1969 : Canned Wheat
"Canned Wheat", sorti en 1969, a atteint le numéro 91 dans le Billboard Pop Albums.
"Wheatfield Soul" avait été enregistré de façon indépendante et avant que le groupe ne signe avec RCA.
Le groupe a été envoyé pour enregistrer la suite de "Wheatfield Soul" chez RCA Studios à New York car, conformément à la politique entreprise à l'époque, les artistes de RCA utilisaient les propres studios de l'entreprise.
The Guess Who enregistrent dûment "Canned Wheat" chez RCA et, secrètement ré-enregistrent deux des plus forts morceaux, "Laughing" et "Undun" chez A & R, car le combo et le producteur Jack Richardson avaient estimé que le son chez RCA était inférieur à celui des A & R Studios indépendants, où" Wheatfield Soul"avait été enregistré.
Pour prouver à quel point le studio RCA ne convenait pas, les dubs de "Laughing" et "Undun" ont ensuite été envoyés à RCA.
Lorsque RCA a publié ces deux chansons en single et qu'elles se mirent à cartonner dans les Charts, le logo avait voulu publier un album dès que possible, mais il n'y avait alors pas assez de temps pour ré-enregistrer le reste du matériel et "Canned Wheat" fut publié, enregistré au studio RCA, mais avec "Laughing" et "Undun" faits à A & R.
N.B. : Le disque comprend également une version de "No Time " qui allait plus tard être ré-enregistré sur l'album "American Woman" et publié comme un Hit single.
"It''s Time" est certainement l'album le plus Hard des premières années de the Guess Who?, et le premier où Burton Cummings apparait comme chanteur en second et claviériste, mais aussi le dernier enregistrements avec le leader Chad Allan.
Dès les premières mesures de "All Right", cet dusque montre the Guess Who comme un groupe affamé, avec du sang neuf (Cummings) et l'adoption d'un côté R & B plus Hard.
Le matériel original montre les capacités de composition du groupe de plus en plus importantes, mais leurs influences sont encore évidentes.
Chad Allan se retrouve sur des morceaux plus calmes comme "One Day".
En fait, cet album montre clairement la lutte entre les influences pop d'Allan et le R & B tranchant plus hard de Cummings.
Dans l'ensemble, "It's Time" est un album qui doit être joué fort.
Je trouve que le morceau "Baby Feelin'" sonne très Johnny Kidd & the Pirates
"It''s Time" est certainement l'album le plus Hard des premières années de the Guess Who?, et le premier où Burton Cummings apparait comme chanteur en second et claviériste, mais aussi le dernier enregistrements avec le leader Chad Allan.
Dès les premières mesures de "All Right", cet dusque montre the Guess Who comme un groupe affamé, avec du sang neuf (Cummings) et l'adoption d'un côté R & B plus Hard.
Le matériel original montre les capacités de composition du groupe de plus en plus importantes, mais leurs influences sont encore évidentes.
Chad Allan se retrouve sur des morceaux plus calmes comme "One Day".
En fait, cet album montre clairement la lutte entre les influences pop d'Allan et le R & B tranchant plus hard de Cummings.
Dans l'ensemble, "It's Time" est un album qui doit être joué fort.
Je trouve que le morceau "Baby Feelin'" sonne très Johnny Kidd & the Pirates
1987 Rock & Roll Rebels
Rocket Ritchotte, à la lead guitar, a rejoint le groupe à ce moment-là, ainsi que Michael Wilk aux claviers. Après l'enregistrement de nouveaux morceaux comme demos dans le studio de Kay, à Los Angeles, ils ont été acceptés en tant que maîtres absolus de leur nouveau label et tout d'un coup, on leur offrait du temps pour terminer l'album pour sa sortie au printemps de façon à coïncider avec leur prochaine tournée. Ils durent devenir des écrivains, des arrangeurs, des producteurs et des ingénieurs.
Le mixage final a été fait en espérant de ne pas avoir à en faire encore un autre.
Alors que, avec le recul, "Rock And Roll Rebels", paru en 1987, possède un peu trop de sons techno, il marque cependant un retour à des rythmes plus forts, des morceaux à influence bluesy et des paroles qui reflète une grande partie de ce qui s'était passé au cours des années de reconstruction.
1963 Seven Steps to Heaven
Comme tout le monde l'a déjà noté, il s'agit d'un album de transition ; c'est le demi-début du deuxième grand quintette de Miles Davis.
Au piano, Davis fait appel à un jeune Herbie Hancock après avoir été présenté par Donald Byrd, dont le "Watermelon Man" (incroyablement surestimé) faisait le tour du monde la même année. À la batterie, il fait appel à un Tony Williams encore plus jeune, dont l'exubérance juvénile dans sa façon d'accentuer les rythmes a provoqué une rupture avec les autres musiciens plus âgés, mais a mis Davis au défi. À la basse, il fait appel à Ron Carter, qui n'a plus besoin d'être présenté. Mais je parle de demi-début parce que 1) Wayne Shorter est absent et 2) la moitié de ces six chansons sont jouées avec un groupe différent : Frank Butler à la batterie, Victor Feldman au piano et, à nouveau, Ron Carter à la basse.
