Les objets du passé

[gabuzomeuzomeu]

Dans un Cinémastock des 70's signé Gotlib et Alexis pour la parodie de Tarass Boulba !

[bibabeuloula]

Oh pauvre, je suis provocateur, mais je ne sais pas si je vais oser le partager sur fesse de bique, en plus peu comprendraient!

[gabuzomeuzomeu]

Rock This Town numéro 1 1982 de Belgique

[Unserious Sam]

En parlant de zine gratuit, tu connaissais "GIG" ? Je le récupérais chaque mois chez mon disquaire, sur le chemin du lycée, à Saint-Germain-En-Laye (Papageno, qu'elle s'appelait, la boutique... Le type était plutôt branché musique classique (je crois que Papageno c'est un opéra de je sais plus qui...), mais il avait des bacs remplis de nouveautés de Pink Floyd ("The Wall" à l'époque que je cause), Police (Regatta De Blanc), Joe Jackson (Beat Crazy), Richard Wright (Wet Dreeams), David Gilmour (1er)... Je cite les alboumes ((c) Algernon) que j'ai achetés là-bas...) Non, pas encore de Bretzel Liquide, c'est venu plus tard en occase chez Gibert, avec Caravan, Camel et... Michael Franks )

Je demande officiellement sur ce forum à ce qu'une machine à remonter le temps me ramène vers cette époque... 78, 79, 80 ou 81...

Je n'ai malheureusement gardé aucun numéro de "GIG"...

[gabuzomeuzomeu]

En parlant de zine gratuit, tu connaissais "GIG" ? Je le récupérais chaque mois chez mon disquaire, sur le chemin du lycée, à Saint-Germain-En-Laye (Papageno, qu'elle s'appelait, la boutique... Le type était plutôt branché musique classique (je crois que Papageno c'est un opéra de je sais plus qui...), mais il avait des bacs remplis de nouveautés de Pink Floyd ("The Wall" à l'époque que je cause), Police (Regatta De Blanc), Joe Jackson (Beat Crazy), Richard Wright (Wet Dreeams), David Gilmour (1er)... Je cite les alboumes ((c) Algernon) que j'ai achetés là-bas...) Non, pas encore de Bretzel Liquide, c'est venu plus tard en occase chez Gibert, avec Caravan, Camel et... Michael Franks )

Je demande officiellement sur ce forum à ce qu'une machine à remonter le temps me ramène vers cette époque... 78, 79, 80 ou 81...

Je n'ai malheureusement gardé aucun numéro de "GIG"...

Si c'est le fanzine GIG il est listé ici https://www.fanzino.org/expo_rock/pages/1978-1982.html cela correspond à la période mais un synonyme est possible... le logo peut donner une information complémentaire.
PP a du en voir passer pas mal aussi, il a plus de souvenirs que moi ... mon seul neurone en service ne suffit plus !

[Unserious Sam]

Oui, c'était bien celui-là...

[Harvest]

Je me souviens parfaitement de la revue Feeling que très bêtement j’ai revendue pour faire un peu de place….

[Punker paname]

En parlant de zine gratuit, tu connaissais "GIG" ? Je le récupérais chaque mois chez mon disquaire

Bien sur mais je n'ai hélas gardé aucun numéro

https://www.fanzino.org/expo_rock/pages/1978-1982.html

Ce fut aussi un label qui nous avait sorti les superbes 45 tours des Nurse Just A Wop / Lucky Bastard, Tangerine L'Épouvantail - Misery, Raticide Rock Corrosif / Tire-Toi et surtout le très Cultissime 45 des Rémois de Soggy Waiting For The War /47 Chromosomes

[Algernon]

Autre restes d'un certain passé : les looks. Et pas n'importe lesquels, ça mitraille sec !

[Danzik]

En parlant de zine gratuit, tu connaissais "GIG" ? Je le récupérais chaque mois chez mon disquaire

Bien sur mais je n'ai hélas gardé aucun numéro

https://www.fanzino.org/expo_rock/pages/1978-1982.html

Ce fut aussi un label qui nous avait sorti les superbes 45 tours des Nurse Just A Wop / Lucky Bastard, Tangerine L'Épouvantail - Misery, Raticide Rock Corrosif / Tire-Toi et surtout le très Cultissime 45 des Rémois de Soggy Waiting For The War /47 Chromosomes

Merci pour les précisions. J’ai les 45 tours que tu cites de Nurse et Raticide.

