Si le Crime Of The Century m'avait profondément marqué (il me semblait fait expressément pour moi), pour cause d'aliénation à sa sortie en sept 74, trois ans plus tard, Meatloaf/Steinman semblent aussi avoir écrit chaque chanson en fonction de moi.
Moteurs (je n'ai que 14 piges) , rock et nanas étaient nos principales occupations et préoccupations.
Nucleus 1971 - We'll Talk About It Later
fans de Nucleus apprécient ce disque depuis bien longtemps...
Nucleus est mon groupe de JR/F préféré et cet album est celui que je préfère, à cause d'une énergie énorme et impitoyable. Orgue et Rhodes, et surtout l'incroyable guitare de Spedding (qui reniera bientôt le jazz pour un pounque rock désolant quand on connait le talent du musicien).
Producteur – Jim Steinman , Jimmy Iovine
Guitare – Davey Johnstone
Chant -- Meat Loaf
"Dead Ringer" de Meat Loaf, sorti en 1981, devait être la suite tant attendue du chef-d'œuvre de 1977, "Bat Out of Hell", composé de chansons écrites par Jim Steinman et produit par Todd Rundgren, mais, bien que cet album conserve un style Pop / Rock symphonique et opératique similaire à celui de son prédécesseur, il ne parvient pas à restituer la magie de cellui-ci. Pourtant, l'écriture est une fois de plus signée Steinman, et l'album comporte de nombreux faux-semblants, ce qui lui confère un certain 'beauté'.
L'auteur-compositeur y interprète une sorte de récitation poétique de quarante secondes seulement. Ce procédé, généralement courant sur un disque de Meat Loaf, ne convient tout simplement pas à celui-ci.
Le problème majeur de l'ensemble réside dans la voix de Meat Loaf, extrêmement pénible à l'écoute. Le chanteur avait opéré un changement radical de mode de vie après être devenu toxicomane, épuisement et dépression. Sa 'réhabilitation' s'est faite grâce à des médicaments qui l'ont malheureusement conduit à la perte de sa voix. Les enregistrements présentés témoignent d'une tentative ratée du chanteur de jouer avec passion.
Sur "Dead Ringer", on trouve, cependant, de magnifiques solos de guitare Pop Rock mélodiques qui attirent l'attention. Les compositions musicales sont évidemment plus matures que l'écriture générale. Les solos sont accompagnés d'harmonies clavier / piano qui fonctionnent bien.
En résumé, l'album est surtout apprécié par les fans les plus fidèles de Meat Loaf. C'était une belle tentative, mais elle n'a pas eu un franc succès...
Producteur – Ian Taylor
Producteur, guitare, chant – Paul Personne
Basse – Christophe Garreau
Choeurs – Gloria H. Gravalos
Batterie, Percussions – Philippe Floris
Harmonica – Vincent Bucher
Piano, Orgue, Synthétiseur – Olivier Lanneluc
Saxophone – Michel Billes
En 1996, Paul Personne sort "Instantanés" et c’est une réussite indéniable, il continue sa route du Blues en séduisant l'auditeur par des belles chansons.
Il est le meilleur ambassadeur du Blues Français et son jeu de guitare guitare oscille parfois entre un Santana inspiré et un Chris Rea alerte.
Son interprétation vocale n'est pas en reste, sa voix trainante qui chante la vie, est en parfaite osmose avec les instruments, surtout dans les Blues lents comme "Où Est L’Paradis" ou la balade légère "L’Hirondelle" écrit avec J.L Aubert.
Des morceaux mordants, enlevés, d’autres plus cool, Paul Personne et son groupe varient les tempos, et puis il assure de bien belles parties de guitare comme dans les quatre instrumentaux où il déploie tout son talent. Les titres sont enrichis par un orgue par ici, un saxo par là, un harmonica parfois pour un bien beau Blues qu’on ne se lasse pas d’écouter.
Il y a même des instrumentaux excellents comme "Clin d'Oeil" où la guitare de Paul prend toute sa dimension, le super titre "Miss Terre" avec ses plans à la "All Along the Watchtower" version Hendrix.
"Instantanés" est un disque trop sous estime de Paul Personne...
