Il y a des artistes dont les disques me mettent mal à l'aise. Je ne sais pas si ça vous arrive aussi. Il n'y a aucune raison objective, mais le "son" de certains musiciens peut créer en moi une sorte de malaise, sans que je parvienne à en identifier la cause. Ce sont souvent des artistes qui produisent quelque chose d'original, ce qui est une très bonne chose. Pour certains, je trouve cela très plaisant, pour d'autres, un peu angoissant. Cela a toujours été le cas pour Kate Bush, et, par miracle, ce matin, je ne ressens pas ce sentiment. L'occasion pour moi de découvrir pleinement cette œuvre magnifique.
Cat Power qui rejoue le concert de Dylan au prétendument Royal Albert Hall en 66. En fait c’était le concert donné à Manchester. Très beaux disques, son superbe.
Quant au concert de Dylan il a été édité officiellement depuis. Mais dans les années 70 c’était Le Pirate qu’il fallait trouver à tout prix. Une sorte de Graal.
Vous n’aimez pas Dylan ? Écoutez ce Cat Power, ne serait-ce que pour les textes des chansons.
Je le possède en vinyle. Je n’aime pas Dylan mais j’aime assez Cat Power.
Le même compositeur et, apparement, la même équipe de musiciens, la chanteuse que pour le générique d'Aujourd'hui Madame, Jo Moutet dans un truc endiablé, issu du film "Béru et ces dames", talent !
Endiablé ! Bel auto plagiat, tout ce que j'aime Pas étonnant que ses morceaux soient si courts, les musiciens les jouent tellement vite (moins de temps à payer )
A partir d'un certain âge, si on vous donne 10 ans de moins, un conseil : prenez-les !.
Ah yes, excellent, et tout l'album est du même tonneau (oui Nunu : "des Danaïdes", comme ça ça t'évite de la faire ). Merci Bushi pour cette découverte
A écouter absolument également l'album "Good Evening Black Buddha" de Black Jesus Experience, pas de déception à l'horizon ! Encore merci Bushi
Excellent album aussi, commandé dans la foulée (vinyle). Je vais explorer leur discographie.
Merci Sam
Il ne faut pas confondre profond attachement et haute fidelité - Franquin
dans la même veine, ce groupe parisien, malheureusement splité en 2021. Collaboration avec Mulatu Astatqe, et la collection Éthiopiques (N°30)
Excellent
Il ne faut pas confondre profond attachement et haute fidelité - Franquin
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En 2015, le cinquième album du groupe allemand instrumental MY SLEEPING KARMA, Moksha, avait fait figure d'oeuvre de pleine maturité. Aujourd'hui, ce premier album live, Mela Ananda, représente une occasion rêvée de découvrir le groupe pour ceux qui ne le connaissent pas déjà (seul le second album est ignoré) et une sublime récapitulation pour celles et ceux qui sont d'ores et déjà adeptes. A ses débuts, le groupe s'est retrouvé affublé de l'étiquette Stoner qui m'apparaît bien trop réductrice par rapport au périmètre artistique effectivement délimité.
Effectivement, ce premier live est très intéressant....
Sorti en 2017, c'est parfois assez...bourrins !
Mon premier Aero acheté en mars 80. Après coup, j'avais lu des critiques qui affirmaient que ce live ne rendait pas justice aux prestations du groupe. Et puis il y avait le fait que les Bostoniens, soucieux de contrecarrer les ardeurs des bootleggers de vouloir enregistrer les concerts du combo, avaient opté pour un patchwork de titres enregistrés en stade et en club. Au début du haut de mes 17 ans et demie, je reconnais avoir trouvé la démarche étrange. Quand je le réécoute aujourd'hui, ça passe vraiment très bien. Les grands moments de ce live ? Bah finalement, il y en a un certain nombre. L'enchaînement Sweet Emotion / Lord Of The Thighs est un régal. Il en est de même pour Sick As As Dog, Dream On (la meilleure version entendue pour moi), Chip Away The Stone. Et puis, il y a la doublette I Ain't Got You / Mother Popcorn enregistrés dans la chaleur du club Pall's Mall à Boston qui démontrent à quel point ce genre d'endroit se révélait être son terrain de prédilection. Ca se termine sur un tellurique Train Kept A Rollin' où l'ami Joe Perry se plait à rejouer à sa façon Strangers In The Night. Un très bon live qui a donc son charme.
