomeuzomeu a écrit : ↑mar. 1 sept. 2020 14:21
Effacer l'historique : Samedi dernier ... Kerven et Delépine et les acteurs ... poésie et surréalisme ... déconnage et réalité du moment ... franchement je suis en plein dedans avec le ras-le-bol des technologies de merde et les dérapages qui s'en suivent ... mais moi je ne serai jamais victime ... mais j'aimerai bien qu'un data center ait une bonne diarrhée ou la chtouille
J'ai aussi vu récemment La Odissea (Arg) , Lucky Strike (Cor) , Girl Missing (Jap) bon, mais ,
Je voudrais voir (actuellement en salle à Bxl): Honey Land (Macédoine), Evge (Ukr/Crimée), Séjour dans les Monts Fuchun (Chine), et dans une moindre mesure House of Hummingbird (Corée)
en salle aux PBs: Kala Azar (Grèce), Fire will come (Esp >> demain soir), El Principe (Chili), Sidik & The Panther (Kurdistan)
j'aurai certainement pas l'occasiion de tous les voirs, vu le nombre réduit de séances (le seul jour où il y a une séance à 21/22h, c'est le samedi.
- Monsieur-Hulot
- Membre VIP
- Messages : 5497
- Enregistré le : mer. 31 juil. 2019 06:40
- Localisation : Third Stone From The Sun
Re: Les films vus en salle ou chez vous
Découvert "Victoria" avec Virginie Effira, j'ai adoré ce film différent, avec la chanson d'Harry Nilson:
FILLES & MOTEURS, JOIES & DOULEURS.
Re: Les films vus en salle ou chez vous
vu " dans un jardin qu on dirait éternel " t as raison hulot c est lent et calme ! initiation a la cérémonie du the , beau film
- Monsieur-Hulot
- Membre VIP
- Messages : 5497
- Enregistré le : mer. 31 juil. 2019 06:40
- Localisation : Third Stone From The Sun
Re: Les films vus en salle ou chez vous
Ouf, content que ça t'as plu ! Two for tea donc !
FILLES & MOTEURS, JOIES & DOULEURS.
- Cooltrane
- Membre VIP
- Messages : 2695
- Enregistré le : mer. 31 juil. 2019 14:18
- Localisation : La Cambre
Re: Les films vus en salle ou chez vous
vus récemment:
La Odisea De Los Giles/ Heroic Losers (Arg) : Nous sommes juste avant la grosse crise financière de 2001, qui vit de nombreuse spoliation et démoli beaucoup de destins. Dans un village en pleine Pampa argentine (Buenos Aires n’est pas si loin), un village essaie de créer une coopérative sur les bases d’anciens silos agricoles, mais les fonds manquent. Sous les conseils de notables véreux, une collecte s’engage auprès des locaux (dont certains sont totalement barjots) et une somme considérable est réunie et stockée dans un coffre. Celui-ci vidé par un indélicat et cachée dans un bunker. Le chef de projet (Ricardo Darin) s’offusque mais perd sa femme dans l’aventure, mais remonte la pente grâce à l’esprit des autres pigeonnés. La saga pour récupérer leur bien ne manquera ni de piquant, ni d’humour.
Cette « Révolte des Couillons » fut un grand succès en Amérique Latine, et Ricardo Darin (ici avec son fils) en est une des raisons principale. Le film bénéficie d’un scénario « étatsuniens » et si tourné dans le Kansas ou en Virginie avec des acteurs ricains, son succès aurait été mondial. Fort plaisant (parfois jubilatoire), même si assez prévisible dans son ensemble. 8/10
Fire Will Come/ O Que Arde (Esp) : Un pyromane (récidiviste vu l’épaisseur du dossier judiciaire) est relâché en plein hiver et retourne dans sa Galicie natale, dans une vallée perdue au milieu des Montagnes Cantabrique dans le village ou vit sa mère. Les travaux à la ferme sont durs, surtout que la vieille était esseulée avant son retour. L’hiver est rude et triste au point de rendre la nature moche et déprimante et la survie difficile, et ce n’est pas la tentative de rénovation de la ferme du coin en futur gîte pour touriste qui arrange les choses. Ignoré par la plupart, il essuie régulièrement des quolibets et seule la vétérinaire du coin lui parle vraiment. L’hiver semble interminable, jusqu’au passage de saison du printemps (qui semble trop court) et l’été où arrive avec ses feux de forêts annuels, qui démoliront tout, et immanquablement retomberont sur le suspect idéal (pourtant innocent).
