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Blues Project Reunion in Central Park (1973)
Le quintuor classique, c'est-à-dire Roy Blumenfeld, Danny Kalb, Steve Katz, Andy Kulberg et Al Kooper, s'est réuni pour un concert live au Schaffer Festival, à Central Park, à New York, le 24 Juin 1973 qui est devenu un double album live, "The Original Blues Project: Reunion in Central Park". Kooper est bien présent sur ce dernier disque contrairement à Flanders.
Il se classe comme l'une des réunions les plus réussies sur le plan artistique dans le Blues ou le Rock. Les participants sont tous au diapason et, à en juger par l'évidence de cet enregistrement, dans le même sillon du début à la fin. Les morceaux rythmés comme "You Can't Catch Me" fonctionnent le mieux, mais des morceaux comme "Steve's Song" et "Louisiana Blues" sont tout aussi gratifiants.
S'il y a eu des conflits de personnalité, ils ne s'affichent pas, et tandis que Al Kooper et Danny Kalb sont les mieux placés pour briller, tout le monde s'acquitte parfaitement de sa tâche, et le quintuor crée un document de concert vraiment durable de son travail.
Plus important encore, les membres du groupe semblent respecter leur propre passé, et le recréer avec spontanéité et énergie. Et la qualité sonore est également de premier ordre.
Ils reprennent d'ailleurs la plupart des morceaux qu'ils avaient joué auparavant, le seul morceau qui ne setrouvait sur aucun de leurs précédents opus est une très bonne reprise du "Louisiana Blues" de Muddy Waters.
En l'écoutant aujourd'hui, on peut se rendre compte que le mélange unique de Blues, de Pop et de Folk Rock de la formation est plus puissant que jamais, et les performances crépitent tout simplement d'énergie.
En fait, dans l'ensemble, c'est probablement le meilleur album complet du groupe, si ce n'est pour une autre raison que l'excellente qualité sonore.
Bref, un album hautement recommandé!

[Tekilla1953]

1969: Arthur
The Kinks avaient enregistré leur album, "Arthur (Or the Decline and Fall of the British Empire)", afin de servir de bande originale à un téléfilm qui ne verra finalement jamais le jour.
Il reste tout de même un formidable album concept. Aux côtés de la guitare abrasive de Dave Davies qui fait des merveilles comme jamais auparavant, se succèdent des chansons aux multiples facettes.
Musicalement c’est réellement du grand Art, avec une mention spéciale à "Yes Sir, No Sir" et "Mr Churchill Says". C'est donc un retour au Rock réussi pour les Kinks
Comme ses deux prédécesseurs, "Arthur" est profondément ancré dans un contexte musical et lyrique Anglais, et reprend des thèmes de l'enfance des frères Davies comme le départ de leur sœur Rosie pour l'Australie avec son mari Arthur Anning (qui donne son nom à l'album) au début des années 1960, et l'enfance dans un pays ravagé par la Seconde Guerre mondiale.
Il rencontre un succès commercial modeste, mais les critiques Américains lui réservent un bon accueil.

Tout est bon dedans, y'a rien à jeter

[Cooltrane]

J'ai pas trrop le temps de suivre tes pérégrinations ces dernières semaines, mais Happy The Man, je n'ai jamais réussi à trouver bon

GFR était mon groupe préféré de Detroit (devant MC5 et Les Stooges), mais je préfère le groupe en trio (et surtout les 4 premiers) que le groupe avec leur claviériste. En fait, en perdant le Railroad de leur nom, ils m'ont un peu perdu aussi


Pour Traffic, je préfère la reformation (àpd Barleycorn), mais il y a des xclassiques dans leur deux premiers (Last Exit étant pas bon)

1970: What About Me
Musicalement, il y a peu de choses qui distinguent le cinquième album de Quicksilver Messenger Service, "What About Me", du précédent, "Just for Love".

C'est un excellent album!

