Je crois que tu le résumes on ne peut mieux : c'est en faisant primer l'intérêt commun sur des intérêts économiques privés que l'on pourra sortir l'agriculture (pas seulement française) de cette impasse qui, hormis les grosses firmes qui jouent en bourse, ne satisfait personne. Même si le nombre de signatures de la pétition lancée par Eleonore Pattery ne représente pas (encore) le corps citoyen dans son ensemble, il montre que le souci à la fois pour la santé publique, pour les conditions de travail et le niveau de vie des professions concernées, pour la qualité de ce qui est produit, et pour les enjeux environnementaux (pas seulement au niveau des pesticides, qui sont très mis en avant, mais aussi sur le plan de la ressource eau) est bien une préoccupation partagée, et ce beaucoup plus largement que ce qu'en laisse croire l'état du débat public.
Ensuite, puisque tu nommes une parmi les formations politiques aspirant à gouverner, il faudra désigner clairement ceux qui se prononcent pour la survie de ce système et ceux qui proposent d'en sortir.
Dites donc...
Re: Dites donc...
Ce bon vieil Alice, à la vitalité étonnante. On parle de Iggy et Keith : il les rejoint côté résilience !Elie Köpter a écrit : ↑mer. 23 avr. 2025 21:52Et ça a l'air bien prometteur musicalement parlant :
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Je ne suis pas trop vieux pour ces conneries.
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Re: Dites donc...
FILLES & MOTEURS, JOIES & DOULEURS.
Re: Dites donc...
Je ne suis pas économiste et n'ai pas non plus étudié le problème de très près mais je ne penses pas que ce soit si simple d'en sortir. Déjà le milieu agricole est aussi allergique à l'écologie qu'influent, du moins dans pas mal de campagnes ou les connexions familiales ou (et) d'affaires sont nombreuses. Autrement dit réformer n'est pas simple car les manifs arrivent vite et trouvent le soutien d'une majorité de la population.
Et non sans raisons non plus, le niveau d'endettement de beaucoup d'exploitants agricole, qui par ailleurs ne ménagent pas leur peine est élevé ( le film Au nom de la terre ( avec Guillaume Canet) rend bien compte de la situation, de manière fort émouvante en prime).
Au un niveau plus global, c'est également bien complexe. D'une part en raison des connexions économiques avec différentes filières et en bout de chaîne les impacts au niveau de la grande distribution qui touche directement le consommateur... Et d'autre part parce que l'agriculture est exportatrice, avec notamment les impacts concurrentiels avec des pays qui ont des normes écologiques bas de gamme, USA en tête.
Et je doute que ce soit d' une équipe de moralistes offusqués qui prétendent à la fois vouloir faire du social tout en tirant le PIB vers le bas, autrement dit la dette vers le haut, que sorte une solution viable.
Surtout qu'en plus, faut dire ce qu'il est : la génération qui arrive a encore franchi un cap en matière d' individualisme et de consumériste, en dignes héritiers de leurs parents.
Alors bon courage aux politiques qui auront la volonté de trouver des solutions "consensuelles" face à ceux qui font dans la facilité en "trouvant" des coupables, surtout que l'histoire a quand même souvent donné raison aux derniers.
Mais difficile de faire des prévisions, entrés que nous somme dans l'ère du chaos interconnecté et de son pendant imprévisible : l'IA.
Re: Dites donc...
Merci pour ton message.
EDIT : je ne suis pas d'accord avec grand-chose dans ce que tu dis, mais là-dessus comme sur le reste, nous pourrons vraisemblablement trouver des préoccupations citoyennes qui nous rassemblent, en tous cas je le souhaite. Après tout, on est nombreux à avoir des enfants de l'avenir desquels se préoccuper.
EDIT : je ne suis pas d'accord avec grand-chose dans ce que tu dis, mais là-dessus comme sur le reste, nous pourrons vraisemblablement trouver des préoccupations citoyennes qui nous rassemblent, en tous cas je le souhaite. Après tout, on est nombreux à avoir des enfants de l'avenir desquels se préoccuper.