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Message par alcat01 » lun. 22 mai 2023 14:41

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1974 : Road Food
Cummings, Wallace et Winter ont écrit le dernier grand succès de the Guess Who, "Clap For The Wolfman", qui a atteint le numéro 4 au Canada et le numéro 6 aux États Unis et qui était un hommage au disc-jockey Wolfman Jack, qui a prêté sa voix à l'enregistrement.
"Clap For The Wolfman" se retrouve bien évidemment sur l'album suivant, "Road Food".
C'est un retour surprise du groupe en 1974. Chaque chanson est de qualité. Bien que le matériel présenté ici soit le plus souvent à propos des aventures d'un groupe tournant sans fin, les paroles ont des années lumière d'avance sur les choses habituelles comme "the road is hell" ("la routen c'est l'enfer") écrites pour les albums précédents.

Il s'agit, en fin de compte, d'un groupe qui a l'air de prendre du bon temps, et la musique en est le reflet. "Straighten Out" et "Don't You Want Me" (une nette amélioration par rapport à l'original de "Rockin '") sont des morceaux qui n'entrainent pas la morosité!


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Message par Cooltrane » lun. 22 mai 2023 15:19

Alors le Airplane :sorcierzzz: :sorcierzzz: :sorcierzzz: , ce fut un très grand moment chez moi, avec les 4 albums centraux (de Pillow à Volunteers).

Pour moi Crown Of Creation est un album quasi-parfait.

alcat01 a écrit :
lun. 22 mai 2023 14:41
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Oui, celui-ci est moins "très moyens" que les autres de cette période.
Faut dire que Triano (né Italien et habitant Toronto - et non Winnipeg) leur a apporté du peps sur scène

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Message par Tekilla1953 » lun. 22 mai 2023 15:44

alcat01 a écrit :
lun. 22 mai 2023 14:41
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Excellent cet album :super:

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Message par alcat01 » lun. 22 mai 2023 16:52

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1966 Love

Love fut un groupe de Rock Américain de la fin des années 1960 et du début des années 1970.
Ils furent dirigés par le chanteur, compositeur et guitariste Arthur Lee et le deuxième auteur-compositeur du groupe, le guitariste Bryan MacLean.
Ce fut l'un des tout premiers groupes Pop Américains avec diversité raciale, leur musique reflète différentes influences, combinant des éléments de Rock and Roll, Garage Rock, Folk et Psychédélisme.

Leur premier album intitulé tout simplement "Love" est sorti en Mai 1966. Douze des quatorze morceaux de l'album ont été enregistrés aux studios Sunset Sound Recorders à Hollywood, entre le 24 et le 27 Janvier 1966.
Les deux autres morceaux, le poignant "A Message To Pretty" et "My Flash On You", proviennent d'un autre session sans autre précision avec John Fleckenstein à la basse et Don Conka à la batterie à la place de Forssi et de Pfisterer.
L'album comprend "Signed D.C", un hymne anti-drogue (qui sera la référence, pour un temps, du batteur de Love Don Conka), et "Softly To Me" de MacLean.
L'album se vend relativement bien et il atteint le numéro 57 dans les 'album Charts'.
C'est un des premiers albums de Rock provenant du label géant du Folk, Elektra Records, et l'album est surtout remarqué par la reprise de "My Little Red Book" de Burt Bacharach/ Hal David, retravaillée radicalement par le groupe, dont les riffs de guitare donnent à Syd Barrett un peu d'inspiration pour écrire la chanson de Pink Floyd "Interstellar Overdrive", qui se trouve sur l'album de Pink Floyd intitulé "The Piper At The Gates Of Dawn".
L'instrumental "Emotions" est utilisé sans accréditation dans "Medium Cool", film de Haskell Wexler de 1969 comme thème récurrent.
"My Little Red Book" se trouvera dans le générique final du film "High Fidelity" en 2000, et l'épisode de Beverly Hills 90210 intitulé "Alone at the Top" en 1995.


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Message par alcat01 » lun. 22 mai 2023 18:47

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1975 : Pangaea
Il s'agit de la deuxième des deux représentations données en février 1975 au Osaka Festival Hall au Japon. Il s'agit du concert du soir ; l'album Agharta, publié par Columbia, était le concert de l'après-midi.
Pangaea est composé de deux morceaux, "Zimbabwe" et "Gondwana". Chacun est divisé en deux parties. Le groupe est composé de Sonny Fortune aux saxophones, Pete Cosey (qui joue également du synthé) et Reggie Lucas aux guitares, Michael Henderson à la basse, Al Foster à la batterie, James Mtume aux percussions, et Davis à la trompette et à l'orgue. Le groupe, sans doute inspiré par leur performance étonnante plus tôt dans la journée, sort le grand jeu, et je veux dire comme Muhammad Ali, pas comme Benny Goodman. C'est un concert qui ne prend pas de gants. Davis semble mettre en avant un programme qui consiste à dire : "Qu'est-ce que la mélodie et l'harmonie ? Et apportez le funk - et pendant que vous y êtes, Pete, jouez de cette guitare. Plus de batterie !" S'il y a bien quelque chose de cohérent dans cette mêlée générale, où tout le monde interagit avec tout le monde dans un groove & roll tout-puissant et sale, alors que l'improvisation atteint des sommets, c'est l'invention rythmique, ou plutôt "polyrythmique", comme on dit en anglais. Mtume et Foster sont monstrueux et font avancer cette jam session sombre ("Zimbabwe" est un set, et "Gondwana" est le second de la soirée) sur des lignes surréalistes. Quand Cosey n'arrache pas les micros de sa guitare, il ajoute ses mains à divers instruments de percussion à la poursuite du funk vaudou infléchi par le tout-puissant Miles Davis.
Et s'il est vrai que ce set est aussi implacable que celui d'Agharta, il n'est pas tout à fait aussi réussi, bien qu'il soit tout à fait satisfaisant. La raison en est simple : les tensions dynamiques et dramatiques de la session de l'après-midi n'auraient jamais pu être reproduites, car elles étaient basées sur la réunion de toutes les conditions. Ici, bien que les ambiances et les textures soient portées et que le flux soit assez libre, la tension dramatique n'est pas aussi présente ; l'ambiance n'est pas aussi sombre. Et bien que le jeu de certains individus soit meilleur que sur Agharta, le jeu du groupe n'est pas tout à fait à ce niveau. Cela dit, il s'agit toujours d'un disque live essentiel de Miles Davis, qui vous fera fondre aussi facilement qu'Agharta. Lors de cette tournée, les gens se plaignaient que Davis jouait souvent dos au public - Lester Bangs est allé jusqu'à dire qu'il le détestait pour cela.
Mais si vous étiez aussi concentré sur la création d'un bruit si hideusement beau à partir de l'air, vous n'auriez peut-être pas le temps de socialiser non plus.
Thom Jurek