L'album est séquencé de telle sorte que les chansons paires sont jouées avec (la majorité du) deuxième quintette, ce qui donne une impression de travail post-natal. Les chansons sont plus vives, plus lourdes, prêtes pour la nuit. Les chansons impaires sont interprétées par Feldman et Butler, dans un esprit de week-end ensoleillé sur la côte ouest. Ces chansons sont plus paresseuses, plus réfléchies, prêtes à ce que l'après-midi dure éternellement. L'approche itinérante permet de rester en éveil grâce à un mouvement constant d'un endroit à l'autre ; c'est ce que j'ai appelé le "transport". Préférable, je pense, à l'alternative qui aurait été d'avoir la première moitié avec les chansons de New York et la seconde moitié avec celles de la côte ouest (un peu comme, par exemple, ce que Ray Charles a fait sur The Genius of Ray Charles). Et je dis "album de transition" parce que, en plus des styles différents des deux groupes, le deuxième grand quintette va faire des choses plus grandes et meilleures.
Préférant une musique plus rapide et plus lourde, je pense que les titres pairs sont les meilleurs de l'album : la mélodie facile à sept notes de la chanson titre (coécrite par Victor Feldman), soutenue par le jeu de batterie fluide et plutôt imprévisible de Tony Williams (il a l'un des refrains pour lui tout seul pour que vous puissiez voir ce que je veux dire). "So Near, So Far" a des refrains où Davis et Coleman s'entrelacent ; Davis jouant le thème principal et Coleman arpégant en dessous, se rejoignant de temps en temps et Williams reliant chaque phrase à la suivante (il le fait aussi pendant les solos). Les chorus mis à part, Herbie Hancock obtient le meilleur solo de chaque chanson, celui de "Seven Steps to Heaven", exploratoire et rapide, contrastant avec les accords plus calmes de "So Near, So Far". Et le groupe se fraye un chemin à travers "Joshua" (écrit par Feldman), peut-être innervé par la basse de Ron Carter.
Les chansons plus lentes n'ont pas à me plaire, bien sûr, mais je pense simplement qu'il manque quelque chose : le volume inexplicablement intrusif de Miles Davis sur "Baby Won't You Please Come Home" détonne ; et bien que le jeu de Davis sur "Basin Street Blues" et "I Fall In Love Too Easily" semble chargé d'émotion et que Carter et Feldman apportent tous deux une belle couleur, aucune des deux chansons n'engage le groupe pendant toute sa durée.
Une critique un peu paresseuse pour un album un peu paresseux.
Luther Grosvenor - 1971 Under Open Skies
Under Open Skies est un album très solide de l'artiste qui a quitté Spooky Tooth pour rejoindre Mott the Hoople après que le groupe ait quitté Island pour CBS.
"Ride On" ouvre les festivités avec Grosvenor jouant à la fois de la basse et de la guitare solo; Mick Kellie de Spooky Tooth assure la batterie; John Hawken est au piano; et les harmonies sont assurées par Jim Capaldi de Traffic et Mick Ralphs, l'homme que Luther Grosvenor a remplacé au sein de Mott the Hoople.
C'est là l'étrangeté de Under Open Skies, où "Soft Ground" de Verden Allen a vraiment perturbé le flux de l'album All the Young Dudes, un morceau comme "Here Comes the Queen" aurait été de la dynamite pour Ian Hunter et les garçons. Alors que le groupe était trop sollicité, c'était le moment de s'appuyer fortement sur Grosvenor. Il est apparu comme un mercenaire plutôt que comme le véritable remplaçant de Mick Ralphs, et ce travail très créatif montre ce qu'il aurait pu apporter à Mott si on lui en avait donné l'occasion. "When I Met You" est joué à la basse par Trevor Burton des Move, à la guitare par Grosvenor et au chant par l'artiste qui se rapproche de Steve Winwood. La chanson titre est tout simplement incroyable, Trevor Burton et Mick Kellie formant les deux tiers du groupe de trois musiciens qui réussit cette brillante composition de Githa Grosvenor/Luther Grosvenor pré-Ariel Bender. Il est dommage que Mott ou the British Lions reconstitués n'aient pas su s'inspirer de cette personne pour poursuivre leur travail. Ils ont pris une direction heavy metal ratée alors que la clé possible de leur succès se trouvait dans cette œuvre fougueuse et très complète. La chanson titre est mystique et étonnante, tandis que la pochette intérieure présente une superbe photo de Grosvenor habillé comme Ozzy Osbourne en cape blanche, entouré de magnifiques arbres verts, avec un petit cochon à l'extrême gauche. Avec Oh, How We Danced de Jim Capaldi et Broken Arrow de John "Rabbit" Bundrick, Under Open Skies de Luther Grosvenor fait partie d'une trilogie unique de disques sur Island records par des sidemen qui ont créé des disques plus complets que certains des disques des groupes dans lesquels ils jouaient -- Traffic, Free, et Spooky Tooth -- respectivement. Les musiciens se chevauchent sur ces trois enregistrements. De belles et touchantes notes de Jim Capaldi sont également incluses. "Waiting" aurait été un bon moment pour Spooky Tooth, tandis que "Rocket" rappelle "Say You Don't Mind" de Denny Laine.