Producteur – Leo Lyons
Basse, chant – Colin Lowe
Batterie, percussions – Kex Gorin
Guitare, chant, musique et paroles -- Tony Clarkin
Claviers, chant, flûte – Richard Bailey
Chant principal – Bob Catley
"Marauder" est un album live de Magnum, sorti en 1980. Le disque a été enregistré en une nuit au Marquee Club de Londres, le 15 Décembre 1979.
L'album a été enregistré en multipiste par l'ancien bassiste de Ten Years After, Leo Lyons et mixé par Chris Tsangarides. Il offre le meilleur de la musique du groupe de cette époque et on ressent toute l'énergie qui s'en dégage sur scène.
Il s'est classé 34e dans les Charts Britanniques.
Il est indéniable que le son des débuts du groupe ressemble beaucoup à celui des premiers Styx car est à la fois familier et frais.
C'est une sorte de mélange de Rock Progressif et de Heavy Rock et Bob Csitlyn est l'un des chanteurs les plus sous-estimés du Rock.
Cet opus illustre parfaitement l'esprit de Magnum à cette époque. L'énergie est intense sans pour autant distraire de la musique. On a vraiment l'impression d'assister à un concert...
Producteur – Pete King
Basse – Ron Matthewson
Basse, contrebasse – Jeff Clyne
Batterie, percussions – John Marshall
Piano électrique, saxophone baryton, hautbois – Karl Jenkins
Guitare – Chris Spedding
Percussions – Chris Karan
Synthétiseur [VCS3] – Keith Winter
Saxophone ténor, clarinette basse – Tony Roberts
Saxophone ténor, saxophone soprano, flûte – Brian Smith
Trompette, bugle – Harry Beckett, Ian Carr, Kenny Wheeler
"Solar Plexus" de Nucleus, sorti en 1971, est le premier album où Ian Carr a un contrôle total sur les compositions.
C'est un album soigneusement structuré, et bien qu'il réserve encore du temps aux improvisations, ses textures, débordantes de thèmes contrapuntiques et d'arrangements complexes que les nombreux instruments sont autorisés à élaborer, sont basées sur les deux courts thèmes déclarés par VCS3 sur l'ouverture "Elements I & II" ; l'inclusion de ce synthétiseur, à l'époque le dernier appareil technologique de pointe, et pour lequel Keith Winter a été enrôlé comme opérateur, bien qu'apparemment contradictoire, est une autre preuve des larges horizons artistiques de Carr.
Cet album est un incontournable pour tout fan de Nucleus et de Jazz Rock Fusion.
Dernier album avec le line-up d'origine, même si au départ c'était une commande à Carr et devait être un album +/- solo. Le groupe explose et une grosse partie rejoindront petit à petit le Soft Machine (Marshall & Jenkins les premiers). En tout, il y aura 6 Noyaux qui se retrouveront dans la machine molle.
à partir de ce moment Carr nous indiquera l"évolution de Nucleus dans le titre Ian Carr's Nucleus, IC With Nucleus Ian, Carr (tout seul)... et ce jusqu'au Under The Sun de 74, où un nouveau groupe assez funky et +/- stable est reparti pour 4 ans jusqu'à Flagrante Delicto.
Producteur – Five Horse Johnson
Basse – Steve Smith
Batterie – Jim Armstrong
Guitare, voix – Brad Coffin
Voix, harmonica Blues – Eric Oblander
"Blues For Henry..." de Five Horse Johnson, sorti en 1996, a une nette orientation Blues Rock, avec un harmonica très présent et la voix du chanteur Eric Oblander est très rugueuse.
Des titres tels que "Let me In", qui fait taper du pied et permet à l’harmonica d'interagir avec les guitares, "Sermons In The Yard", appuyé par une rythmique swinguante et parfaite pour les clubs rétros spécialisés dans le Blues, "Honeycomb", très terroir avec un riff très classique mais qui fonctionne efficacement, semblent tout droit sortis de la seconde moitié des années 60, voire du début des années 70.
Le Blues Rock Hard mid-tempo "Roscoe Gouldin", se signale par le chant plus plaintif qu’à l’accoutumée d'Eric Oblander. Le groupe est un peu plus ambitieux avec "Odella", un long titre de 8 minutes qui évolue sur un tempo lent, lancinant et qui s’avère chargé d’émotion avec ces guitares qui n'arrêtent pas de pleurer.