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Message par alcat01 » mar. 23 mai 2023 09:24

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100 Ton Chicken (1969)
Vous l’aurez sûrement remarqué : les Anglais ont vraiment le chic pour nous proposer des pochettes pittoresques. On se demande ce qui a bien pu germer dans la tête de Mike Vernon, producteur et patron de Blue Horizon, un label des plus sérieux, pour accepter un tel design ? Photographe attitré du label Blue Horizon mais aussi de Decca et Deram, Terence Ibbott avait collaboré avec le groupe lors du précédent disque. Entre Frère Tuck avec sa soutane, un page portant une ombrelle, un mousquetaire de pacotille et un Robin des Bois scrutant la forêt il faut admettre qu’à première vue ce disque ne fait guère sérieux. Et pourtant, il s’agit d’un très bon disque de British Blues. Consolons-nous, Ibbott fera bien pire avec ses pochettes pour Kathe Green et surtout Gordon Smith et l’album Long Overdue. Si la forêt semble être un important leitmotiv pour le photographe, le pauvre Gordon Smith équipé d’un manteau et d’une chapka piquée au Grand Russe Blanc tenait dans sa main une volaille déplumée.
En mai 69, CHICKEN SHACK était entré dans les charts avec le « I’d Rather Go Blind » d’Etta JAMES, atteignant une honorable 14ème place. Christine Perfect avait décidé alors de quitter le groupe afin de rejoindre son mari John McVie, membre de Fleetwood Mac.
Stan Webb se charge alors du chant et l’organiste Paul Raymond en provenance de Plastic Penny est recruté.

La Baraque à Poule nous délivre ici un album de fort tonnage. Si Alexis Korner, John MAYALL, CLAPTON et Van MORRISON font partie des pionniers du British Blues, Stan Webb et Chicken Shack, à l’instar de Peter Green et de FLEETWOOD MAC, peuvent se targuer d’avoir dirigé la relève dans la bonne direction.
Excellent compositeur, Webb créait d’excellentes chansons au moment où d’autres se contentaient de reprendre servilement les titres des bluesmen noirs d’Amérique, voire même de les singer.
Contrairement aux STONES, ANIMALS, MOODY BLUES ou YARDBIRDS, qui allaient se retrouver, bien malgré eux, à la tête d’une nouvelle étiquette Rock résolument plus ancrée dans le Blues que le Rock n Roll d’origine, CHICKEN SHACK se situe ici dans un registre de Blues pur. Habile songwriter, Stan Webb délivre pas moins de cinq compositions. L’instrumental « Evelyn » associe Jazz et Blues, les claviers de Paul Raymond renvoient vers l’orgue de Booker T. Jones, tandis que la guitare tranchante évoque par sa précision Steve Cropper. Seul titre du disque à figurer sur un single, « Tears In The Wind » pose ses fondations sur un rythme terriblement lent mais accrocheur. La section rythmique en vraie gardienne du temple permet de mettre la guitare au diapason. Autre instrumental d’envergure, « Horse And Cart » pourrait servir de pont entre Freddie KING et Pee Wee Crayton avec une guitare qui touche sa cible à chaque note. Alors que de nombreux guitaristes proposent souvent des cascades de notes qui finissent invariablement par tomber en eau, Webb n’a besoin ici que d’une ou deux notes. Le groupe durcit le tempo avec « Still Worried About My Woman, titre sous influence Freddie King.
Les reprises qui proviennent d’inusités proposent un alliage remarquablement bien ciselé. Hit mineur de Clarence Carter « The Road Of Love » avait été repris par Ted Taylor, chanteur au falsetto remarquable. Si le chant de Webb n’a pas l’attrait de ses deux prédécesseurs, la fusion entre l’orgue hyper Jazzy, la basse bien ronde et la guitare qui alterne entre touches sobres et des fulgurances bien stridentes met le morceau au firmament. Compo de Rudy Toombs pour Freddie King « Look Ma, I’m Crying » se boit comme du petit lait sur un tempo aussi lent qu’ensorceleur avec une bonne participation de la section rythmique et un orgue qui fait office de seconde guitare. Grand classique de Lowell Fulson « Reconsider Baby » sera repris à toutes les sauces par toute une pléiade d’artistes (de PRESLEY à Ike et Tina Turner), mais le combo nous dresse ici un shufle sans faille qui ne s’éternise pas.
Cette chronique toute subjective permettra au passage de rectifier une petite erreur : si « Weekend Love » a bien été chanté par Clarence Carter, il s’agit d’un titre du prolifique George Jackson. La voix se tend et prend une tournure aigue surprenante avec en bout de ligne une interprétation plus urbaine que l’original, le morceau se terminant par un bref et curieux passage de piano. Autre superbe pioche avec « Midnight Hour », un Rockin’ Blues de Clarence « Gatemouth » Brown dans lequel la guitare prend son envol ; pour un peu on croirait entendre le guitariste Jimmy Spruill. Le disque s’achève avec « Anji », célèbre instrumental électro acoustique de Davy Graham, l’un des pères de la musique du monde, que tout guitariste en herbe a essayé de jouer.
Terminons ces modestes lignes en apothéose avec « The Way It Is » (Rien à voir avec le hit homonyme de Bruce Hornsby), une compo du guitariste. Titre le plus long de l’album, on est ici en mode slow blues pour un grand moment de torpeur, comme si on était en apesanteur. Tout ici semble dessiné comme sur du papier millimétré, la batterie, la basse hyper groovy, le nappage d’orgue et la guitare qui touche en plein cœur à chaque note. Une vraie machine de guerre parfaitement huilée et sans le moindre grain.