THUNDER : A Black Country Xmas
Les concerts de Noël de Thunder, c'est quèque chose. Généralement interprétés devant une assistance modeste, ils sont souvent pour le groupe au milieu de leurs titres-phare, l'occasion sur ce live enregistré en 2021 de s'atteler à des reprises pour le moins inattendues comme ce Sailing de Rod Stewart, ce Tie Your Mother Down de Queen et ce Burn de Deep Purple, reprises superbement jouées et ce, dans une ambiance particulièrement détendue. Entre les morceaux, il arrive que nos cinq gaillards s'envoient des vannes devant un public bienveillant. Uniquement disponible sur le site du groupe, je compte dorénavant me procurer les CD's originaux de ces concerts fort sympathiques.
Et puis, il y a la doublette I Ain't Got You / Mother Popcorn enregistrés dans la chaleur du club Pall's Mall à Boston qui démontrent à quel point ce genre d'endroit se révélait être son terrain de prédilection.
j'aime bien l'album, qui resta mon seul Smith durant les 90's et 00's, parce que je m'étais séparé des 6 premiers studio et que je rachète Wings et Rocks il y a une 12aine d'année.
Par contre, ce double live n'est pas fort cohérent, car il mélange toutes les époques, notamment le truc que j'ai cité: il viendrait de 73, avant même leur première plaque.
Mais c'est une bonne intro pour le novice.
Dream On et Lord of Thighs sont au top sur cet album. Quand tu mets le truc des Yardbirds, en plus, c'est méga.
Mon premier Aero acheté en mars 80. Après coup, j'avais lu des critiques qui affirmaient que ce live ne rendait pas justice aux prestations du groupe. Et puis il y avait le fait que les Bostoniens, soucieux de contrecarrer les ardeurs des bootleggers de vouloir enregistrer les concerts du combo, avaient opté pour un patchwork de titres enregistrés en stade et en club. Au début du haut de mes 17 ans et demie, je reconnais avoir trouvé la démarche étrange. Quand je le réécoute aujourd'hui, ça passe vraiment très bien. Les grands moments de ce live ? Bah finalement, il y en a un certain nombre. L'enchaînement Sweet Emotion / Lord Of The Thighs est un régal. Il en est de même pour Sick As As Dog, Dream On (la meilleure version entendue pour moi), Chip Away The Stone. Et puis, il y a la doublette I Ain't Got You / Mother Popcorn enregistrés dans la chaleur du club Pall's Mall à Boston qui démontrent à quel point ce genre d'endroit se révélait être son terrain de prédilection. Ca se termine sur un tellurique Train Kept A Rollin' où l'ami Joe Perry se plait à rejouer à sa façon Strangers In The Night. Un très bon live qui a donc son charme.
Mon premier Aero acheté en mars 80. Après coup, j'avais lu des critiques qui affirmaient que ce live ne rendait pas justice aux prestations du groupe. Et puis il y avait le fait que les Bostoniens, soucieux de contrecarrer les ardeurs des bootleggers de vouloir enregistrer les concerts du combo, avaient opté pour un patchwork de titres enregistrés en stade et en club. Au début du haut de mes 17 ans et demie, je reconnais avoir trouvé la démarche étrange. Quand je le réécoute aujourd'hui, ça passe vraiment très bien. Les grands moments de ce live ? Bah finalement, il y en a un certain nombre. L'enchaînement Sweet Emotion / Lord Of The Thighs est un régal. Il en est de même pour Sick As As Dog, Dream On (la meilleure version entendue pour moi), Chip Away The Stone. Et puis, il y a la doublette I Ain't Got You / Mother Popcorn enregistrés dans la chaleur du club Pall's Mall à Boston qui démontrent à quel point ce genre d'endroit se révélait être son terrain de prédilection. Ca se termine sur un tellurique Train Kept A Rollin' où l'ami Joe Perry se plait à rejouer à sa façon Strangers In The Night. Un très bon live qui a donc son charme.
