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Alabama 1988 - Southern Star

Genre: Rock, Folk, Country

Violon, guitare électrique, chœurs, chant -- Jeff Cook
Basse, chœurs, chant -- Teddy Gentry, Larry Paxton, Michael Rhodes
Batterie -- Mark Herndon, Eddie Bayers, Owen Hale
Guitare électrique, chant -- Randy Owen
Piano -- Barry Beckett
Piano, synthétiseur -- David Briggs
Harmonica -- Steve Cash
Guitare acoustique -- Mark Casstevens, Larry Byrom, Brent Rowan
Guitare électrique -- Steve Cropper, Larry Hanson, Josh Leo, Reggie Young
Claviers, orgue, synthétiseur -- Costo Davis
Harmonica, guimbarde -- Jimmie Fadden
Guitare acoustique, guitare électrique -- Steve Gibson
Percussion -- Craig Krampf, Farrell Morris
Banjo , guitare acoustique, mandoline -- Bernie Leadon
Synthétiseur -- Mike Lawler, Biff Watson
Violon -- Mark O'Connor

Après huit années de succès avec le producteur Harold Shedd, Alabama opte judicieusement pour le changement. La moitié de l'album "Southern Star" est enregistrée avec Josh Leo et Larry Lee, l'autre avec Barry Beckett, et les membres du groupe s'attaquent au projet avec un peu plus d'énergie que lors de leurs précédents projets.
Le disque contient quatre singles, "Song of the South", "High Cotton", la chanson titre et "If I Had You", qui ont tous atteint la première place du classement Hot Country Singles entre 1989 et 1990. Il a également atteint la 68e place du Billboard 200..

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Firefall 2001 - Colorado

Genre: Rock, Pop, Soft Rock

"Colorado" est un magnifique set live de Firefall enregistré en Novembre 1979, alors que le groupe était au sommet de son art.
Le set est phénoménal et le point culminant est probablement "Livin' Ain't Livin". La voix de Rick Roberts est enflammée. Parmi les autres moments forts, on peut citer "Strange Way", "Mexico" et "Just Remember I Love You".
Par contre, le plus gros Hit du groupe, "You Are the Woman", est étrangement absent.

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Jimmy Thackery & The Drivers 2002 - We Got It

Genre: Modern Electric Blues

Producteur -- Jimmy Thackery, Randy Labbe
Choeurs -- Reba Russell
Basse, Orgue [B3], Piano -- Ken Faltinson
Batterie -- Mark Stutso
Guitare, chœurs -- Earl Cate
Guitare, chant -- Jimmy Thackery
Claviers -- Ernie Cate
Saxophone -- Jimmy Carpenter
Chant -- Ernie Cate, Mark Stutso

L'album "We Got It" de Jimmy Thackery est une sorte de CD hommage au regretté Eddie Hinton, dont il a repris huit des onze chansons.
Hinton, surnommé l'Otis Redding blanc, avait composé des tubes R&B pour Aretha Franklin, Percy Sledge, Wilson Pickett et les Staple Singers, et il avait joué avec les Allman Brothers, en plus de quatre albums solo.
Le titre de cet album, comme d'autres chansons présentées, provient d'un morceau de l'album "Very Extremely Dangerous" de Hinton, sorti en 1978.
Le jeu de guitare et le chant rauque de Thackery apportent une nouvelle dimension à ces morceaux souvent méconnus.
Jimmy Thackery est un guitariste exceptionnel. Ce CD le prouve encore une fois et met en lumière le R&B en personne, Eddie Hinton.