[Suricate]

Autre restes d'un certain passé : les looks. Et pas n'importe lesquels, ça mitraille sec !

J'avais oublié le noeud papillon que je portais !!! et oui !!.

[Algernon]

À ne pas rater pour U Sam, qui est friand de belles moustaches.

[Unserious Sam]

Je me suis régalé... Effectivement, comme la robe de chambre mauve de JPM dans "Comme la lune", "ça mitraille sec". Il sont beaux, nos lascars, on dirait des sapins de Noël ! Ah, ces limaces et ces étrangleuses, mes aïeux !!! Et des cols et des revers si larges que les ailes de Concorde, à côté, c'est du colibri façon chétif ! Et j'adore la coiffure du dernier, les douilles graisseuses qui viennent baver sur les oreilles en chou-fleur et un revers de veste immonde large comme un plat à tarte... Il eut fallu qu'un membre de son entourage lui conseillât l'usage d'un shampooing, à tout le moins

[Algernon]

Quand on pense qu'ils parvenaient à se reproduire !

[Monsieur-Hulot]

Le générique de monsieur Auvergne on dirait du Fink Ployd !

[Algernon]

C'est la réflexion que je me suis faite. Ce devait être l'intention à l'époque, sans trop de doute à avoir.

[Unserious Sam]

Shine On You Crassy Diamond

[dark pink]

Début des seventies. Je n’ai pas de magnétophone. J’en veux un mais c’est cher et des gens que je connais en ont et ne s’en servent pas. Ils pourraient me prêter le leur, non ? Solange, la sœur de mon meilleur pote a un gros magnétophone Philips qui trône dans sa chambre. Elle n’a qu’une bande incomplète à sa disposition alors je lui propose d’en faire une bande de mélange. Ça lui plaît. Je rapporte le bazar chez moi sur mes genoux assis sur ma meule. C’est très lourd et je roule très doucement.

MagnétophonePhilips.jpg (93.88 Kio) Vu 3138 fois

Je peux enfin jouer avec un magnétophone ! Quand je dis que sa bande est incomplète, je veux dire qu’il lui en manque un bout. Elle n’a pas d’amorce. L’amorce, c’est cette partie non magnétique à l’extrémité. On voit la rouge enroulée au centre de la bobine mais le bout qui pend à l’extérieur est de la bande magnétique froissée. Je la coupe proprement et je commence à faire la première bande de mélange de ma vie. Je me souviens des paroles de Solange à propos des émissions de radio :
- Ils causent toujours trop. Ils font un baratin qui dure sans arrêt pour présenter les morceaux. Des fois, ça n’a même pas de rapport avec la musique. Mais c’est bien qu’ils donnent des renseignements…
Je ne suis pas loin d’être de son avis. Pour chaque chanson, je fais des courtes présentations de deux ou trois phrases, jamais plus. Parfois même je les écris avant de les dire pour être très clair et ménager mes effets tout en restant sobre. Je soigne ma voix. Après plusieurs jours d’enregistrements j’ai pas loin d’une heure de ce qu’on pourrait presque appeler une émission de radio où l’animateur serait sobre et discret mais informatif. Et comme le but est de faire plaisir à Solange, je lui ai placé quelques chansons qu’elle aime et des commentaires dédiés. Par exemple, je sais que son morceau préféré d’Abraxas de Santana est « Samba pa ti » je l’enregistre donc sur cette bande mais j’ajoute ensuite mon morceau préféré de ce disque : « Black Magic Woman » et je l’introduis de cette façon : « Après ce slow, on n’a pas envie de quitter Santana. Black Magic Woman est un titre de Fleetwood Mac mais Santana en fait un chef d’œuvre. » En réécoutant mon boulot, je me rends compte que je n’aime vraiment pas ma voix et je recommence tout en essayant de la rendre plus grave mais le résultat final me déçoit encore. Je n’arriverai pas à faire mieux et je m’arrête là. Je rends son magnéto à Solange sans trop d’illusions sur le succès de ma bande de mélange car elle peut très bien laisser l’appareil sur le parquet de sa chambre pendant des semaines sans même le brancher.