Je suis content que tu n'aies pas poursuivi ton comm final à Just For Love, qui laissait entrevoir une suite d'avis peu enthousiaste

Oui, QMS a changé avec le retour de Valenti, mais leurs plaques sont restées bonnes jusqu'à Commin' Thru : l'album précédent étant un peu plus faible et le suivant Solid Silver est pas bon du tout (ils auraient mieux fait de ne pas se reformer)

Un de mes groupes préférés de Frisco, et dans la moyenne , une série de pochettes les plus sublimes des groupes rock

[alcat01]

The Small Faces 1967 : From the Beginning
En 1973, l'ancien label de The Small Faces, Decca, a publié un album appelé "From The Beginning", combinant les vieux Hits du groupe avec un certain nombre d'enregistrements inédits.
Il comprend des versions antérieures de chansons qu'ils ont ré-enregistré pour Immediate, surtout "My Way Of Giving", dont ils avaient fait une demo pour Chris Farlowe, et "(Tell Me) Have You Ever Seen Me", qu'ils avaient donné à Apostolic Intervention. L'album comprend également leur morceau de scène préféré "Baby, Don't You Do It", mettant en vedette Jimmy Winston au chant et à la guitare.

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Hoggin' The Stage (1984)
The Groundhogs ont sans aucun doute été un des meilleurs groupes Anglais des années 70: L'aventure et l'exploration ont amélioré leur son du Blues de leurs débuts, année après année, pour arriver, plus tard, à des disques nettement orientés Prog.
Mais ils n'ont jamais véritablement perdu les racines du Blues, la preuve avec cet album!
C'est le live des Groundhogs à posséder dans sa discothèque. Il retrace toute la carrière du groupe depuis 1971 avec le "Live at Leeds" produit par Glyn Jones, alors que le groupe de Tony McPhee ouvrait les concerts des Rolling Stones jusqu'à la tournée de 1976 quand les Groundhogs assuraient à quatre avec un deuxième guitariste.
Le premier CD, limite Hendrixien, reprend toutes les chansons de l'album "Live at Leeds" que l'on trouve déjà en vente, mais avec deux morceaux bonus, "Mistreated" et "Still a Fool", enregistrés à Londres et tirés des deux premiers disques, dans une veine franchement Blues.
Le morceau "Music Is The Food of Thought" tiré de "Who Will Save The World? The Mighty Groundhogs" enregistré en 1972 alors que le groupe jouait aux Etats Unis avec Edgar Winter, clôture ce premier disque, dans une veine plus progressive et plus calme.
Le deuxième disque voit les Groundhogs interpréter des titres inhabituellement joués en live.
Le groupe venait d'enregistrer en quatuor, avec Rick Adams à la deuxième guitare, un disque vraiment excellent intitulé "Black Diamond" et il interprète deux titres de ce dernier opus.
On redécouvre "Light My Light" tiré de "Solid" ou "I love you Miss Ogyny" de "Hogwash", morceaux qui virent parfois un peu Funky avec une rythmique élastique totalement surprenante.
Ce live groove vraiment bien, avec unr mention spéciale pour le batteur Mick Cook qui joue "à l'envers" sur quelques titres...

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We're An American Band (1973)
En 1972, Grand Funk Raulroad a raccourci son nom en Grand Funk, et le groupe fait un véritable tabac avec son nouvel albim, “We’re An American Band”, maintenant produit par Todd Rundgren.
Ils réussissent finalement sur le marché du single, atteignant le numéro 1 avec le titre de l'album "We're An American Band", une célébration des moments où le groupe est sur la route.

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Last Exit – 1969
Comme Traffic avait initialement prévu son deuxième album éponyme comme un double LP, le groupe avait des morceaux supplémentaires, dont certains sont sortis avant la fin de l'année 1968 (il y a eu un nouveau single unique sorti en Décembre, "Medicated Goo" / "Shanghai Noodle Factory").
En Janvier 1969, Steve Winwood annonce la dissolution du groupe et Island Records, le label du groupe, se retrouve alors dans l'embarras, car Traffic s'est constitué un public considérable.
Pour Island, ce n'est pas le moment de s'arrêter, et le label s'attelle rapidement à l'élaboration d'un nouvel album. Les faces B non LP "Withering Tree", "Medicated Goo" et "Shanghai Noodle Factory" ont été mises en service, ainsi que "Just for You", la face B d'un single solo de Dave Mason qui était sorti en Février 1968 et qui comprenait les autres membres de Traffic en tant que sidemen; un court instrumental inédit et deux jams prolongés sur des reprises d'un concert donné en 1968 au Fillmore West. Le tout représente plus d'une demi-heure de musique, et cela a suffi pour en faire l'album posthume de Traffic, "Last Exit".
En fait, cet album n'est pas si mauvais que cela, si l'on considère les produits à but lucratif. "Just for You" est l'une des élégantes chansons Folk Pop de Mason, avec de jolies percussions indiennes. "Medicated Goo" s'est avéré être l'un des morceaux les plus mémorables, malgré ses paroles absurdes, et le tout aussi attrayant "Shanghai Noodle Factory" est difficile à ne pas interpréter comme l'explication de Winwood sur la séparation du groupe.
Et bien que les reprises semblent improbables, les chansons sont utilisées comme des plates-formes pour que le groupe puisse jouer de manière cohérente. Ainsi, le troisième album de Traffic, considéré à l'époque de sa sortie comme le dernier, a ses plaisirs isolés, même s'il n'est pas à la hauteur de ses deux prédécesseurs.

