Oui et ne pas oublier de fermer les programmes qui grignotent de la bande. Fermer la tv box et voir si d’autres personnes utilisent également l’internet dans l’appartement... Pas mal de facteurs peuvent modifier la mesure en fait

Oui et ne pas oublier de fermer les programmes qui grignotent de la bande. Fermer la tv box et voir si d’autres personnes utilisent également l’internet dans l’appartement... Pas mal de facteurs peuvent modifier la mesure en fait
Mon "record" par WeTransfer : 11 heures pour envoyer un fichier de 1,90 Go !
Quand c'est un lien maousse je laisse tourner toute la nuitMonsieur-Hulot a écrit : ↑lun. 7 juin 2021 12:35Mon "record" par WeTransfer : 11 heures pour envoyer un fichier de 1,90 Go !
Voilà, parfois le téléchopage se bloque à la mise en veille et tu peux repartir à zéro
Faute de procédure claire, le désordre règne dans les points de mutualisation, ces armoires dans lesquelles les lignes des clients sont raccordées aux réseaux des opérateurs. Les malfaçons se multiplient et engendrent de nombreux problèmes de connexion.
Abonné à la fibre auprès de Bouygues Telecom, Benjamin n’a jamais eu de souci. Jusqu’à ce jour de mars dernier où, subitement, son accès à Internet s’interrompt. Un technicien vient rétablir la connexion. Mais, le lundi suivant, nouvelle coupure et nouvelle réparation. Puis survient une troisième panne, deux jours plus tard. Cette fois, l’employé de Bouygues qui se déplace perce le mystère. Le problème aurait débuté lorsqu’une voisine a souscrit une offre fibre chez un opérateur concurrent. Faute d’emplacement disponible dans le boîtier de raccordement, le technicien aurait débranché la ligne de Benjamin pour y connecter celle de sa cliente. Par la suite, chaque fournisseur aurait à tour de rôle déconnecté un bâtiment du quartier pour y raccorder son abonné. Compréhensive, la voisine a accepté d’attendre qu’une autre fibre soit tirée.
Jacques, quant à lui, n’a encore jamais pu profiter de la fibre. Démarché par son opérateur, Free, il a accepté d’être raccordé. Toutefois, sur place, le technicien a découvert un boîtier si endommagé qu’il était devenu inexploitable. Plusieurs demandes ont été faites auprès de SFR, propriétaire du réseau, pour procéder à une remise en état, mais neuf mois après, rien n’est réglé.
Des plats de nouilles inextricables
Benjamin et Jacques sont deux des nombreuses victimes collatérales du désordre régnant dans les points de mutualisation (PM), ces armoires, que l’on voit sur les trottoirs, dans lesquelles les lignes des abonnés sont raccordées aux réseaux des opérateurs. Pourtant, depuis le lancement du grand plan fibre, il y a une dizaine d’années, les rôles de chacun sont bien définis. D’un côté, des opérateurs d’infrastructure (Altitude Infra, Covage, Axione, Xp Fibre…) déploient la fibre dans les rues et installent les équipements. De l’autre, les opérateurs commerciaux (Orange, SFR, Free ou Bouygues) raccordent les particuliers à leur réseau. Quand un consommateur s’abonne à une de leurs offres, ils dépêchent chez lui un technicien. Ce dernier pose le matériel nécessaire (une box notamment) et intervient sur le point de mutualisation. Il y tire un câble (une jarretière) entre le module de l’opérateur et la ligne du client.
Si l’opération n’a rien de compliqué, les malfaçons se multiplient. Il suffit par exemple que, dans un moment d’inattention, le technicien relie le client à la mauvaise prise pour que la connexion Internet d’un autre abonné du quartier soit coupée. À force d’erreurs de manipulation, des supports peuvent aussi se briser, des fibres s’arracher, des connecteurs s’abîmer. Les portes des armoires également subissent parfois des dégâts irréversibles. En effet, ne disposant pas d’une clé adaptée, des techniciens n’hésitent pas à forcer la serrure avec une pince ou un pied-de-biche. Il n’est pas rare, enfin, que lors des branchements, certains positionnent mal les jarretières, utilisent des câbles non réglementaires ou ne prennent pas la peine de retirer leur matériel devenu inutile. Résultat : au fur et à mesure des raccordements, les fibres s’accumulent, s’entremêlent et finissent par former d’inextricables « plats de nouilles ».