Si Grosvenor présentait cet album comme un travail de fin d'études, le professeur devrait lui donner un A+.
Joe Viglione
Un disque que je considère comme un véritable must!
1969 : Canned Wheat
"Canned Wheat", sorti en 1969, a atteint le numéro 91 dans le Billboard Pop Albums.
"Wheatfield Soul" avait été enregistré de façon indépendante et avant que le groupe ne signe avec RCA.
Le groupe a été envoyé pour enregistrer la suite de "Wheatfield Soul" chez RCA Studios à New York car, conformément à la politique entreprise à l'époque, les artistes de RCA utilisaient les propres studios de l'entreprise.
The Guess Who enregistrent dûment "Canned Wheat" chez RCA et, secrètement ré-enregistrent deux des plus forts morceaux, "Laughing" et "Undun" chez A & R, car le combo et le producteur Jack Richardson avaient estimé que le son chez RCA était inférieur à celui des A & R Studios indépendants, où" Wheatfield Soul"avait été enregistré.
Pour prouver à quel point le studio RCA ne convenait pas, les dubs de "Laughing" et "Undun" ont ensuite été envoyés à RCA.
Lorsque RCA a publié ces deux chansons en single et qu'elles se mirent à cartonner dans les Charts, le logo avait voulu publier un album dès que possible, mais il n'y avait alors pas assez de temps pour ré-enregistrer le reste du matériel et "Canned Wheat" fut publié, enregistré au studio RCA, mais avec "Laughing" et "Undun" faits à A & R.
N.B. : Le disque comprend également une version de "No Time " qui allait plus tard être ré-enregistré sur l'album "American Woman" et publié comme un Hit single.
Deuxième disque de suite dont la pochette fait référence aux champs de blé de leur province d'origine, le Manitoba.
Le premier groupe rock canadien (avec The Collectors - de Vancouver - qui deviendra Chilliwack) digne de ce nom, c'est d'ailleurs un mini pied-de-nez qu'il soit sorti de désert culturel (d'alors, mais encore maintenant) que sont des provinces dites "des Prairies" (an angliches dans le texte aussi)
Même si je m'arrête un peu après le départ de Bachman avec Share The Land et Live at The Paramount. Plus que le futur AW, j'ai une préférence pour WFS et CW (dommage pour le solo de batterie - raté -, probablement une influence de Iron Butterfly).
Merci d'avoir choisi cette chronique peu élaborée, mais précieuse en terme des différentes versions de certains de leurs morceaux d'anthologie - je ne connaissais pas les raisons.
1984 Vertical Smiles
Le claviériste Ken Hensley d'Uriah Heep est devenu membre permanent et le guitariste Charlie Hargrett est parti suite à des désaccords avec le groupe et le management. Cependant, j'ai toujours pensé que le départ de Charlie était assez amical car écrit sur la couverture de l'album est "Remerciements spéciaux à Charlie Hargrett pour quatorze ans d'agonie et de dévouement."
Le passage à un rock plus commercial apparaît dans la toute première chanson, "Morning Dew", qui est sortie en tant que seul single de l'album. Je me souviens que sa diffusion à la radio était limitée. Bien que j'aie toujours aimé cette chanson, c'était certainement une rupture avec le Blackfoot traditionnel. Les claviers mènent à la chanson et sont présents tout au long, même si ce n'est pas une mauvaise chose. J'aime aussi les compléments de caisse claire aux sonorités militaires de Mr Spiers et Rick Medlocke qui y dépose un bon solo de guitare. Il y a donc beaucoup à aimer avec "Morning Dew".
Les choses se compliquent de manière décisive pour les quelques chansons qui suivent. "Living in the Limelight" est une pure merveille et la signature vocale de Medlocke est présente. La chanson déchire ! La même chose peut être dite pour "Get It On". C'est aussi un bon rock des jours les plus mémorables de Blackfoot. La chanson entre le deux, "Ride With You" n'est pas mal non plus. C'est juste trop de claviers là où de bons trucs de guitare devraient être et cela laisse un peu tomber. Ensuite, l'album ralentit avec deux chansons de type ballade puissante, "Young Girl" et "Summer Days". Cela montre un côté plus tendre du groupe et les deux chansons sont très bien faites. Heureusement, les choses reviennent à un terrain plus familier avec le flamboyant "A Legend Never Dies". J'ai toujours pensé "c'est plus comme ça". Cela prouve que Blackfoot peut utiliser efficacement la guitare et le clavier ensemble dans une chanson. Mais la piste Blackfoot la plus authentique à l'ancienne est la plume ultime, "Heartbeat and Heels". Cette chanson écarte tout doute que Blackfoot a complètement abandonné son passé. C'est le joyau caché de l'album. Je n'ai jamais été trop sûr du suivant. On pourrait penser que n'importe quelle chanson intitulée "In For the Kill" serait un hard rock et bien que cette chanson ait des bons moments, elle ne me pousse pas à tuer. Pourtant, c'est probablement la meilleure chanson pour clôturer l'album.