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J'ai pas trrop le temps de suivre tes pérégrinations ces dernières semaines, mais Happy The Man, je n'ai jamais réussi à trouver bon

GFR était mon groupe préféré de Detroit (devant MC5 et Les Stooges), mais je préfère le groupe en trio (et surtout les 4 premiers) que le groupe avec leur claviériste. En fait, en perdant le Railroad de leur nom, ils m'ont un peu perdu aussi


Pour Traffic, je préfère la reformation (àpd Barleycorn), mais il y a des xclassiques dans leur deux premiers (Last Exit étant pas bon)

1970: What About Me
Musicalement, il y a peu de choses qui distinguent le cinquième album de , "What About Me", du précédent, "Just for Love".

C'est un excellent album!

Je suis content que tu n'aies pas poursuivi ton comm final à Just For Love, qui laissait entrevoir une suite d'avis peu enthousiaste

Oui, QMS a changé avec le retour de Valenti, mais leurs plaques sont restées bonnes jusqu'à Commin' Thru : l'album précédent étant un peu plus faible et le suivant Solid Silver est pas bon du tout (ils auraient mieux fait de ne pas se reformer)

Un de mes groupes préférés de Frisco, et dans la moyenne , une série de pochettes les plus sublimes des groupes rock

Pour moi, il n'y a aucun déchet chez Traffic, tous les albums valent l'écoute!

Pour Quicksilver Messenger Service, ce n'est pas aussi flagrant, mais, malgré certaines petites faublesses, aucun disque n'est vraiment catastrophique!

[alcat01]

1971 : Quicksilver
"Quicksilver", de Quicksilver Messenger Service, paru en 1971, est l'un des meilleurs albums du groupe, bien qu'il soit arrivé si tard dans leur histoire qu'il a été ignoré par presque tout le monde.
"Hope", "Fire Brothers" et "Don't Cry for My Lady Love" sont parmi les meilleures chansons que le groupe ait jamais écrites, et "I Found Love" est l'une des chansons les plus jolies et les plus enjouées jamais produites par un groupe classique de San Francisco.
Une partie du reste est complaisante, mais c'est ce qu'était cette époque musicale. Les pyrotechnies de guitare de "Song for Frisco" et "Play My Guitar" les rendent plus divertissantes que leurs mélodies quelque peu fades; cette dernière chanson, en particulier, sonne comme une reprise de Marty Balin / Jefferson Airplane qui aurait été tout à fait à propos environ quatre ans avant la date de sortie de cet album.
L'ensemble de l'album donne cette impression, un retour à l'ère psychédélique vers la fin de l'année 1967. C'est aussi un album Folk Rock, avec une riche texture de guitare acoustique sur de nombreuses chansons.
Pour mémoire, le groupe était alors composé de Dino Valenti (guitare, chant), Greg Elmore (batterie), Gary Duncan (chant, guitare), Mark Ryan (basse), Mark Naftalin (claviers), et Chuck Steaks (claviers).

[Harvest]

Ah QuickSilver. Je jette rien, garde tout et prend un plaisir dingue à les réécouter.

[alcat01]

1970: Lola Versus Powerman And The Moneygoround, Part One
Au début de l'année 1970, the Kinks engagent le claviériste John Gosling. Jusqu'alors, l'essentiel des claviers avait été assuré par Nicky Hopkins ou Ray Davies lui-même.
Gosling fait donc ses grands débuts sur "Lola", une chanson relatant une rencontre confuse avec un travesti qui entre dans le Top 10 des deux côtés de l'Atlantique, ramenant les Kinks au premier plan. L'album qui s'ensuit, "Lola Versus Powerman and the Moneygoround, Part One", paraît en Novembre 1970. L’album qui oscille entre Pop Folk et Hard Rock, est encore un album concept et Ray Davies est alors à l’apogée de son talent
C'est un succès critique autant que commercial, qui entre dans le Top 40 aux États Unis et devient leur album le mieux vendu depuis le milieu des années 1960.

