à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

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whereisbrian
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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par whereisbrian » mer. 12 oct. 2022 09:36

nunu a écrit :
mer. 12 oct. 2022 09:16
Perso je serais bien incapable d'aller chercher des infos sur les groupes dont il est question vu que j'en ignorent pour la plupart l'existences.
Et la moitié que je connais a peu près les 3/4 je m'en fous. Soit je les aient déja écouter et les écoutent très rarement soit il ne m'intéresse pas. (

Ce qui n'est pas une raison pour être méchant. Et rabaisser le travail des autres sous prétexte que ça ne nous intéresse pas.
J'apprécie beaucoup le travail de Douglas sur le jazz et pareil tes connaissances sur le metal.
Et Harvest sur Henry Cow, voilà.

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par whereisbrian » mer. 12 oct. 2022 09:40

Cooltrane a écrit :
mer. 12 oct. 2022 09:31
whereisbrian a écrit :
mer. 12 oct. 2022 08:59
Perso, je me fous complètement de ce fil.


Alors on va me dire, si t'es pas content tu n'y viens pas: eh bien je ne suis pas content et je viens :)
Je soutiens totalement la remarque de USam et vous pouvez commencer à aiguiser les couteaux à beurre.
si t'en a RàF ou RàB, pourquoi venir y foutre la bisbrouille intentionellement? :pausecaffé:
Le fofo n'est pas assez grand pour passer outre? :siffle:
J'ai reçu une carte jaune pour moins que çà (alors que ce n'était pas intentionel)!!! :footzzz:
nunu a écrit :
mer. 12 oct. 2022 09:16
Perso je serais bien incapable d'aller chercher des infos sur les groupes dont il est question vu que j'en ignorent pour la plupart l'existences.
Et la moitié que je connais a peu près les 3/4 je m'en fous. Soit je les aient déja écouter et les écoutent très rarement soit il ne m'intéresse pas. (

Ce qui n'est pas une raison pour être méchant. Et rabaisser le travail des autres sous prétexte que ça ne nous intéresse pas.
perso, ce qu'Alain chronique et que je ne connais pas, c'est surtout ces trucs 80/90's... Et j'écoute un peu, pour vite comprendre que ce n'est pas ma came.

Je dirais aussi que les albums d'artistes 60/70's (Derringer, Steeleye, Pentangle, etc...) qui datent des 90/00's m'intéressent peu (car très dispensables à mes yeux et oreilles), mais là aussi , une petite écoute rapide pour confirmer mes opinions...
Alors, quand on a des choses à dire on est un thug?
Il n'y a pas de méchanceté dans ce que j'ai écrit mais on peut le prendre comme tel, je comprends.

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mer. 12 oct. 2022 09:51

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Moonquake fut un éphémère trio de Rock originaire de Montréal, au Canada, composé de Hovaness Hagopian: Guitare, de Derek Kendrick: Batterie, Percussions et de Jack "Geisinger" August: Chant, Basse.
Ils avaient commencé comme groupe d'accompagnement de Michel Pagliaro au début des années 70, avant de pouvoir voler de leurs propres ailes en 1973.

Leur premier album sous le label Gamma (publié aux Etats-Unis sur Fantasy), "Moonquake", a été publié en 1974.
Jack August possède une voix un peu nasillarde qui convient parfaitement à cette musique. De temps en temps, la production très années 70 fait que son chant ressort un peu tonitruant, mais ce n'est pas vraiment de sa faute. Le jeu de guitare de Hagopian est superbe. La musicalité est impeccable et montre un grand talent artistique, et le songwriting est créatif.

"Remember" est un Rock pur qui était probablement très demandé en club.
"I Couldn't Hang Around" est un morceau avec une certaine saveur Country.
"This Winter"est l'un des meilleurs morceaux du disque. L'intro est dérivée de celle utilisée dans le "Maggie Mae" de Rod Stewart, mais la chanson par elle-même ne lui ressemble pas du tout.
L'originalité de "Don't Fall in Love With Me" est qu'il comporte un solo de sitar inhabituel.
"Seasons" est un Blues Rock avec des paroles vraiment stupides.
Dans "My Life", les vocaux sont faits par Hagopian qui s'en sort très bien, et la chanson ressemble à du Santana.
"Tomorrow" est un bon petit Rock, mais sans plus.
Par contre, "Crazy Situations" est le chef d'œuvre de l'album: une chanson de huit minutes composée de plusieurs petits morceaux avec un groove cool. Jolis riffs et ça groove merveilleusement.

Encore un album recommandé...


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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par Cooltrane » mer. 12 oct. 2022 10:25

^^^
Connaissait pas Moonquake, pourtant j'était à Montréal ces années-là... mais bon j'avais entre 8 et 11 ans

Merci de l'info et j'écoute ASAP

whereisbrian a écrit :
mer. 12 oct. 2022 09:40
Alors, quand on a des choses à dire on est un thug?
Il n'y a pas de méchanceté dans ce que j'ai écrit mais on peut le prendre comme tel, je comprends.
C'est plus le comm de Sam qui m'interpellait, mais comme tu le soutenais entièrement.

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mer. 12 oct. 2022 12:08

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Paru en 1998, "Horkstow Grange" est déjà le 15ème album de Steeleye Span, et le premier album du groupe enregistré sans son membre fondateur Maddy Prior.
Gay Woods fournit la plupart des lead vocaux, bien que les trois autres membres le fassent tous sur au moins une chanson chacun.
Liam Genockey, qui avait joué de la batterie sur les deux précédents albums du groupe est, lui aussi parti, donc la plupart des chansons emploie peu ou pas de percussions, même si Woods joue du tambourin ou du bodhran sur plusieurs chansons, et Dave Mattacks, ancien membre de Fairport Convention, joue de la batterie sur trois chansons.

