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Michelle Shocked 1988 – Short Sharp Shocked

Genre: Folk Rock, Acoustic, Alternative Rock, Country Rock

Producteur – Pete Anderson
Guitare acoustique, chant – Michelle Shocked
Banjo – Banjo Jim Croce
Dobro – Al Perkins
Batterie – Jeff Donovan
Dulcimer – Kristina Olson
Basse électrique, basse acoustique – Dominic Genova
Guitare électrique – Pete Anderson
Violon – Don Reed
Harmonica – Rod Piazza
Mandoline – Byron Berline
Percussions – Mike Tempo
Piano, orgue – Skip Edwards
Chant – Sophia Ramos

L'album "Short Sharp Shocked" de Michelle Shocked, sorti en 1988, replonge l'auditeur avec une certaine nostalgie dans son enfance au Texas oriental, avec tous les rôles bien définis, les attentes limitées, la claustrophobie et la rébellion qui caractérisent cet environnement.
Musicalement, elle explore tout le spectre du Folk Roots avec une chaleur qui témoigne non seulement d'un amour profond pour le genre, mais aussi d'une grande maîtrise (le producteur Pete Anderson apporte une touche Nashville aux enregistrements qui mérite d'être soulignée).
Les chansons ont une atmosphère très personnelle, presque intime, mais elles parlent aussi un langage universel, et aucune n'est aussi poignante que le morceau phare de l'album, "Anchorage", une lettre touchante d'un vieil ami.
La photo de couverture, qui montre Michelle Shocked maîtrisé par des policiers lors d'une manifestation, ne donne que peu d'indications sur la musique contenue dans l'album, mais la musique en dit certainement long sur le manifestant...

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Kula Shaker 2016 - K 2.0

Genre: Psychedelic Rock, Indian Classical, Folk Rock, Britpop

Producteur – Crispian Mills, Alonza Bevan
Chœurs – Audrey Evans
Sitar – Olivier Leclercqz
Trombone – Jean-Noël Bastin
Trompette, cor d'harmonie – Stéphanie Gilly

"K 2.0" de Kula Shaker, paru en 2016, est une continuité plus qu'un retour. Le son est moins "'produit", avec moins d'effets qu'au début des années 90 et donc plus naturel, moins grandiloquent aussi.
L'album est constitué de 11 chansons et pas une n'est à jeter.
Le premier morceau, "Infinite sun", et le dernier, "Mountain lifter" sont du pur Kula Shaker; tous les ingrédients sont là, mélodies indienne, sitar, Riff rocks, groove...
Entre temps, on trouve un vrai voyage en passant par de l'acoustique dylanien comme "33 Crows" à la surprise d'un Funk Rock appuyé de "get Right get ready" ou "Death of democracy", véritable trésor mélodique.
Crispian Mills, le leader de cette formation, chante toujours aussi bien, et avec ses acolytes, il livre un album qui marque le retour du groupe aux affaires sérieuses.
En effet, Kula Shaker surfe au delà des modes à un niveau que peu atteignent...

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Jesse Sparhawk & Eric Carbonara 2011 - Sixty Strings