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Watch 1973
En 1973, Seatrain revient avec un nouvel opus baptisé "Watch", qui est, de loin, leur album le plus éclectique. C'est une Fusion d'Americana, de Blues, de Country, de Folk, de Gospel, de Pop, de Rock Progressif, de Rock et de Soul: Seatrain cherchait l'inspiration dans le passé et le présent musical Américain.
Deux des grands noms et capteurs d'attention du groupe étant partis, Rowan et Greene, et sans ces ancres Roots Rock en place, le nouveau Seatrain semble dériver d'une piste à l'autre. Mais vu que le son était plutôt bien posé, ce n'est pas nécessairement une mauvaise chose.
Dans les faits, Seatrain est devenu sensible aux tendances du milieu des années 70, ajoutant des passages funky, une guitare à la Shaft et bien d'autres chose.
"Watch" marque le début d'un nouveau chapitre pour Seatrain, et en particulier pour Andy Kulberg. Il est le dernier des membres fondateurs du groupe, et il a été omniprésent tout au long de la carrière du groupe.
Jim Roberts et Andy Kulberg ont décidé de renouveler leur partenariat d'écriture de chansons et celui-ci a contribué à un trio de chansons, dont "Pack of Fools", "Freedom Is The Reason" et "North Coast". Andy Kulberg a écrit seul "Scratch", et il avait écrit "Abbeville Fair" avec Richard Greene, avant son départ de Seatrain. Lloyd Baskin a contribué à "Bloodshot Eyes" et "We Are Your Children Too". Des reprises de "Watching The River Flow" de Bob Dylan et de "Flute Thing" d'Al Kooper sont ajoutés, et le tout, "Watch", est produit par Buell Neidlinger.
La nouvelle section rythmique comprenait le batteur et percussionniste Julio Coronado et le bassiste et flûtiste Andy Kulberg. Ils ont été rejoints par le guitariste et chanteur Peter Walsh et les claviéristes Lloyd Baskin et Bill Elliot et un certain nombre de musiciens de session sont venus compléter Seatrain.
Parmi eux figurent le guitariste Paul Prestopino, le banjoiste Bill Keith, la flûtiste Jill Shires, le hautboïste Allan Vogel, le joueur de tuba Bob Stuart et une section de cordes.
Ils ont été rejoints par les chanteurs Wayne Daley, Sandra Lee et Sha Na Na.
Le producteur Buell Neidlinger a également joué de la basse dans "Watch", qui a progressivement pris forme.
C'est un album très différent de "The Marblehead Messenger" et le nouveau guitariste Peter Walsh a toutes les occasions de se déchaîner et de s'amuser et il ne s'en prive pas.
Cette nouvelle formation de Seatrain a entrepris de réinventer sa musique sur "Watch".
Bien que les critiques aient été positivement impressionnés par "Watch", le groupe n'a pas réussi à trouver un public parmi les acheteurs de disques. Le succès commercial leur a encore échappé. C'était une histoire familière, que le membre fondateur Andy Kulberg avait déjà bien souvent entendue.
C'est un album sous-estimé et souvent négligé, et il s'est avéré être le chant du cygne, d'un des grands groupes Américains perdus...
Peu de temps après, Seatrain s'est séparé, mais cette fois-ci pour de bon.