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Don Williams 1978 Expressions

Genre: Folk, Country

Producteur – Don Williams, Garth Fundis

Avec sa voix de baryton douce, lente et aérienne, Don Williams transmet à l'auditeur des émotions qu'il n'aurait peut-être même pas imaginées être dans son registre.
Enregistré au studio de Cowboy Jack Clement, "Expressions" met en vedette un groupe comprenant Johnny Gimble au violon et l'as underground de la pedal steel guitare, Lloyd Green.
Sur "I Would Like to See You Again", lorsque la voix de Williams s'impose, l'auditeur réalise qu'il s'agit d'une chanson d'amour. La même ambiance suit avec "You've Got a Hold on Me", avec un refrain Country saisissant.
Mais il n'y a pas que des chansons d'amour. L'interprétation du joyau "Livin' on Tulsa Time" est un air de cow-boy franchement funky, d'une saleté et d'une méchanceté inhabituelles.
"Lay Down Beside Me" est l'une des chansons les plus tendres et émouvantes jamais écrites par Williams. Toutes les chansons sont réduites à l'essence même de l'émotion qu'elles transmettent, qu'il s'agisse de joie, de chagrin, de solitude, de célébration, de réflexion tranquille ou de la douleur ressentie face à de vieux souvenirs; elles sont toutes exprimées avec la plus grande simplicité par un chanteur dont l'empathie est incomparable. "Give It to Me" est un morceau que Johnny Lee aurait aimé enregistrer en premier, puis "Not a Chance" est une de ces chansons tristes où le protagoniste de Williams se reproche sa solitude, sa tendresse et son amour étant trop profonds pour blâmer celui qui lui a fait du tort.
Alors que l'album se clôt sur "When I'm With You", un autre morceau à l'orchestration épurée, il devient évident que le vieux cliché 'c'est le chanteur, pas la chanson' est parfaitement pertinent pour Williams en particulier et pour ce disque dévastateur en général.

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Bonnie Raitt 1989 - Nick of Time

Genre: Blues Rock, Pop Rock

Producteur -- Don Was
Chant -- Bonnie Raitt

Après son album "Nine Lives" (1986) raté, Bonnie Raitt semblait bien fatiguée.
Elle a alors pris des décisions qui allaient changer le cours de sa carrière. Elle a décidé d’arrêter les excès (alcool, drogues…), de devenir sobre pour se recentrer sur l’essentiel.
C’est une Bonnie Raitt revigorée, plus apaisée qui apparait sur la pochette de ce "Nick Of Time" qui voit la chanteuse revenir aux sources, le producteur Don Was ayant eu la bonne idée de la laisser s’exprimer là où elle se montre le plus à son aise.
Bonnie a écrit 2 titres, chose qui ne s’était plus produite depuis "Green Light" en 1982.
C’est une Bonnie en pleine forme. Elle éblouit et elle s’est surpassée pour transcender des compositions sur mesure avec ses capacités et sa classe.
"Nick Of Time" est l’album de la renaissance, mais il constitue aussi son couronnement sur le plan commercial: un an après sa sortie, il se hisse à la 1ère place du Top album Américain dans lequel il aura finalement séjourné 185 semaines et s’est vendu à plus de 5 millions d’exemplaires au pays de l’Oncle Sam (au Canada, il a été consacré 3 fois platine).
Pour Bonnie, il s’agit là d’une reconnaissance tardive mais méritée, et également une éclatante revanche sur un destin qui n’avait pas toujours été tendre avec elle. C'’est aussi la première fois qu’un de ses albums entre dans les Charts Britanniques (51ème) et Allemand (68ème).
"Nick Of Time" est certainement un des meilleurs albums de Bonnie...

[Algernon]

Je l'avais tapé pour 10 balles en solde, sans connaître à l'époque : aucun regret.
Impeccable Nick Of Time.

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10.000 Maniacs 1992 : Our Time in Eden

Genre: Alternative Rock, Folk Rock, Soft Rock

Producteur – Paul Fox
Basse – Steve Gustafson
Batterie, Percussions – Jerome Augustyniak
Guitare électrique, guitare acoustique, sitar [électrique], banjo, guitare pedal steel, guitare lap steel, mandocello – Rob Buck
Orgue [Hammond], piano, claviers, accordéon – Dennis Drew
Chant, piano – Natalie Merchant