Genre: Rock, Folk, Country

Eric Carbonara et Jesse Sparhawk maîtrisent à la perfection leurs instruments, mais les motifs qu'ils explorent sont d'une originalité rafraîchissante, sans jamais tomber dans l'excentricité.
"Sixty Strings", paru en 2011, aurait pu être un duo de guitares à six cordes, puisqu'ils ont tous deux enregistré sur cet instrument. Mais l'album tire son nom du fait que Sparhawk (membre du groupe Folk Rock Fern Knight) joue de la harpe à leviers classique à 38 cordes et Carbonara, du chaturangui à 22 cordes, une guitare adaptée par Debashish Bhattacharya dont il avait été l'élève, aux exigences de la musique hindoustanie. Généralement posée sur les genoux et jouée avec un bottleneck, elle possède un jeu de cordes sympathiques capable de produire un bourdon lumineux; entre les mains de son créateur, elle devient un instrument d'une virtuosité fulgurante et d'une richesse mélodique exquise.
Pourtant, le duo minimise l'exotisme, car lorsqu'un percussionniste les rejoint sur le deuxième morceau de l'album, il joue de la caisse claire martiale, et non des tablas.
Les deux morceaux de l'album se déroulent comme une série de danses formelles. Si le premier est moins direct que le second, la musique s'attache moins à créer un climax qu'à instaurer une certaine intensité.
Les cordes bourdonnantes du chaturangui se font d'abord entendre, mais après une fanfare initiale, elles s'estompent pour former un fond sonore quasi subliminal. Les deux musiciens définissent tour à tour le cœur de la structure par des pulsations en constante évolution. Carbonara tient son chaturangui dans la position verticale habituelle, ce qui lui permet d'exploiter la clarté avec laquelle il restitue les notes isolées. Ses figures semblent s'enrouler en spirales étroites, tandis que celles de Sparhawk tournoient autour de lui comme un treillis lumineux et lyrique, faisant parfois surgir des volutes de dissonance. La musique paraît tridimensionnelle, suspendue dans l'espace à la manière d' un mobile de Calder.
Cette session aurait pu se contenter d'un feu d'artifice instrumental, de l'originalité de son association multiculturelle d'instruments, ou de surfer sur la vague récente du mélange de sonorités indiennes et de formes folkloriques américaines.
Mais elle est bien plus riche en mettant l'accent sur le langage personnel que Carbonara et Sparhawk ont ​​développé.
À sa manière, "Sixty Strings" insuffle une fraîcheur nouvelle...

[Titis]

Michelle Shocked 1988 – Short Sharp Shocked

Genre: Folk Rock, Acoustic, Alternative Rock, Country Rock

Producteur – Pete Anderson
Guitare acoustique, chant – Michelle Shocked
Banjo – Banjo Jim Croce
Dobro – Al Perkins
Batterie – Jeff Donovan
Dulcimer – Kristina Olson
Basse électrique, basse acoustique – Dominic Genova
Guitare électrique – Pete Anderson
Violon – Don Reed
Harmonica – Rod Piazza
Mandoline – Byron Berline
Percussions – Mike Tempo
Piano, orgue – Skip Edwards
Chant – Sophia Ramos

L'album "Short Sharp Shocked" de Michelle Shocked, sorti en 1988, replonge l'auditeur avec une certaine nostalgie dans son enfance au Texas oriental, avec tous les rôles bien définis, les attentes limitées, la claustrophobie et la rébellion qui caractérisent cet environnement.
Musicalement, elle explore tout le spectre du Folk Roots avec une chaleur qui témoigne non seulement d'un amour profond pour le genre, mais aussi d'une grande maîtrise (le producteur Pete Anderson apporte une touche Nashville aux enregistrements qui mérite d'être soulignée).
Les chansons ont une atmosphère très personnelle, presque intime, mais elles parlent aussi un langage universel, et aucune n'est aussi poignante que le morceau phare de l'album, "Anchorage", une lettre touchante d'un vieil ami.
La photo de couverture, qui montre Michelle Shocked maîtrisé par des policiers lors d'une manifestation, ne donne que peu d'indications sur la musique contenue dans l'album, mais la musique en dit certainement long sur le manifestant...

J'adore cet album acheté à sa sortie , j'en possède deux autres "Arkansas Traveler" et Captain Swing"
Elle est bien oubliée de nos jours

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Winterville 2005 - Everything In Moderation

Genre: Rhythm & Blues

Producteur – Ali Staton, Musters Steve, Winterville
Basse – Joss Clapp
Batterie – Mario Goossens
Guitare électrique – Peter Shoulder
Chant principal – Peter Shoulder

"Everything in Moderation": sorti en 2005, est le seul album du trio de Rock Britannique, Winterville. Il est sorti en CD et en téléchargement via iTunes.
L'album illustre le mélange de Blues Rock des années 60, de Grunge contemporain propre des années 90 et de Rock.
Il comprend son premier morceau entièrement acoustique, 'Mr 3 Percent", que l'on peut considérer comme le précurseur de leur EP acoustique ultérieur, "The Absinthe Sessions". Trois singles en ont été extraits, "Shotgun Smile", "Under My Skin " et "Breathe".
N.B.: L'album a figuré à la 23e place du classement des 50 meilleurs albums de 2005 du magazine Classic Rock, qui consistait en un sondage auprès de critiques.
C'est un excellent album à écouter absolument!