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1966: Small Faces
Quelque peu éclipsé par "From the Beginning", publié en urgence par Decca quelques semaines avant cet album de 1967, et souvent confondu avec leur premier album de 1966 en raison de son titre identique, le premier album éponyme des Small Faces pour Immediate Records est l'un des plus grands albums Pop Britanniques des années 60.
Les Small Faces s'éloignaient de leurs racines R&B, s'essayaient au LSD et au psychédélisme, et resserraient leur écriture, mettant l'accent sur les mélodies Pop comme ils ne l'avaient jamais fait sur leur premier album.
Sur le plan sonore, The Small Faces ne va pas aussi loin que les morceaux abandonnés de Decca qui ont fait surface sur "From the Beginning", il y a peut-être quelques clavecins mais pas de psychédélisme pur et dur, mais il est brillant, coloré et concentré, sa brièveté même jouant le rôle d'un Art Pop accrocheur.
Aucune chanson ne dure plus de trois minutes et beaucoup en font moins de deux, un contraste direct avec les grooves quelque peu étendus de leur LP de 1966, et une esthétique qui confère à cet album une sensation exceptionnellement moderne: tous les morceaux sont coupés net et taillés sur mesure, sans aucun moment perdu. Il s'agit d'un album de transition, toujours ancré dans la Soul hard-groove et montrant la voie vers le riche et texturé "Ogden's Nut Gone Flake", mais en touchant aux deux extrêmes, "The Small Faces" est peut-être l'album le plus représentatif du groupe et, à certains égards, son meilleur aussi.

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Razor's Edge (1985)
L'album "Razor's Edge" de The Groundhogs, paru en1985, est décevant. Il sonne comme si l'album avait été fait 'live in the studio', quelque part juste au-dessus de la qualité de demo.
Il rappelle un peu ce que Rory Gallagher avait fait pendant la même période avec son album "Jinx", c'est à dire du Blues Rock avec beaucoup de Hard Rock à la sauce années 80.

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Shinin' On (74)
Après avoir remporté leur plus grand succès avec "We're an American Band", Grand Funk a décidé de poursuivre sur sa lancée en conservant Todd Rundgren comme producteur et en continuant à pousser son son dans une direction Pop / Rock.
Le résultat final a ses bons moments mais n'est pas aussi fort que 'We're an American Band'. Bien que les chansons soient bien ficelées et bénéficient d'une bonne performance du groupe, le matériel n'est tout simplement pas aussi inspiré cette fois-ci: des chansons comme "Please Me" et "Getting Over You" sont énergiques mais manquent d'accroches contagieuses et de touches d'arrangements intelligents qui les feraient rester dans la mémoire de l'auditeur.
Les meilleures chansons sont celles qui sont devenues des singles: "Shinin' On" insuffle à son groove hard-driving et spacy rock des harmonies vocales étonnamment éthérées, et la reprise de "The Loco Motion" transforme ce classique de la danse en un beat stomping et un lead de guitare hurlant de Mark Farner.
D'autres morceaux compensent leur manque d'accroche en expérimentant le son du groupe de manière intéressante: "Mr. Pretty Boy" est un slow blues effrayant, soutenu par un Mellotron atmosphérique, et "To Get Back In" est une chanson soul à part entière, construite sur une épaisse combinaison d'orgue et de cuivres.
En fin de compte, 'Shinin' On' est trop peu concentré et trop inégal pour convaincre les non-fans, mais les fans de Grand Funk trouveront toujours beaucoup de choses à apprécier sur cet album.

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Traffic John Barleycorn Must Die – 1970
Après la séparation de Blind Faith en 1969, puis de l'Airforce de Ginger Baker, Steve Winwood commence à travailler sur un enregistrement en solo, quand son frère Muff révèle à la presse que Jim et Chris l'aident à terminer celui-ci.
Ce qui fait que ce projet, solo à l'origine, se transforme finalement en un nouvel album de Traffic (sans Mason), "John Barleycorn Must Die", certainement leur album le plus abouti à ce moment-là.
Celui-ci est publié en 1970 (mais pour un opus solo de Winwood il faudra attendre 1977).
L'album est plus Folk, à l'instar de la très belle chanson (exhumée du folklore britannique) qui lui donne son nom.

[alcat01]