Troisième galette de CHICKEN SHACK, « 100 Ton Chicken » représente l’un des Must de la production anglaise des années 60. A notre humble avis, le meilleur album studio du groupe. Une cohésion sans faille, un répertoire terriblement efficace et sans esbroufe font de ce disque une pièce de choix.
Si le pressage d’origine se négocie aux environs des 300€, on conseillera aux amateurs de s’orienter vers une réédition. Certaines éditions en format CD proposent deux titres bonus.
LE KINGBEE

Stan Webb et son groupe continuent leur petit bonhomme de chemin dans les méandres du Blues Rock Britannique en en devenant l'un des fers de lance...


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Message par alcat01 » mar. 23 mai 2023 09:26

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Time Loves A Hero (1977)
Leur album le plus éclectique, "Time Loves a Hero" expose une liste de bonnes chansons avec le regain de confiance qui manquait cruellement sur l'album précèdant. Cet album, suite logique du précèdant, souffre d'un apport minimal de Lowell George, qui ne s'est pas présenté à maintes reprises pendant les sessions d'enregistrement. Par conséquent, le reste du groupe comble le vide en utilisant des synthétiseurs pour simuler le son de la slide guitare de George sur quelques morceaux, comme le solo sur "Rocket in My Pocket". En fait, la si brillante guitare de Lowell est pratiquement inexistante. Heureusement le disque n'en souffre pas trop.

Ted Templeman, le producteur de nombre d'albums des Doobie Brothers, a été appelé à s'asseoir derrière la table de mixage, et il a amené avec lui dans ses bagages Michael McDonald (chant sur "Red Streamliner"), Patrick Simmons (guitare acoustique sur "New Delhi Freight Train") et Jeff "Skunk" Baxter (guitare dobro sur "Missin' You") des Doobie.

"Hi Roller", l'un de leur meilleur morceau d'ouverture, devient un tout commencé de la manière la plus spectaculaire possible: Le chant de Lowell George montre plus de conviction que sur le précédant album, pendant que Kenny Gradney, Sam Clayton, et Richard Hayward assurent un groove d'enfer. La section de cuivres de Tower of Power fait une première apparition sur cette chanson et elle jouera plus tard un rôle pivot sur leur excellent album live, "Waiting for Columbus".
"Time Loves a Hero" une base de leurs spectacles à ce jour, est l'un de leurs morceaux le plus accrocheur.
"Rocket In My Pocket" de Lowell George est également très bon avec quelques uns de ses travaux de slide distinctifs et il tape encore dans le Funk lourd et contrairement à beaucoup de groupes de Rock, Little Feat possède en la personne de Billy Payne, un pianiste formé au classique avec des claviers électriques et de synthés, qui colore merveilleusement la musique.
En termes de Jazz, rien ne peut battre le frénétique travail sur la pièce maîtresse "Day At The Dog Races" qui est un long instrumental de plus de six minutes. Ce n'est pas seulement l'une des meilleures pistes de Little Feat, mais aussi l'un des meilleurs documents dans le genre fusion.
Bill Payne et Richard Hayward sont incroyables sur ce morceau tandis que le solo de Paul Barrere en combustion lente est l'un de ses meilleurs. "Day At the Dog Races" qui est tout simplement stupéfiant; une grande partie en est sans doute une jam improvisée, mais c'est l'effort le plus créatif du groupe.
"Old Folks Boogie" est un autre grand morceau de Barrere et ses jeux de mots rappelle quelque chose de l'écriture de George durant l'èpoque de "Dixie Chicken".
"Red Streamliner", à la fois avec son arrangement et ses invités Michael McDonald et Patrick Simmons au chant, sonne un peu trop comme les Doobie Brothers, mais ce morceau est apaisant dès l'intro avec la voix de McDonald qui s'inscrit parfaitement dans les choeurs.
"New Delhi Freight Train" est l'une des meilleures chansons de l'album avec quelques touches de Heavy Jazz et avec certaines jolies harmonies vocales de Michael McDonald. Cette chanson est plus détendue que le morceau précèdant mais c'est un superbe morceau avec une histoire à propos d'un homme armé en marge de la loi.
"Keepin' up With the Joneses", avec son solo de sax très cool, et la jolie ballade acoustique "Missin' You" sont solides mais pas spectaculaires.
L'album se termine sur le Country Rock "Missin 'You", un peu de clin d'œil en arrière en direction de leur passé. C'est une jolie chanson avec des paroles larmoyantes qui pourraient être appliquées comme une ode à Lowell George qui décédera deux ans après.

Les deux chansons "Time Loves A Hero" et "Old Folks Home" pleine d'esprit, sont les seuls airs sur l'album qui ont vraiment quelque chose de plus que le style de R & B de leurs plus anciennes concoctions et, sur la dernière avec quelques satire sociale un peu hystérique, alors que "Red Streamliner" et "Keepin' Up With The Joneses" sont deux morceaux littéralement ancrés dans le Funk Rock.

"Time Loves a Hero" sera le dernier bon album studio du groupe avant la mort prématurée de Georges en 1979.


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Message par alcat01 » mar. 23 mai 2023 10:27

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Highway (1970)
Après une première tournée triomphale en tête d'affiche, le groupe retourne en studio pour leur quatrième album "Highway" sorti en Décembre 1970, toujours auto-produit, qui est un flop monumental inexpliqué (pas classé en Angleterre et numéro190 aux USA).
L'album est pourtant d'excellente facture, mais le groupe ne semble pas pouvoir être capable de survivre au succès de "All right now", le nouveau single "The Stealer" n'entrant pas dans les Charts.
Le flop aussi brutal que le succès de l'album précédent amène son lot de tensions supplémentaires au groupe.
Cet album, plus calme que les précédents sera boudé par la critique et par le public, bien qu'il regorge de perles comme "Soon I Will be Gone" ou "Be my Friend".

Cet échec cinglant, ajouté aux problèmes de drogue et de dépression de Paul Kossoff et aux mauvaises relations entre Paul Rodgers et Andy Fraser, entrainera la séparation du groupe en Avril 1971.


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Message par alcat01 » mar. 23 mai 2023 12:53

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1968 : Crown of Creation
"Crown of Creation", sorti en Septembre 1968, a été un grand succès commercial, atteignant le numéro 6 dans les album Charts.