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The Tea Party 1993 - Splendor Solis

Genre: Rock, Blues, Folk, Country, Alternative Rock

Producteur – Jeff Martin

L'album "Splendor Solis" de The Tea Party, paru en 1993, a été enregistré au studio White Crow Audio à Burlington, dans le Vermont. Ce studio était l'un des derniers grands studios d'enregistrement analogiques du nord-est des États-Unis. Le son organique du groupe en tire pleinement parti.
Jeff Martin était un véritable génie créatif. De sa voix exceptionnellement riche et avec son talent de musicien, il jouait notamment de la guitare avec un archet de violon, il semblait prédestiné à être le leader du groupe.
Cet album de Tea Party est plutôt accessible et il dégage une ambiance majoritairement douce et mélancolique, avec quelques passages flamboyants rappelant Led Zeppelin.
À l'instar de Led Zeppelin, Tea Party est un véritable groupe de Rock Fusion qui mélange des éléments de Blues, de Bluegrass, de musique celtique, orientale et de Rock, une Fusion perceptible tout au long de l'album.
"Splendor Solis" ne contient pas de Hit, mais il relève davantage d'une démarche artistique pure.
Cet album est excellent de bout en bout et il est absolument recommandé!...

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The Rolling Stones : Sympathy for the Devil (One + One) DVD
Le film de Jean -Luc Godard, "One + One", nous fait vivre la création de "Sympathy for the Devil" du premier "gratouillis" au chef d'oeuvre. Un must pour les amoureux du Rock!
Les Rolling Stones sont en plein travail, sur l'un de leur plus insignes chef-d'œuvre. Brian Jones est déjà "off" dans tous les sens du terme (sa partie ne sera même pas sur le morceau, pas plus que sur la bande-son du film), ce qui apparaît tristement prémonitoire. Les parties studio sont admirablement filmées et le morceau est montré dans sa construction plus que dans son achèvement.
Ce document est un objet idéologico-musical qui a le mérite de ne ressembler à aucun autre, malgré le temps qui passe, sur le fond comme sur la forme...

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Carole King 1973 – Fantasy

Genre: Folk Rock, Acoustic, Ballad, Pop Rock

Producteur – Lou Adler
Basse, contrebasse – Charles Larkey
Violoncelle – Denis Brott, Dennis Karmazyn, Jeffrey Solow, Judith Perett
Congas, Bongos – Mme Bobbye Hall
Contrebasse – Susan Ranney
Batterie, vibraphone – Harvey Mason
Guitare – David T. Walker
Claviers, chant, chœurs -- Carole King
Saxophone – Curtis Amy, Ernie Watts, Mike Altschul, Tom Scott
Trombone – Charlie Loper, Dick "Slyde" Hyde
Trombone, euphonium – George Bohannon
Trompette, bugle – Albert Aarons, Chuck Findley, Ollie Mitchell
Alto – Alan De Veritch, David Campbell, Denyse Buffam, Paul Polivnick
Violon – Barry Socher, Glenn Dicterow, Gordon Brown, Haim Shtrum, Kathleen Lenski, Kenneth Yerke, Miwako Watanabe, Polly Sweeney, Robert Lipsett, Ronald Folsom, Sheldon Sanov, Thomas Buffam