Le bluesy "Addie" renferme quelques moments proto-Stoner, même si les guitares sont en retenue, laissant l’harmonica et la section rythmique basse / batterie dominer les débats et si ce titre n’est pas mal, il laisse l’impression que le groupe pouvait mieux faire. Plus nerveux, plus roots, "Candystore" permet de percevoir la facette Stoner du groupe, même si celle-ci est assez discrète et le chanteur module ici davantage sa voix. Ces mêmes relents Stoner sont perceptibles à travers ses riffs sales sur "Wishing Well", titre rythmé, dynamique à l’orientation Classi-Rock / Hard Rock des années 70 assumée, entrainant au demeurant.
"Blues For Henry..." n’est pas un chef d’oeuvre, mais il a des compos rétro sympas à écouter, va totalement à l’encontre des courants musicaux alors en vogue, ce qui contribue à le rendre très attachant...
"Contribution", sorti en 1970, est le premier album majeur de Shawn Phillips, enregistré en 1968 avec l'aide, entre autres, des membres de Traffic.
C'est un condensé d'un album studio original bien plus ambitieux, à l'origine destiné à occuper trois LP.
La palette sonore de ce disque est d'une diversité saisissante, allant du Folk Rock léger ("Man Hole Covered Wagon") à des morceaux intégrant guitare classique et paroles fantasmagoriques ("L Ballade"), en passant par des morceaux entraînants et improvisés ("Not Quite Nonsense"), des morceaux ornés de sitars ("Withered Roses") et des chansons d'actualité ("For RFK, JFK and MLK").
Si "Contribution" était sorti en 1968, lors de son enregistrement, il aurait probablement été noyé dans le brouhaha de la musique psyché ambiante; il était si discret et différent du brouhaha de la plupart des titres sortis en 1970 que les critiques l'ont remarqué.
Tout ne fonctionne pas, mais "Contribution" est un superbe album, mêlant Rock Progressif et sonorités folk d'une manière unique à son époque.
Producteur, Piano, Claviers, Clavecin, Basse [Émulateur de Basse] – Jim Cox
Guitare acoustique – Albert Lee
Batterie – John Ferraro
"Gagged But Not Bound" d'Albert Lee est sorti en 1987. Cet album semble plus constitué de pistes individuelles que d'un enregistrement de groupe comme l'enregistrement précédent, "Speechless".
Lee joue une guitare surnaturelle sur ce petit chef-d'œuvre acoustique / électrique aux accents Country, Rock et traditionnel.
C'est un enregistrement exquis qui montre également l'habileté d'Albert au piano sur un morceau, "Monte Nido". Le bien intitulé "Oklahoma Stroke" constitue une bonne conclusion pour l'album.
Les meilleurs morceaux sont "Tiger Rag", "40 Miles of Bad Road" et "Full Ranch Boogie".
Producteur – Alan Shacklock
Choeurs – Clare Torry, Paul Jacobs, Stephanie De-Sykes, Wells Kelly
Basse – John Siegler, Mo Foster
Batterie – Curt Cress, Wells Kelly
Guitare – Bob Kulick
Guitare, soliste – Paul Vincent
Claviers – Paul Jacobs
Percussions – Frank Ricotti, Wells Kelly
Piano – Paul Jacobs
Saxophone – Ronnie Asprey
Chant – Clare Torry, Roger Daltrey, Zee Carling
Meat Loaf a abandonné un peu son style pour "Bad Attitude", sorti en 1984. Cet album a un son années 80 correct avec quelques touches de morceaux comme "Bat Out Of Hell", mais il traîne un peu en longueur parfois.
Le morceau éponyme est le meilleur de l'album. Il montre le côté énergique de Meat Loaf et on y retrouve aussi Roger Daltrey au chant.
À partir de "Surf's Up", l'album devient plus ennuyeux, où le style devient redondant. En même temps, la plupart des chansons étant assez énergiques avec des mélodies rapides. "Piece Of The Action" fait exception, grâce à spn joli refrain.
