Producteur – Walter Becker
Basse – Neil Stubenhaus
Batterie – John Robinson, Peter Erskine
Guitare – Buzz Feiten, Dean Parks
Claviers – Greg Phillinganes
Percussions – Bob Zimmitt
Saxophone – Bob Sheppard
"Flying Cowboys" de Rickie Lee Jones, sorti en 1989, partage une grande partie du charme enjoué et enfantin de son premier album, 'Rickie Lee Jones", et une partie de la musicalité diffuse et des paroles ambitieuses de son successeur,"Pirates".
Dès le premier morceau, "The Horses", qui évoque autant le bonheur d'une mère avec son enfant que la dévotion d'un amoureux, elle réintroduit le ton joyeux de ses premiers morceaux et établit le thème western qui traversera l'album (cowboys, rodéos, chevaux, déserts) sans pour autant créer de véritable intrigue.
Les rythmes sont faciles et le chant est souple et décontracté, après quoi Jones se lance dans le reggae et le folk-blues, offrant une voix de bluesman affectueuse sur "Ghost Train", "Satellites", le Hit de la radio universitaire, utilise les rythmes endiablés et les chorales surprenantes caractéristiques de ses premières chansons populaires.
Si elle pouvait être une auteure obscure et floue, cette faiblesse était aussi sa force, car c'était l'expression de son imagination qui produisait également ses effets musicaux les plus saisissants...
Producteur – Vic Maile
Basse, chœurs – Chris Coyne
Batterie, Percussions, Choeurs – George Mazur
Guitare, chœurs – Mike Gibson
Guitare, claviers, chœurs – Kris Dollimore
Chant principal – Peter Coyne
"More Songs About Love & Hate", sorti en 1989, démontre que le groupe Godfathers avait certainement beaucoup à offrir.
Le son est puissant et le jeu de guitare de Kris Dollimore et Mike Gibson fusionne la concision du Punk avec la grandeur du Hard Rock, et le chanteur Peter Coyne apporte un regard moqueur et pragmatique aux histoires oubliées du jeune mod qui nourrissent ses paroles, sans la posture du Punk de la deuxième vague, mais avec la rage de la classe ouvrière.
"She Gives Me Love" est un hymne solide, "How Low Is Low" est un regard amer sur les épreuves d'une éducation catholique, le swing de music-hall de "Life Has Passed Us By" est étonnamment efficace, comme "Village Green Preservation Society" de l'époque Des Kinks, ivres comme des ivrognes, et "Walking Talking Johnny Cash Blues" est enjoué et terriblement drôle.
Le groupe ne cherche pas à être cool; il essaye d'écrire de bonnes chansons et les interpréter avec une énergie débordante.
Godfathers a visé juste avec "More Songs About Love & Hate" qui est un travail remarquable de la part d'un groupe trop sous-estimé...
Un album assez sous-estimé (mon préféré de lui pendant des décennies) et meilleur (àmha) que kle dernier Traffic (Eagle).
Certainement infiniment supérieur à ces horribles trucs solo des 80's.
Certains morceaux sonnent comme le Traffic de Low Sparks et Shootout.
Un album assez sous-estimé (mon préféré de lui pendant des décennies) et meilleur (àmha) que kle dernier Traffic (Eagle).
Certainement infiniment supérieur à ces horribles trucs solo des 80's.
Certains morceaux sonnent comme le Traffic de Low Sparks et Shootout.
C'est un peu normal du fait que Cappaldi a aidé à la composition et qu'il joue sur le disque!
Producteur – Peter Collins
Batterie, percussions, effets – Scott Rockenfield
Basse électrique, basse électrique fretless, chœurs – Eddie Jackson
Guitare électrique (6 et 12 cordes), guitare acoustique, guitare acoustique 12 cordes – Michael Wilton
Guitare électrique (6 et 12 cordes), guitare acoustique, guitare acoustique 12 cordes, chœurs – Chris DeGarmo
Claviers – Chris DeGarmo
A la fois altier et plutôt sophistiqué, "Empire" de Queenryche, sorti en 1990, n'est pas un album concept à proprement parler car ses titres ne racontent pas une histoire suivie.
Cependant, un thème récurrent lie ce disque, et l'occurence, c'est la ville.
La ville, dans tout son concept ("Best I Can" parle d'un enfant paralysé), montre, bien que symbolique, sa grandeur, sa noirceur (la chanson titre traite des gangs), ses gens ("Jet City Woman").
On retrouve en outre d'autres thématiques, toutes très sérieuses car Queensrÿche n'est pas là pour plaisanter.