Un film drame-vérité qui avance fort lentement (c’est du Slow Cinéma), parlé principalement en Galicien, le film commence par une scène de saccage forestier indécente (et qui ne sera jamais expliquée) pour finir dans les braises encore rouge (avec des images de toute « beauté »), le tout souvent souligné par une musique parfaitement en symbiose avec les images qu’elle illustre. Le réalisateur Oliver Laxe nous livre encore une fois un docudrame, parfois poignant où l’on retrouve la tronche inoubliable de l’acteur principal Amador Arias déjà vue dans le précédent docudrame Mimosas (un Western marocain dans l’Atlas). Amateurs de blockbusters à 200km/h, évitez. 7/10
Honey Land (Mac) : Dans une Macédoine du Nord splendide mais désertique, où se croisent de nombreuses ethnies, mais à majorité albanaise (donc musulmane), une femme dans la 50-aine solitaire vit de son exploitations des abeilles (en ruche et sauvage) et de leur miel, qu’elle refourgue à grand coup d’esbroufe au marché de la ville la plus proche. Un peu le tiers-monde en Europe, quoi ! Vivant seule avec sa mère grabataire, elle voit arriver dans la propriété abandonnée du coin, un clan de Roms (une famille nombreuse, menée par un con et incapable de première) et leur troupeau. Clairement malgré des moyens +/- conséquents, on devine immédiatement que le quart-monde s’installe dans le tiers-monde. Si, l’accueil et l’entraide (assez unilatéral) fonctionne bien au départ, quand les nouveaux arrivants se lancent dans l’apiculture avec des résultats catastrophique, au point que la taudisation (tellement prévisible serions-nous tenté de dire) de l’endroit commence quasi tout de suite.
Même si les questions ethniques et religieuses ne sont pas abordées dans cette région sous tension (poudrière potentielle), difficile de ne pas y voir un pamphlet anti-Rom un peu raciste dans ce Slow Cinéma, mais les accents de vérités sur les dégâts occasionnés par les « indigents » aussi bien au lieu que la nature semblent que trop réels, pour ne pas dire déjà-vus. Les acteurs (amateurs vraisemblablement) semblent jouer leur propre rôle – ou du moins utilisent leurs noms réels dans ce docudrame, à un tel point que le spectateur a surtout l’impression d’être un intrus dans cette intimité assez sordide, d’où un certain malaise qui s’ajoute à la considération en début de paragraphe. (6/10)
La Odisea De Los Giles/ Heroic Losers (Arg) : Nous sommes juste avant la grosse crise financière de 2001, qui vit de nombreuse spoliation et démoli beaucoup de destins. Dans un village en pleine Pampa argentine (Buenos Aires n’est pas si loin), un village essaie de créer une coopérative sur les bases d’anciens silos agricoles, mais les fonds manquent. Sous les conseils de notables véreux, une collecte s’engage auprès des locaux (dont certains sont totalement barjots) et une somme considérable est réunie et stockée dans un coffre. Celui-ci vidé par un indélicat et cachée dans un bunker. Le chef de projet (Ricardo Darin) s’offusque mais perd sa femme dans l’aventure, mais remonte la pente grâce à l’esprit des autres pigeonnés. La saga pour récupérer leur bien ne manquera ni de piquant, ni d’humour.