Sorti en 1973, "Fantasy" marque une évolution dans la musique de Carole King avec des sonorités plus complexes et un ton plus engagé.
L’album s’ouvre et se referme sur un même thème, créant un cycle cohérent, presque conceptuel. Un des éléments les plus remarquables en est l’influence palpable du Jazz, tant dans la structure harmonique que dans les arrangements. Des titres comme “You Light Up My Life” ou “Corazón” témoignent d’un intérêt pour des progressions d’accords plus sophistiquées et des rythmiques syncopées qui s’éloignent de la Pop conventionnelle.
Carole se permet plus de liberté mélodique et harmonique, empruntant des éléments à la Soul, au Funk et au Jazz Fusion, très en vogue à l’époque.
L’album se distingue par ses paroles socialement conscientes. Sur “Believe in Humanity”, Carole aborde des thèmes de justice et de solidarité, tandis que “Welfare Symphony” propose une critique subtile de l’Amérique urbaine.
Cette alliance entre conscience sociale et exploration musicale, renforcée par l’esthétique Jazz, confère à "Fantasy" une richesse unique dans sa discographie.
"Fantasy" demeure donc une œuvre ambitieuse et révélatrice de la profondeur artistique de Carole. Un témoignage de son ouverture musicale et de sa capacité à intégrer des influences diverses, notamment le Jazz, dans un langage Pop Rock personnel et authentique...

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A.B. Skhy 1969 - A.B.Skhy

Genre: Blues Rock, Psychedelic Rock, Funk

Producteur – Richard Delvy
Saxophone baryton – James Horn
Basse – Jim Marcotte
Trombone basse – Don Waldrop
Batterie, chant – Terry Andersen
Flûte – Otis Hale
Guitare – Russell DaShiel
Guitare, chant – Dennis Geyer
Harmonica – Jim Liban
Claviers – Howard Wales
Saxophone ténor – Phil Pruden
Trombone – Dave Roberts
Trompette – Bud Brisbois, Laroon Holt, Marvin Brown

AB Skhy est un groupe de Milwaukee peu connu et figure emblématique du Blues Psychédélique de la fin des années 1960.
Initialement connu sous le nom de The New Blues, le quatuor, composé du batteur Terry Andersen, du guitariste Dennis Geyer, du bassiste Jim Marcotte et du claviériste Howard Wales, s'est installer à San Francisco. Jouant dans un style 'pseudo-Blues', le quatuor a rapidement trouvé un public conquis et un travail régulier sur la scène des clubs de la ville.
L'album éponyme, sorti en 1969, propose un mélange de reprises et de compositions originales, il compte trois auteurs-compositeurs: Anderson, Geyer et Wales. Il met l'accent sur un mélange de R&B efficace et de Rock cuivré dans le style de Blood, Sweat and Tears. Les arrangements de cuivres ont été le fruit du travail de post-production du producteur Richard Delvy et de l'arrangeur Dave Roberts.
Essayer de positionner le groupe sur le même créneau que Blood, Sweat and Tears ou Chicago ne lui a tout simplement pas rendu service, son son Blues Rock étant constamment noyé sous les cuivres. Parmi les rares morceaux sans cuivres, le Blues sensuel "Just What I Need" et le titre entraînant "Love Isn't" illustrent bien le son d'origine, avant l'introduction des cuivres.
"A.B. Skhy" n'ayant pas rencontré le succès escompté, Anderson et Wales quittèrent le groupe..

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Black Heat 1974 - No Time To Burn

Genre: Funk / Soul

Producteur -- Jimmy Douglass, Joel Dorn
Basse, chant – Namon (Chip) Jones
Congas, percussions, chant – Raymond Green
Batterie, percussions, chant – Esco Cromer
Guitare, chant – Bradley Owens
Claviers, chant – Johnell Grey
Saxophone, flûte, instruments à vent – ​​Ray Thompson
Trompette, timbales – Rodney Edwards

"No Time To Burn" de Black Heat, sorti en 1974, est ce que certains appelent du Black Rock, un album débordant de Funk, de conscience sociale, de solos de guitare inspirés par Hendrix et d'une euphorie toute planante.
La première partie composée de quatre titres est fantastique, la seconde est également bonne, mais moins marquante.
La chanson titre, ainsi que "Love the Life You Live' et "M&Ms", figurent certainement parmi les plus grands morceaux de Funk jamais composés.
La production est impeccable et le groupe est capable de faire vibrer les foules sur un morceau Funk quand il le faut.
"No Time To Burn" est l'album qu'il faut posséder pour découvrir ce groupe à son apogée...