Après dix ans de carrière, 10.000 Maniacs a enfin créé son chef-d'œuvre. Chacun des morceaux de "Our Time in Eden" est une parabole miniature sur l'état de l'Amérique, passé et présent.
Le premier morceau, "Noah's Dove", est raconté du point de vue de quelqu'un encore dans le jardin, regardant un ange déchu. L'allégorie continue sur le richement poétique "Eden", dans lequel Natalie Merchant reconnaît l'imperfection mortelle et, après avoir vraisemblablement mangé de l'Arbre de la Connaissance, réalise que le temps dévore lentement son temps dans le jardin.
Natalie est une parolière talentueuse. Elle s'intéresse à la fois au présent (son idéal utopique) et au passé (sa mémoire idéalisée): "These Are Days", "Few & Far Between" et "If You Intend" traitent de la saisie de l'instant présent, de la reconnaissance et de la réconciliation avec le passé, et du choix de vivre, tout simplement. Des titres comme "How You've Grown" et "Stockton Gala Days" évoquent son passé avec nostalgie et réticence. Elle évoque avec aisance un lieu et une époque; elle semble choisir ses mots avec soin, mais ils jaillissent de sa bouche comme par hasard, comme s'ils lui étaient venus soudainement, debout devant le micro dans la cabine d'enregistrement.
L'un des moments les plus marquants est le luxuriant "Circle", dans lequel elle détourne le sens traditionnel du symbole éponyme, l'imaginant comme un utérus, un labyrinthe et le visage d'une tentatrice. On y trouve quelques récits moraux incontournables, notamment "Tolerance", "Candy Everybody Wants", où son cynisme est juxtaposé à des guitares craquantes, des cuivres brillants et des mélodies éclatantes, et "I'm Not the Man", où elle parle en tant qu'homme noir faussement accusé de meurtre et condamné à mort. Des bassons menaçants confèrent à la chanson son pressentiment d'impuissance et de désespoir, et Natalie conclut avec justesse par cette question rhétorique: "Qui a conclu ce pacte avec le diable?".
C'est une conclusion appropriée pour un album qui emmène ses auditeurs dans un voyage de l'exil d'Eden à une Amérique de l'ère de la frontière ("Gold Rush Brides") et vice-versa, sans jamais douter qu'il est effectivement possible de retourner au jardin.

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Scott Ellison 2003 Bad Case Of The Blues

Genre: Electric Blues

Producteur – Dennis Walker, Scott Ellison

Scott Ellison est reconnu comme l'un des guitaristes les plus polyvalents de la scène blues actuelle.
"Bad Case of the Blues" est un album qui s'éloigne inexplicablement du Blues pour s'orienter vers le R&B. Certains titres, comme "Coming Down From Loving You", "Love Pains", "You're Killing Me", "Should'a Been Out and Gone", "Bad Case of the Blues" et "Odd Man Out", sont excellents en termes de composition, de jeu de guitare et de chant, tandis que d'autres, comme "It's The Other Woman" et "Fantasy", font se demander à l'auditeur à quoi Ellison a bien pu penser en les enregistrant.
Globalement, les points positifs l'emportent sur les points négatifs et ils en font un album très intéressant.

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Wicked Lester 1999 - Laughing Dogs

Genre: Hard Rock

Guitare -- Ron LeeJack
Baterie -- Tony Zarella
Basse -- Gene Simmons
Guitare rythmique -- Paul Stanley
Claviers, flûte -- Brooke Ostrander

Avant de former Kiss avec Peter Criss et Ace Frehley, Gene Simmons et Paul Stanley avaient formé un groupe de cinq musiciens appelé Wicked Lester, qui a enregistré un album pour Epic. Cet album n'est jamais sorti, bien que quelques titres figurent sur le coffret Kiss.
On retrouve deux morceaux à l'état embryonnaire, "She" et "Love Her All I Can", que Kiss avait enregistrées avec beaucoup de hargne sur "Dressed To Kill".
"(We Want To) Shout It Out Loud" est une reprise des Hollies qui a inspiré le titre du tube classique de "Destroyer".
Le son est très hippie et décalé, sans direction. Flûtes, cordes et harmonies vocales excessivement doucereuses viennent ternir ce qui aurait pu être des chansons cool. En effet, "She" est aussi différente de la version de "Dressed To Kill" qu'on peut l'imaginer.
Le CD est en basse résolution. Il inclut en bonus les cinq chansons que Kiss a enregistrées sur sa demo originale avec Eddie Kramer, qui leur a permis de décrocher un contrat avec la maison de disques. Ce sont des versions brutes et libres des chansons des albums, et deux d'entre elles sont également sorties en coffret. Certaines sont bien plus longues, avec des solos prolongés.