Cette « Révolte des Couillons » fut un grand succès en Amérique Latine, et Ricardo Darin (ici avec son fils) en est une des raisons principale. Le film bénéficie d’un scénario « étatsuniens » et si tourné dans le Kansas ou en Virginie avec des acteurs ricains, son succès aurait été mondial. Fort plaisant (parfois jubilatoire), même si assez prévisible dans son ensemble. 8/10
Fire Will Come/ O Que Arde (Esp) : Un pyromane (récidiviste vu l’épaisseur du dossier judiciaire) est relâché en plein hiver et retourne dans sa Galicie natale, dans une vallée perdue au milieu des Montagnes Cantabrique dans le village ou vit sa mère. Les travaux à la ferme sont durs, surtout que la vieille était esseulée avant son retour. L’hiver est rude et triste au point de rendre la nature moche et déprimante et la survie difficile, et ce n’est pas la tentative de rénovation de la ferme du coin en futur gîte pour touriste qui arrange les choses. Ignoré par la plupart, il essuie régulièrement des quolibets et seule la vétérinaire du coin lui parle vraiment. L’hiver semble interminable, jusqu’au passage de saison du printemps (qui semble trop court) et l’été où arrive avec ses feux de forêts annuels, qui démoliront tout, et immanquablement retomberont sur le suspect idéal (pourtant innocent).
Un film drame-vérité qui avance fort lentement (c’est du Slow Cinéma), parlé principalement en Galicien, le film commence par une scène de saccage forestier indécente (et qui ne sera jamais expliquée) pour finir dans les braises encore rouge (avec des images de toute « beauté »), le tout souvent souligné par une musique parfaitement en symbiose avec les images qu’elle illustre. Le réalisateur Oliver Laxe nous livre encore une fois un docudrame, parfois poignant où l’on retrouve la tronche inoubliable de l’acteur principal Amador Arias déjà vue dans le précédent docudrame Mimosas (un Western marocain dans l’Atlas). Amateurs de blockbusters à 200km/h, évitez. 7/10
Honey Land (Mac) : Dans une Macédoine du Nord splendide mais désertique, où se croisent de nombreuses ethnies, mais à majorité albanaise (donc musulmane), une femme dans la 50-aine solitaire vit de son exploitations des abeilles (en ruche et sauvage) et de leur miel, qu’elle refourgue à grand coup d’esbroufe au marché de la ville la plus proche. Un peu le tiers-monde en Europe, quoi ! Vivant seule avec sa mère grabataire, elle voit arriver dans la propriété abandonnée du coin, un clan de Roms (une famille nombreuse, menée par un con et incapable de première) et leur troupeau. Clairement malgré des moyens +/- conséquents, on devine immédiatement que le quart-monde s’installe dans le tiers-monde. Si, l’accueil et l’entraide (assez unilatéral) fonctionne bien au départ, quand les nouveaux arrivants se lancent dans l’apiculture avec des résultats catastrophique, au point que la taudisation (tellement prévisible serions-nous tenté de dire) de l’endroit commence quasi tout de suite.
Même si les questions ethniques et religieuses ne sont pas abordées dans cette région sous tension (poudrière potentielle), difficile de ne pas y voir un pamphlet anti-Rom un peu raciste dans ce Slow Cinéma, mais les accents de vérités sur les dégâts occasionnés par les « indigents » aussi bien au lieu que la nature semblent que trop réels, pour ne pas dire déjà-vus. Les acteurs (amateurs vraisemblablement) semblent jouer leur propre rôle – ou du moins utilisent leurs noms réels dans ce docudrame, à un tel point que le spectateur a surtout l’impression d’être un intrus dans cette intimité assez sordide, d’où un certain malaise qui s’ajoute à la considération en début de paragraphe. (6/10)
- Cooltrane
- Membre VIP
- Messages : 2695
- Enregistré le : mer. 31 juil. 2019 14:18
- Localisation : La Cambre
Re: Les films vus en salle ou chez vous
et zou, encore une fournée:
Beasts Clawing at Straws / Lucky Strike (Corée) : L’histoire d’un sac bourré de fric qui passe d’une main avide mais malhabile à une autre prête à tout, mais pas futée. Sur un mode effréné et en désordre chronologique, une cavalcade de biftons qui ne voudraient manifestement appartenir à personne, et laissant derrière eux une chiée de cadavres masculins et féminins. Cette chasse à 200km/h est parfois drôle (certains diraient jubilatoire) et plutôt bien foutue, mais les ellipses temporelles (mots savant pour flash-back) peuvent rendre difficile le déroulé. Bref, c’est sanguinolent, mais pas gore (enfin pas trop).
