Je (re)pense ici aux soirées ou on invitait nos copains (et surtout nos copines, hein, s'il y avait possibilité de pécho la jolie (prénom au choix) de Terminale G1 qu'on avait repérée dès la rentrée (mode : bloqué grave)). Bon alors, tous ces cons on les invitait, hein... Bon, mais ils venaient ! Les cons ! Et ils foutaient le souk dans la collec de vinyle ! Et que je te change de disque toutes les 2 minutes : "C'est pas dans le mood" "Franchement, là, on s'emmerde, faudrait un truc plus péchu, il est où "Hells Bells" ?" "Bon là, faut calmer le jeu, c'est l'heure de l'emballage, t'as pas pas le truc des Cars ou celui des Korgis ?" Et, le jus d'orange ou le Coca aidant (
![:]](./images/smilies/8.gif "Dan.San"){kind=small}
) tout ce beau monde croyait bon balancer les vinyles pour les foutre n'importe où, au mieux sans leur pochette sur le meuble de la chaîne Hi-Fi et au pire sous le canapé en présence de mégots plus ou moins douteux et discrètement exfiltrés d'un négligent coup de talon. Et le lendemain, après dissipation des brumes de jus d'orange ou de Coca (re
), on se retrouvait avec des albums qu'on l'on aurait cru récurés au Scotch Brite, tout juste si on arrivait à reconnaitre 5 notes entre deux sinistres craquements... Quant à certaines pochettes, certaines disparaissait mystérieusement à jamais, rendant certaines galettes nues et grelottantes (et, accessoirement, rayées comme une patinoire après les JO d'hiver)... 