On raconte que "Lather" de Grace Slick, qui ouvre l'album, serait à propos de sa liaison avec le batteur Spencer Dryden et de son trentième anniversaire. "Triad", un morceau de David Crosby, avait été rejeté par The Byrds parce qu'ils jugeaient son objet (un ménage à trois) trop 'chaud' pour être enregistré.
La sexualité torride de Slick dans son hymne au commentaire social "Greasy Heart" avait été publié en single en Mars 1968.
Plusieurs morceaux enregistrés à cette époque avaint été écartés de l'album, mais plus tard, ils furent inclus en bonus, dont l'un d'entre eux était une collaboration sous forme libre Grace Slick/ Frank Zappa appelée "Would You Like A Snack?"...


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Message par alcat01 » mar. 23 mai 2023 14:59

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1974 : Flavours
Domenic Troiano est devenu le nouveau lead guitariste du groupe et le principal collaborateur de Cummings pour la composition.
Ensemble, ils enregistrent un nouveau LP intitulé "Flavours" initialement publié au début de 1975.

Ouvrant avec le dernier Hit dans le Top 40 du groupe "Dancin 'Fool", le disque dispose de quelques-unes de leurs meilleures chansons.
Des mélodies accrocheuses avec des paroles intrigantes abondent. Ainsi, "Nobody Knows His Name" décrit l'immigration des ancêtres de Burton Cummings au Canada. Cela montre comment c'était d'être arraché à vos racines et d'essayer d'établir une nouvelle identité dans un pays étranger.
"Seems Like I Can't Live With You" est un hommage de the Guess Who au Country Rock.
"Long Gone" distille son venin, mais occulte malheureusement ce qui est attaqué par manque de détails spécifiques nécessaires. Cela pourrait être Burton effaçant la réussite de Randy Bachman avec BTO à l'époque, ou ce pourrait sa rage contre l'un des critiques musicaux qui avait rejeté the Guess Who comme une simple groupe à singles sans vérifier la profondeur de la qualité de leurs albums chez RCA.

Malheureusement, un détail incontournable persiste dans le fait que la guitare jazzy de Dom Troiano n'est jamais véritablement en prise avec the Guess Who. Pourtant, c'est évidemment un musicien de qualité et ses compositions en collaboration avec Cummings sur ce disque sont grandes, mais c'est tout simplement lui qui n'est pas dans le groupe qu'ul lui faudrait.


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Message par alcat01 » mar. 23 mai 2023 16:55

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1967 Da Capo
"Da Capo" est sorti en Janvier 1967 sur le label Elektra Records et il comprend notamment des Rocks comme "Stephanie Knows Who" et "7 and 7 is" et des chansons mélodiques telles que "¡Qué Vida!" et "She Comes in Colors".
La majeure partie de l'album a été enregistré entre le 27 Septembre et le 2 Octobre 1966. "7 and 7 is" a été enregistré le 20 Juin, et avait été sorti en single en Juillet 1966, couplé avec "No. Fourteen" un outtake de leur premier album.
Finis les influences Byrds et les guitares bondissantes, elles sont remplacées par des chansons aérées et mélodiques avec prédominance de Jazz et des influences Classiques. Certains critiques l'ont tourné en dérision comme l'album d'une face, avec six chansons sur la première face contrastant fortement avec un certain manque d'intérêt affiché de l'autre côté, qui est entièrement consacré à un morceau de 19 minutes appelé "Revelation". Cantrelli et Pfisterer quittent bientôt le groupe, le laissant comme un quintet encore une fois.

Après l'enregistrement de "7 and 7 is", le line-up s'était élargi pour inclure Michael Stuart à la batterie et Tjay Cantrelli au saxophone et la flûte, le batteur Alban "Snoopy" Pfisterer (pianiste de formation classique), se déplaçant pour jouer du clavecin et de l'orgue. Les guitaristes Johnny Echols et Bryan MacLean, le bassiste Ken Forssi et le chanteur et leader Arthur Lee conservaient, bien entendu, leurs positions respectives.
La première moitié de l'album est à l'opposé des débuts du groupe, et à certains égards, il anticipe le troisième album du groupe, "Forever Changes", avec ses arrangements délicats détaillés. Des Rocks abrasifs et proto-punk comme "7 and 7 is" et "Stephanie Knows Who" conduit par le clavecin sont largement compensés par des morceaux légers tels que le "Orange Skies" de McLean, et le ludique, et quelque peu Pop "¡Que Vida !".
La seconde moitié de l'album est une unique chanson, connue pour être parmi les toutes premiéres chansons Rock à prendre tout une face de LP ("Sad Eyed Lady of thé Lowlands" sur le "Blonde On Blonde" de Bob Dylan est antérieur de quelques mois, et la suite "The Return of the Son of Monster Magnet" de Frank Zappa sur l'album "Freak Out!", avait suivi le Dylan d'un peu plus d'un mois). Cette jam de 19 minutes, intitulée "Revelation" avait été faite pour que tous les musiciens puissent s'exprimer en live. Selon certaines sources, il avait évolué pendant leur interprétation personnelles du "Smokestack Lightning" de Howlin 'Wolf, mais son titre original était "John Lee Hooker".
Cette chanson / jam ressemble étrangement au "Goin 'home" des Rolling Stones.
En fait, les Rolling Stones avaient assisté à un concert de Love au Brave New World, et ils avaient enregistré une longue chanson intitulée "Goin' home" pour leur prochain album publié plus tôt dans l'année, sur "Aftermath".

La réputation critique de l'album a énormément souffert du fait de l'inclusion de ce morceau, et de nombreuses personnes blamèrent le producteur Paul Rothchild pour n'avoir pas sû capter l'énergie live du groupe et ainsi tronquer leur performance.
Il est intéressant de noter, cependant, que dans une revue contemporaine de l'album, le critique Robert Christgau loue légèrement "Revelation" pour son "excellent travail de guitare et d'harmonica et les grands cris du chanteur (je ne sais pas son nom, le nouveau style de pochettes de disque ne révéle rien)".

Bien que "7 et 7 is" fut un Hit mineur pour le groupe, l'album, comme son prédécesseur, a été un autre flop n'atteignant que le numéro 80 dans les Charts..


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Message par alcat01 » mar. 23 mai 2023 18:42

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1981 The Man with the Horn
The Man with the Horn est le disque du retour après le dernier disque de Miles Davis d'il y a quatre ans. Miles Davis avait des problèmes de toxicomanie et il lui a fallu du temps pour s'en débarrasser, et entre-temps il a arrêté de produire de la musique. On reproche à ce disque de ne pas être aussi bon qu'avant l'arrêt de la drogue, mais je pense qu'il contient de très bons morceaux.