Qqe part, certains feront un amalgame (presque inévitable) en parlant de son compatriote Parasite, grosse et plaisante surprise de l’année passée (2019), au point que certains verront un hommage à celui-ci en voyant l’affiche. Pourtant on parlerait plutôt d’abord d’une Tarantinoterie - tellement on en tar(an)tine une couche bien épaisse, mais c’est pardonnable pour une première réalisation. 7/10
A Girl Missing (Jap) : Une infirmière (célibataire et dans la 40-aine, mais fréquentant) à domicile soigne une grand-mère dans une villa de banlieue tokyoïte plus ou moins aisée, maison dans laquelle gravitent deux grandes ados. L’une d’elle disparait juste après un café pris à trois et une rencontre fortuite avec le neveu de l’infirmière. Rapt, oui, mais violence et viol ne seront jamais précisés. Le lien familial finira par sortir au grand jour et démolir la vie de cette femme irréprochable (jusque-là), via les horribles meutes de journaleux de merde. Mais l’enjeu se trouve ailleurs, et plus précisément avec un autre membre de la famille de la disparue.
Une sorte de Slow Cinéma (le réalisateur est un admirateur d’Eric Rohmer) avec son lot de bizarreries nippones (on serait tenté de parler de japoniaiseries), car certains personnages ont des tics bien curieux. Fukada (déjà vu avec son Harmonium en 2016) joue dans le drame familial et des ellipses temporelles (l’après-drame revanchard ne sautant aux yeux que trop tard), mais s’emmêle les ciseaux au montage. Les actrices sont souvent bonnes et justes dans leur rôles, mais on ne peut s’empêcher d’avoir envie de baffer la plupart des personnages masculins. Un drame social (presque familial) mais qui essaye de prendre des allures de thriller. 7/10
Beasts Clawing at Straws / Lucky Strike (Corée) : L’histoire d’un sac bourré de fric qui passe d’une main avide mais malhabile à une autre prête à tout, mais pas futée. Sur un mode effréné et en désordre chronologique, une cavalcade de biftons qui ne voudraient manifestement appartenir à personne, et laissant derrière eux une chiée de cadavres masculins et féminins. Cette chasse à 200km/h est parfois drôle (certains diraient jubilatoire) et plutôt bien foutue, mais les ellipses temporelles (mots savant pour flash-back) peuvent rendre difficile le déroulé. Bref, c’est sanguinolent, mais pas gore (enfin pas trop).
Qqe part, certains feront un amalgame (presque inévitable) en parlant de son compatriote Parasite, grosse et plaisante surprise de l’année passée (2019), au point que certains verront un hommage à celui-ci en voyant l’affiche. Pourtant on parlerait plutôt d’abord d’une Tarantinoterie - tellement on en tar(an)tine une couche bien épaisse, mais c’est pardonnable pour une première réalisation. 7/10
A Girl Missing (Jap) : Une infirmière (célibataire et dans la 40-aine, mais fréquentant) à domicile soigne une grand-mère dans une villa de banlieue tokyoïte plus ou moins aisée, maison dans laquelle gravitent deux grandes ados. L’une d’elle disparait juste après un café pris à trois et une rencontre fortuite avec le neveu de l’infirmière. Rapt, oui, mais violence et viol ne seront jamais précisés. Le lien familial finira par sortir au grand jour et démolir la vie de cette femme irréprochable (jusque-là), via les horribles meutes de journaleux de merde. Mais l’enjeu se trouve ailleurs, et plus précisément avec un autre membre de la famille de la disparue.