Axé sur des compos denses, l'ambitieux "Empire" est doté d'un son moderne, de la technique sans faille de son team en béton, qui met son savoir au service du feeling, avec notamment la paire exceptionnelle Geoff Tate au chant et Chris De Garmo à la lead guitar (créateur de la majeure partie des titres, de mélodies imparables et dégaineur de solos aussi précis que fins et efficaces.
Derrière ce duo de choc, on trouve un combo efficace avec Michael Wilton à la six-cordes, Scott Rockenfield à la batterie et Eddie Jackson à la basse.
Plus gros succès commercial du groupe à ce jour, "Empire" a gagné ses galons avec panache et en évitant les pièges faciles d'un mimétisme alléchant des rejetons de MTV...
Guitare rythmique, banjo, sitar, claviers, chœurs, percussions, producteur – Teddy Cook
Guitares supplémentaires, chœurs, percussions, producteur – Alan Niven
Basse, troisième guitare, chœurs – Michael Lardie
Chant principal et chœurs – Jack Russell
Guitare solo, chœurs – Mark Kendall
Batterie – Audie Desbrow
Saxophone – Clarence Clemons
Violoncelle – Suzie Katayama
Sorti en 1994, dans le sillage de la scène grunge qui prenait en otage tous les groupes de Hair Music, "Sail Away" met en scène un Great White plus discret, proposant un modeste répertoire bluesy "unplugged".
Ce premier album du groupe depuis son départ de Capitol Records est épuré et décontracté, composé de Rock acoustique et de ballades douces. On y retrouve même du saxophone et du piano.
Le résultat est un disque exceptionnel pour le groupe. Il est regrettable qu'il soit passé presque inaperçu, en raison de l'essor du Grunge.
C'est encore un excellent album de Great White qui ne contient aucun Hit, mais qui est un vrai plaisir à écouter, de l'ouverture jusqu'à "If I Ever Saw A Good Thing", inspiré de Led Zeppelin.
Le son est bluesy et rythmé tout au long de l'album, la seule exception étant "Livin' in the USA" qui est un peu plus Rock.
Le chant de Jack Russell s'accorde parfaitement avec le son bluesy que le groupe a créé sur cet album...
"Infinity" de Shawn Phillips, sorti en 2014, a été enregistré en 1989 avec l'Infinity Device. Expérience innovante, elle n'avait jamais été publiée jusqu'à présent. L'Infinity Device était un ensemble de synthétiseurs analogiques pré-MIDI et de modules de batterie modifiés pour permettre à Shawn de jouer seul tout en sonnant comme un groupe.
Une partie des pistes ont été enregistrées en live par Shawn, sans overdub.
Les autres pistes ont été interprétées en live par Shawn, avec des parties supplémentaires jouées simultanément par Elmo Peeler.
Shawn a enregistré ces morceaux chez lui grâce à son immense talent de multi-instrumentiste.
Chaque chanson a été enregistrée en une seule prise et le disque a été enregistré et mixé en deux jours aux Cherokee Studios.
N.B.: "Infinity" est le seul enregistrement studio de Shawn jouant avec l'Infinity Device.
Cet opus figure certainement parmi ses œuvres les plus originales...
"Live and Pickin'" est un album live de Doc Watson et de son fils Merle, sorti en 1979.
Tous deux virtuoses de la guitare et du banjo, bien accompagnés, ils enchaînent une succession de perles Country et de chansons populaires...
Enregistré en live du 11 au 13 Octobre 1978 au Great American Music Hall, San Francisco, Californie, États-Unis, l'album montre Doc quand il était à son apogée, et indique ce que ça aurait été de le voir en concert quand son fils Merle était encore vivant.
Aux Grammy Awards de l'année 1980, "Big Sandy / Leather Britches" a remporté le Grammy Award de la meilleure performance instrumentale country...
Steve Winwood se réinvente en artiste résolument contemporain sur un album assez exceptionnel, "Arc Of A Diver", sorti en 1980.
Il a écrit tous les morceaux, seul ou en collaboration avec Will Jennings ("Looks Like We Made It", "My Heart Will Go On"), Vivian Stanshall (The Bonzo Dog Doo-Dah Band) ou George Fleming.
Steve a enregistré l'album dans ses propres studios du Gloucestershire. Il y joue de tous les instruments: des guitares acoustiques et électriques, de la basse, des claviers, des synthétiseurs, de la batterie et des percussions.
Winwood a apporté beaucoup de soin à ses enregistrements.
Il a également produit et enregistré lui-même les sessions, ce qui a donné lieu à sept morceaux assez volumineux. La production est tout simplement excellente.
A la première écoute, l'émergence du virtuose intérieur en a surpris plus d'un car
"Arc Of A Diver", est un véritable plaisir à écouter.
Douce, suave et envoûtante, la voix de Steve est claire et lumineuse.