Le résultat global est un album qui a une saveur Folk très forte, avec des éléments un peu moins Rock que sur les albums précédents, et qui a beaucoup de points communs avec "Ten Man Mop, or Mr. Reservoir Butler Rides Again".
Les mélodies sont plus simples et les performances plus modérées, et à certains égards, l'album est un retour au son des trois premiers albums du groupe.
Le disque a également une forte influence Irlandaise, avec des chansons comme "The Old Turf Fire", "Erin", "The Bonny Irish Boy", et "The Parting Glass" tous d'origine Irlandaise.
Le style vocal de Woods est très différent de Prior, étant plus terre à terre et ayant souvent plus 'de caractère'.
Exceptionnellement, l'album ne comporte pas de morceaux instrumentaux.

Pour Peter Knight, "Horkstow Grange" était beaucoup plus que le son de quatre musiciens marquant leur territoire, et sortant quelque chose de différent de ce qui s'était fait avant.
Peut-être en raison des nombreuses différences entre cet album et leur son de base, cet album n'a pas été bien reçu, et de nombreux fans suggèrent que ce n'était en quelque sorte plus Steeleye Span sans Maddy Prior.
La plupart des critiques des fans porte sur Woods, peut-être parce que son chant est devenu important sur l'album, parce qu'elle est devenue, par la force des choses, la chanteuse du groupe.

Le point saillant de l'album est probablement "The Parting Glass". Son instrumentation minimale permet à Woods de démontrer la force de sa voix.
Autres faits marquants du disque, "The Old Turf Fire" et "I Wish That I Never Was Married", tous deux également chantés par Woods.
"One True Love" est aussi la premiére chanson de Steeleye Span avec Tim Harries au chant.
Le titre de l'album fait référence à une chanson traditionnelle Anglaise qui fut tout d'abord collectée par Percy Grainger, l'un des premiers partisans de la collecte de musique traditionnelle.
La chanson parle d'une querelle entre John Steeleye Span et un de ses serviteurs. La chanson a été l'inspiration principale pour le nom du groupe, mais ils aura fallu 28 ans après leur formation pour l'enregistrement de la chanson
Enfin, le morceau "Australia" est dédié à Nigel Pegrum, ancien batteur du groupe, qui a déménagé en Australie.

Les fans de l'élément "Rock" de Steeleye estiment que "Horkstow Grange" est trop calme et trop folklore, tandis que les fans de l'élément "Folk" se plaignent de ce que "Bedlam Born" est trop Rock Heavy.


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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mer. 12 oct. 2022 14:28

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Après un tout premier enregistrement datant de 1974, Neil Merryweather décide que The Space Rangers sera son groupe à part entière. Il appelle Maury Lathauwer chez Capitol Records et obtient une nuit d'enregistrement dans les studios de Capitol et le groupe enregistre ouejques chansons de Neil ainsi que quelques reprises.
Neil soutient financièrement le groupe, payant les studios de répétition, les repas et même, à l'occasion, le loyer des membres du groupe. Le combo tient quelques mois avant que Robert Silvert, sans préavis, ne vende le Chamberlain (précurseur du Mellotron) et d'autres équipements musicaux et ne quitte la ville. Timo Laine a bientôt tiré sa révérence et a disparu.

Six mois plus tard, Robbie Randall, le road manager de Neil depuis l'époque de Mama Lion, fait écouter la cassette à Skip Taylor (producteur de "Canned Heat"). Le frère de Skip, Jim Taylor, signe un contrat de management avec Neil, apporte la cassette à Mercury Records, et Neil est signé.
Neil appelle Tim McGovern (batterie, guitare) et recrute deux nouveaux membres - Michael Willis (guitare), et James Herndon (claviers et slide guitare), et les Space Rangers renaissent.

L'album a ensuite été enregistré en seulement trois jours, il n'est pas étonnant qu'il ait ce sentiment de fraîcheur et d'immédiateté du début à la fin.
Neil Merryweather (de son vrai nom, Robert Neilson Lillie) enregistre "Kryptonite", son album de 1975, avec The Space Rangers, qui est particulièrement tourné vers l'avenir, tout en faisant ressortir tout ce qui a fait la grandeur du Rock depuis sa création.
Il en ressort un mélange de Heavy Rock, psychédélique et classique, avec de superbes arrangements et passages de guitare.
Pour résumer, il reprend le meilleur de Thin Lizzy, Queen, Captain Beyond, Elton John, Frank Zappa, The Allman Brothers Band, Led Zeppelin, Spirit, Pink Floyd et Black Sabbath sans, cependant, trop ressembler à ceux-ci.

Difficile à trouver quel que soit le format, cet opus dont le titre fait très Science Fiction: "Kryptonite" offre huit titres pour environ 37 minutes.
N.B.: Ce groupe est désigné sous le nom de Neil Merryweather & The Space Rangers, mais la pochette sur laquelle il a un look à la Superman, ne mentionne que Neal Merryweather.
Des morceaux comme la chanson- titre se démarquent, mais il n'y a pas de Hit à proprement parlé qui se démarque massivement du reste de l'album, car tous les morceaux sont d'une très grande qualité et il n'y a pas de morceaux ennuyeux ou vraiment pauvres.
Le travail de Don Rico, le dessinateur de la couverture, est surtout connu dans les sommets de l'Âge d'or des comics (créateur, entre autres, de Black Widow).
Le guitariste Michael "Jeep" Willis, qui a manifestement pris la bonne décision, est phénoménal sur cet enregistrement. Souvent comparé à Michael Schenker, ce qui est sans doute une comparaison juste, "Jeep" sort les riffs et pulvérise des solos à la vitesse de la lumière avec sa guitare stellaire hors du commun et, avec la basse de Merryweather, le chant bourru et sa production qui lie les sons synthétiques de l'espace sans sortir de l'univers, c'est formidable.