Une sorte de Slow Cinéma (le réalisateur est un admirateur d’Eric Rohmer) avec son lot de bizarreries nippones (on serait tenté de parler de japoniaiseries), car certains personnages ont des tics bien curieux. Fukada (déjà vu avec son Harmonium en 2016) joue dans le drame familial et des ellipses temporelles (l’après-drame revanchard ne sautant aux yeux que trop tard), mais s’emmêle les ciseaux au montage. Les actrices sont souvent bonnes et justes dans leur rôles, mais on ne peut s’empêcher d’avoir envie de baffer la plupart des personnages masculins. Un drame social (presque familial) mais qui essaye de prendre des allures de thriller. 7/10
-
- Membre VIP
- Messages : 2266
- Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 20:36
Re: Les films vus en salle ou chez vous
Vu "le joker" hier soir.
Enorme prestation de Joaquin Phoenix dans le rôle titre
Un film choc,
un chef d'œuvre
Enorme prestation de Joaquin Phoenix dans le rôle titre
Un film choc,
un chef d'œuvre
Re: Les films vus en salle ou chez vous
Mouais... (tiède)
Je ne suis pas trop vieux pour ces conneries.
Re: Les films vus en salle ou chez vous
Vraiment tres surcoté ce Joker, Phoenix est tres bon mais le scenario tient sur un coin de nappe. Tout un foin pour pas grand chose, une histoire vue, revue, sur revue et archi revue. Le mec a moitié fou qui prend pas ses médocs et qui commence a halluciner et qui commence a peter un plomb
Et puis pourquoi faire un film sur le Joker, ce gars la peut etre n'importe qui. Il s'appelerait Thierry et viendrait de Tourcoing ca serait la meme chose.
Oui un énorme Joaquim Phoenix mais un film tres moyen a coté de ca
Et puis pourquoi faire un film sur le Joker, ce gars la peut etre n'importe qui. Il s'appelerait Thierry et viendrait de Tourcoing ca serait la meme chose.
Oui un énorme Joaquim Phoenix mais un film tres moyen a coté de ca
Re: Les films vus en salle ou chez vous
C'est à peu près ça.
Je ne suis pas trop vieux pour ces conneries.
-
- Membre VIP
- Messages : 2266
- Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 20:36
Re: Les films vus en salle ou chez vous
Justement je trouve que c'est ce côté Monsieur Tout le monde qui est génialnunu a écrit : ↑lun. 28 sept. 2020 16:34Vraiment tres surcoté ce Joker, Phoenix est tres bon mais le scenario tient sur un coin de nappe. Tout un foin pour pas grand chose, une histoire vue, revue, sur revue et archi revue. Le mec a moitié fou qui prend pas ses médocs et qui commence a halluciner et qui commence a peter un plomb
Et puis pourquoi faire un film sur le Joker, ce gars la peut etre n'importe qui. Il s'appelerait Thierry et viendrait de Tourcoing ca serait la meme chose.
Oui un énorme Joaquim Phoenix mais un film tres moyen a coté de ca
C'est un mec qui devient de plus en plus dingue dans une société qui devient de plus en plus folle.
Un Homme qui rencontre son époque
Re: Les films vus en salle ou chez vous
Ouaip, je l'ai vu vu 2x pour conforter mon avis .. pauvre type un peu dingue dans un NY fort dingue .. pas de quoi frôler le chef d'oeuvre même si le Phoenix est à son top ...vox populi a écrit : ↑lun. 28 sept. 2020 17:47Justement je trouve que c'est ce côté Monsieur Tout le monde qui est génialnunu a écrit : ↑lun. 28 sept. 2020 16:34Vraiment tres surcoté ce Joker, Phoenix est tres bon mais le scenario tient sur un coin de nappe. Tout un foin pour pas grand chose, une histoire vue, revue, sur revue et archi revue. Le mec a moitié fou qui prend pas ses médocs et qui commence a halluciner et qui commence a peter un plomb
Et puis pourquoi faire un film sur le Joker, ce gars la peut etre n'importe qui. Il s'appelerait Thierry et viendrait de Tourcoing ca serait la meme chose.