Dans l'ensemble, "Vertical Smiles" est un album plutôt décent. Certes, ils intègrent des claviers où un son de guitare plus dur devrait être par endroits mais ce n'est pas mal. L'album contient de bonnes chansons. Pourtant, ce n'est pas du même niveau que leurs trois albums célèbres, "Strikes", "Tomcattin'" et "Marauder".
2008 Supernatural Delight
"Supernatural Delight", l'excellent nouveau disque studio instrumental de Bluestone Company (anciennement connu sous le nom de Savoy Truffle), l'ultime groupe japonais de jam de guitare heavy bluesy, comprend 10 titres (60 minutes) de rock/fusion exceptionnel, rétro 70's, bluesy, d'inspiration sudiste, basé sur la jam de guitare heavy, qui met en valeur le Super Guitar Hero Toshihiro Sumitomo et ses vastes talents de guitariste. Un document musical "guitar heavy" de premier ordre, incroyable, qui met l'accent sur une musique phénoménale, profonde et dynamique, ainsi que sur les jams prolongés de Toshihiro et des superbes et talentueux Bluestone Co. Brothers.
Hautement recommandé aux fans de Gov't Mule (Warren Haynes) et de Plankton.
Basé à Osaka, au Japon, Bluestone Company livre un document musical incroyablement brillant, basé sur le blues et la guitare lourde, plein de profondeur, de puissance et de classe sur l'impressionnant disque Supernatural Delight. Dirigé par l'incroyable et talentueux Toshihiro Sumitomo à la guitare (que beaucoup considèrent comme le Warren Haynes du Japon, et nous le disons avec tout le respect que nous devons à M. Haynes). Toshi plie et façonne une vaste gamme de sonorités, de couleurs et de formes de blues vintage old school, ainsi que d'innombrables solos fantastiques et époustouflants sur sa Les Paul, qui vous feront tourner la tête d'incrédulité pendant qu'il opère sa phénoménale magie de 6 cordes. Toshihiro Sumitomo est un véritable Guitar Hero/Axemaster dans tous les sens du terme.
Qu'il s'agisse de creuser profondément sur des riffs bluesy lourds et sérieux avec puissance et finesse, ou d'amener sa guitare à l'extrême avec des solos de lead improvisés incroyablement meurtriers et étendus, avec un travail de slide inspiré de Duane Allman, Sumitomo joue de la guitare comme il le pense et est vraiment un homme en mission sur la 6 cordes. Toshihiro est un vrai guitariste. Bluestone Company bénéficie également des talents musicaux étonnants de Yoshihiro Ogasahara à la basse, de Taizo Takafuji à la batterie et de Taro Takagi aux percussions. Les quatre "bons frères musicaux" de Bluestone Company sont tous aussi talentueux et exceptionnels dans leurs instruments. Chaque musicien contribue grandement à l'unité musicale du groupe et ils sont tous sur la même longueur d'onde, parlant le même langage musical universel, connu collectivement sous le nom de Bluestone Company. De véritables guerriers instrumentaux basés sur le blues, le rock et la fusion, qui "brillent" sur l'incroyable opus "Supernatural Delight".
Bluestone Company a offert au monde un chef-d'œuvre de guitare sophistiqué, et aucun mot ne peut lui rendre justice. C'est peut-être en partie pour cette raison qu'ils ont opté pour un disque entièrement instrumental. Néanmoins, leur nouveau CD est comme une délicieuse assiette de friandises qui met l'eau à la bouche, et il sera en effet dévoré par les aficionados et les profanes pendant des années. Supernatural Delight est exactement cela - c'est comme un plat épicé de cuisine spécialisée qui vient d'une autre planète. Imaginez que Stevie Ray Vaughn soit né sur Vénus et qu'il joue pour une race avancée d'êtres musicaux. C'est ce que Bluestone Company offre à ses auditeurs. Je déteste ce CD. C'est l'un de ces objets qui m'empêchent de vivre. Je ne peux pas m'en détacher. Il m'a complètement et fondamentalement hypnotisé. La musicalité est de tout premier ordre. Leur chef-d'œuvre entièrement instrumental emmène ses auditeurs d'un travail mécanisé proche de celui de King Crimson à une virée virtuose inspirée d'Hendrix, le tout à la manière d'un Allman Brothers Band au meilleur de sa forme. Il s'agit bien d'un CD de guitare, mais le reste du groupe brille également, s'harmonisant dans une extravagance blues-rock qui fera fondre vos cerveaux et vous laissera sur votre faim. --
Colosseum Live 1971
En Juin, Colosseum revient d'une tourbée en Italie, en Suisse et de sa troisième tournée en Allemagne pour la sortie de "Colosseum Live", un double album sur le label Bronze, qui avait été enregistré au cours d'une tournée de collège en Février.