L'album démarre sur le Hard Rock "Kryptonite" avec une énergie indéniable soutenue par des applaudissements chaleureux et une bonne construction faite avec le synthétiseur. Cela pourrait très bien être extrait d'une performance live et c'est la façon pratiquement parfaite d'ouvrir le disque. Le premier riff est direct et dynamique, avec juste ce qu'il faut de fuzz. La guitare rythmique est aux petits oignons. La lead guitare, vive et excitante, joue sur le rythme dans un style proche de Thin Lizzy, Le morceau déborde de riffs improvisés à la fin de chaque phrase, débordant d'une excitation animée. Il rend chaque ligne de la performance vocale de Merryweather, à la fois soul et enjouée, fraîche et revigorée. La batterie sonne fraiche et vivante avec cette sensation toute organique qui ne vient pas seulement de l'enregistrement mais du groove.
Suit l'excellent "Star Rider" qui est un des points forts de l'album. Le groupe a bien compris ce concept, livrant l'un des voyages les plus Heavy qui soit. Le synthé joue un rôle prépondérant dès le début: Les orgues 'cosmiques' gémissent derrière le riff lent et Heavy comme du sabbat qui se construit... avant de tomber dans un groove encore plus lourd et abyssal, parsemé de cymbales scintillantes et d'une lead guitare qui n'arrive pas à se calmer. Pendant ce temps, une deuxième couche de synthétiseur envoie des 'comètes ondulantes' à travers le paysage sonore pour un psychédélisme encore plus intense. Lorsque le solo de guitare atteint la stratosphère et, par la suite, l'ionosphère, l'attraction gravitationnelle maximale de la rythmique offre un contraste frappant avec les aigus, frappant un groove absolument méchant, nuancé par ces synthés liquides et flexibles. "Star Rider" est plein de crescendos, c'est l'un de ces morceaux qui s'améliore au fur et à mesure qu'il se déroule, récoltant des récompenses insondables lors d'écoutes répétées qui révèlent toute la magie qui se produit à ce moment-là.
"Always Be You", un peu comme une ballade avec des harmonies vocales bien faites, tout en gardant le poids d'être lourd, puise dans les racines du Blues, en s'inspirant des vibrations Rock 'n' Blues de Led Zeppelin. Même Merryweather se rapproche de Robert Plant sur cette chanson, mais on n'a jamais l'impression que the Space Rangers se contentent de copier les légendes de l'époque. Bien que l'on puisse faire des comparaisons avec leurs contemporains, on a l'impression que le groupe puise dans le même puits d'inspiration pour interpréter sa propre vision d'un Rock qui repousse les limites, plutôt que de se contenter de suivre une formule éprouvée à l'époque.
Si le côté Blues est reconnaissable dans le morceau suivant, "Give It Everything We Got", le côté Funk chargé de groove est quelque chose que Led Zeppelin ne pourrait jamais rêver de faire à ce niveau, le synthé et le Chamberlain étant bien incorporés et ajoutant une ambiance spatiale sans détourner l'attention de l'auditeur. Merryweather soude un mélange quasi parfait entre Funk, Soul, Rock et Psychédélisme sur ce morceau. La jam intégrale à la fin met en évidence les talents dont il a choisi de s'entourer: Tout le monde, de la batterie aux claviers, en passant par les guitares et la basse, est mis en valeur à la fin du morceau qui sert, en quelque sorte de mission au groupe. Puis Michael "Jeep" Willis se lance dans un interlude de solos brûlants et de riffs ravageurs pendant les trois minutes suivantes. Sans aucun doute, c'est un adepte de Michael Schenker. Le tout se termine par un atterrissage en catastrophe, guitare et synthé en tête.
La seconde face commence avec une chanson exceptionnelle, "The Groove", qui essaie d'imiter Mott The Hoople, l'ère 'Hollywoodienne' d'Alice Cooper, et l'AOR de Sweet des derniers jours. Le travail supplémentaire au piano fourni par Jim Taylor donne à la chanson l'esprit d'Elton John, tandis que Neil canalise simultanément les aspects de Freddy Mercury dans les mélodies vocales. Le plan de guitare central présente des glissades de bottleneck qui ne peuvent que rappeler l'âge d'or de the Allman Brothers Band.
L'ambiance bondissante de l'ouverture revient avec "Real Life Love" qui suggère une chanson d'adolescente, quelque chose que Sweet aurait pu composé pour un single. Alors que le contenu des paroles est certainement un sentiment de Blues et de cœur brisé, l'attitude de la musique explose avec une impression de nouveau départ, entraînante et dynamique. Le côté Allman Brothers est toujours présent dans les accords, et la basse trouve toujours une façon insolente de se faire remarquer dans le morceau. La batterie fait preuve d'une énergie à la AC / DC. L'improvisation qui conclut le morceau prolonge l'immédiateté de l'album et renforce cette impression de live, de trois jours dans le studio, alimentée par l'immédiateté et l'interaction entre les membres du groupe. La production fait un travail véritablement impeccable en séparant les pièces mobiles en engrenages imbriqués, en lançant les synthés et les plans de guitare à gauche et à droite dans l'espace sonore; on a vraiment l'impression que la musique est jouée en live entre chaque oreille.
Mais c'est le morceau suivant, "You Know Where I'd Rather Be" où les Space Rangers jouent simplement les riffs lents et sinistres du Blues plus fort et plus lourd que la plupart. Cet aspect des années 70 se retrouve au cœur du couplet de "You Know Where I'd Rather Be". Alors que le changement abrupt de refrain donne une impression de Led Zeppelin ou de Frank Zappa, le cœur de la chanson se trouve justement dans le poids traînant du Blues. Les synthés et les guitares maintiennent le morceau dans les sphères de l'espace, mais, dans son noyau de riffs, la chanson est du meilleur Blues Rock. L'interaction transparente entre les styles renforce encore l'argument selon lequel Neil Merryweather & The Space Rangers est un ensemble de Rock des années 70 au sommet de sa forme, propulsant le Blues, le Rock et le Psychédélisme à travers le cosmos comme une 'fronde solaire'.
Les Space Rangers retournent vers les étoiles avec le dernier morceau, "Let Us Be The Dawn" qui fait allusion à Pink Floyd ou peut-être même à Spirit dans sa quête de créativité sonore au nom de l'évasion. Il s'agit d'un morceau lent et réfléchi qui ressemble à un souffle d'air contrôlé, ramenant l'auditeur du voyage dont il vient d'être témoin.Un voyage psyché, spatial et glam avec le Chamberlain qui fournit les profondeurs sombres de l'espace avec les coups de feu de "Jeep" l'artilleur. Une fois encore, le capitaine Merryweather synchronise tous les instruments avec ses directives dans la salle de contrôle.
Cet album aurait probablement dû avoir un plus grand succès à sa sortie car c'est l'un des meilleurs dans le style Psyché de la musique Rock de cette période, c'est un album avec une qualité assez intemporelle qui, malgré le son distinct des années 70, ne semble pas très daté.
Un sondage internet a d'ailleurs classé "Kryptonite" dans le Top 5 des meilleurs albums de Rock Psychédélique des années 70.