Miles Davis a toujours réussi à trouver d'excellents musiciens pour son groupe. Dans cette configuration, un guitariste vraiment génial a été engagé : Barry Finnerty. Il joue aussi vite que John Mclaughlin et livre quelques solos vraiment impressionnants sur la première face du disque. L'ambiance est sombre et les compositions sont intéressantes. Prenons par exemple "Back seat Batty" qui a un thème de guitare de garage très prononcé. Cette chanson vous emmène du garage au ghetto avec des trompettes sinistres pour revenir au thème du garage : vraiment génial !

Comme c'est le cas dans beaucoup d'œuvres de MD, les compositions sont faites autour d'un thème et entre les répétitions du thème, tous les musiciens ont l'occasion de montrer leurs talents de solistes. The Man with The Horns ne fait pas exception à cette règle, sauf sur la deuxième face. La première chanson conserve la structure principale, mais la deuxième est une chanson soul avec des paroles. Et la dernière composition n'est qu'une sorte de jam sans véritable thème. La deuxième face est un peu en retrait par rapport à la première. Les paroles sont bonnes, mais pas vraiment intéressantes et la jam sans structure n'est pas aussi bonne que la première composition de la première face.
the philosopher


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Message par alcat01 » mer. 24 mai 2023 09:20

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Accept Chicken Shack (1970)
Accept est probablement l'album de Chicken Shack le plus astucieux jamais produit. Stan Webb a décidé de s'éloigner des standards du blues et de s'aventurer dans un environnement plus expérimental, avec d'excellents résultats.
C'est le dernier album sur le label Blue Horizon. Diary of your life est l'une des plus grandes ouvertures de l'histoire du rock, Pocket est une chanson brillante avec une sorte de voix psychédélique, suivie de Never Ever, une autre chanson brillante et plus douce. Deux instrumentaux sur cet album Sad Clown et Andalucian Blues sont quelque chose de différent du reste de l'album, champêtre et très bien joué. Maudie est probablement la chanson la plus connue de cet album, elle est plus orientée rock blues, alors Telling your Fortune est un chef d'oeuvre. Le rock blues à son meilleur,
Vient ensuite Tired Eyes, mon préféré, une douce ballade avec de belles mélodies, Some Other Time est plus théâtral, avec des cuivres. Puis Going Round un autre super morceau, car c'est You know You Did You Did, ligne de guitare et de voix typique de Stan, un autre de mes préférés. L'album se termine avec She Didn't Use her Loaf, un autre joyau, avec un travail de guitare brillant, spécialement vers la fin de la chanson.
Ghost Train

A ce moment-là, Chicken Shack avait opèré un premier grand virage vers une musique plus Pop.
L’album révèle les grandes qualités de compositeur de Stan Webb. Les écarts sont parfois un peu déroutants comme "Andalucian Blues".
C'est pourtant du solide, assurément, mais il manque alors à ce groupe un je-ne-sait-quoi de vraiment passionnant qui pourrait faire la différence.

Toutefois, pendant l'enregistrement, il y eut de nets différents musicaux entre Stan Webb et Mike Vernon, et à bien des égards la scission était inévitable.
Avec la perte de l'opération Blue Horizon, à la fin de 1970, Stan dissout cette version de Chicken Shack.
Apparemment Kim Simmonds (Savoy Brown) en profita pour récupèrer Paul Raymond.



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Message par alcat01 » mer. 24 mai 2023 09:22

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Waiting for Columbus (1978)
En Août 1977, Little Feat enregistre un album live à partir de concerts au Rainbow Theatre de Londres et au Lisner Auditorium à Washington, DC.
"Waiting for Columbus" est considéré par de nombreux critiques rock comme l'un des meilleurs albums live de tous les temps, malgré le fait que des parties importantes du chant de George et que le travail de slide étaient en fait plus tard 'over-dubbed' en studio.
Il sort en 1978, époque à laquelle il était devenu évident que l'intérêt de George dans le groupe était en déclin, comme sa santé, d'ailleurs.
Aucun autre album Rock live ne peut rivaliser avec la musicalité pure et l'énergie de "Waiting for Columbus" car Little Feat a vécu sur scène pendant des années et les musiciens savent exactement comment se situer les uns par rapport aux autres musicalement. C'est l'un de ces disques rares qui allie virtuosité musicale et énergie contagieuse. Le son est fantastique, incroyablement net, riche et équilibré.

"Waiting for Columbus" débute, à l'origine, lorsque Little Feat est à un carrefour de son existence.
En partant de l'échauffement que le groupe rituellement a l'habitude de chanter a cappella sur le chemin de la scène, à l'intro style Country Joe à Woodstock, directement jusqu'à la jam de clôture du rappel final sur "Feats Don't Fail Me Now", l'ennui n'a pas le temps de venir.
Le choix de chaque chanson revient en grande partie à Lowell George, le leader incontesté du groupe sur scène, dont la somptueuse slide guitare et le chant unique dominent le set. Cet ultime album live démontre la pertinence particulière du langage musical de Little Feat quand il était le plus efficace et le plus expressif. Ce groupe aime jouer en live, distillant toute cette énergie à un public ravi. Les performances sont enthousiastes et professionnelles et la musicalité est exceptionnelle.