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Firefall 2007 Colorado To Liverpool - A Tribute To The Beatles

Genre: Rock

Chant, guitare acoustique, basse, mandoline -- Steven Weinmeister
Chant, guitare acoustique, guitare électrique, percussions -- Jock Bartley

L'album acoustique "Colorado to Liverpool-A Tribute to the Beatles" est signé Jock Bartley et Steven Weinmeister, deux membres de Firefall, armés uniquement de leurs guitares acoustiques et de leur voix, rendant hommage aux Beatles.
On y trouve onze titres dont des classiques comme "Here Comes the Sun", "Norwegian Wood", "Eleanor Rigby", "Come Together", avec une slide guitare acoustique percutante, et le toujours charmant "Girl".
Le chant de Bartley et Weinmeister est parfait, empreint de chaleur et de douceur, et le jeu de guitare acoustique est extrêmement savoureux et riche.
L'ambiance est intimiste, le résultat est agréable et familier, ce qui en fait, en quelque sorte, un incontournable pour les fans des Beatles de tous âges.

[alcat01]

Jimmy Thackery & Tab Benoit 2002 - Whiskey Store

Genre: Modern Electric Blues

Producteur – Randy Labbe
Producteur exécutif – Robert Woods
Basse – Tommy Shannon
Batterie – Chris Layton
Harmonica – Charlie Musselwhite
Piano, orgue électrique [B3] – Reese Wynans
Chant, guitare – Jimmy Thackery , Tab Benoit

Jimmy Thackery et Tab Benoit semblent vraiment en forme sur cet enregistrement, avec la section rythmique de Double Trouble qui porte la musique.
C'est principalement un disque de reprises, souvent de Rock comme "Leopard Skin Pillbox Hat" de Dylan, "Unknown Legend" de Neil Young et "The Last Time" des Rolling Stones.

[Phil]

Wicked Lester 1999 - Laughing Dogs

Genre: Hard Rock

Guitare -- Ron LeeJack
Baterie -- Tony Zarella
Basse -- Gene Simmons
Guitare rythmique -- Paul Stanley
Claviers, flûte -- Brooke Ostrander

Avant de former Kiss avec Peter Criss et Ace Frehley, Gene Simmons et Paul Stanley avaient formé un groupe de cinq musiciens appelé Wicked Lester, qui a enregistré un album pour Epic. Cet album n'est jamais sorti, bien que quelques titres figurent sur le coffret Kiss.
On retrouve deux morceaux à l'état embryonnaire, "She" et "Love Her All I Can", que Kiss avait enregistrées avec beaucoup de hargne sur "Dressed To Kill".
"(We Want To) Shout It Out Loud" est une reprise des Hollies qui a inspiré le titre du tube classique de "Destroyer".
Le son est très hippie et décalé, sans direction. Flûtes, cordes et harmonies vocales excessivement doucereuses viennent ternir ce qui aurait pu être des chansons cool. En effet, "She" est aussi différente de la version de "Dressed To Kill" qu'on peut l'imaginer.
Le CD est en basse résolution. Il inclut en bonus les cinq chansons que Kiss a enregistrées sur sa demo originale avec Eddie Kramer, qui leur a permis de décrocher un contrat avec la maison de disques. Ce sont des versions brutes et libres des chansons des albums, et deux d'entre elles sont également sorties en coffret. Certaines sont bien plus longues, avec des solos prolongés.

Très intéressant. Merci Alca.