Bande basf.jpg (58.54 Kio) Vu 3138 fois

A ma grande surprise, elle m’en parle deux jours plus tard pendant un long moment. Elle est emballée et me remercie comme je ne n’aurais jamais osé l’imaginer. Elle me dit qu’elle a adoré la sobriété de mes introductions. Elle y a appris beaucoup de choses et son morceau préféré d’Abraxas est devenu « Black Magic Woman ». Elle me dit même que j’ai une très belle voix et que je devrais faire de la radio !
Je suis aux anges et je chante à tue-tête : « Got a Black magic woman ! » Sur ma meule en rentrant chez moi.

Mais je n’ai plus de magnéto pour m’amuser. J’en achète un d’occase. Il a plusieurs défauts. Il est petit, il n’accepte que des bandes d’une heure maximum. Il règle tout seul le niveau d’enregistrement, ce qui veut dire qu’il ne respecte pas toujours la dynamique des morceaux et qu’il baisse lui-même le son sauvagement s’il le trouve trop fort. Son micro n’a pas la forme d’un cône de crème glacée comme on les aime pour frimer mais ressemble plutôt au mini radiateur d’appoint de la vieille couturière qui habite en face de chez nous.

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Mais il est quand même de bonne qualité et je peux bien me marrer avec. Il est d’une marque japonaise inconnue : Nivico. Il peut enregistrer en deux vitesses : 4,75 et 9,5. Plus la vitesse est élevée, plus le son est stocké sur un large espace, plus il est de bonne qualité. Mais une bande d’une heure en 4,75 est réduite à une demi-heure en 9,5. Pour changer de vitesse, le système est étonnant : on dévisse un manchon fixé sur le cabestan d’entraînement de la bande. C’est un peu comme les plateaux du pédalier d’un vélo : plus le plateau est grand, plus ça va vite sans pour autant changer de vitesse de pédalage. Ce système a l’avantage de permettre au moteur de tourner toujours à la même vitesse.

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J’enregistre tout ce que je peux sur ma radio mais je dois scotcher le micro sur la grille du haut-parleur, ma radio n’a pas de prise pour magnétophone. Et je dois le scotcher sévère sinon il vibre sur la grille et l’enregistrement est pourri. Je dois aussi éviter de faire le moindre bruit dans ma chambre si je ne veux pas le retrouver sur la bande, le micro est sensible. Je fabrique une enseigne lumineuse avec du plastique transparent sur lequel je colle du Vénilia dans lequel est découpé le mot silence. Le tout est collé sur une petite boite de cigares de marque Panter « mignon » dont j’ai viré le couvercle.

J’ai fixé ça à l’extérieur de ma chambre à hauteur d’yeux d’adultes. A l’intérieur de la boite en métal, j’ai placé une loupiote reliée à un fil qui est écrasé par le chambranle de la porte de ma chambre quand on la ferme. Quand je relie une pile de 4,5 volts à ces fils, le mot « SILENCE » illumine le couloir et quiconque voudrait faire du bruit ou me déranger sait que je suis en train d’enregistrer quelque chose sur mon magnétophone. Toutes et tous savent qu’ils auront affaire à moi s’ils polluent un de mes précieux enregistrements.

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Grâce à toutes ces précautions, j’arrive à enregistrer le concert de Pink Floyd à l’Ile des Vannes de Saint Ouen sur RTL dans l’émission de Jean Bernard Hebey. C’est le premier des deux shows qu’ils donnent à cet endroit qui est diffusé et j’ai la chance d’assister au second en vrai ! C’est mon premier concert ! Merci à Sandrine d’avoir demandé à son frère de m’acheter une place sans savoir si j’allais pouvoir venir ! Avec ma bande, mon ticket de concert et mes récits de l’évènement, je suis classé d’office parmi les chanceux branchés musique et Pink Floyd en particulier, ce qui est un plus certain, à égalité avec un mec de terminale qui a lui aussi une bande enregistrée de Pink Floyd sur Europe 1 de la « symphonie » « The Man and the Journey ». Nous organisons chez lui une cérémonie de copie/échange de nos bandes respectives en présence d’autres fondus du groupe et de la pop musique tout en organisant une présentation Floydienne pour le foyer du lycée. Le succès est tel que la grande salle de permanence du rez-de-chaussée repeinte en bariolé par les élèves et rebaptisée « foyer », est trop petite pour l’évènement. Nous devons mettre à fond le son du gros électrophone stéréo prêté par les profs de musique pour permettre à ceux qui n’ont pas pu entrer d’entendre quelque chose dans le couloir.


