Bebeto a écrit : ↑ven. 20 mars 2020 19:58
The Dark Dude a écrit : ↑ven. 20 mars 2020 18:57
Encore une fois: "Que proposes-tu?"
En voilà une question bien conne ! Sérieux, tu crois que c'est le rôle de
vox de proposer ?
Donc si je suis ton raisonnement implicite, "si on n'a rien à proposer on ferme sa gueule", c'est bien ça ? Et vox n'a pas le droit de montrer ce qui cloche pour lui, simplement ?
Quel jugement lapidaire, Bebeto ...
Nous pouvons légitimement nous demander si les constats d’impuissance permanents que l’on peut lire ici et là ne sont, au final, pas plus toxiques qu’efficaces.
(Rien de perso, Vox, tu sais que j’apprécie ta flamme mais à ces prises de conscience sociale et politique, il manque la prise de conscience émancipatrice, celle qui pose les actes).
La toxicité, donc, c'est que tous ces constats d’impuissance font enrager intérieurement et dépriment, nous maintenant dans une sorte de soumission par tétanisation (ou pire, génèrant de la violence au quotidien).
Il y a une suite universelle dans les cheminements de l’humanité :
constater - critiquer - proposer - agir ; or, pour l'instant, il manque les indispensables 3ème et 4ème étapes : proposer et agir. D’où la légitimité de la question (et puis pratiquer le questionnement n'est pas une mauvaise chose, hey ?). Après, il n'appartient pas forcément à une seule et même personne de procéder aux 4 étapes, c'est clair.
Mais tant que l’on n’aura pas trouvé la réponse, il ne se passera rien.
Donc poser la question « que proposes-tu ? » est bel et bien une réaction salutaire (et non agressive) qui nous invite tous à nous poser cette question.
Et la réponse à cette question, au final, importe peu car chacun en aura une différente. Il n’y a pas vraiment d’universalité en la matière car ce qui est exact (ou « moral ») pour l’un ne l’est pas pour l’autre, question d'héritages culturels respectifs.
Donc oui, posons le plus possible cette question (pas forcément à Vox en effet. Nostra culpa

) de manière à ce qu’insidieusement, dans les esprits, la recherche du « je fais quoi ? » chemine. Un jour chacun trouvera sa propre réponse. Et il est possible que l'on soit nombreux à avoir trouvé la même. Dès lors, on pourra agir démocratiquement.