[alcat01]

Don Williams 1979 - Portrait

Genre: Folk, Country, Pop

Producteur, chœurs – Garth Fundis
Guitare acoustique – Bob McDill
Guitare acoustique, guitare électrique – Barry "Byrd" Burton, Dave Kirby
Basse – Joe Allen
Batterie, percussions – Kenny Malone
Harmonica – Danny Flowers
Piano, orgue – Charles Cochran
Steel guitare, Dobro – Lloyd Green
Trombone – Dennis Good , Leslie Benedict, Rex Peer, Roger Bissell
Violon, alto, mandoline – Buddy Spicher
Chant, guitare acoustique, producteur, chœurs – Don Williams

En 1979, Don Williams a sorti son album Tout est identique aux albums précédents: mêmes producteurs, mêmes excellents musiciens de studio et des chansons composées par une multitude de talentueux compositeurs.
Hélas, Williams commence à sonner presque plus 'Pop Middle of the road' que Country et la plupart des chansons sont assez fades.
Il y a quelques chansons de Bob McDill et ce sont les meilleures. Le morceau d'ouverture, "It Only Rains On Me", est plutôt bon, mais le meilleur morceau est le dernier, "Good Ole Boys Like Me", à la fois un classique de Don Williams et un classique Country.
"Portrait" n'est pas vraiment mauvais, mais Williams a renié un peu sa musique originale, et c'est bien dommage!

[alcat01]

Bonnie Raitt 1991 - Luck of the Draw

Genre: Blues Rock, Country Rock

Producteur – Bonnie Raitt, Don Was

"Luck of the Draw" de Bonnie Raitt n'est rien d'autre qu'un "Nick of Time, Pt. 2".
L'album s'appuie davantage sur des morceaux originaux, mais le son et l'ambiance sont identiques à ceux de son prédécesseur. À une légère différence près: plusieurs chansons semblent taillées pour un succès crossover, tandis que "Nick of Time" semblait plus naturel.
"Luck of the Draw" est une réussite totale, remplie de chansons fortes, dont les Hits "Something to Talk About" et "I Can't Make You Love Me", ainsi que le duo avec Delbert McClinton, "Good Man, Good Woman", des productions attrayantes et juste ce qu'il faut de subtilité pour que les fans de la vieille école se sentent à l'aise...

[alcat01]

Iron Maiden 1980 - Iron Maiden

Genre: Heavy Metal

Producteur – Will Malone
Basse, chant – Steve Harris
Batterie – Clive Burr
Guitare – Dave Murray
Guitare, chant – Dennis Stratton
Chant principal – Paul Di'Anno

Sorti en 1980, le premier album éponyme d'Iron Maiden, s'est imposé sur la scène musicale avec un style sans concession, sublimé par un talent absolu. Il offre une collection de chansons devenues des classiques du Metal.
Le chant était assurée par Paul Di'Anno, un chanteur exceptionnel. Celui-ci a posé les bases d'Iron Maiden en abordant ces enregistrements studio avec une énergie et une fluidité que Bruce Dickinson, puis Blaze Bayley, ont su exploiter. Les qualités uniques de Maiden sont dues à la musicalité du groupe et à la vision ultime de Steve Harris, mais le succès des groupes de Metal repose souvent sur leurs chanteurs principaux.
Malgré la production plus brute, le mastering apporte un peu de raffinement à l'album, offrant une écoute tout à fait agréable...

[Phil]

Ca me rappelle mon adolescence. Killers, le 2ème opus sera encore meilleur à mon humble avis.

[Cooltrane]

Ca me rappelle mon adolescence. Killers, le 2ème opus sera encore meilleur à mon humble avis.

Perso, je préfère nettement ce premier avec des morceaux plus longs et aventureux, et qui sonnent Iron Maiden, plutôt qu'un would-be Deep Purple à cause de la production de Martin Birch. C'est encore le seul Maiden que j'aie gardé (je les ai +/- abandonné après Piece Of Mind).

Je racheterais bien le Maiden Japan (fallait pas louper le jeu de mot ), si un jour, ils devaient le resortir avec des miorceaux bonus (cela leur devrait être possible)

[alcat01]

Scott Ellison 2008 -Ice Storm

Genre: Blues Rock

Le chanteur et guitariste Scott Ellison est capable de chanter et de jouer en solo avec les meilleurs blues-rockers du début du XXIe siècle, et son album "Ice Storm", sorti en 2008, le prouve.
Ellison n'hésite pas à mêler son Blues Rock à des accompagnements de cuivres, et le résultat final ne peut que ravir à coup sûr les amateurs du genre.
Parmi ses titres phares, citons le mélange de cuivres et de solos de guitare de "Big Blue Car", le légèrement funky "Pride", le blues shuffle "Cadillac Woman", ainsi que le morceau instrumental rapide qui donne son nom à l'album.
Bien qu'il soit présent sur la scène musicale depuis les années 70, il ne fait aucun doute qu'Ellison a trouvé son rythme avec "Ice Storm".