Neil Merryweather & The Space Rangers ont ouvert au "The Whiskey" avec de bonnes critiques. Le disque se hissa à la cinquième place du pays en termes de diffusion radio FM dans les deux semaines qui suivirent sa sortie.
Le disque fut salué par les critiques et les fans comme un succès, pourtant, une fois de plus, le label n'a rien fait pour aider le groupe à obtenir la reconnaissance qu'il méritait.

Après son retour à Los Angeles, le groupe sans argent ne reçoit aucun soutien de Mercury. The Space Rangers se dissolvent et Merryweather fait quelques travaux de production pour divers artistes, dont Randy California de Spirit.


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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mer. 12 oct. 2022 15:59

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John Nitzinger avait signé un contrat avec Capitol Records et son premier album, l'auto-intitulé "Nitzinger" produit par le batteur chanteur de Bloodrock, Jim Rutledge, a été publié au début de 1972.
Nitzinger est alors un Power Trio composé de John Nitzinger à la guitare et au chant, de Curly Benton à la basse et au chant et de Linda Waring à la batterie et au chant, qui a enregistré un premier album éclectique (en partie Boogie Rock bluesy, en partie post-Psyché ésotérique) en 1971.
Le disque a brièvement fait son entrée dans le Top 200 des Charts Américains avec un single Southern Rock courageux appelé "Louisiana Cock Fight".
L'album est un incroyable exemple du son brut du Southern Rock du début des années 70. Ce groupe fait bouger son auditoire! C'est particulièrement impressionnant quand on se rend compte qu'il ne s'agit que d'un Trio émettant tout ce son.
Pas aussi Blues que Johnny Winter, Nitzinger sait écrire de bons ponts de Pop pour les restituer dans le contexte du Hard Rock.

"Nitzinger" est compodé de Rock plus ou moins Hard et de quelques jolies ballades dont la plus belle semble être "No Sun", une super ballade à la guitare séche pendant que la pluie ne cesse de tomber; un piano qui entre dans la danse, ainsi que la section rythmique à la fin, et deux autres, "The Nature Of Your Taste" sur laquelle Linda Waring chante en en deuxième voix et "Enigma" qui est une ballade vraiment cool.
Le morceau d'ouverture "L.A. Texas Boy" est un Southern Rock dont le riff est particulièrement entêtant.
On trouve quelques Rocks à la limite du Heavy dont "Ticklelick" qui rocke vraiment très dur, et du Boogie Blues typique avec "Boogie Queen".
Mais il y a surtout du Hard Rock mélodique finement amené comme "Witness To The Truth", "My Last Goodbye" et la chanson de clôture, "Hero Of The War".
La chanson la plus mémorable est certainement "Witness To The Truth", qui sonne comme une sorte de classique perdu dès la première écoute.

En conclusion, cet album est un must pour tous les fans hardcore de Southern Rock...


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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mer. 12 oct. 2022 18:45

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Le second album du groupe Derringer, "Sweet Evil", parait en 1977. C'est un bon album de Rock représentatif de la fin des années 70 dans la vaine d'Aerosmith.
Ce disque a d'ailleurs été produit par Jack Douglas qui produisait Aerosmith à cette époque. Toutes les chansons sont super, sans aucun déchet. Le groupe y est génial et le son est super! L'enregistrement montre un songwriting sympatique et une ambiance décontractée.
Danny Johnson et Rick Derringer se partagent les chants et les lead guitares tout au long du LP, tandis que le jeune Vinnie Appice martèle sans relâche ses peaux, avec l'appui de la basse métronomique de Kenny Aaronson.
"Sweet Evil" n'est pas un disque de Rock du genre Heavy Metal comme Black Sabbath ou Judas Priest, il se rapproche plutôt d'une version plus aventureuse de Ted Nugent ou d'un Montrose un peu moins unique.
"Sittin' by the Pool" et "I Didn't Ask to be Born", écrits par Derringer, montrent un imaginaire musical bien au-delà de ce que Rick avait déjà fait, en plus de donner un aperçu de l'esprit d'un musicien très sûr de lui.

