1987 : Hot Wires
Le maître guitariste Roy Buchanan élève son niveau musical déjà astronomique sur son troisième album Alligator, HOT WIRES. Avec sa sonorité brûlante, ses passages fluides, ses harmoniques criardes, ses expérimentations dynamiques et sa panoplie de scratchs et de gémissements, la Fender de Buchanan sonne souvent moins comme une guitare que comme le canal d'une intelligence extraterrestre hautement articulée.
Comme d'habitude, Roy s'est entouré de quelques-uns des meilleurs musiciens de studio de blues et de rock, dont le guitariste Donald Kinsey (du Kinsey Report) et les chanteurs Johnny Sayles ("That Did It") et Kanika Kress (sur "These Arms of Mine" d'Otis Redding).
Bien que le groupe fournisse un soutien tonitruant et précis sur les exercices de blues conventionnels ("Ain't No Business") et les instrumentaux endiablés ("Country Boogie"), les projecteurs sont braqués sur Buch, en particulier sur ses propres compositions, le surf acide "High Wire" et le pummeling "Flash Chordin'".
HOT WIRES est un nouveau témoignage des compétences de ce musicien éblouissant et injustement méconnu.
L'album n'est pas totalement Live, car il y aura bcp de retouches sur le produit final. Néanmoins dans cette phase que l'ont pourrait appeler "symphonique" (les années Virgin des débuts), Ricochet et Force Majeure sont les plus réussi (àmha) juste devant Stratosfear.
Autant j'aime bcp la période "pink years" (les 4 premiers chez Ohr) est stupéfiante , autant les deux albums intermédiaire Phaedra et Rubycon commencent avec les séquenceurs et l'abandon de bcp d'instruments plus "classiques".
Avec Ricochet de Stratosfear, leur musique devient plus accessible , mais finira par être trop diluée à partir de 1980: cela baisse sensiblement avec Tangram, jusqu'à White Eagle et leurs morceaux bcp plus courts. Au début des 80's, seuls les albums live auront un quelconque intérêt (Logos & Poland), mais n'arrivent pas à la cheville de Ricochet et Encore.
Perso, après le très bon Green Desert de 86 (mais enregistré en grosse partie en 73), je n'ai plus jamais racheté un album des 80's et plus loin.
Mais si Alain parle de ces albums tardifs, j'écouterai au moins qqes minutes.
Nightlife (1974)
Des auditions avaient eu lieu en Juin pour engager des nouveaux membres de Thin Lizzy, et Lynott et Downey se focalisèrent finalement sur un jeune guitariste Ecossais de 18 ans originaire de Glasgow appelé Brian "Robbo" Robertson et un Californien du nom de Scott Gorham.
Les styles des deux guitaristes étaient très différents mais néanmoins, ils se complètaient à merveille. Brian Robertson est un inconditionnel de la pédale wah-wah alors que Scott Gorham développe un jeu très mélodique.
Phil Lynott avait décidé tout naturellement de les intégrer tous les deux dans Thin Lizzy. Brian Downey qui voulait partir fut à nouveau motivé et il revint sur sa décision.
Le nouveau line-up obtint un nouveau contrat de disque avec Phonogram, mais l'album "Nightlife" fut une déception pour le groupe en raison de sa production trop douce et avec un style quelque peu sous-développé.
Comme les trois précédents albums, il ne rentra pas dans les Chats.
Pourtant, malgré cela, "Night Life" sera le premier grand succès du groupe. Celui-ci y aborde différents styles musicaux: Rock au groove Funk avec "It's Only Money", Blues pour "Night Life" et Rock celtique avec "Philomena", un hommage à la mère de Phil Lynott.
NB.B.: La ballade "Still in Love With You" est le seul témoignage du passage de Gary Moore dans Thin Lizzy qui figure sur cet album.
L'album n'est pas totalement Live, car il y aura bcp de retouches sur le produit final. Néanmoins dans cette phase que l'ont pourrait appeler "symphonique" (les années Virgin des débuts), Ricochet et Force Majeure sont les plus réussi (àmha) juste devant Stratosfear.
Autant j'aime bcp la période "pink years" (les 4 premiers chez Ohr) est stupéfiante , autant les deux albums intermédiaire Phaedra et Rubycon commencent avec les séquenceurs et l'abandon de bcp d'instruments plus "classiques".
Avec Ricochet de Stratosfear, leur musique devient plus accessible , mais finira par être trop diluée à partir de 1980: cela baisse sensiblement avec Tangram, jusqu'à White Eagle et leurs morceaux bcp plus courts. Au début des 80's, seuls les albums live auront un quelconque intérêt (Logos & Poland), mais n'arrivent pas à la cheville de Ricochet et Encore.