[alcat01]

Dwight Twilley 1984 - Jungle

Genre: Power Pop, Pop Rock

Après une carrière plutôt réussie en tant qu'artisan de la Power Pop, Dwight Twilley s'est lancé à corps perdu dans la technologie moderne avec "Jungle" (1984).
Il s'approprie les guitares, troque une batterie live percutante contre un son robotique métallique, passe de la réverbération analogique aux effets numériques et ajoute des touches de synthés un peu partout – réussissant ainsi à sonner comme en 1984, mais perdant une grande partie de sa magie.
Le Hit "Girls", avec Tom Petty au chant dans le refrain, est celui qui se rapproche le plus de l'apogée de Twilley, mais même ce morceau sonne plus feutré et tracé qu'attendu.
Dommage que Twilley se soit lancé dans ces nouvelles techniques d'enregistrement, car les chansons en elles-mêmes ne sont pas mauvaises du tout.
Par exemple, le refrain du morceau principal "Little Bit of Love" est accrocheur et le chant est d'une passion impressionnante. "To Get to You" possède une belle mélodie et des paroles qui expriment parfaitement la confusion que peut engendrer un amour intense. Malheureusement, le premier est gâché par des séquences maladroites et un piano ringard, tandis que le second est gâché par des sons de batterie électronique ringards, un jeu de guitare sans inspiration et une couche supplémentaire de brillance studio bien inutile.
On ne peut s'empêcher de penser que si Twilley avait épuré les chansons et les avait jouées en studio avec son équipe habituelle, le résultat aurait été plus excitant que cet album.
Preuve en est la seule chanson qui utilise le minimum technologique, "You Can Change It" est de loin le morceau le plus excitant, "Girls" incluse.

[Piranha]

Don Williams 1978 Expressions

Genre: Folk, Country

Producteur – Don Williams, Garth Fundis

Avec sa voix de baryton douce, lente et aérienne, Don Williams transmet à l'auditeur des émotions qu'il n'aurait peut-être même pas imaginées être dans son registre.
Enregistré au studio de Cowboy Jack Clement, "Expressions" met en vedette un groupe comprenant Johnny Gimble au violon et l'as underground de la pedal steel guitare, Lloyd Green.
Sur "I Would Like to See You Again", lorsque la voix de Williams s'impose, l'auditeur réalise qu'il s'agit d'une chanson d'amour. La même ambiance suit avec "You've Got a Hold on Me", avec un refrain Country saisissant.
Mais il n'y a pas que des chansons d'amour. L'interprétation du joyau "Livin' on Tulsa Time" est un air de cow-boy franchement funky, d'une saleté et d'une méchanceté inhabituelles.
"Lay Down Beside Me" est l'une des chansons les plus tendres et émouvantes jamais écrites par Williams. Toutes les chansons sont réduites à l'essence même de l'émotion qu'elles transmettent, qu'il s'agisse de joie, de chagrin, de solitude, de célébration, de réflexion tranquille ou de la douleur ressentie face à de vieux souvenirs; elles sont toutes exprimées avec la plus grande simplicité par un chanteur dont l'empathie est incomparable. "Give It to Me" est un morceau que Johnny Lee aurait aimé enregistrer en premier, puis "Not a Chance" est une de ces chansons tristes où le protagoniste de Williams se reproche sa solitude, sa tendresse et son amour étant trop profonds pour blâmer celui qui lui a fait du tort.
Alors que l'album se clôt sur "When I'm With You", un autre morceau à l'orchestration épurée, il devient évident que le vieux cliché 'c'est le chanteur, pas la chanson' est parfaitement pertinent pour Williams en particulier et pour ce disque dévastateur en général.

J'apprécie énormément Don Williams
C'est certainement mon artiste Country préféré. Beaucoup plus subtil que peut laisser paraître le premier abord