Le disque commence avec le mélodique et poppy "Don't Stop Lovin' Me" s'ouvrant avec les cordes; cette chanson vaut l'écoute et elle aurait dû être un grand succès pour le groupe; il est même incroyable que ce ne soit pas devenu un Hit car les vocaux sont quelque peu géniaux et les mots sont sincères! "...dont stop lovin me and I wont stop lovin'you!..." (n'arrête pas de m'aimer et je ne m'arrêterai pas de t'aimer!)... Par exemple, des trucs sympathiques comme le chant tout le long du chorus, une super guitare et un solo cool, mais peut-être que la chanson et finalement l'album lui-même venaient quelques années trop tard.
Suit un autre quasi Hit, le métallique "Sittin' By The Pool" qui comprend une intro appel / réponse et des paroles audacieuses, est un superbe Rock avec une des meilleures guitares jamais entendu avec des accords intéressants. En fait, "Sittin 'By The Pool", malgré ses paroles décontractées, offre de l'excellente performance, surtout dans les percussions d'Appice.
"Keep On Makin' Love" sonnant comme Aerosmith et amorcé avec la slide guitare de Rick est excellent avec de bons solos de wah-wah et des harmonies de guitare décalées.
Le Rock bluesy "One-Eyed Jack", écrit par Danny Johnson, est un véritable chef-d'œuvre avec toujours des bons solos et des harmonies de guitare.
mais "Let's Make It", l'un des morceaux les plus Heavy du disque est assez idiot dans sa conception, mais il s'écoute sans déplaisir...
Enfin, le divin "Sweet Evil" est un enregistrement lent, mystérieux, et Heavy sous-estimé de Derringer dans le ton avec ses vers mélancoliques et c'est probablement la chose la plus distinctive du disque. il y a une vraie ambiance Rock plus étrange mais plus cool avec plein d'excellents riffs de guitares. Il passe d'une ouverture tamisée et modérément sinistre à une charge dure et rapide supportant le duel de guitare majeur de Derringer et Johnson.
"Driving Sideways" écrite par Johnson, est typique, mais d'une manière presque atypique. C'est un autre morceau étrange, assorti à des nuances de guitares claires et sombres avec un rythme sinueux et un rythme cool, presque reggae.
Enfin, l'album se termine sous la forme funky de "I Didn't Ask To Be Born".

Bref, c'est un bon disque, mais le groupe est bien meilleur en live!


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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par Unserious Sam » mer. 12 oct. 2022 19:20

nunu a écrit :
mer. 12 oct. 2022 09:16
Perso je serais bien incapable d'aller chercher des infos sur les groupes dont il est question vu que j'en ignorent pour la plupart l'existences.
Et la moitié que je connais a peu près les 3/4 je m'en fous. Soit je les aient déja écouter et les écoutent très rarement soit il ne m'intéresse pas. (

Ce qui n'est pas une raison pour être méchant. Et rabaisser le travail des autres sous prétexte que ça ne nous intéresse pas.
:hehe: :hehe: (désolé, je relisais)...

Ce qui me fait bizarre, ce n'est pas le fait de parler de groupes obscurs, moribonds ou morts depuis 1972, c'est le fait de faire passer ces "chroniques" pour des créations personnelles, ou tout du moins laisser penser qu'il s'agit de ça, sans démentir... Je le redis en persistant et en signant : je préfère lire des chroniques originales de 10 lignes (Douglas, Harvest, Danzik, Punker Paname...) plutôt que de la bouillie illisible google-traduite sur 50 lignes (je n'ai d'ailleurs pas été le seul à souligner ce point, il me semble, certains ayant même extrait des citations pour les inclure dans "Rions beaucoup"...).

Maintenant, ça n'engage que moi, et si j'ai eu l'air d'en faire une généralité, j'ai certainement été maladroit. A tous ceux qui s'en sont offusqués et qui n'aiment pas lire des réactions franches, je m'en excuse sincèrement.

Quant aux insultes, j'ai beau me relire, je les cherche encore... :) Pas de volonté de "rabaisser", juste une constatation... :chapozzz:

Pour moi, incident clos, je ne reviendrai plus sur ce topic. ;)
A partir d'un certain âge, si on vous donne 10 ans de moins, un conseil : prenez-les !.

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mer. 12 oct. 2022 20:07

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Pour son album "Bedlam Born", paru en 2000, Steeleye Span utilise ses éléments Rock, produisant des morceaux tels que "Well Done Liar", "John of Ditchford", et "We Poor Laboring Men" qui ont une forte ligne Rock jouée par la guitare, enmenées par la basse et la batterie relativement Heavy, jouée régulièrement par l'invité du groupe, Dave Mattacks.
Alors que Woods était la chanteuse principale sur "Horkstow Grange", sur cet album, elle chante en lead sur seulement cinq chansons, la plupart des chansons calmes lui permettant de démontrer l'étendue de sa gamme chatoyante.
Deux de ces morceaux, "Arbour" et "The White Cliffs of Dover" expérimente des séquences parlées, quelque chose d'entièrement nouveau pour le groupe. ("John of Ditchford", en passant, est un récit assez précis d'un cas réel de meurtre qui eut lieu en Angleterre au début du 14ème siècle).

Selon Woods, deux titres, "I See His Blood Upon the Rose" et "Stephen", ont attiré beaucoup de plainte de la part des fans. Ces deux chansons sont explicitement chrétiennes, avec "Stephen" qui est à propos d'un garçon d'écurie à Bethléem au moment du Massacre des Innocents.
Les fans objectent que le groupe avait toujours collé à la musique profane et se sentait mal à l'aise sur les sentiments religieux de ces deux morceaux.
Cette plainte est dans une certaine mesure absolument injustifiée puisque, bien que la majorité du répertoire du groupe est laïque, le groupe a en effet effectué un certain nombre de chansons explicitement chrétiennes au cours de son histoire:
-Sa deuxième chanson la plus populaire, "Gaudete" est un chant Latin célébrant la naissance du Christ.
-"Harvest Home", tirée de "Sails of Silver" est un hymne Anglican du 19e siècle.
-Bien que le groupe ne se déplace pas pour enregistrer "Lyke-Wake Dirge" avant 2002, cette chanson médiévale sur le purgatoire a été l'introduction de leur première tournée Américaine, tandis que "Lanercost" tirée de "Back in Line" utilise le Kyrie Eleison dans ses chœurs.
-En 2004, le groupe publiera "Winter", un album de chants de Noël, dont la moitié environ sont des morceaux traditionnels chrétiens.