En résumé, c'est un merveilleux enregistrement d'une légende du Rock qu'il faut absolument écouter...
Producteur, Chant, Guitare acoustique, Mandoline, Claviers, Dulcimer [à l'archet] – Rickie Lee Jones
Guitare acoustique – John Leftwich, Sal Bernardi
Choeurs – Brian Setzer, David Baerwald, David Hidalgo, John Leftwich, Léo Kottke, Lyle Lovett, Sal Bernardi, Syd Straw, Teresa Tudury
Basse, violoncelle – John Leftwich
Batterie – Jim Keltner
Batterie, Congas – Alex Acuna
Guitare électrique – Brian Setzer, David Baerwald, Dean Parks
Guitare électrique [8 cordes] – David Hidalgo
Cor français – Doug Lyons
Guitare, guitare douze cordes, guitare slide – Leo Kottke
Percussions – Efrain Toro
Percussions, Marimba, Percussions [Tarkas], Bodhrán, Bols chantants – Brad Dutz
Violon – Bobby Bruce
"Traffic from Paradise", contient des clins d'œil à l'alchimie ancestrale de Rickie Lee Jones, qui transformait la poésie rythmique en refrains pop.
De la musique tout simplement géniale, avec des harmonies vocales riches et douces, une instrumentation cool et le style et la voix uniques de Rickie. "Beat Angels" a tout pour plaire : des harmonies, une basse, des paroles et une mélodie superbes.
Peu de mélodies sont aussi captivantes que celle qu'elle chante sur le fond squelettique de guitare acoustique et de basse de "Stewart's Coat". Sur "Jolie Jolie", une autre chanson d'amour au rythme entraînant, sa voix marmonnante altère les notes. Sur sa version de "Rebel Rebel" de David Bowie, elle fait ressortir l'insécurité blessée qui sommeille en chaque non-conformiste.
Rickie attribue à Leo Kottke le déclic qui a relancé sa passion pour l'écriture. Kottke a d'ailleurs co-écrit deux des chansons et il joue de la guitare sur six d'entre elles.
La guitare électrique de Brian Setzer sur "Rebel Rebel" est inspirée. La voix de Rickie est tout simplement envoûtante du début à la fin.
La qualité audio exceptionnelle rend "Traffic From Paradise" un plaisir à écouter...
Robert Pete Williams 1994 – I'm Blue As A Man Can Be
Genre: Country Blues
Producteur – Chris Strachwitz
"I'm Blue As A Man Can Be" de Robert Pete Williams, est sorti en 1994.
Sa musique possédait le lyrisme saisissant et le son très personnel des grands maîtres du Blues du Delta, mais elle fut composée bien après l'apogée de ce style.
Williams improvisait beaucoup lors de ses performances, utilisant le langage du Blues tout en variant son approche. Ces chansons ont été principalement enregistrées alors qu'il était au pénitencier d'État d'Angola.
Si Williams chante un Blues mélancolique et angoissé avec un impact spectaculaire, il sait aussi se retourner et interpréter des chansons plus joyeuses avec brio.
Son accompagnement vigoureux, notamment à la guitare, est tout aussi créatif et époustouflant que son chant.
Ce disque de 15 titres, qui comprend cinq titres bonus, est un véritable succès.
Producteur – Lenny Kaye
Basse – Greenwood Goulding
Batterie – Dave Morgan
Guitare – Oisin Little
Guitare, chant -- Peter Astor
Avec son groupe Weather Prophets, le guitariste chanteur Peter Astor a créé un style Pop à la guitare assez commercial, quoique quelque peu générique.
En effet, "Mayflower", sorti en 1987, ne regorge pas de personnalité, mais les chansons et les interprétations sont excellentes, même si l'album n'a pas rencontré le succès escompté.
"Almost Prayed", extrait du premier single du groupe, et de nouveaux titres comme "Can't Keep My Mind Off You" et "She Comes from the Rain" regorgent de mélodies vraiment entraînantes.
Après "Sail Away" (1994) dont l'essentiel des titres était acoustique, Great White a sorti un nouvel album dont le titre annonce clairement la couleur: "Let It Rock".
C'est bien à un hard-rock plus direct que le groupe se consacre.
Le bassiste Dave Spitz est une nouvelle fois considéré comme un invité, Teddy Cook n'étant finalement resté que pour un seul album.
S'il ne semble pas suffisamment armé pour pouvoir revendiquer le statut d'incontournable du groupe, "Let It Rock" ne manque cependant pas d'arguments pour faire de lui un excellent album.
Plus accessible sans être commercial, plus classique sans pour autant être en pilotage automatique, il réussit le délicat exercice d'équilibriste qui permettra à Great White de revenir vers des territoires plus abordables sans abandonner en route une identité forgée depuis le début de sa carrière.
