En termes de lecture j'ai "des passages", des mois où je lis tous les soirs et puis parfois plus rien pendant un an.
En ce moment je suis dans une période In, et j'ai commencé par ce livre qui ferait s'évanouir Arnaud Viviant. Une écriture très scénaristique, un page turner comme on dit
qui m'a tenu en haleine. La fin est ..surprenante. Je ne sais pas trop quoi en penser
Un écrivain qui lui par contre a la carte..problème, je me suis fait chié grave. Il nous raconte sa pratique du yoga interrompue par la découverte de sa maladie (Bipolaire)
Dans la première partie, en gros, même un débutant n'apprends pas grand chose sur la pratique du yoga. La seconde partie, est encore plus ennuyeuse à tel point que j'ai arrêté au milieu du bouquin.
Au vu du bad buzz j'avais bien envie de lire ce livre. J'aurai aimé l'aimer. Il y a beaucoup à dire sur le néo féminisme mais beigbeder passe franchement et totalement à côté du du sujet.
Il commence par nous dire qu'il est lui aussi une victime parce qu'il a reçu une fessée d'un curé quand il était petit. Voilà donc comment le sujet de la victimisation, oh combien intéressant pourtant, a été traité par l'auteur, en comparant un viol avec une fessée.
Ensuite et sans transition il nous raconte sa nouvelle cure de désintox (qu'est ce que ca vient faire là d'ailleurs) qui, cette fois ci, passe par un retrait dans un monastère et à l'armée.
SI le passage sur l'armée est la meilleure partie du livre, car assez drôle, celle sur le monastère est une suite de truisme sans aucun intérêt.
Le problème c'est que l'on comprends très vite que cette soit disant rédemption est en bois, une posture, un vide. Je n'ai rien trouvé de profond dans ces pages.
Enfin le livre se termine par une défense totalement maladroite des hommes
L'homme serait, selon l'auteur, un obsédé sexuel qui s'empêche et qu'il faudrait le respecter pour ça.
Heu non, quand je vois une femme, je ne vois pas une paire de seins, ou alors quand j'avais 14 ans peut être
En fait il essaye de développer maladroitement la pensée de Camus "un homme ca s'empêche" mais en faisant cela il tronque la citation et donne au fond raison aux néo féministe ce qui est un comble!
Bref un livre totalement loupé, y compris au niveau de l'écriture. Il est sauvé, parfois par son sens de la formule mais le style reste quand même très plat