Il y avait surtout un désaccord dans le groupe à propos de quel matériel jouer; Woods préconisait de jouer des vieux morceaux comme "All Around My Hat" et "Alison Dross", tandis que Johnson était favorable à un set qui mettrait l'accent sur leur plus récent matériel.

Comme l'album précédent, les réactions pour "Bedlam Born" sont mitigées.
Beaucoup se sont plaint que l'album était trop Rock heavy, tandis que d'autres ont déploré que l'absence de Prior continuait. D'autre part, certains reconnaissent mêne l'album comme un retour au son que le groupe avait au milieu des années 70.

Les difficultés signalées parmi les membres du groupe montrent un fossé s'est pendant l'enregistrement plutôt tumultueux de l'album.
Woods aurait été mal à l'aise avec les arrangements financiers du groupe.
Johnson, qui avait été le guitariste principal du groupe pour la plupart de l'histoire du groupe, a choisi de se retirer à cause de problèmes de santé et pendant un moment le groupe ne comptait plus que Peter Knight et Tim Harries, plus plusieurs musiciens invités pour remplir les engagements en public.


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Message par alcat01 » jeu. 13 oct. 2022 08:31

Que les choses soient bien claires:

je n'ai jamais prétendu être un écrivain!
j'utilise le web pour m'aider, notament wikipédia et les textes que l'avais fait au moment de mes Bios!
je ne veux que faire découvrir les disques qui me plaisent!
je n'ai jamais cherché à tirer la couverture à moi!

Ceux qui veulent continuer à me suivre sont les bienvenus, les autres, je n'en ai rien à faire!!!
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Message par alcat01 » jeu. 13 oct. 2022 08:32

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Les frères Gurvitz finissent par recruter le batteur de session Tony Newman pour l'enregistrement de l'album "Three Man Army" ("Mahesha"), en 1973.
Auparavant, Celui-ci était déja une vieille connaissance du 'Rock Circus' et il avait recueilli expérience et réputation sur la scène Rock avec Sounds Incorporated, Jeff Beck Group, David Bowie, Boxer, etc..., et il avait même aussi été membre du groupe May Blitz.

Avec ce grand batteur, ils avaient bien choisi, car c'était un session man très recherché que l'on pouvait entendre sur de nombreux Hits singles à l'époque.

Le nouveau trio se recentre sur un Hard Rock franc et direct, globalement efficace, parfois original et moyennement inspiré.
Le groupe sonne alors plus brutal et plus bluesy que sur leur premier album qui avait suscité des comparaisons fréquentes avec Cream et Grand Funk Railroad.
Les douceurs orchestrales disparaissent et semblent laisser la place à une sorte de relâchement claptonien traduisant une difficulté persistante à s’affranchir de l’influence de Cream.
Le centre d'intérêt est toujours Adrian, véritable maestro de la guitare dont les solos Hard complexes ont beaucoup gagné en notoriété depuis ses jours avec Gun, aidé et encouragé par une section rythmique lourde et précise.

Il n'y a pas de déchet, toutes les chansons sont bonnes et la production est d'excellente qualité.
Curieusement, les chansons sont créditées à Adrian Curtis (Il n'utilisera son nom de Gurvitz que peu de temps après cette parution).

Pour ouvrir l'album, le groupe (ou plutôt Adrian seul) reprend le classique juif "My Yiddishe Mamma" de Jack Yellen, avec une guitare électrique en solitaire.
Suit "Hold On" qui est un bon vieux Hard groovy à souhait et entrainant à la Gun sorti de derrière les fagots.
"Come Down To Earth" est un Hard Rock mélodique avec des solos d'Adrian qui n'arrêtent pas de se succéder jusqu'à la fin.
Le Hard mid-tempo "Take Me Down From The Mountain" a une intro batterie / basse du plus bel effet.
Quant à "Woman", c'est un morceau slow Hard avec toujours cette guitare omni présente et une section rythmique au diapason.
"Mahesha", la chanson titre, est un autre morceau où la guitare entraine tout sur son passage avec des riffs surpuissants et des bons solos et une super wah-wah vers la fin.
"Take A Look At The Light" est une ballade Rock avec toujours une guitare omniprésente et rythmique très carrée.
La chanson up-tempo "Can I Leave The Summer" a une intro hendrixienne et une guitare très Neil Shonienne (Journey n'est pas loin).
Pour finir, apothéose avec "The Trip" qui a aussi un côté psyché hendrixien et Journey première mouture.

L'album sera tout d'abord publié en 1972 sous le titre "Mahesha", puis réédité avec une nouvelle pochette artistique en 1973 en temps que "Three Man Army".
A L'écoute de ce disque aujourd'hui, il est difficile de penser que cet album de Blues Rock soit passé totalement inaperçu à l'époque.
Bien sûr, ses chansons n'étaient pas vraiment nouvelles ou révolutionnaires, mais dans l'air du temps.
Ce n'est certainement pas une tare et "Mahesha" démontre que Three Man Army aurait mérité plus de chance, car ils étaient non seulement d'excellents musiciens, mais Adrian était déjà un compositeur mature et polyvalent, très bon chanteur et guitariste absolument brillant.

"Mahesha" fut malheureusement ignoré par le public, et le succès commercial continua à leur échapper.
Pourtant, le groupe a souvent été loué pour ses très bonnes performances live mais aucun de leurs disques n'a jamais atteint les Charts.
C'est devenu un autre petit bijou de Blues Rock perdu.

Pour ceux qui aiment le style, c'est un must.
Newman devenant membre permanent du groupe, cela permit enfin au groupe de jouer en live et, bien sûr, de promouvoir "Mahesha" aux États-Unis.