"Waiting For Columbus" est une excellente introduction à Little Feat:
Le concert est rapidement engagé et, dès que le groupe prend possession de la scène pour l'ouverture avec un "Fat Man in the Bathtub" plein de groove, l'auditeur a le sentiment d'appartenance qui, normalement, ne se produit que sur des occasions Rock 'n' Roll très spéciales et très rares. C'est d'ailleurs toujours l'une des meilleures chansons du Feat et pendant son interprétation, on peut pratiquement sentir l'audience vibrer.
"Old Folks' Boogie" se dilue lentement avec un groove qui s'insinue en chacun.
"Mercenary Territory" de George est probablement l'un des meilleurs moments live de musique jamais enregistré
Il se passe tellement de choses qu'il est difficile de les mentionner toutes, mais la palme doit être donnée à la section de cuivres de 'Tower of Power' qui rejoint le groupe à la quatrième chanson "Oh Atlanta", où tout l'ensemble commence vraiment à tourner à plein régime.
Une version étendue du morceau peut-être le plus connu, "Dixie Chicken" révèle que les membres du groupe savent jouer et montrer leurs talents.
Après une pause de la section 'Tower of Power', Lowell George prend la suite, ne laissant personne dans le doute quant à savoir qui est le patron. Cela ne veut pas dire que ce n'est que du spectacle Lowell George, loin s'en faut.
Les rythmes de basse parfaits de Kenny Gradney ajoutent juste la bonne quantité de Funk nécessaire. Les percussions de Sam Clayton donnent au groupe leur son unique. Richie Haywood est l'un des batteurs les plus occupés dans le business. Bill Payne réalise certains de ses plus beaux travaux de claviers à être entendu sur un album live, alors que le travail de lead guitare de Paul Barrere est parfait pour s'accrocher à la musique, ce qui donne de la profondeur aux incursions du groupe dans la terre du Jazz Rock Fusion, comme la longue jam improvisée de quatorze minute "Day at the Dog Races".
Le groupe a modifié le Country Rock de "Willin'" pour la circonstance avec l'instrumental jazzy "Day At The Dog Races".
Alors qu'un morceau comme "A Apolitical Blues" avec le trop sous-estimé Mick Taylor en invité à la guitare prouve que le groupe est tout aussi apte à jouer le Blues.
"Tripe Face Boogie", "Spanish Moon" et "Feets Don't Fail Me Now" sont toutes autant de chansons mémorables. "Waiting For Columbus" est une excellente introduction à Little Feat.
Le concert est rapidement engagé. Dès que le groupe prend possession de la scène pour l'ouverture avec un "Fat Man in the Bathtub" plein de groove, l'auditeur a le sentiment d'appartenance qui, normalement, ne se produit que sur des occasions Rock 'n' Roll très spéciales et très rares. C'est toujours l'une des meilleures chansons du Feat et pendant son interprétation, on peut pratiquement sentir l'audience vibrer.
"Old Folks' Boogie" se dilue lentement avec un groove qui s'insinue en chacun.
"Mercenary Territory" de George est probablement l'un des meilleurs moments live de musique jamais enregistré
Il se passe tellement de choses qu'il est difficile de les mentionner toutes, mais la palme doit être donnée à la section de cuivres de 'Tower of Power' qui rejoint le groupe à la quatrième chanson "Oh Atlanta", où tout l'ensemble commence vraiment à tourner à plein régime.
Une version étendue du morceau peut-être le plus connu, "Dixie Chicken" révèle que les membres du groupe savent montrer leurs talents.
Après une pause de la section 'Tower of Power', Lowell George prend la suite, ne laissant personne dans le doute quant à savoir qui est le patron. Cela ne veut pas dire que ce n'est que du spectacle Lowell George, loin s'en faut. Les rythmes de basse parfaits de Kenny Gradney ajoutent juste la bonne quantité de Funk nécessaire. Les percussions de Sam Clayton donnent au groupe leur son unique. Richie Haywood est l'un des batteurs les plus occupés dans le business. Bill Payne réalise certains de ses plus beaux travaux de claviers à être entendu sur un album live, alors que le travail de lead guitare de Paul Barrere est parfait pour s'accrocher à la musique, ce qui donne de la profondeur aux incursions du groupe dans la terre du Jazz Rock Fusion, comme la longue jam improvisée de quatorze minute "Day at the Dog Races".
Le groupe a modifié le country rock de "Willin'" avec l'instrumental jazzy "Day At The Dog Races". Alors qu'un morceau comme "A Apolitical Blues" avec le trop sous-estimé Mick Taylor en invité à la guitare prouve que le groupe est tout aussi apte à jouer le blues.
"Tripe Face Boogie", "Spanish Moon" et "Feets Don't Fail Me Now" sont toutes autant de chansons mémorables. Cette musique donne l'impression que le groupe prenait beaucoup de plaisir lors de ces concerts. L'album sert en quelque sorte de mémorial à Lowell George. Ces chansons montrent la haute énergie qui se dégage de la bonne humeur. Les arrangements de cuivres sophistiqués qui pourraient étouffer ou entraver le moindre des groupes, fait ressortir plus d'âme et plus de puissance brute.
Les jams s'allongent et tendent parfois vers de l'auto-indulgence. "Spanish Moon", une incroyable version de neuf minutes de "Dixie Chicken", et "Tripe Face Boogie" sont tous super mais leurs traitements sont parfois un peu erratiques avec des résultats contradictoires. "Rocket In My Pocket" est l'un des meilleurs morceaux absolus tandis "Willin'" semble un peu hors de propos. Heureusement le spectacle se termine avec un morceau d'anthologie, "Feats Don't Fail Me Now".
Les jams s'allongent et tendent parfois vers de l'auto-indulgence. "Spanish Moon", une incroyable version de neuf minutes de "Dixie Chicken", et "Tripe Face Boogie" sont tous super mais leurs traitements sont parfois un peu erratiques avec des résultats contradictoires.
"Rocket In My Pocket" est l'un des meilleurs morceaux absolus tandis "Willin'" semble un peu hors de propos.
Heureusement le spectacle se termine avec un morceau d'anthologie, "Feats Don't Fail Me Now".

"Waiting for Columbus" étale l'immense talent de Lowell George, qui occupe la place centrale, et son chant et jeu de slide guitare sont clairement l'objet principal de l'attention des auditeurs. Chaque chanson est unique à chacun de leurs spectacles semble réellement meilleure que sa version d'origine dans les albums studio. Le son est plus rageur et la section de cuivres ajoute la plénitude qu'il manquait aux chansons originales.
Cette musique donne l'impression que le groupe prenait beaucoup de plaisir lors de ces concerts. L'album sert en quelque sorte de mémorial à Lowell George. Ces chansons montrent la haute énergie qui se dégage de la bonne humeur. Les arrangements de cuivres sophistiqués qui pourraient étouffer ou entraver le moindre des groupes, fait ressortir plus d'âme et plus de puissance brute.


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Message par alcat01 » mer. 24 mai 2023 10:12

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Free Live 1971
Island Records a sorti l'unique album live du groupe "Free Live" en Juin 1971.
À la parution de celui-ci, le groupe s'était déjà séparé à la suite de différends entre le chanteur Paul Rodgers et le bassiste Andy Fraser ainsi que les problèmes de drogue du guitariste Paul Kossoff.