Oui un énorme Joaquim Phoenix mais un film tres moyen a coté de ca
C'est un mec qui devient de plus en plus dingue dans une société qui devient de plus en plus folle.
Un Homme qui rencontre son époque
Re: Les films vus en salle ou chez vous
Mon denier film en salles c'est Tenet et franchement très déçu. Mais Nolan me déçoit depuis son très moyen Dark Knight returns. Dire qu'avant il faisait Le prestige ou le Dark Knight !!
Re: Les films vus en salle ou chez vous
Polar
Film tiré d'un comics. Vu hier soir sur Netflix. Pour le scénario, on fait dans l'original; un tueur qui veut prendre sa retraite, mais qu'on va inciter à se fâcher beaucoup.
C'est un peu dans le genre "Kick Ass" ,question romantisme, avec des scènes assez gore ( un petit peu de torture ça fait pas de mal), des Demoiselles (pas farouches) au fessier avantageux, des méchants au look comics .Et, comme il faut bien innover, attention spoiler .Donc si vous vous voulez regarder un film sans vous poser de questions philosophiques, n'hésitez pas!
Film tiré d'un comics. Vu hier soir sur Netflix. Pour le scénario, on fait dans l'original; un tueur qui veut prendre sa retraite, mais qu'on va inciter à se fâcher beaucoup.
C'est un peu dans le genre "Kick Ass" ,question romantisme, avec des scènes assez gore ( un petit peu de torture ça fait pas de mal), des Demoiselles (pas farouches) au fessier avantageux, des méchants au look comics .Et, comme il faut bien innover, attention spoiler
- Monsieur-Hulot
- Membre VIP
- Messages : 5497
- Enregistré le : mer. 31 juil. 2019 06:40
- Localisation : Third Stone From The Sun
Re: Les films vus en salle ou chez vous
Vu le Mouret "Les choses qu'on, les choses qu'on fait" ...bof, blablabla, blablabla, long avec un twist final heureusement, pas son meilleur, et pourtant je suis son fan n°1!
Par contre, "Antoinette dans les Cévennes" c'est bonnard, pas prise de tête, et frais.
Par contre, "Antoinette dans les Cévennes" c'est bonnard, pas prise de tête, et frais.
FILLES & MOTEURS, JOIES & DOULEURS.
Re: Les films vus en salle ou chez vous
Hier soir, je suis tombé sur une archive télévisuelle dans laquelle (l'insupportable) Thierry Ardisson * cuisine Cyndi Lauper
Elle déclare adorer Tati, et elle cite "Mon Oncle" "Les Vacances de M. Hulot"
https://www.lcp.fr/programmes/rembob-in ... sson-38125
à 20 mn
* il commence à ressembler à la momie par Boris Karloff
Elle déclare adorer Tati, et elle cite "Mon Oncle" "Les Vacances de M. Hulot"
https://www.lcp.fr/programmes/rembob-in ... sson-38125
à 20 mn
* il commence à ressembler à la momie par Boris Karloff
Modifié en dernier par Algernon le lun. 26 oct. 2020 18:15, modifié 1 fois.
Je ne suis pas trop vieux pour ces conneries.
- Monsieur-Hulot
- Membre VIP
- Messages : 5497
- Enregistré le : mer. 31 juil. 2019 06:40
- Localisation : Third Stone From The Sun
Re: Les films vus en salle ou chez vous
Ah qu'elle me plait d'un coup cette Cindy !
FILLES & MOTEURS, JOIES & DOULEURS.