J’ai plusieurs bandes malgré leur prix exorbitant. Une d’entre elles est secrète. J’y enregistre les chansons que je suis capable de jouer à la guitare : The House Of The Rising Sun, Le Partisan de Cohen, Potemkine de Ferrat, Supplique pour être enterré sur la plage de Sète de Brassens, etc. Comme ma voix ne me plait pas et que sur cette bande je me prends pour un chanteur, je la planque et ne la fais écouter à personne. Pourtant, j’effectue mes enregistrements comme s’ils étaient « live », je présente les chansons à un public imaginaire et quand je l’écoute en cachette, je rajoute des solos de guitare. Grâce à cet appareil, je m’y crois.

C’est grâce à ce magnéto, et aussi à mon père que j’ai un enregistrement de mon passage au Pop Club de José Artur. Patrice, le metteur en scène, écrivain, professeur de théâtre qui a mis en scène, écrit la pièce que nous jouons et qui nous a appris à être des acteurs a obtenu que nous passions dans l’émission nocturne de France Inter pour promouvoir notre spectacle.

Avant de partir, j’use un rouleau entier de scotch pour fixer solidement le micro sur mon poste de radio et j’installe le tout au centre de la table de la cuisine. Je demande à mon père de bien vouloir mettre en route l’enregistrement quand nous passerons à l’antenne. Je n’ai que peu d’espoir qu’il accepte de rester debout jusqu’à minuit pour une raison aussi peu motivante pour lui, mes activités d’acteur le laissent totalement de marbre, mais il est d’accord et répète même les gestes devant moi pour être certain de ne pas se tromper le moment venu.

L’émission a lieu au Bar Noir de la Maison de la Radio. Nous ne sommes que trois, deux garçons et une fille, sur la quarantaine de jeunes actrices et acteurs qui composent notre troupe, ceux qui ont obtenu la permission de minuit, dixit José Artur. Nous sommes accompagnés par le prof de musique qui a composé les chansons de la pièce, le prof de dessin qui a fait les décors et par Patrice, notre « Monsieur Théâtre ». Après avoir attendu à la porte de la salle la diffusion d’une chanson pour aller nous asseoir à la table où se trouve l’animateur, nous écoutons la fin de l’interview de l’écrivain qui nous précède. Mon pote Paul, l’autre représentant masculin de la troupe, le trouve pontifiant et demande à la jeune femme qui l’accompagne et qui est assise en face de nous :
- C’est quoi son bouquin ?
Sans parler, elle lui tend très rapidement un exemplaire du livre à l’envers. Il n’a pas le temps de lire le titre. Perplexe, il me glisse à l’oreille :
- J’ai lu : « Les couilles » ? Ca peut pas être ça, quand même ?
Nous avons un fou rire étouffé qui extermine le reste d’appréhension que nous avions. Cette détente n’affecte pas Mélanie qui est assise de l’autre côté de la table et dont le trac fait presque peine à voir.

José Artur discute longuement avec Patrice tout en blaguant de façon mondaine. Patrice place Stanislavski, Brecht et Grotowski dans son discours et répond ce qu’il veut aux questions d’une manière qui amuse tout le monde :
- José Artur : Quel est le style de votre spectacle ?
- Patrice : C’est un spectacle total. Vous voulez que je vous raconte l’histoire ?
- José Artur : Non.
- Patrice : Non ?
- José Artur : L’histoire, c’est pas la peine, donnez-moi plutôt le ton du spectacle.
- Patrice : Bon, d’accord. Alors le spectacle raconte l’histoire d’un garçon…
Et il raconte l’histoire !