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Cherokee 1971 – Cherokee

Genre: Country Rock

Producteur – Steve Barri
Basse, mandoline – Chris Hillman
Batterie, percussions, accordéon – Craig Krampf
Guitare, Harmonica – David Donaldson (Dee)
Guitare, saxophone ténor – George Donaldson (Joe)
Claviers – Robert Donaldson (Bruce)
Piano, Trompette, Percussion – Tom La Tondre
Steel Guitare – Sneaky Pete Kleinow

Cherokee a été un groupe de Pop / Country Rock du début des années 70, anciennement connu sous le nom de The Robbs.
Ils ont sorti un album éponyme ainsi que le single "Girl, I've Got News For You", en 1971. Chris Hillman, des Byrds, a participé à l'album et au single. Cependant, ni l'album ni son premier single, "Rosianna", n'ont rencontré le succès.
Musicalement, c'est incroyable comme ce groupe ressemble aux Jayhawks, vocalement, harmoniquement et musicalement. Il suffit d'écouter "Lady on My Mind" pour s'en rendre compte, mais c'est un exemple parmi d'autres.
Bien sûr, Cherokee est sorti bien avant les Jayhawks, alors ces derniers n'auraient-ils pas beaucoup écouter Cherokee?...

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Kula Shaker 2022 - 1st Congregational Church of Eternal Love and Free Hugs

Genre: Psychedelic Rock, Indian Classical, Folk Rock, Britpop

Producteur – Alonza Bevan, Crispian Mills
Cloches – L'Église Saint Nicolas Lompret
Fife, flûte piccolo, saxophone baryton – Ben Castle
Flûte, Saxophone, Trompette, Cor, Clairon – Stephanie Gilly
Sitar – Olivier Leclercqz
Violins – Tao Sauvenière
Chant – Audrey Evans
Basse, Piano, Chœurs – Alonza Bevan
Batterie – Paul Winter Hart
Chant principal, Guitare, Ukulélé – Crispian Mills
Orgue, Synthétiseur, Piano, Chœurs – Henry Broadbent

Dès l'introduction de "1st Congregational Church of Eternal Love and Free Hugs":sorti en 2022, l'auditeur est transporté dans cette Église fictive, censée se situer à Little Sodbury, à 22 kilomètres de Bath, où vivait autrefois Crispian Mills, le chanteur de Kula Shaker. C'est la Saint-Michel, et le pasteur, dont la voix est celle de Crispian, prononce un sermon à ses paroissiens sur la façon dont saint Michel a combattu le mal. Malgré la gravité du sermon, le ton est comique.
On perçoit subtilement des influences musicales indiennes en arrière-plan de ce double album conceptuel témoignant d'une évolution musicale fructueuse. Heureusement, le quatuor n'a pas totalement abandonné son Rock des années soixante au profit d'une Pop de la fin des années quatre-vingt. De plus, le pasteur et sa chef de chœur, interprétée par Jane Stanness, proposent des sketches hilarants tout au long du disque.
L'album est sans aucun doute l'un des plus beaux hommages au Rock de la seconde moitié des années soixante. Avec cet album, Kula Shaker démontre que l'évolution musicale de cette époque ne s'est pas arrêtée au 31 Décembre 1969. En plus de faire évoluer le son des années soixante, Kula Shaker a également fait évoluer son propre son.
Pour ceux qui ont besoin d'être davantage convaincus, il faut écoutez les paroles de Crispian: "...Si quelque chose vous fait du bien, ce n'est pas de la merde…".
La 1ère Église congrégationaliste de l'amour éternel et des câlins gratuits saura sans aucun doute élever tous les cœurs...

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The Sheepdogs 2010 - Learn and Burn

Genre: Classic Rock

Basse, chœurs – Ryan Gullen
Congas – Christian Kongawi
Batterie, percussions, chœurs – Sam Corbett
Guitare, chœurs – Leot Hanson
Pedal steel Guitare – Lucas Goetz
Saxophone – Sheldon Corbett
Trombone – Shamus Currie
Chant, guitare, orgue, piano – Ewan Currie

"Learn and Burn" de The Sheepdogs, sorti en 2010, est un album solide.
Ce groupe Canadien ne se contente pas de sonner comme une formation des années 70, il compose aussi de bonnes chansons.
Les premiers morceaux sont peut-être un peu maladroits, mais l'album trouve rapidement un bon rythme qui se maintient allégrement jusqu'aux dernières notes.
Le groupe apporte une touche rétro au 21e siècle qui, contrairement à beaucoup de ses contemporains des années précédentes, fonctionne encore à merveille...