Les opérateurs réagissent
Le phénomène n’est pas nouveau, mais il s’est amplifié depuis l’instauration du premier confinement, du télétravail systématique et de l’école à la maison. Il faut dire que, depuis un an, le nombre de raccordements a explosé. Et pour répondre à cet attrait soudain des Français pour la fibre, les opérateurs ont dû recruter et former à la va-vite des techniciens qu’ils ont envoyés raccorder à tour de bras. Il n’est donc guère étonnant que certains bâclent le travail. « Faute de trouver assez de main-d’œuvre, les opérateurs et leurs sous-traitants en sont parfois réduits à faire appel à d’autres sous-traitants, voire à des autoentrepreneurs, mal équipés et mal préparés, qui doivent enchaîner les raccordements au pas de charge pour gagner correctement leur vie », confirme Étienne Dugas, président d’InfraNum, le syndicat regroupant tous les acteurs de la filière.
Sous la pression de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), les opérateurs se sont mis autour d’une table. Après plusieurs mois de discussions, ils ont pris des mesures. À l’avenir, tout nouvel intervenant sur un réseau sera accompagné par un représentant de l’opérateur d’infrastructure. Et chaque technicien devra photographier l’installation avant et après son passage. Des audits seront réalisés et des sanctions allant jusqu’à l’exclusion pourront être prises à l’encontre des sous-traitants indélicats. Parallèlement, tous les opérateurs cherchent, chacun de leur côté, des solutions pour faciliter le travail des techniciens et sécuriser leurs points de mutualisation. « Nous déployons de nouvelles armoires, plus ergonomiques. Nous collaborons aussi avec certaines municipalités pour protéger nos équipements et nos employés », précise Jean-Claude Brier, le directeur régional Île-de-France d’Altice France, qui détient SFR et l’opérateur d’infrastructure Xp Fibre. « Après chaque passage d’un technicien sur un point de mutualisation, nous lançons des tests afin de nous assurer qu’un autre client n’a pas été impacté », explique, quant à lui, Marc Blanchet, directeur technique et système d’information d’Orange. « Il va également falloir remettre en état les réseaux endommagés, prévient Marie-Georges Boulay, secrétaire générale adjointe d’Altice France. Rien qu’en région Île-de-France, nous avons rénové 125 points de mutualisation pour 1,3 million d’euros. Il serait normal, lorsque l’auteur des malfaçons n’est pas identifié, que ce coût soit partagé entre tous les opérateurs commerciaux. »
Bientôt plus qu’un mauvais souvenir ?
À en croire plusieurs acteurs du secteur, l’éclaircie ne devrait pas tarder. « L’accord interopérateurs n’a pas encore été signé par tous que l’on constate déjà des améliorations sur le terrain », s’enthousiasme Nicolas Guérin, président de la Fédération française des télécoms. « D’ici à l’été, la situation sera quasiment revenue à la normale, promet Étienne Dugas d’InfraNum. Et à partir de 2022, ce sera encore mieux, parce que le pic de raccordements aura été atteint et que nous disposerons d’un personnel formé en nombre suffisant. Tous ces problèmes ne seront alors plus qu’un mauvais souvenir. »
En attendant, les consommateurs n’ont pas d’autre choix que de prendre leur mal en patience. Selon le dernier rapport de la Médiatrice des communications électroniques, les litiges liés à la fibre optique ont grimpé de 14 points en 2 ans, pour représenter un quart des saisines. Et 40 % d’entre eux concernent des problèmes techniques. Outre la remise en route rapide de la connexion et le dédommagement des victimes, la médiatrice, Valérie Alvarez, demande aux opérateurs de mieux communiquer auprès de leurs abonnés « déconnectés » sur l’origine des soucis et la date de rétablissement du service. Elle souhaite également que les abonnés soient prévenus assez tôt en cas de maintenance planifiée, comme c’est le cas depuis longtemps pour le gaz, l’eau ou l’électricité.
(...)Dans son palmarès, l’association de consommateurs UFC-Que Choisir s’est basée une nouvelle fois sur plusieurs critères afin de définir une note pour chacun des opérateurs Internet. Sont ainsi pris en compte la satisfaction, la conflictualité, le contrat, la commercialisation (réseau de boutiques), le délai de raccordement, le taux de panne et le temps de réparation de 95% des pannes.