Quand vient le tour de Mélanie, j’ai peur pendant un instant qu’elle tombe dans les pommes mais elle se ressaisit et s’en sort honorablement d’autant plus que l’animateur badine avec elle, il ne peut pas s’empêcher de lui dire qu’elle est jolie ce qui n’arrange pas son trac. Bien sûr qu’elle est jolie, Mélanie ! Elle est gentille, attentionnée, et impressionnable. Elle énonce son patronyme en entier alors que nous nous étions promis de ne donner que nos prénoms pour ne pas ramener la couverture à nous qui représentons 37 autres personnes. Mais personne ne lui en veut. Tout le monde aime Mélanie !



Cela dit, José Artur nous fournit une vitrine de qualité, certes tardive, car l’interview dure plus d’une demi-heure et il autorise même la diffusion d’une des chansons originales de notre spectacle sans l’avoir entendue avant. Après avoir questionné longuement Patrice et Mélanie, il s’intéresse peu à Paul et à moi. Je réponds à ses trois questions rapides en ne donnant que mon prénom et Paul réussit le tour de force de ne même pas donner le sien. Pour lui, nous sommes la caution, nous prouvons par notre présence que Patrice fait bien jouer de vrais jeunes. « Il n’a pas mis des culottes courtes à Pasquali » comme le dit José Artur en riant.

A mon retour à la maison au milieu de la nuit, je ne me doute pas de ce que je vais trouver. Mon père est encore dans la cuisine en marcel et m’attend. Il veut être certain d’avoir tout bien fait comme il faut. Il est certain d’avoir raté les cinq premières secondes de la diffusion mais n’a aucune certitude pour la suite. Je rembobine un peu et la voix de José Artur brise le silence de la nuit. Mon père est ravi. Il me raconte que ma mère est venue écouter l’émission avec lui et qu’ils ont échangé leurs impressions sur ce qu’ils entendaient par gestes pour ne pas parasiter l’enregistrement.

A l’époque, je guette les bruits extérieurs qui auraient pu quand même être enregistrés par mégarde mais il n’y en a aucun et je suis satisfait. Maintenant que mes parents ne sont plus là (tout comme José Artur, Patrice, le prof de musique, et bien d’autres…) j’aimerais qu’il y ait quelques traces de leur dialogue silencieux et de leurs gestes échangés en pleine nuit alors qu’ils écoutaient leur lardon faire le guignol à la radio. Le magnétophone est un appareil merveilleux mais il ne peut pas tout faire.

[Punker paname]

Super ton récit Dark Pink pour ma part dans les mid 60's et les 70's je n'ai pas connu les joies des magnétophones, et je n'ai eu une platine K7 que vers fin 83 ma chaine stéréo familiale qui fut d'ailleurs construite en Kit par mon Daron n'avait pas de quoi enregistrer des K7, elle était juste constituée d'un ampli relié a des baffles avec pour platine disque une vieille Dual

Vers fin 83 je peut enfin m'offrir ma propres petite chaine stéréo compacte, un peu dans ce style la en dessous, c'était une Phillips si je me souvient bien mais je n'en suis plus si sur, avec quelle Luxe une double Platine K7 qui te permettait d'enregistrer la radio, des disques ................ Et même des K7 Génial et pratique pour doubler les K7 Démos de potes qui jouaient dans des groupes mais qui n'avaient pas les moyens (Ou pas encore sorti) de disques Vinyles.



A partir de la j'ai enregistré des Zillions de K7 pour les copines et les copains, certains et certaines venaient même chez moi avec leur disques pour que je les enregistre On passait donc des soirées entières à ça

Ensuite c'est seulement vers 86 -87 après moult et moult Heures sup en Interim comme monteur de stands sur les salons que j'ai pu m'acheter une vraie Chaine stéréo en mode éléments séparés, avec une Platine lecteur Cd' et ..... Enfin!!!!! Une vraie Platine Vinyle digne de ce nom, une Technics SL-1200MK2 que j'aie toujours d'ailleurs

[Monsieur-Hulot]

.. Maintenant que mes parents ne sont plus là (tout comme José Artur, Patrice, le prof de musique, et bien d’autres…) j’aimerais qu’il y ait quelques traces du dialogue silencieux de mes parents et de leurs gestes échangés en pleine nuit alors qu’ils écoutaient leur lardon faire le guignol à la radio. Le magnétophone est un appareil merveilleux mais il ne peut pas tout faire.