En Mars 1971, le groupe avait enregistré ses concerts au Big Apple Club à Brighton et à l'Université de Manchester. Hiseman avait été impressionné par l'atmosphère du show de Manchester, et le groupe y était retourné cinq jours plus tard pour un concert gratuit qui avait également été enregistrée.
Ces enregistrements ont donc été publiés dans un double album intitulé "Colosseum Live" en 1971, peu de temps avant que le groupe ne se sépare, permettant de garder un témoignage réussi de Colosseum. Les morceaux enregistrés à l'Union des étudiants de l'Université de Bristol ont également été utilisés sur l'album.
On peut dire, sans aucun problème que Colosseum est, avant tout, un groupe de scène et cet album le prouve car ça rocke!
Du glorieux "Rope Ladder to the Moon" au magnifique "Lost Angeles", avec un superbe travail à la guitare de Clemson, on ne s'ennuit pas une seule seconde. C'est l'un des grands albums live des années 70.
Une excellente musicalité et des chansons quasiment fabuleuses font de cet album un must pour tout fan de Rock. Étonnamment bien enregistré, il met en valeur la musicalité de ce groupe bien rôdé pour jouer incroyablement bien ensemble.
Dick Heckstall-Smith est incroyable avec ses nombreux saxophones et il joue parfois de deux sax à la fois, Dave Clempson est un brillant guitariste, Dave Greenslade est un organiste hors pair, Jon Hiseman à la batterie est la pièce centrale, il semble avoir quatre bras, Mark Clarke joue d'énormes lignes de basse, sans oublier la voix énorme de Chris Farlowe, la 'VOIX', qui est absolument parfaite dans ce contexte, avec un profond sens du Blues: n'importe lequel de ces musiciens aurait probablement pu entré dans n'importe quel groupe à l'époque sans aucun problème. L'éclat individuel de chacun des musiciens ressort dans l'unification d'un son puissant et intelligent.
C'est vraiment un chef-d'œuvre. Les six titres du double album original sont sans aucun doute une expérience musicale intense. Les morceaux sont un mélange de chansons d'autres personnes brillamment interprétées comme "Rope Ladder to the Moon", de Colosseum, comme "Skelington", "Tanglewood" et "Lost Angeles" et quelque Blues tonitruant comme "Stormy Monday".
"Rope Ladder to the Moon" qui est meilleure que l'original est une version ingénieuse de la chanson de Jack Bruce. Le jeu de batterie d'Hiseman est la classe pure et tout ce que joue Jon est un support indispensable pour le reste du groupe. Cette chanson possède dans sa partie centrale un long passage du saxophone de Dick Heckstall-Smith et des solos de Hammond de Dave Greenslade,
Elle est suivie par leur version du classique de Graham Bond "Walking in the Park", tandis que le bluesy "Skelington" est dominé par le solo fantastique à la guitare de Clem Clempson.
"Tanglewood '63" est un morceau multi-imbriqué avec beaucoup de changements de mélodie et long solo de saxophone.
"Encore... "Stormy Monday Blues" est une super version du Blues de T-Bone Walker...
Le travail à la basse de Marc Clarke a toujours été largement sous évalué et, pourtant, son jeu est plus qu'à la hauteur sur, par exemple, ce grand moment qu'est "Lost Angeles". La grande classe! Les entrelacements des claviers de Dave Greenslade, le travail étonnant de Dick Heckstall Smith au saxophone et la voix puissante de Chris Farlowe, appuyés par la superbe section rythmique irréprochable est menée par la basse pour le solo de guitare le plus magnifiquement construit.
Bref, un album live à possèder absolument!
Après ce disque, ce fut la séparation du groupe!
1970 : American Woman
Au début des années 1970, The Guess Who s'orientent vers un son Hard Rock plus audacieux avec l'album "American Woman", la chanson-titre pour lequel, "American Woman " (couplé avec sa face B "No Sugar Tonight") a été le seul numéro 1 du groupe aux Etats Unis.
"American Woman" a également fourni à The Guess Who l'honneur d'être le premier groupe Canadien à avoir un Hit numéro 1 dans le Hot 100.
Le disque est sorti en 1970. Il a culminé au numéro 9 dans les Billboard Pop Albums. Il est resté dans les Charts pendant plus d'un an et ce fut leur plus grosse réussite.
En plus de la chanson titre (certainement l'une des meilleures chansons du groupe), cet album comprend également un re-make de "No Time", une chanson du groupe précédemment enregistrés pour "Canned Wheat", cette nouvelle version deviendra plus familière aux auditeurs.