Orange et Sosh tiennent le haut du pavé
A ce jeu là, Orange conserve son leadership avec une note de 14,3/20 contre 13,3 l’année précédente. “Ses forfaits coûtent plus cher que la moyenne et la dernière Livebox commence à vieillir, mais l’opérateur historique profite de la fidélité des consommateurs ainsi que d’une large couverture en fibre et en ADSL”, soutient UFC-Que Choisir. Selon l’association, 85% de ses abonnés ayant répondu à son enquête en ligne auprès de 15 889 inscrits, se déclarent satisfaits de ses services, en particulier sur la qualité et la fiabilité du réseau, même si un certain nombre se retrouve parfois pendant des semaines privés d’internet en zone rurale.
Au second rang, Sosh s’accroche une fois de plus avec une note de 13,8/20 contre 12,6 en 2020. La marque d’Orange pêche par l’absence de boutiques. (...)
Merci pour l'article ! Quand j'ai eu mon problème de connexion coupée, le technicien de Free ne m'a pas dit ça exactement, mais l'a laissé suggérer... Que c'est la jungle chez les opérateurs et que ça peut mener à des coupures pour libérer une ligne. Bref, le gros bordel... Pour ma part, plus eu de problème depuis que ma ligne a été rebranchée. Pour le moment...Pablitta a écrit : ↑mar. 22 juin 2021 07:54Il faut aussi savoir que les armoires sont de véritables plats de spaghettis où les opérateurs se tirent souvent la bourre ...
Pour info, voici un article de l'UFC-Que Choisir :
Faute de procédure claire, le désordre règne dans les points de mutualisation, ces armoires dans lesquelles les lignes des clients sont raccordées aux réseaux des opérateurs. Les malfaçons se multiplient et engendrent de nombreux problèmes de connexion.
Abonné à la fibre auprès de Bouygues Telecom, Benjamin n’a jamais eu de souci. Jusqu’à ce jour de mars dernier où, subitement, son accès à Internet s’interrompt. Un technicien vient rétablir la connexion. Mais, le lundi suivant, nouvelle coupure et nouvelle réparation. Puis survient une troisième panne, deux jours plus tard. Cette fois, l’employé de Bouygues qui se déplace perce le mystère. Le problème aurait débuté lorsqu’une voisine a souscrit une offre fibre chez un opérateur concurrent. Faute d’emplacement disponible dans le boîtier de raccordement, le technicien aurait débranché la ligne de Benjamin pour y connecter celle de sa cliente. Par la suite, chaque fournisseur aurait à tour de rôle déconnecté un bâtiment du quartier pour y raccorder son abonné. Compréhensive, la voisine a accepté d’attendre qu’une autre fibre soit tirée.
Jacques, quant à lui, n’a encore jamais pu profiter de la fibre. Démarché par son opérateur, Free, il a accepté d’être raccordé. Toutefois, sur place, le technicien a découvert un boîtier si endommagé qu’il était devenu inexploitable. Plusieurs demandes ont été faites auprès de SFR, propriétaire du réseau, pour procéder à une remise en état, mais neuf mois après, rien n’est réglé.
Des plats de nouilles inextricables
Benjamin et Jacques sont deux des nombreuses victimes collatérales du désordre régnant dans les points de mutualisation (PM), ces armoires, que l’on voit sur les trottoirs, dans lesquelles les lignes des abonnés sont raccordées aux réseaux des opérateurs. Pourtant, depuis le lancement du grand plan fibre, il y a une dizaine d’années, les rôles de chacun sont bien définis. D’un côté, des opérateurs d’infrastructure (Altitude Infra, Covage, Axione, Xp Fibre…) déploient la fibre dans les rues et installent les équipements. De l’autre, les opérateurs commerciaux (Orange, SFR, Free ou Bouygues) raccordent les particuliers à leur réseau. Quand un consommateur s’abonne à une de leurs offres, ils dépêchent chez lui un technicien. Ce dernier pose le matériel nécessaire (une box notamment) et intervient sur le point de mutualisation. Il y tire un câble (une jarretière) entre le module de l’opérateur et la ligne du client.