Producteur – Sjoerd Koppert
Guitare, guitare solo, chant, producteur – Shawn Phillips
Basse – Anthony Crawford
Batterie – Sebastian Persini
Guitare solo – Josh Seguin
Piano, orgue – Brockett Parsons
Saxophone ténor, saxophone soprano – Danny Janklow
Sur "Continuance", sorti en 2017, Shawn Phillips crée des paysages musicaux impressionnants dans tous les genres (Hard Rock, Blues, Funk, Jazz, Classique, Progressif et New Age) mais toujours au service de la chanson en question.
L'album a été enregistré live en studio. Cette musique dégage une énergie et une puissance exceptionnelles.
L'ambiance qui en résulte est indéniable, comme une charge électrique qui traverse l'album tout entier.
Pour autant, il ne faut pas y voir le simple fruit d'une jam session, car chaque morceau témoigne d'un soin apporté à la composition et l'ensemble forme une unité cohérente et plutôt convaincante...
Barence Whitfield And The Savages 1990 --Let's Lose It
Genre: Rock, Rock Blues
Producteur – The Savages, Jim Dickinson
Choeurs – Deena Anderson
Basse – Dean Cassell
Batterie, chant, percussions – Seth Pappas
Guitare, chant – Milton Reder
Chant principal – Barrence Whitfield
Saxophone ténor, saxophone baryton – David Sholl
Ayant grandi à East Orange, dans le New Jersey, Barence Whitfield, (de son vrai nom Barry White) a passé son adolescence à diriger divers groupes de Funk et de Rock.
Le succès lui ayant échappé, il a fermé les portes de l'industrie musicale pour intégrer l'université de Boston. Étudiant pour devenir journaliste télévisé, il subvenait à ses besoins en travaillant dans un magasin de disques d'occasion, où son penchant pour le chant au son des disques attirait les foules.
Il a ainsi attiré l'attention de Peter Greenberg qui l'a encouragé à revenir sur scène. Peter a apporté les bases de the Savages, the Lyres, et Barry a apporté son amour du R&B.
C'est là qu'il a changé son nom en Barrence Whitfield, car le deuxième Barry White était trop connu.
En 1990, il a sorti l'album "Let's Lose It" avec son groupe.
Ce disque est, avant tout, un disque de Rock'N'Roll, avec, parfois un côté plus funky, parfois plus bluesy.
Ce n'est certainement pas un grand album, mais Barence Whitfield And The Savages sont un ensemble avec beaucoup de feeling et ceci compense celà...
Producteur – Saratoga
Basse, chœurs – Niko Del Hierro
Chœur – Andrés Jiménez, Ariadna Sánchez, Cristina Sánchez, Daniel Fernández, Marta Ramiro, Paula Jiménez, Silvia Corzo, Silvia Gonzalez
Guitare – Jerónimo Ramiro (Jero)
Claviers – Carlos Martinez
Chant – Fortu Sánchez
Saratoga est un groupe de Hard Rock, Heavy Metal originaire de Madrid, en Espagne.
Son album, éponyme, sorti en 1995, est chanté en Espagnol.
On y trouve deux ou trois bons morceaux, mais le reste est plutôt moyen.
Avec le temps, Saratoga deviendra l'un des meilleurs combos du pays.
La langue Espagnole est un peu déroutante au premier abord, mais on finit par s'y faire!
Producteur – Rick Boston, Rickie Lee Jones
Rickie Lee Jones – guitare, basse, percussions, orgue, piano
Rick Boston – guitare, basse, percussions, orgue, piano, boucles, programmation
Boss Doctor – programmation supplémentaire
Robert Devery – rythme, Korg
John Leftwich – contrebasse sur « Howard »
Gerri Sutyak – violoncelle sur "Firewalker"
Jay Lane – pied-tronc, cymbales
Ayin Es – batterie live
Ronnie Ciago – batterie live
Lee Cantelon – guitare à l'envers sur "Matters"
"Ghostyhead", sorti enh 1997, est à la fois indéniablement du Rickie Lee Jones, et pourtant différent de tout ce qu'elle a pu faire avant.
Son style jazzy caractéristique et les paroles impressionnistes sont bien présents, mais tissés autour de rythmes trip-hop.
En rompant consciemment avec le style de ses albums précédents, elle a créé quelque chose de spécial.
En l'écoutant sans a priori, on découvre un album unique et magnifique en soi...
Franchement je ne connais pas un mauvais album de Rickie Lee Jones même si j'ai une nette préférence Pour les deux premiers.
Une valeur sûre de la musique tout comme son ex Tom Waits