Le principal atout de cet album est sa préférence pour les morceaux rapides et entraînants plutôt que pour les ballades, ce qui est à l'opposé de "Dead Ringer".
Ce n'est pas un album très impressionnant, il n'est ni révolutionnaire ni exceptionnel, mais il s'écoute toujours avec plaisir...
Little Richard est décrit comme 'l'architecte du Rock and Roll'.
Il a été un auteur-compositeur-interprète pionnier dont la carrière s'est étendue également au Rhythm and Blues, à la Soul et au Gospel.
Il a publié ses premiers singles et son premier album en 1957. Il connut un succès international après avoir signé chez Specialty Records en 1955.
Cette compilation reprend vraiment ses Hits les plus connus comme "Long Tall Sally", "Rip It Up", "Lucille", "Good Golly Miss Molly", ou , bien sûr, "Tutti Frutti".
Que du bon!
Producteur – Jeff Glixman
Basse – Wally Lowe
Claviers – Mark Stanway
Chant principal – Bob Catley
Percussions, cymbales, batterie – Kex Gorin
Chant – Tony Clarkin, Wally Lowe
"Chase The Dragon" de Magnum, sorti en 1982, est pour beaucoup de gens l'album de la consécration.
Le son plus heavy de l’œuvre y est certainement pour quelque chose.
Cet album composé deux ans plus tôt, est entré dans le Top 20 des Charts Britanniques. Le groupe affine son style et il entre dans l'âge adulte.
Le Hard Rock mélodique plus musclé et emphatique semble être le domaine de prédilection où il se révélera.
Les compositions de Tony Clarkin sont inspirées, riches, grandiloquentes, épiques, variées, puissantes, et émouvantes. 'Sacred Hour', 'The Spirit' et 'We All Play The Game' ne sont pas devenues des institutions par hasard.
Le mérite de ce succès revient également à Mark Stanway qui, grâce à son travail aux claviers subtil, judicieux et marquant, est pour beaucoup dans la qualité de cette production.
Quant au son, il s'agit de l'opus le plus Hard, voire Heavy du groupe.
"Chase The Dragon" demeure l'album de Magnum qui s'est le mieux vendu. Il s'agit là d'une pièce incontournable de sa discographie.
Producteur – Fritz Fryer
Basse – Roger Sutton
Batterie – Clive Thacker
Guitare – Jocelyn Pitchen
Percussions – Aureo de Souza
Piano, piano électrique – Dave MacRae
Saxophone ténor, saxophone soprano, flûte, flûte – Brian Smith
Trompette – Ian Carr
Chant – Joy Yates
"Roots" de Ian Carr's Nucleus, sorti en 1973, combine les meilleures tendances de Nucleus: fusionner des harmoniques Jazz discrètes avec des grooves Funk robustes et un Jazz Rock décalé et surréaliste, propulsant ce genre de sonorité à un niveau supérieur.
"Images" sonne comme une fusion vocale douce issue des premières idées de composition de Return to Forever. Nucleus avait déjà tenté une piste vocale similaire sur l'album précédent, mais le résultat est bien plus naturel.
Du surréalisme envoûtant du morceau-titre aux riffs ultra-accrocheurs d'"Odokamona", en passant par la constellation jazzy et cool de "Capricorn", jusqu'aux improvisations sérieuses, avec même une influence world music qui rappelle Weather Report ("Southern Roots and Celebration"), il parvient à éviter le côté ringard.
Le niveau des mélodies et du phrasé de Brian Smith et surtout d'Ian Carr est à la hauteur des meilleures performances de Nucleus jusqu'à présent, et le reste de l'équipe a enfin été intégré au groupe, car ils ont réussi à porter l'aspect rythmique et harmonique à des niveaux grandioses, ce que ces changements incessants de line-up rendent difficile...
Producteur – Vic Maile
Basse, chant – Johnny Spence
Batterie, chœurs – Frank Farley
Guitare, chœurs – Mick Green
Le groupe Johnny Kidd & the Pirates s'est dissous après la mort subite de Kidd dans un accident de voiture en 1966, mais d'anciens membres de son groupe se sont réunis sous le nom de The Pirates et ont continué à se produire jusqu'à la fin des années 2000.
L'album "Skull Wars", sorti en 1978, inclue le single "All In It Together".