1972: Comin' Thru
Le dernier album de Quicksilver Messenger Service avant qu'ils ne se séparent est une déception, et un vrai casse-tête pour tous les fans, sauf les plus dévoués. L'écriture des chansons devenait de plus en plus mince, comme l'indique la présence de titres comme "Chicken", un morceau traditionnel arrangé par Dino Valenti, qui n'est guère plus que quatre minutes de temps perdu sur un disque de 36 minutes.
Ce morceau, ainsi que le prometteur mais finalement décevant "Changes" de Valenti, étaient un signe certain que le groupe livrait un album, mais rien de plus, comme une façon de remplir un contrat; il est même difficile de visualiser le groupe en train d'interpréter ce matériel sur scène. La présence de trompettes, trombones et saxos est également un problème, car ils font sonner Quicksilver plus comme Blood, Sweat & Tears que comme eux-mêmes, et Valenti n'était pas David Clayton-Thomas.
Mais il y a aussi des morceaux Hard Rock comme "Doin' Time in the U.S.A." et "California State Correctional Facility Blues", qui fonctionnent vraiment, avec des guitares tranchantes, un jeu d'orgue tour à tour planant et funky, et un rythme endiablé. Les deux tiers de cet album correspondent à ce que l'on attend de Quicksilver, même si ce n'est pas leur meilleur travail, et le reste peut être ignoré.
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The Kinks 1971: Percy
Après le succès de "Lola", le groupe sort en 1971 "Percy", bande originale du film du même nom qui relate les aventures d'un homme qui subit la première transplantation de pénis.
L'album est un Opéra Rock qui se compose essentiellement de titres instrumentaux. Pas vraiment drôle et franchement pas enthousiasmant et les critiques ne sont pas bonnes.
Le label Américain des Kinks, Reprise, refuse catégoriquement de le sortir aux États-Unis, et la querelle qui en découle contribue au départ du groupe de ce label.
L'album marque d'ailleurs l'expiration des contrats du groupe avec Pye et Reprise.
A éviter!

[lienard]

Il y a quand même quelques chansons à écouter .. The way love used to be, god's children et animals inb the zoo .. c'est peu mais rien que pour "The way love used to be" ..

[alcat01]

1968 : Move
Sur le premier album éponyme des Move, sorti en 1968, on y trouve plusieurs chanteurs. Carl Wayne était le leader du groupe, mais Roy Wood écrivait les morceaux originaux du groupe et prenait parfois le lead, et lorsque le groupe reprenait un classique du Rock, il pouvait faire chanter le guitariste rythmique Trevor Burton ("Weekend" d'Eddie Cochran) ou le batteur Bev Bevan ("Zing Went the Strings of My Heart" des Coasters).
Le groupe mélange avec enthousiasme de l'Art Pop inspiré des Who avec des vieux morceaux de Rock à trois accords et un soupçon d'excentricité Britannique.
The Move avait déjà sorti des singles, le groupe n'était donc pas absent de la scène, mais il se trouve qu'ils s'étaient lancés dans la production de singles alors que leurs pairs produisaient des albums épiques...
Dans une époque remplie d'originaux surdimensionnés, the Move étaient peut-être les plus étranges, ne s'inscrivant dans aucune scène ou sonorité particulière. Ils rivalisaient avec les Who par leur puissance presque violente, mais ils étaient presque entièrement dépourvus de style Mod. Ils étaient aussi résolument Britanniques que les Kinks, mais en 1967 et 1968, ils étaient même plus étroitement liés au Psychédélisme que les frères Davies, produisant des morceaux intensément colorés comme "(Here We Go Round) The Lemon Tree" et "I Can Hear the Grass Grow", des chansons qui avaient une lourde dette envers les Beatles.
The Move étaient à l'avant-garde de la deuxième vague de l'invasion Britannique, s'appuyant sur le son brillant et exubérant de 1964 et 1965 et ne s'enracinant pas dans le Jazz et le Blues qui avaient alimenté les Rolling Stones, les Animals et Manfred Mann, parmi d'innombrables autres.
Le groupe sonne si nouveau que cet album de 1968 semble encore inhabituel, oscillant entre une Pop agitée et kaléidoscopique et des saluts presque théâtral au premier Rock, ponctués par une incursion occasionnelle dans la Country Anglaise et, avec le dernier morceau "Cherry Blossom Clinic", dans un cauchemar psychique.
Une grande partie de cette bizarrerie peut être attribuée à Roy Wood, le seul membre à écrire, mais les Move étaient certainement un collectif, sonnant tout aussi décalé et distinctif sur les reprises de vieux Hits mentionnées plus haut et leur version de "Hey Grandma" de Moby Grape que sur leurs originaux.
Mais ce sont les compositions originales de Wood qui donnent à The Move sa mélodie enivrante et ses textures sonores tangibles. C'est une musique vivante et imaginative, presque trop vivante, en fait, car il y a tellement d'idées qu'elle ne tient pas tout à fait la route en tant que LP complet, une malédiction des sessions prolongées à l'origine de l'album, sûrement.
L'album s'est glissé dans les hautes places des Charts dès sa sortie.