LP
Le son est dégueulasse dans mon souvenir
Pas vraiment. Il faut quand même rappeler que ce live est sorti pour faire un pied de nez à tous les bootleggers qui enregistraient leurs concerts. Ce n'est pas pour autant qu'il est doté d'un son dégueulasse.
Les Doobie(s), en live, c'est toujours très bon surtout quand celui-ci, pas très officiel mais doté d'un son digne d'un officiel, fait la promotion de l'album Stampede sorti quelques mois auparavant. Nos Californiens nous offrent un concert d'excellente facture puisant de toute évidence dans leurs classiques que sont Jesus Is Just Alright, Rockin' Down The Highway ou le tubesque Long Train Runnin'.
Dès que j'ai appris sa réédition, celui-là, je l'ai attendu impatiemment, autant vous le dire tout de suite. Le Live Sentence, sorti en 1984, ne contenait que 9 titres issus du même concert. Frustrant. Là, on a la totale dignement restituée et ce, grâce à une production......"impeccable". Enfin, oserais-je dire car il aurait été impardonnable de ne point sortir ce Live In Japan 1984 (agrémenté de superbes clichés) compte tenu de la performance exemplaire de nos cinq larrons. "Impeccable", tel est le mot qui convient parfaitement pour qualifier ce live. Après une courte intro, le groupe, emmené et "chapeauté" tambour battant par un Graham Bonnet très en verve vocalement, enchaîne direct sur un Too Young To Die, Too Drunk To Live suivi d'un Hiroshima Mon Amour absolument grandiose débroussaillé par un Malmsteen (éblouissant sur Evil Eye) qui multiplie un peu trop les notes à mon goût (cela a toujours été le cas mais bon c'est son style, sa marque de fabrique). Et là, on ne les arrête plus, les membres d'Alcatrazz (Yngwie Malmsteen à la lead guitare, Gary Shea à la basse, Jimmy Waldo aux keyboards, Jan Uvena derrière les fûts et bien évidemment Graham Bonnet au chant). Point de temps mort sauf peut-être sur Suffer Me, une zoli ballade où le blond vocaliste, affichant encore une fois, une étonnante forme vocale, met tout le monde d'accord en nous offrant une version pour le moins émouvante et ce, grâce à sa voix (que certains trouveront ici parfois particulière) qui se veut tantôt puissante tantôt sensible. Se manifestant bruyamment, le public jap' ne s'y trompe pas et est déjà conquis dès le 2ème titre. Il l'est encore plus lorsqu'il re-visite l'imparable répertoire à la fois de Rainbow (All Night Long et Lost In Hollywood) et MSG (Desert Song) et là, c'est presque l'émeute dans le Nakano Sun Plaza Hall de Tokyo qui chavire presque aussitôt. Y a de quoi après un tel show qui, en plus d'être "impeccable" et "professionnel", se veut être totalement renversant pour l'auditeur aussi.....
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Avec Conundrum , le sextette cosmopolite et expérimenté (Andy Kubicki et Glenn Liljeblad -USA, Tomas Stark et Lennart Stähle – Suède, Denis Boucher -Canada, John Eyre -Royaume-Uni) nous livre une musique à son image : éclectique et virtuose, mais surtout qui fleure bon l’enthousiasme, quand ce n’est pas l’humour, ce qui rend cette musique très attachante !
L'album s'écoute bien, mais apporte rien de vraiment nouveau selon-moi !
Les Doobie(s), en live, c'est toujours très bon surtout quand celui-ci, pas très officiel mais doté d'un son digne d'un officiel, fait la promotion de l'album Stampede sorti quelques mois auparavant. Nos Californiens nous offrent un concert d'excellente facture puisant de toute évidence dans leurs classiques que sont Jesus Is Just Alright, Rockin' Down The Highway ou le tubesque Long Train Runnin'.