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Message par Suricate » jeu. 13 oct. 2022 08:59

alcat01 a écrit :
jeu. 13 oct. 2022 08:31
Que les choses soient bien claires:

je n'ai jamais prétendu être un écrivain!
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Message par alcat01 » jeu. 13 oct. 2022 08:59

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Ivory Tower est un groupe Américain originaire du South Jersey qui a été formé sous la forme d'un power trio Rock en 1983 appelé 'Buff The Musket'.
Mike Wilson (chant, guitare et claviers), Joe Lam (basse et chant) et Duke Franc (batterie et chant) jouent dans d'innombrables clubs et ils travaillent aussi en tant que musiciens de studio, producteurs et auteurs-compositeurs.
En studio, ils couvrent tous les aspects du processus d'enregistrement et à peu près tous les genres musicaux, du Hard Rock à la New Wave, Pop / Dance, top 40 et même la Country...
En 1985, le groupe change son nom en Ivory Tower, engage un second guitariste, Billy Martin et s'oriente alors vers le Heavy Metal. Ivory Tower s'installe au Galaxy nite club: celui-ci avait été le terrain d'entraînement de Cinderella, Britny Fox et Bon Jovi.
Le groupe sort un premier album, "Heart Of The City" en 1988 sur Wolfe Records. Celui-ci se vend à plus de 10.000 exemplaires sur toute la côte Est avec l'aide directe de la radio et de leurs performances live.
Ivory Tower se construit une base solide de fans grâce à la radio, les interviews et les promotions en magasin. La base de fans se recrute sur la côte Est mais aussi jusqu'au Japon.

"Heart Of The City" est le premier disque de ce quatuor talentueux, et c'est un bon exemple de Metal mélodique. Le groupe rappelle un peu Bonfire et Dokken.
Des chansons comme "Ready To Roll", "Heart Of The City" et "Raise Some Hell" rockent parfaitement. La ballade mélodique "Givin 'It All To You" montre le côté plus doux du groupe.
En 2002, l'album a été réédité sur CD via Chavis Records.
Après ce premier opus, Ivory Tower sonnait bien et il semblait avoir beaucoup de potentiel.

La formation semblait sur le chemin de la gloire, mais un problème se fit jour pendant les sessions d'enregistrement de la suite de "Heart Of The City", judicieusement intitulée "Sessions II" qui ne devait jamais été achevé ou publié.

Le groupe se sépara officiellement en 1991.

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Message par alcat01 » jeu. 13 oct. 2022 11:04

Suricate a écrit :
jeu. 13 oct. 2022 08:59
alcat01 a écrit :
jeu. 13 oct. 2022 08:31
Que les choses soient bien claires:

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » jeu. 13 oct. 2022 11:06

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Cela aurait dû être l'album du grand retour de Buffy Sainte-Marie à sa sortie en 1992 après 14 ans d'absence.
"Coincidence and Likely Stories" est son treizième album studio. Cet album est le meilleur que Buffy n'ait jamais enregistré.
Des chansons comme "Starwalker", "Burry my heart in Wounded Knee", ou "Fallen Angels" sont tout simplement étonnantes. Les arrangements musicaux sont parfaitement réalisés avec des synthétiseurs, des instruments acoustiques et électriques. Il est bien dommage que l'industrie musicale n'ait pas plus promu ce disque à la radio. Ils auraient pu vendre beaucoup d'exemplaires.

Bien qu'il ait été favorablement perçu dans plusieurs publications musicales, il n'a pas marché comme il aurait dû. C'est une honte car ce n'est pas seulement le plus bel album de Buffy, c'est, tout simplement un 'grand disque'.
Il n'y a pas un seul instant terne dans cet album et les meilleures chansons, "The Big Ones Get Away", "Fallen Angels", "Starwalker", "Bury My Heart at Wounded Knee" et la reprise de "Goodnight" de Cliff Eberhardt sont purement et simplement splendides.
C'est une incroyable fusion de la voix et de l'accompagnement musical, et tout cela a été créé et interprété dans le studio personnel de Buffy, avec de nombreux instruments joués par elle, rarement égalé par aucune autre chanteuse / auteur-compositeur, sauf, peut-être, Joni Mitchell, ou Tori Amos. Toutefois, elle est véritablement tout à fait originale, et sonne comme personne d'autre.
L'album englobe ainsi les toutes nouvelles technologies de l'époque, et Buffy a tout enregistré elle-même en utilisant les médias numériques avant de l'envoyer au producteur Chris Birkett pour la production finale et le mixage à Londres.
Chaque enregistrement sonne clairement 'Indien', du profondément politique "Gold Bull", en passant par le portrait douloureux de "Emma Lee" et l'exubérante empreinte de "Starwalker".
Cela ne veut pourtant pas dire que l'album essaie d'embrasser la totalité de l'expérience Indien d'Amérique, mais que Buffy a écrit un album entier de musique grand public qui est solidement ancré dans l'Amérique indienne.

Retour au contenu avec la substance politique, une grande partie de celle-ci visant en grande partie les objectifs des grandes entreprises, frappant dans le mille avec un retour en arrière quand ces chansons ont été composées, mais cela est d'autant plus pertinent aujourd'hui ...
Le disque montre la poursuite de la musique électronique qu'elle avait commencé à développer sur "Illuminations" et les thèmes tribaux vu sur "Sweet América", son dernier album avant sa semi-retraite.
La voix de Buffy s'adoucit peu à peu avec l'âge, et son vibrato vocal est utilisé de manière plus sélective que les années précédentes, de sorte que même ceux qui ont été rebutés par sa voix étrange dans le passé seront agréablement surpris maintenant.
"The Priests of the Golden Bull" est une diatribe surtout parlée à propos de l'avidité des entreprises, avec de la musique sinistre dans le fond qui donne la chair de poule, et "Bury My Heart At Wounded Knee" nous montre une Buffy plus qu'en colère. "Bad End" est un Rock assez Hard, tandis que "I'm Going Home", "We're Only Getting Started" et "Starwalker" utilise de vrais 'Native Americans" chantant avec une grande efficacité (Ironwood Singers, Earl Bullhead, et autres). La version de "Starwalker" sur l'album "Sweet América" est pourtant encore meilleure.