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James Brown 1966 – It's A Man's Man's Man's World

Genre: Funk, Soul

Au sommet de son art, James Brown transporte ses grooves contagieux et ses performances puissantes à un niveau que peu d'artistes peuvent égaler.
"t's a Man's Man's Man's World", paru en 1966, immortalise l'une de ces performances passionnées de la fin de sa carrière.
Tous les classiques sont présents, y compris une version déchaînée de la chanson titre. Si les performances sont exceptionnelles et la qualité sonore irréprochable, cet album n'est pourtant pas indispensable, sauf pour les collectionneurs et les fans inconditionnels de Brown...

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Carole King 1974 – Wrap Around Joy

Genre: Pop Rock

Producteur – Lou Adler
Chœurs – Louise Goffin, Sherry Goffin, Abigale Haness
Basse – Charles Larkey
Violoncelle – Fred Seykora, Gottfried Hoogeveen, Jeff Solow, Nina De Veritch
Chorale – The Eddie Kendricks Singers
Contrebasse – Richard Feves, Sue Ranney
Batterie – Andy Newmark
Guitare – Danny Kortchmar, Dean Parks
Cuivres – Chuck Findley, Dick "Slyde" Hyde, Ernie Watts, Fred Jackson Jr., Gene Go , George Bohanon, Mike Altschul
Claviers, chant, chœurs – Carole King
Saxophone Soliste – Jim Horn, Tom Scott
Alto – Dan Neufeld, David Campbell, Denyse Buffum, Paul Polivnick
Violon – Gordon Brown, Haim Shtrum, Jay Rosen, Lya Stern, Marcy Dicterow, Mari Tsumura, Maurice Dicterow, Polly Sweeney, Richard Kaufman, Bobby Dubow, Sheldon Sanov, Tom Buffum

Plus entraînant et Rock que ses deux précédents albums, "Wrap Around Joy", sorti en 1974, regorge de ce Rock teinté de Jazz qui a fait la renommée de Carole King.
On y retrouve le succès avec "Jazzman" et la chanson titre.
C'est un album réussi, comme toujours, de l'une des meilleures auteures-compositrices Américaines de l'époque....

[andy]

The Sheepdogs 2010 - Learn and Burn

Genre: Classic Rock

Basse, chœurs – Ryan Gullen
Congas – Christian Kongawi
Batterie, percussions, chœurs – Sam Corbett
Guitare, chœurs – Leot Hanson
Pedal steel Guitare – Lucas Goetz
Saxophone – Sheldon Corbett
Trombone – Shamus Currie
Chant, guitare, orgue, piano – Ewan Currie

"Learn and Burn" de The Sheepdogs, sorti en 2010, est un album solide.
Ce groupe Canadien ne se contente pas de sonner comme une formation des années 70, il compose aussi de bonnes chansons.
Les premiers morceaux sont peut-être un peu maladroits, mais l'album trouve rapidement un bon rythme qui se maintient allégrement jusqu'aux dernières notes.
Le groupe apporte une touche rétro au 21e siècle qui, contrairement à beaucoup de ses contemporains des années précédentes, fonctionne encore à merveille...

J ai un album du groupe, ils ont un p'tit côté southern que j aime bien , vu deux fois en live ,c est top , ils reviennent au trabendo en 2026 !

[alcat01]

Widespread Panic 1970 - Dirty Side Down

Genre: Rock, Folk, Country

Producteur – John Keane, Widespread Panic
Basse – David Schools
Guitare – Jimmy Herring
Percussions – Domingo S. Ortiz
Chant, batterie – Todd Nance
Chant, guitare – John Bell
Chant, claviers – John Hermann

S'il existe une science derrière le fait d'être un groupe de jam, un code à décrypter ou une équation à résoudre dont la solution produit le genre de riffs et de mélodies accessibles que l'on attend d'un concert d'été, Widespread Panic l'a trouvée.
Après près de 25 ans de carrière, "Dirty Side Down", sorti en 1970, propose un mélange réussi de Blues, de Jazz, de Rock et même d'énergie sudiste.
Scientifique ou non, cet album prouve qu'après tout ce temps, Widespread Panic a trouvé la solution...