Si l’opération n’a rien de compliqué, les malfaçons se multiplient. Il suffit par exemple que, dans un moment d’inattention, le technicien relie le client à la mauvaise prise pour que la connexion Internet d’un autre abonné du quartier soit coupée. À force d’erreurs de manipulation, des supports peuvent aussi se briser, des fibres s’arracher, des connecteurs s’abîmer. Les portes des armoires également subissent parfois des dégâts irréversibles. En effet, ne disposant pas d’une clé adaptée, des techniciens n’hésitent pas à forcer la serrure avec une pince ou un pied-de-biche. Il n’est pas rare, enfin, que lors des branchements, certains positionnent mal les jarretières, utilisent des câbles non réglementaires ou ne prennent pas la peine de retirer leur matériel devenu inutile. Résultat : au fur et à mesure des raccordements, les fibres s’accumulent, s’entremêlent et finissent par former d’inextricables « plats de nouilles ».
Les opérateurs réagissent
Le phénomène n’est pas nouveau, mais il s’est amplifié depuis l’instauration du premier confinement, du télétravail systématique et de l’école à la maison. Il faut dire que, depuis un an, le nombre de raccordements a explosé. Et pour répondre à cet attrait soudain des Français pour la fibre, les opérateurs ont dû recruter et former à la va-vite des techniciens qu’ils ont envoyés raccorder à tour de bras. Il n’est donc guère étonnant que certains bâclent le travail. « Faute de trouver assez de main-d’œuvre, les opérateurs et leurs sous-traitants en sont parfois réduits à faire appel à d’autres sous-traitants, voire à des autoentrepreneurs, mal équipés et mal préparés, qui doivent enchaîner les raccordements au pas de charge pour gagner correctement leur vie », confirme Étienne Dugas, président d’InfraNum, le syndicat regroupant tous les acteurs de la filière.
Sous la pression de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), les opérateurs se sont mis autour d’une table. Après plusieurs mois de discussions, ils ont pris des mesures. À l’avenir, tout nouvel intervenant sur un réseau sera accompagné par un représentant de l’opérateur d’infrastructure. Et chaque technicien devra photographier l’installation avant et après son passage. Des audits seront réalisés et des sanctions allant jusqu’à l’exclusion pourront être prises à l’encontre des sous-traitants indélicats. Parallèlement, tous les opérateurs cherchent, chacun de leur côté, des solutions pour faciliter le travail des techniciens et sécuriser leurs points de mutualisation. « Nous déployons de nouvelles armoires, plus ergonomiques. Nous collaborons aussi avec certaines municipalités pour protéger nos équipements et nos employés », précise Jean-Claude Brier, le directeur régional Île-de-France d’Altice France, qui détient SFR et l’opérateur d’infrastructure Xp Fibre. « Après chaque passage d’un technicien sur un point de mutualisation, nous lançons des tests afin de nous assurer qu’un autre client n’a pas été impacté », explique, quant à lui, Marc Blanchet, directeur technique et système d’information d’Orange. « Il va également falloir remettre en état les réseaux endommagés, prévient Marie-Georges Boulay, secrétaire générale adjointe d’Altice France. Rien qu’en région Île-de-France, nous avons rénové 125 points de mutualisation pour 1,3 million d’euros. Il serait normal, lorsque l’auteur des malfaçons n’est pas identifié, que ce coût soit partagé entre tous les opérateurs commerciaux. »
Bientôt plus qu’un mauvais souvenir ?
À en croire plusieurs acteurs du secteur, l’éclaircie ne devrait pas tarder. « L’accord interopérateurs n’a pas encore été signé par tous que l’on constate déjà des améliorations sur le terrain », s’enthousiasme Nicolas Guérin, président de la Fédération française des télécoms. « D’ici à l’été, la situation sera quasiment revenue à la normale, promet Étienne Dugas d’InfraNum. Et à partir de 2022, ce sera encore mieux, parce que le pic de raccordements aura été atteint et que nous disposerons d’un personnel formé en nombre suffisant. Tous ces problèmes ne seront alors plus qu’un mauvais souvenir. »
En attendant, les consommateurs n’ont pas d’autre choix que de prendre leur mal en patience. Selon le dernier rapport de la Médiatrice des communications électroniques, les litiges liés à la fibre optique ont grimpé de 14 points en 2 ans, pour représenter un quart des saisines. Et 40 % d’entre eux concernent des problèmes techniques. Outre la remise en route rapide de la connexion et le dédommagement des victimes, la médiatrice, Valérie Alvarez, demande aux opérateurs de mieux communiquer auprès de leurs abonnés « déconnectés » sur l’origine des soucis et la date de rétablissement du service. Elle souhaite également que les abonnés soient prévenus assez tôt en cas de maintenance planifiée, comme c’est le cas depuis longtemps pour le gaz, l’eau ou l’électricité.