Malgré son évident but lucratif, ce disque se révèle être très bon musicalement, avec notamment le chef d'œuvre "Mr Big", ici transcendé.
"Free Live" (numéro 4 au Royaume Uni et numéro 89 aux USA) comprend l'inédit "Get Where I Belong".

La bonne tenue des ventes de ce live incitera le groupe à se reformer en Décembre 1971...


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Message par alcat01 » mer. 24 mai 2023 12:44

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1969 : Bless Its Pointed Little Head
En Février 1969, RCA sort l'album live du JeFFerson Airplane, "Bless Its Pointed Little Head", qui a été enregistré à la fin de 1968 lors de concerts au Fillmore West du 24 au 26 Octobre et au Fillmore East du 28 au 30 Novembre.
Il devient le quatrième album de l'Airplane dans le Top 20, atteignant un sommet au numéro 17.

Cinq chansons sur l'album ne sont jamais apparues sur l'un des enregistrements précédents studios du groupe. Celles qui figuraient sur les albums précédents, toutefois, sont maintenant complètement transformées en versions beaucoup plus Heavy.
L'album fait ressortir le jeu de basse de Jack Casady qui domine l'ensemble et le morceau de Blues "Rock Me Baby" qui est un signe avant-coureur du futur groupe de Casady et Kaukonen, Hot Tuna.
A découvrir tout particulièrement le line up du groupe sur la reprise de Donovan "Fat Angel" qui démontre la polyvalence des musiciens. Marty Balin joue de la basse, Casady est le guitariste rythmique alors que Kaukonen et Kantner se partagent les fonctions de lead guitariste.
"Bless Its Pointed Little Head" se termine avec une jam improvisée de onze minutes, "Bear Melt", remarquable par la compréhension du rythme exceptionnel entre le batteur Spencer Dryden et Casady le bassiste.
N.B.: La composition de Fred Neil "The Other Side of this Life" est un morceau de base des concerts des débuts du groupe.


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Message par alcat01 » mer. 24 mai 2023 14:51

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1975 : Power in the Music
"Power in the Music" publié en 1975, est le dernier album de The Guess Who avant le départ de Burton Cummings pour devenir un artiste solo et la dissolution du groupe, bien que quelques albums suivants seront toujours au crédit de The Guess Who.
Cette fois, le groupe semble être un peu trop prétentieux pour son propre bien. La plupart des chansons sont matériellement décentes, mais la guitare jazzy de Dom Troiano semble juste là pour stériliser le matériel des deux albums sur lesquels il a joué. "Rich World, Poor World" et "Power in the Music" semble un peu différents du reste.
Le groupe n'a d'ailleurs jamais joué quelques chansons que ce soit des deux albums avec Troiano pendant leur diverses tournées de retrouvailles plus tard.

Deux singles en furent tirés: "Rosanne" (numéro 55 au Canada) qui fut apparemment écrite à propos de la petite amie d'un très bon ami de Burton, Gary "Big Daddy" MacLean, dont le nom, fort judicieusement, était Roseanne, et "When the Band was Singing 'Shakin' All Over'" qui est toujours un peu empreint de nostalgie à propos du superbe premier succès auquel il se réfère.


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Message par alcat01 » mer. 24 mai 2023 16:51

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1967 Forever Changes
L'album "Forever Changes" de Love, paru en Novembre 1967, est une suite de chansons utilisant des guitares acoustiques, des cordes et des cuivres qui furent enregistrées alors que le groupe se désagrégeait à la suite de différents abus.
Abandonnant le claviériste Alban "Snoopy" Pfisterer et le flûtiste et saxophoniste Tjay Cantrelli, les cinq autres membres jouèrent sur neuf des onze titres de l'album. L'album a été le premier à être produit par Arthur Lee, avec l'aide de Bruce Botnick.

À l'origine, l'album devait être produit par Botnick et Neil Young, mais Young s'était retiré en raison de ses engagements avec Buffalo Springfield. Cependant, Young s'en tint au projet initial de l'album assez longtemps pour arranger le morceau "The Daily Planet".
Les séances débutèrent en Juin 1967, avec le groupe remplacé (sauf Lee et Maclean) par les célèbres musiciens de session de Los Angeles Billy Strange, à la guitare, Don Randi, au piano, Hal Blaine, à la batterie et très probablement de Carol Kaye, à la basse.
Ce line-up de studio a été mis en place en raison de l'incapacité prétendue de fonctionner du line-up ordinaire. Les deux morceaux qui ont été enregistrés au cours de ces sessions, "Andmoreagain" et "The Daily Planet", ont ensuite été donnés en supprimant les overdubs par les membres actuels de Love, qui estimaient que les morceaux joués différemment suffisaient.

Le producteur Bruce Botnick avait initialement prévu d'enregistrer l'album avec des musiciens de session en soutien de Lee et MacLean, mais après que deux titres furent enregistrés de cette manière le reste du groupe réalisa qu'ils avaient pété les plombs, et les membres de Love réagirent en produisant la discipline nécessaire pour remplir le reste de l'album en seulement 64 heures.
Après la répétition, le groupe reprit le travail en Août et cela se poursuivit jusqu'en Septembre, fixant rapidement les neuf autres morceaux, avec, finalement, un coût total estimé à 2257 $.

"Quand j'ai fait cet album", a commenté Arthur Lee, "je croyais que j'allais mourir à ce moment précis, de sorte que ce soit mes dernières paroles"; Ceci est confirmé par les lignes peut-être les plus célèbres de l'album, sur la chanson "The Red Telephone":
"Sitting on a hillside
Watching all the people die
I'll feel much better on the other side."
("Assis sur un flanc de coteau
En regardant tous les gens mourrir
Je me sens beaucoup mieux de l'autre côté.")

Musicalement, l'album est très ambitieux.
S'étant étendu sur la longue jam "Revelation" de Da Capo, Love compose ici une mini-suite plus ciblée, le morceau de fin "You Set the Scene".
Une session d'enregistrement en Septembre termina l'album, édulcorant le mixage final avec des cors et des cordes (arrangé par David Angel avec le compositeur respectif de chacun des morceaux), ainsi que certaines parties de piano supplémentaires de Randi, qui a joué toutes les parties de clavier sur l'album car le groupe désormais n'avait plus de claviériste.