1990 Rise And Shine
Enregistré au nouveau studio de John Kay dans le Tennessee, "Rise And Shine" contient quelques-uns des meilleurs morceaux écrits par l'équipe avec Michael Wilk au claviers, Rocket Ritchotte à la guitare, et bien sûr Kay. Deux morceaux sortent du lot "Rock and Roll War" qui est devenu la chanson favorite de nombreux anciens combattants du Vietnam, et “The Wall”, une chanson qui touche de près John et ses premières années derrière le rideau de fer.
Les deux bénéficient de la montée en puissance des lignes de guitare de Rocket et des claviers imaginatifs de Michael.
Dans l'ensemble, le disque sorti en 1990 transmet l'optimisme et l'enthousiasme ressenti à propos de leur partenariat avec leur nouveau label IRS.
Malheureusement, le label IRS a décidé de changer de distributeurs dans le milieu de "Rise And Shine".
Naturellement, le groupe a été déçu de ces circonstances, mais cela ne change rien au fait que c'est l'un des meilleurs disques depuis la reformation du groupe.
1967 Sorcerer
Sorcerer est plus ou moins le mouton noir de la deuxième grande période du quintette de Miles, et bien que je l'aime sans équivoque, je peux comprendre pourquoi. Il n'innove pas beaucoup comme E.S.P. ou Miles Smiles; il ne change pas radicalement la formule comme Miles in the Sky, et il n'est pas aussi splendide que Nefertiti.
Miles n'a même pas écrit de chansons originales, laissant l'écriture à ses jeunes protégés. Il y a aussi la question du morceau de jazz vocal de 1962, intensément déplacé, collé à la fin de l'album, que beaucoup de gens méprisent (pas moi).
Bien que tous ces arguments soient valables, Sorcerer reste un excellent album. Certes, il n'est pas tout à fait à la hauteur de ses frères, mais un groupe aussi phénoménal que le deuxième quintette de Miles est toujours la tête et les épaules au-dessus du lot, même dans un jour sans.
Il y a beaucoup d'ambiance romantique, mais les morceaux plus durs, post bop, sont également excellents. J'aime même le petit morceau de jazz vocal qui a été ajouté en guise de coda, il y a juste quelque chose qui fonctionne à mes oreilles. Il est possible d'écouter les autres albums du second quintette avant de mettre celui-ci, mais il faut absolument l'écouter.
After Shave - 1972
L'album de Hard Rock "Skin Deep" est un disque underground enregistré par un groupe Suisse en 1972 appelé After Shave qui était un trio Heavy formé à la fin des années 60 et influencé par Cream, Deep Purple, Led Zeppelin, Mountain et bien d'autres du même genre.
Le groupe avait été créé en mai 1968 à Bienne.
Après plusieurs changements de line-up, entre 1971 et 1974, After Shave composé de Pierre-Alain "Pakman" Kessi - guitar, vocals, Jean-Claude "Cacou" Fontana - vocals, bass et Rodolphe "Jötu" Baumgartner - drums, devient célèbre en Suisse, créant sa propre légende et son propre répertoire.
Ils avaient fait une tournée en Europe au début des années 70, notament en France et en Allemagne, et avaient finalement enregistré ce premier album pour le petit label Splendid en 1972, qui coûte maintenant beaucoup d'argent sur le marché des rares collectionneurs de disques.
"Skin Deep" est du Hard Rock très correctement chanté en anglais, en Power-trio façon début 70's avec de grandes cavalcades de guitare et des lignes de basses bien pesantes.
Cet album aux influences incontestablement Rock est l'un des Saint Graal de l'histoire de la musique psychédélique heavy progressive suisse.
N.B.: Cet album est encensé dans "Hard rock anthology 1968-1980" de Denis Meyer, Editions Enfer Magazine, ainsi que dans "Encyclopédie du hard rock des seventies" de Denis Protat, Editions Alternatives dans lesquels ces deux experts critiques répertorient plus d'un millier de groupes et de disques.
Quoi qu'il en soit, c'est certainement le meilleur album du label underground 'SPLENDID records' de La Chaux-De-Fonds.
Un véritable must pour les gros fans de guitare, cet opus mérite l'écoute, même si le son bien moyen ne met pas vraiment les compositions en valeur.
En 1990, "Medicine Man" sort sur le label indépendant Loop. C'est enfin un retour au Southern Rock presque dix ans après!
Comment rebondir après avoir été une icône ? Comment retrouver le feu sacré ? Comment ramener les chevaux sauvages égarés dans un corall si éloigné ? Après 3 albums "différents", Ricky Medlocke choisit de repartir de zéro, il abandonne le terrain peu fertile du Rock FM/AOR pour revenir à un son plus proche des racines roots du southern rock. Il était temps ! Du coup il assume son héritage avec force sur la couverture de l'album ainsi que dans les textes ou l'on retrouve sa verve passée. Je regrette toujours malgré tout 23 ans plus tard l'absence de ses trois larrons qui aurait pu donner à l'opus la saveur si originale du grand BLACKFOOT. Enfin ne faisons pas la fine bouche, j'ai longtemps cru, comme beaucoup de fans, que tout était fini.