C'est un mélange de morceaux Live et de Studio.
Les morceaux live sont un Rock'n'Roll électrifié et énergique de la plus haute qualité. Les morceaux studio sont excellents, mais il leur manque l'étincelle des Pirates en live, là où ils étaient à leur meilleur...
Producteur - Greg Strzempka,
Chant, harmonica - Eric Oblander
Guitare, chant - Brad Coffin
Basse - Steve Smith
Batterie - Jim Armstrong
Pour mettre en boite son album "Double Down", paru en 1997, Five Horse Johnson bénéficie d’un atout considérable puisqu’il a convaincu le chanteur / guitariste de Raging Slab, Greg Strzempka, de le uire.
L’harmonica tient toujours une place prépondérante. Les aspects Stoner et Hard Rock sont plus présents, même si le groupe reste fidèle aux sources du Blues-Rock. D’ailleurs, il en apporte la démonstration avec "Downstone Blues", titre d’ouverture qui fait la jonction entre Blues-Rock et Hard Rock des années 70 et qui va à l’essentiel, se montrant concis et efficace grâce la voix virile du chanteur.
Le joyeux "Wash Your Hands", au parfum années 70 très prononcé et empreint d’énergies positives, est assez tubesque dans son propos. Le lien entre Blues-Rock et Stoner apparait à travers des titres tels que "Shine Eyed", morceau groovy, prenant sur lequel la voix d’Eric Oblander se fait plus voilée, plus envoûtante, "High Time", un mid-tempo sur lequel le chant est très brut ou encore "Diamond", titre aussi planant qu’ensorceleur, envoûtant même.
La facette Blues-Rock à l’ancienne du groupe est toujours de la partie. Le remuant "Double Down", est vif, swinguant et contagieux, sur les cools et rugueux "Roll With You" et "Beggin’ For Bail" qui renvoient 30 ans en arrière et apparaissent comme des remèdes efficaces contre la dépression.
Le groupe propose aussi des morceaux Blues-Rock plus alambiqués tels que "People’s Jam", un long titre planant et épique qui prend aux tripes avec ses mélodies qui maintiennent l’ensemble sous tension, et le sympathique "Submission", qui progresse crescendo avec ses guitares qui montent progressivement en puissance, appuyées par un superbe harmonica.
"Double Down" est un album solide. Les musiciens ont fourni du travail sérieux, ont gagné en maturité et montré aussi une palette un peu plus large que sur le précédent album "Blues For Henry"...
Producteur – Jonathan Weston
Guitare, sitar, chant – Shawn Phillips
Basse, Guitare – Barry Dean
Basse – Brian Odgers
Batterie – Bruce Rowland
Guitare – Harvey Burns, Jim Creegan
Cor– Gerry Salisbury
Claviers – Ann Odell, Paul Buckmaster
Percussions, Claviers – Peter Robinson
Pour Shawn Phillips, les sessions de "Contribution" avaient eu lieu en 1968, et l'album avait été extrait de ce qui devait être un projet beaucoup plus vaste.
"Second Contribution" en est la suite naturelle, avec une palette sonore bien plus ambitieuse.
Musicalement, ces deux albums donnent aux auditeurs une bonne idée de l'éclectisme et de l'ambition artistique dont Phillips était capable. Ses chansons vont du Folk Rock Country classique ('Man Hole Covered Wagon3 sur le premier) à des voyages psychédéliques abstraits et totalement détachés ("Song for Sagittarians" sur le second), et chaque album contient un ou deux morceaux inédits.
Mais il est indéniable que ces deux opus ont une valeur quasi inestimable, révèlant les albums qui ont non seulement fait connaître Phillips à un public international, mais qui restent des valeurs sûres de son catalogue...
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Producteur – Derek Lawrence
Choeurs – Elaine Corlett, Larry Steele, Liza Strike, Tony Wilson
Basse, guitare, chant – Chas Hodges
Batterie – Mick Burt
Guitare, piano, chant – Albert Lee
Pedal Steel Guitar – B.J. Cole
Piano – Matthew Fisher
Guitare rythmique – Harvey Hinsley
Initialement sorti en Allemagne, "Black Claw & Country Fever" est un recueil de morceaux de la fin des années 60 des groupes d'Albert Lee, Black Claw et Country Fever.