Perso, après le très bon Green Desert de 86 (mais enregistré en grosse partie en 73), je n'ai plus jamais racheté un album des 80's et plus loin.
Mais si Alain parle de ces albums tardifs, j'écouterai au moins qqes minutes.
J'aime bien aussi les musiques de film pour l'atmosphère générée!
Relocation 1977
En 1976, on retrouve les Indiens de XIT après quatre ans d'interruption et ce n'est qu'en 1977 qu'ils sortent leur troisième album appelé "Relocation".
Celui-ci est le dernier de XIT sur le label Rare Earth Records, filiale de Motown.
Il contient des Rocks hardcore comme "Dark Skin Woman", "Riding Song", "Rainbow Rider" et "Relocation",mais également des chansons midtempo comme "Let My People Dance" et "Christopher Columbus".
Le morceau narratif "Sunrise Vision" est le seul morceau aussi Roots que tout ce qui figure sur leur premier album.
Stratosfear (1976)
Le LP "Stratosfear" de Tangerine Dream est paru en Octobre 1976.
Les morceaux redeviennent de plus en plus courts et n'occupent pas une face entière du LP, mais ils ont une longueur maximale de pas plus de 11 minutes.
A noter que les premiers signes que Tangerine Dream devient plus rythmique se trouvent dans la chanson titre de cet album.
1975 - USA
En 1975 sort "USA", un disque live de titres marquants de King Crimson avec Fripp, Cross, Wetton et Bruford. Il a été enregistré au Casino d'Asbury Park le 28 juin 1974, hormis "21st Century Schizoid Man", enregistrée deux jours plus tard au Palace Theatre de Providence, dans le Rhode Island.
L'album est un ensemble de concerts réunis en un seul disque qui montre le quatuor lors de son passage en Amérique du Nord en 1974.
King Crimson était alors composé de Fripp (guitare/mellotron), David Cross (violon), John Wetton (basse/chant) et Bill Bruford (batterie/percussions).
"USA" comprend des ajouts de violon par Eddie Jobson sur les morceaux "Larks' Tongues in Aspic, Pt. 2" et "21st Century Schizoid Man", ainsi que des ajouts de piano électrique sur "Lament". Le bourdon d'ouverture recrée le prélude typique d'une performance, directement tiré de la sculpture sonore "No Pussyfooting" de 1973 de Fripp et Brian Eno.
N.B.: Fripp a de nouveau insisté sur le fait que le groupe ne serait pas ressuscité en concluant les notes de pochette de l'album par cet épitaphe de trois lettres : "R.I.P.".
1975 : Stamp Album
L'album autoproduit de The Climax Blues Band de 1975, intitulé "Stamp Album" a démontré une belle percée au niveau commerciale.
Ce disque, considéré comme l'un des meilleurs, montre un groupe qui a mûri avec goût au fil des ans.
Au moment de sa sortie, le groupe avait suffisamment de fans aux États-Unis pour hisser ce LP à la 69e place du palmarès des meilleures ventes, ce qui est plutôt bien pour un groupe qui n'avait pas eu de Hit single à l'époque.
Les amateurs de Rock Prog bluesy jazzy avec de bonnes mélodies et de belles structures devraient l'apprécier.
En conclusion, c'est un très bel album qui vaut bien largement les quarante minutes à lui consacrer...
1998 King Biscuit Flower Hour: Bachman–Turner Overdrive
En 1998, sort un live dans la série "King Biscuit Flower Hour", un excellent album enregistré en 1974, au sommet de la popularité du groupe, et il contient de solides versions live de titres incontournables tels que "Let It Ride", "Roll on Down the Highway", "Takin' Care of Business" et "You Ain't Seem Nothing Yet".
N.B.: Ce concert reste un bon souvenir pour les fans dévoués, d'autant plus qu'il contient une interview inédite de Randy Bachman.
1970 - All will be changed
Frumpy, composé du batteur Carsten Bohn, de l'organiste Français Jean-Jacques Kravetz, du bassiste Karl-Heinz Schott et de la chanteuse Inga Rumpf, a enregistré l'album "All Will Be Changed" en Août 1970.
Celui-ci ne contient que des morceaux composés par eux à l'exception de "Indian Rope Man", une reprise de Richie Havens.
La musique de Frumpy allie le Jazz, la Soul et le Rock avec un clavier très présent, mais ce qui frappe le plus, c'est Inga Rumpf! une voix incroyable et un petit quelque chose de Janis Joplin...
Pour promouvoir l'album, le groupe se lance dans une tournée de cinquante nuits en Allemagne avec Spooky Tooth, et il joue en ouverture de Yes, de Humble Pie et de Renaissance.