Le premier constat auquel nul ne peut échapper, c'est cette satanée Gibson explorer qui continue de rugir malgré les années. C'est flagrant sur l'agressif "Doin my job" qui ouvre l'opus dans la grande tradition des titres punchy "in your face" des pieds noirs, du southern Hard rock couillu digne de la trilogie animalière. La guitare y règne en maîtresse et avec classe. "The stealer" achève de me convaincre que nous sommes en face d'une livraison de Pemmican de derrière les fagots ! Super efficace, avec un joli solo qui sonne cependant un poil trop overdubé.
Mais le titre de bravoure de l'opus est indéniablement pour moi le slow crépusculaire qu'est "Guitar slingers song and dance". Dans la grande tradition de "Searchin" ou de "Highway song", en plus moderne toutefois, le résultat est saisissant de réalisme. Quel talent !
Certains titres sont plus classiques dans leur approche, mais restent nantis de l'identité sudiste : il en va de "Sleazy world" et de "Chilled to the bone" alors que "Not gonna cry anymore" et "Runnin runnin" sont plus formatés FM et semblent sortis des sessions du controversé Siogo, tout en conservant une qualité certaine.
La nouvelle version CD est agrémentée de deux titres supplémentaires : l'instrumental "Navarre" ne fait que confirmer l'éclatant talent de Ricky avec tous les types de guitare et ouvre le superbe "Soldier blue", une plongée en droite ligne dans l'ambiance de Marauder, ce qui a pour effet de me convaincre de positionner cet album au dessus de Siogo.
Le retour de BLACKFOOT sous la forme d'un album plus ou moins solo de son leader charismatique -pléonasme ridicule - se déroule donc sous les meilleurs auspices. Hélas, dix années ont passé depuis la grande époque et les ventes ne seront pas à la hauteur. C'est donc l'occasion pour moi de rétablir une certaine réalité historique : Ricky était bien de retour en 90. BLACKFOOT is alive
Chris Duarte And Bluestone Co. - 396
Preuve que le blues ne connaît ni couleur ni pays, Chris Duarte s'unit à Bluestone Company, le plus grand groupe de blues du Japon, pour une collaboration intitulée 396.
Bien sûr, les albums en duo ont une longue tradition dans le blues - Junior Wells a joué avec Buddy Guy, Johnny Winter a relancé la carrière de Muddy Waters, des groupes britanniques comme les Yardbirds ont soutenu leur héros Sonny Boy Williamson - donc cela ne semble pas opportuniste, même si c'est clairement un moyen pour Duarte de consolider son public japonais et de faire connaître Bluestone Company aux États-Unis.
A cet égard, 396 n'est pas une session de jam particulièrement fluide, mais l'album suggère que Bluestone Company n'est pas vraiment un groupe de jams libres de toute façon. C'est un groupe serré et efficace, travaillant des rythmes de précision qui ne perdent jamais de vue la pochette, et ils montrent un penchant particulier pour la funkification de leur groove, ce qui les fait se sentir moins comme un groupe de blues que comme un groupe de bar influencé par le blues.
Cela ne donne pas beaucoup d'espace à Duarte - ce n'est pas une vitrine pour sa guitare comme l'étaient Vantage Point (2008) ou Blue Velocity (2007) et ses vocaux sont trop proches pour être confortables - mais c'est bien pour lui en tant que collaborateur et pour Bluestone Company en tant que groupe de soutien qu'ils ont pu trouver un terrain d'entente confortable, à mi-chemin entre leurs deux points forts.
Certes, ce terrain d'entente peut ressembler à une jam bizarre et rigide de la tournée en tête d'affiche de Jeff Beck et Stevie Ray Vaughan en 1990 - mais avec des polyrythmies moins compliquées - mais les fans purs et durs de ces deux artistes trouveront quelque chose à apprécier dans cette pollinisation croisée.
Encore un superbe disque live!
The Reunion Concerts 1994 (1995)
Le 'vrai' Colosseum s'étai réuni le 24 Juin 1994 au Freiburg Zelt Musik Festival, il joua un second concert de réunion à Cologne le 28 Octobre à E-Werk, qui fut suivi par une tournée en 1995.
Le concert à Cologne a été enregistré pour un 'TV Special' et publié en 1995 sous forme de CD et de vidéo.
En fait, "LiveS The Reunion Concerts 1994" comprend deux morceaux de leur concert de réunion au Zelt-Musik-Festival à Freiburg et six morceaux de la seconde réunion du concert à l'E-Werk à Cologne.
Encore un superbe disque live!
The Reunion Concerts 1994 (1995)
Le 'vrai' Colosseum s'étai réuni le 24 Juin 1994 au Freiburg Zelt Musik Festival, il joua un second concert de réunion à Cologne le 28 Octobre à E-Werk, qui fut suivi par une tournée en 1995.
Le concert à Cologne a été enregistré pour un 'TV Special' et publié en 1995 sous forme de CD et de vidéo.