L'album sort en Novembre avec une pochette créée par Bob Pepper et il se vend modérément, atteignant le numéro 154 dans les Billboard charts (sans le concours d'un single). À ce stade, Love est beaucoup plus populaire au Royaume Uni, où l'album atteint le numéro 24.
Love a, cependant, obtenu une forte popularité aux États Unis à l'époque,mais parmi les critiques.

N.B.: La chanson bonus "Laughing Stock" comprend Jim Morrison de The Doors, en invité pour une rare performance vocale, en duo avec Arthur Lee.

"Forever Changes" inclut un Hit modeste, "Aloneagainor", écrit par MacLean, tandis que "You Set the Scene", continue à passer sur les ondes de certaines stations de radio de Rock Progressif
Seulement bien après l'arrêt du groupe, l'album fut reconnu comme un chef-d'œuvre par la presse Rock.
Robert Plant, le chanteur de Led Zeppelin cite "Forever Changes" comme l'un de ses albums préférés.

L'album est, depuis, devenu un classique inoubliable!

Modifié en dernier par alcat01 le mer. 24 mai 2023 21:28, modifié 2 fois.

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Message par alcat01 » mer. 24 mai 2023 19:03

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1972 : Roy Buchanan
L'enregistrement et la production de ce premier disque de Roy Buchanan pour Polydor sont délicieusement dépouillés, peu ornementés et pleins de fausses notes et d'idées avortées qui seraient supprimées sur la plupart des disques commerciaux.
Il s'agit d'une affaire lâche, hautement improvisée, qui démontre amplement pourquoi le leader est l'un des géants sous-estimés de la guitare roots. À cheval entre la country, le blues et le rock & roll traditionnel, le jeu de Buchanan est fougueux et non prémédité. Son timbre est délicieusement cru et perçant, ses idées de solo impétueuses et épurées.
Sur les morceaux instrumentaux, comme sa célèbre interprétation de "Sweet Dreams" ou sa propre chanson "The Messiah Will Come Again", on comprend pourquoi il a tant influencé Jeff Beck, un autre maître de l'instrument connu pour ses mélanges de genres et sa spontanéité débridée. On ressent une légère influence de Michael Bloomfield dans le jeu de blues de Buchanan, particulièrement évidente dans le premier refrain de "John's Blues" et dans les ornementations quasi orientales de "Pete's Blue". Il joue avec la hauteur, en plaçant des notes à des endroits inattendus, ce qui laisse constamment l'auditeur dans l'expectative. Les morceaux country, tels que "I am a Lonesome Fugitive" et "Hey, Good Lookin'" de Hank Williams, bénéficient grandement de la voix discrète de Chuck Tilley. Malgré la présence de Tilley, l'élément central de ce disque est la guitare hurlante de Buchanan, qui ponctue le chant de cris bluesy et de gémissements country. Le morceau le plus fort de Roy Buchanan est "The Messiah Will Come Again". Cette chanson s'ouvre sur une introduction marmonnée par Buchanan sur un orgue silencieux, puis cède la place à une Telecaster qui fait froid dans le dos, chargée de chagrin, qui pleure et crie son tourment existentiel avant de céder la place à des rafales de percussions qui n'ont pas plus de sens en tant qu'improvisation mélodique qu'en tant que cris de passion. Il s'agit d'un jeu de guitare et d'une musique bruts, qui ne s'adressent pas aux âmes sensibles.
Les fans de guitare blues ou country, ou ceux qui sont simplement curieux de savoir pourquoi Jeff Beck a dédié "'Cause We've Ended As Lovers" de Blow By Blow à Buchanan, se rendront service en achetant cet album.
Daniel Gioffre

D'entrée, la guitare de Roy Buchanan s'insinue dans votre cerveau et ne le quitte plus avant la fin du disque!
Le feeling de ce musicien au destin tragique le révèle petit à petit comme un véritable maitre de son instrument...



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Message par alcat01 » jeu. 25 mai 2023 09:03

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Unlucky Boy (1973)
Sorti à l'origine en 1973, mais réédité avec quatre titres supplémentaires dans le cadre de la série Blues Masters de Sanctuary en 2003, Unlucky Boy de Chicken Shack montre le guitariste/chanteur/auteur-compositeur et fondateur du groupe Stan Webb en pleine forme. Seul le batteur Paul Hancox reste d'Imagination Lady, et l'approche axée sur les cuivres est ici bien différente du disque précédent. Webb apporte six compositions originales, et même si elles sont dérivées de Savoy Brown (un groupe qu'il a rejoint pour l'album Boogie Brothers un an plus tard), son approche est ici beaucoup plus subtile et contrôlée que sur son dernier effort. Les saxos de Chris Mercer, souvent en double piste pour sonner comme une section de cuivres, apportent un R&B dur au mélange, et le batteur Hancox est une centrale contrôlée. Webb se retient également de faire des solos de guitare à outrance, si fréquents sur Imagination Lady, et se contente de jouer des leads serrés et contrôlés.
Le producteur Neil Slaven fournit des notes de pochette honnêtes, spirituelles et souvent pleines d'autodérision qui aident à expliquer pourquoi deux de ces chansons souffrent de mauvais mixages (en fait, il avait consommé diverses substances et n'a pas pu sauver les chansons après coup). Les cordes sur "As Time Goes Passing By" (également incluses dans une version single plus courte) sont une touche agréable et apportent un peu de classe à la procédure tout en maintenant l'orientation R&B du disque. Deux jams de studio non éditées font partie du disque, "Stan the Man" et les sept minutes de "Jammin' with the Ash", toutes deux avec le pianiste Tony Ashton, qui se lâche vraiment sur ce dernier. Les choses se dépouillent pour une version inhabituellement délicate de "Too Late to Cry" de Lonnie Johnson, avec seulement une guitare et une basse grattée. Le premier trio de chansons écrites par Webb montre quelques-unes de ses meilleures compositions, l'instrumental "Prudence's Party" étant une formidable capsule du style de guitare âpre et grinçant de Webb.
L'album semble daté, mais il renvoie à une époque particulière du blues britannique, charmante par son attitude "tout est permis". Cela contribue à faire de cet album l'un des plus cohérents et des plus réussis de Stan Webb.
Hal Horowitz

Un album décevant par rapport à "Imagination Lady", mais quand même d'un bon niveau musical!


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