Cet album jette un peu de lumière sur cette époque de l'histoire d'Albert. Les sessions de Black Claw et Country Fever ont toujours été entourées d'apocryphes et de mystère. Il s'agissait de deux groupes, composés des mêmes membres et portant les deux noms.
La seule différence entre eux en 1969 était que le chanteur de Country Fever était Albert Lee, et celui de Black Crow, Chas Hodges. Pour compliquer encore les choses, un autre Country Fever existait en Angleterre la même année, et Lee joua même avec eux en concert.
Lee joue de la guitare et il chanté sur tous les morceaux de cet album, et tout le matériel, à l'exception de ses deux singles solo, le titre éponyme et une reprise de "Too Much of Nothing" de Bob Dylan, a été enregistré en 1969.
On y trouve de nombreuses reprises de Dylan, toutes enregistrées juste après leur sortie : "Lay Lady Lay", "Tonight I'll Be Staying Here With You" et une superbe reprise du classique de Dylan et Richard Manuel "Tears of Rage". The Band est également mentionné en dehors de ce morceau par l'inclusion d'une reprise de "Across the Great Divide".
Parmi les autres reprises, on trouve des versions audacieuses et entraînantes de "Six Days on the Road" et de "Rocky Top", très recherchées.
Pour tous ceux qui s'intéressent au Hard Country et à l'alternative Country, cet album est un ajout essentiel à la collection...
Meat Loaf 1993 – Bat Out Of Hell II: Back Into Hell
Genre: Hard Rock, Pop Rock, Classic Rock, Arena Rock, Rock Opera
Producteur – Jim Steinman
Chœurs – Kasim Sulton, Rory Dodd, Todd Rundgren, Amy Goff, Elaine Goff, Gunnar Nelson, Matthew Nelson, Meat Loaf, Max Haskett
Basse – Steve Buslowe
Batterie – Kenny Aronoff, Rick Marotta, Jimmy Bralower
Guitare – Eddie Martinez, Tim Pierce
Piano – Roy Bittan, Bill Payne
Saxophone – Lenny Pickett
Synthétiseur – Jeff Bova
Guitare [Solo] – Pat Thrall
Cornemuse, batterie – Brian Meagher, Brian Meagher, Jr., Justin Meagher
"Bat Out Of Hell II: Back Into Hell" est la suite longtemps attendue de "Bat Out of Hell" de 1977.
Une fois de plus, l'auteur-compositeur-interprète Jim Steinman a isolé des aphorismes de parking de lycée et les a gonflés à des proportions dignes de Wagner à Broadway, faisant de Meat Loaf un Ezio Pinza heavy metal.
Le Hit single "I'd Do Anything for Love (But I Won't Do That)" est typique de la stratégie de l'album. Steinman y accumule guitares, batterie, synthétiseurs et chœurs comme s'il était Phil Spector produisant Kiss interprétant le répertoire des Who.
Le reste de l'album aborde de la même manière les thèmes de la luxure adolescente, de la frustration et des fantasmes Rock & Roll. Il est quelque peu hors de propos de se plaindre des paroles puériles, des rythmes plombés, des mélodies dérivées, des voix histrioniques ou des arrangements surfaits.
Steinman sait comment faire réagir son public, et avec l'aide de Meat Loaf, il y parvient avec brio.
Guitare, chant, composition, producteur -- Tony Clarkin
Chant, roducteur [Assistant] – Bob Catley
Basse, chant – Wally Lowe
Batterie, percussions – Kex Gorin
Claviers – Mark Stanway
"The Eleventh Hour!", sorti en 1983, est un bon album de Magnum.
Les chansons sont bien composées et interprétées avec brio. Un bon mélange de rythmes soutenus et de morceaux plus lents. On retrouve également la production relaztivement solide, typique d'un album de Magnum, tout comme la musicalité et la performance vocale.
Cependant, le disque n'est pas autant captivant que son prédécesseur, "Chase The Dragon", surtout en termes de qualité de production.
il n'y a pas de chansons avec la force de "Soldier of the Line" ou "Sacred Hour". Néanmoins, c'est un bon album...