En fait, "LiveS The Reunion Concerts 1994" comprend deux morceaux de leur concert de réunion au Zelt-Musik-Festival à Freiburg et six morceaux de la seconde réunion du concert à l'E-Werk à Cologne.
A absolument écouter!...
Autant les albums studio de la 2è vie de Colosseum (qui continue encore ajd, malgré 3 disparus: Hiseman et sa femme, Heckstall-smith et Greenslade à la retraite) sont inutile et très moyens (et ils en étaient conscients), autant c'est un de ces groupes dont j'ai le plus profité entre 95 et 2015, car vus sur scène 8 ou 9 fois (les dernières avec Barbara au saxo), dont à Canterbury et Loreleï. Sur la totalité des concert, je crois qu'ils ont fait quasi tous les morceaux de leur première vie (manquaient p-ê un ou deux morceaux que Litherland chantait) et ils ne nous ont jamais fait ch... avec leurs nouvelles créations (maxi 1 morceau par concert).
Le DVD qui reprend ce disque LiveS est tout simplement magistral, avec un concert complet et un docu sur leur vies sur la route.
Bon, là, il ne reste plus un seul du groupe d'origine (Farlowe, Clarke et Clempson n'en étaient pas), puisque Greenslade ne tourne plus avec eux. Du coup, même s'ils repassent dans mon coin, je n'irai sans doute plus, même si le batteur est un ancien du Gentil Géant.
Encore un superbe disque live!
The Reunion Concerts 1994 (1995)
Le 'vrai' Colosseum s'étai réuni le 24 Juin 1994 au Freiburg Zelt Musik Festival, il joua un second concert de réunion à Cologne le 28 Octobre à E-Werk, qui fut suivi par une tournée en 1995.
Le concert à Cologne a été enregistré pour un 'TV Special' et publié en 1995 sous forme de CD et de vidéo.
En fait, "LiveS The Reunion Concerts 1994" comprend deux morceaux de leur concert de réunion au Zelt-Musik-Festival à Freiburg et six morceaux de la seconde réunion du concert à l'E-Werk à Cologne.
A absolument écouter!...
Autant les albums studio de la 2è vie de Colosseum (qui continue encore ajd, malgré 3 disparus: Hiseman et sa femme, Heckstall-smith et Greenslade à la retraite) sont inutile et très moyens (et ils en étaient conscients), autant c'est un de ces groupes dont j'ai le plus profité entre 95 et 2015, car vus sur scène 8 ou 9 fois (les dernières avec Barbara au saxo), dont à Canterbury et Loreleï. Sur la totalité des concert, je crois qu'ils ont fait quasi tous les morceaux de leur première vie (manquaient p-ê un ou deux morceaux que Litherland chantait) et ils ne nous ont jamais fait ch... avec leurs nouvelles créations (maxi 1 morceau par concert).
Le DVD qui reprend ce disque LiveS est tout simplement magistral, avec un concert complet et un docu sur leur vies sur la route.
Bon, là, il ne reste plus un seul du groupe d'origine (Farlowe, Clarke et Clempson n'en étaient pas), puisque Greenslade ne tourne plus avec eux. Du coup, même s'ils repassent dans mon coin, je n'irai sans doute plus, même si le batteur est un ancien du Gentil Géant.
J'ai aussi le DVD; il est indispensable pour tout les fans!
1970 : Share the Land
L'album diversifié mais très réussi appelé "Share the Land" publié en 1970 contient de nombreuses chansons populaires.
"Hand Me Down World", "Bus Rider", "Share the Land", "Do You Miss Me Darlin'?" et une version révisée du single "Hang Onto Your Life" (sans le psaume 22 extrait qui ferme la version de l'album) forment tout un côté de leur compilation Greatest Hits 1971, "The Best Of The Guess Who, Vol 1".
Le groupe s'est rendu à Hawaï pour quelques semaines pour mettre la touche finale sur ces morceaux, puis il s'est rendu à Chicago pour faire l'enregistrement final.
"Hang Onto Your Life" a été écrite par Cummings supposément après un mauvais coup de soleil, mais, dans les faits, elle a été écrite après un mauvais trip d'acide. Il s'agit d'une chanson anti-drogue, et elle a été utilisée sur des publicités pour promouvoir l'arrêt de l'utilisation de drogues dures. À la fin de la chanson, le Psaume 22:14,15 qui est cité est à propos de la crucifixion de Jésus.
En écoutant les chansons, il n'est pas étonnant que cinq des huit titres de l'album original, se soient retrouvés dans la sélection de "The Best of The Guess Who".
Les Hits parlent d'eux-mêmes, mais les autres chansons ne sont pas en reste. "Moan For You Joe" nous régale de certains moments de guitare savoureuses de la part Leskiw, et celui-ci contribue aussi à certaines bonnes parties de pickin' sur "Coming Down Off the Money Bag". "Three More Days" est une longue séance de neuf minutes, semblable à ce que Traffic pouvait faire à l'époque, mettant en vedette Cummings à la flûte solo uniquement sur ce disque.