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Pendragon 1985 - The Jewel

Genre: Prog Rock

Producteur – Pendragon, Robin Prior
Basse, Guitare – Peter Gee
Batterie, Percussions – Nigel Harris
Claviers – Rik Carter
Chant, guitare – Nick Barrett

Le magnifique album "The Jewel' de Pendragon, paru en 1985, est clairement influencé par Camel, avec ses passages instrumentaux Fusion et ses envolées de guitare et de synthétiseur à couper le souffle.
Si la composition n'atteint pas la profondeur de celle de Marillion, le groupe compense largement par une maîtrise instrumentale quasi exceptionnelle. Les morceaux ont une dimension quasi mystique qu'on n'oublie pas.
N.B.: "The Black Knight", avec ses solos déchirants à la Latimer et son refrain vocal d'une mélancolie sublime, frôle dangereusement le statut de chef-d'œuvre.
Légèrement sous-estimé parmi les albums néo-Prog du début et du milieu des années 80, probablement en partie à cause du premier morceau, commercial, qui est moins représentatif du style musical que le reste de l'album...

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Kula Shaker 2024 - Natural Magick

Genre: Psychedelic Rock

Producteur – Crispian Mills, Kev Nixon

Aucun groupe n'a fait ce que fait Kula Shaker de façon comparable. "Natural Magick", sorti en 2024, le démontre parfaitemant.
Les fans de Psychédélisme de la fin des années 60 et des pédales fuzz vintage ne peuvent qu'être conquis par des titres comme l'excellent morceau d'ouverture, "Gaslighting" ou le groove cool de la chanson titre.
A chaque écoute, on découvre un nouveau refrain irrésistible, de l'énergie joyeuse de "Waves" à la douce mélodie de "Give Me Tomorrowe qui clôture l'album.
Kula Shaker assume pleinement ses influences: Les morceaux de George Harrison du milieu des années 70 ou un riff monstrueux à la Richie Blackmore surgi de nulle part, ou encore une improvisation digne d'un western spaghetti.
"Natural Magick" donne l'impression d'un groupe reformé après plus de 20 ans, qui s'éclate et joue des Hits pop un peu niais.
Pourtant, Kula Shaker, c'est réellement du sérieux et les blagues prouvent que le groupe est bien conscient de la situation...

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Ashley Hutchings 1979 - Kickin' Up The Sawdust

Genre: Folk Rock, Folk

Producteur – Ashley Hutchings
Clarinette, saxophone baryton, piano, synthétiseur – Peter Bullock
Concertina [Anglo] – John Rodd
Concertina [Duo], Synthétiseur – Michael Hebbert
Batterie, tambourin – Michael Gregory
Basse électrique – Ashley Hutchings
Guitare électrique, guitare acoustique – Graeme Taylor
Dulcimer à marteaux – Jimmy Cooper
Mélodéon, orgue à bouche – John Tams
Melodeon – Bob Cann
Harmonica – Terry Potter

"Kickin' Up The Sawdust" d'Ashley Hutchings, paru en 1979, est bien plus qu'un simple disque à écouter. Chaque morceau est accompagné d'instructions de danse très précises. Ce sont des danses traditionnelles, des danses de groupe, alors il faut les faire à plusieurs. On peut aussi écouter l'album sans bouger.
Bien qu'il soit attribué à Ashley Hutchings, c'est plutôt un album d'Albion Band, puisque plus de la moitié des musiciens sont d'anciens membres de cette formation fluctuante.
Cependant, il ne s'agit certainement pas du Folk Rock de ce groupe, même s'il utilise basse électrique, guitare et batterie.
C'est un disque chaleureux et sans prétention: la version improvisée du traditionnel "Speed ​​the Plough" est un pur bonheur.
Difficile de faire mieux en matière de musique Folk authentique...