Bien que l'album ait reçu des critiques très favorables, "Coincidence and Likely Stories" n'a pas réellement fait impression aux Etats-Unis. Il est pourtant probablement devenu son seul album à bien marcher au Royaume Uni, avec deux Hits singles mineurs.

Cet album est le summum de la carrière de Buffy Sainte-Marie et une contribution unique à la musique populaire, comparable aux explorations de Paul Simon dans la musique internationale ("Rhythm of the Saints").
Alors, un bon conseil, écoutez-le!


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Message par dada52 » jeu. 13 oct. 2022 12:07

alcat01 a écrit :
jeu. 13 oct. 2022 11:04
Suricate a écrit :
jeu. 13 oct. 2022 08:59
alcat01 a écrit :
jeu. 13 oct. 2022 08:31
Que les choses soient bien claires:

je n'ai jamais prétendu être un écrivain!
j'utilise le web pour m'aider, notament wikipédia et les textes que l'avais fait au moment de mes Bios!
je ne veux que faire découvrir les disques qui me plaisent!
je n'ai jamais cherché à tirer la couverture à moi!

Ceux qui veulent continuer à me suivre sont les bienvenus, les autres, je n'en ai rien à faire!!!
Les aigris,les haineux, il faut les mépriser. Ils n'ont aucune importance.
Ne t'inquiètes pas, il m'en faut plus que ça pour me déstabiliser!
Continues Alain même avec ces commentaires désastreux, au moins pour ceux qui te lisent et apprécient tes chroniques comme moi.... :vieuzzz: :chapozzz:

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Message par alcat01 » jeu. 13 oct. 2022 13:15

dada52 a écrit :
jeu. 13 oct. 2022 12:07
alcat01 a écrit :
jeu. 13 oct. 2022 11:04
Suricate a écrit :
jeu. 13 oct. 2022 08:59


Les aigris,les haineux, il faut les mépriser. Ils n'ont aucune importance.
Ne t'inquiètes pas, il m'en faut plus que ça pour me déstabiliser!
Continues Alain même avec ces commentaires désastreux, au moins pour ceux qui te lisent et apprécient tes chroniques comme moi.... :vieuzzz: :chapozzz:
Merci, Daniel!

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » jeu. 13 oct. 2022 13:16

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En 1973, un deuxième album de Nitzinger sur Capitol Records nommé un peu prématurément "One Foot in History" a été publié.
Mis à part l'abandon de certaines tendances psychédéliques de plus en plus archaïques, la seconde sortie de Nitzinger, plutôt arrogante, reprend quasiment là où le premier album avait été interrompu.

Avec ce disque, Nitzinger élargit encore son style de Blues. En effet, 'Bugs' Henderson est introduit dans le groupe en tant que lead guitariste sur cet album, où les chansons vont des déclarations anti-guerre aux préoccupations écologiques avec une ballade exprimant les préoccupations d'un jeune homme pour le monde et essayant de trouver sa place dans ce monde.
On y retrouve un lot toujours aussi éclectique de chansons dont le seul dénominateur commun est en orbite autour de la planète Southern Rock, à une époque où le genre approchait de son solstice d'Eté, grâce à la ténacité de ses pères fondateurs, The Allman Brothers Band, et leurs héritiers les plus apparents, Lynyrd Skynyrd.
Parmi les divers détournements stylistiques inédits de Nitzinger sur "One Foot in History", on compte un saxophone mélodieux et des arrangements de cordes orchestrés ajoutés à la chanson "One Foot in History" et l'impérial "Oncle John" qui fait penser immédiatement à Cream; la rupture dans le Jazz à part entière ancrant le "Motherload" de facture proche des Allman Bros; et, sur une note plutôt négative, le morceau peut-être un peu trop easy-listening "Driftwood".
Pourtant, des Heavy Southern Rocks sont également présents, avec des points forts clairs, notamment le bagarreur "The Cripple Gnat Bounce"; le titre "Let the Living Grow" qui est clairement inspiré de la reprise de Humble Pie de "I Don't Need No Doctor"; et le classique de tous les temps "Earth Eater", qui oppose un riff principal à coups de poing à un pont mélodique incroyable, qui semble avoir surgi dans de nombreuses chansons d' Aerosmith au cours des années suivantes.
En fait, sans "Driftwood" et quelques Rocks plutôt moyens tels que "Take a Picture" et "God Bless the Pervert", "One Foot in History" aurait pu être aussi impressionnant et durable que son prédécesseur.

Malheureusement, il n'a pas atteint les Charts.


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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par Algernon » jeu. 13 oct. 2022 13:36

Et tu serais plus dans le journalisme que dans la littérature, cher Alain. En supposant que.
Et tout cas, tu es un bosseur et un passionné.
A L'écoute de ce disque aujourd'hui, il est difficile de penser que cet album de Blues Rock soit passé totalement inaperçu à l'époque.
Three Man Army, j'étais passé à côté du groupe carrément à l'époque, alors que j'avais acheté sans hésité les trois LP de Baker Gurvitz Army à leur parution. Je n'ai pas souvenir d'avoir vu un de leurs albums dans les années 80/90 quand j'écumais les disquaires, ou bien j'étais à la ramasse (ce qui n'est pas à exclure). Quand à des articles dans la presse spé (française)...
Derringer - "Sweet Evil", peut-être le meilleur, pour moi. Je l'ai déjà vanté.
Moonquake, un pote me l'avait vendu en 76 (déjà) pour une somme des plus modestes. Je l'ai retrouvé plus tard en convention pour un prix très raisonnable.
Je ne suis pas trop vieux pour ces conneries.

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