L'album est acclamé par la critique et il obtient un grand succès commercial.
Initialement, le groupe joue sans aucun guitariste, ce qui est inhabituel dans le genre Rock, et, au lieu de cela, Frumpy fait un grand usage des "excursions spacieuses de l'orgue" (Hammond) de Kravetz et de son puissant système de haut-parleur rotatif Leslie, avec modification du son et dispositif de modulation de fréquence.
Fighting (1975)
L'album "Fighting" de Thin Lizzy possède un son nettement plus Rock que son prédécesseur.
Il est devenu le premier disque du groupe dans les Charts au Royaume Uni, atteignant même le numéro 60, bien que les singles ne marchaient toujours pas.
"Fighting" démontre de façon concrète que le son des guitares jumelles conduira toujours le groupe dans leur plus grands succès, notamment avec les harmonies double de "Wild One" et les deux guitaristes faisant des solos sur "Suicide" car ce titre est un exemple de l'immense potentiel des deux guitaristes en interconnection.
Thin Lizzy révèle, petit à petit, son énorne potentiel musical...
1993 - Entrance
XIT refait surface en 1993 avec "Entrance" qui les voit tourner sans relâche et ils finissent même par tourner en Europe.
Leur musique est devenue une sorte de Garage psyché avec un côté Punk...
Malgré cela, XIT possède toujours une certaine originalité dans la création des morceaux.
1977 - Sorcerer
En 1977, Tangerine Dream avait attiré l'attention du réalisateur américain William Friedkin, qui était déjà devenu célèbre avec des films comme "L'Exorciste" et "The French Connection".
Le groupe avait été embauché pour composer la bande originale pour son remake du film "Wages of Fear" maintenant intitulé "Sorcerer", dans lequel un petit groupe d'hommes doivent transporter du matériel hautement explosif par camion dans des conditions difficiles à travers la jungle.
Leur première production Hollywoodienne fut aussi la plus inhabituelle:
Tangerine Dream avait reçu le script pour "Sorcerer" directement d'Amérique et le groupe composa la musique avant que la première scène n'ait même été filmée.
Six semaines après la réception du script, ils rencontrèrent Friedkin dans un hôtel Parisien. Ils avaient acquis deux haut-parleurs et un magnétophone et ils firent écouter à Friedkin les demos.
Il fut enthousiaste et plus tard il filmera quelques scènes avec la musique déjà enregistrée en fond sonore, quelque chose d'inhabituel pour l'industrie du film.
Tangerine Dream s'est rendu à la première mondiale le 24 Juillet 1977 à Hollywood. Avec leur soundtrack ils ont de nouveau atteint le Top 20 des Charts Britanniques.
En 1994 parait l'album "THRAK" qui est à nouveau un virage ample et violent de King Crimsson qui enfouit la production des groupes Metal du moment.
La production de David Bottrill au coeur du fameux studio RealWorld de Peter Gabriel y est pour beaucoup.
La trame principale du disque est incluse dans le EP "Vrooom" sorti quelques temps plus tôt, bien que dans des versions différentes, et une grande partie des 9 pistes non incluses dans ce fameux EP sont principalement des interludes instrumentaux sinistres comme les morceaux "Inner Garden" et "Radio", mais il y a plus que cela. Avec un artwork aussi abstrait que celui-ci, il n'y a pas grand chose à dire sur les informations périphériques de l'album puisque le line-up est exactement le même que "Vrooom",
1976 : Gold Plated
L'album "Gold Plated" de Climax Blues Band, paru en 1976, fait encore mieux que son prédécesseur, stimulé par le succès du Hit "Couldn't Get It Right" qui fait numéro 3 dans les Charts U.S. et rentre dans le Top 10 au Royaume-Uni Top.
Miles Copeland (frère de Stewart, le batteur de Police) est leur manager à ce moment-là.
Bref, encore du bon, peut-être même le plus grand album sorti par le Climax Blues Band au sommet de son art...
1966 : Fresh Cream
Ce premier LP installe le mythe de Cream en douceur, sans tambours, ni trompettes. Eric Clapton donne sa pleine mesure dans un style rarement entendu jusque là. Inventif, inspiré, techniquement exceptionnel, il est épaulé par une rythmique qui filera des complexes à des générations entières de bassistes et de batteurs, et qui suscitera aussi les vocations d’autres.
L'album s’appuit sur du Blues métissé de Hard et de touches psychédéliques. Il est partagé équitablement entre des originaux écrits par Jack Bruce ou Ginger Baker et des reprises de Blues.
La griffe Cream s’installait, l’album offrant une bonne vision de la potentialité du trio, mais ce n’était pas encore sur ce LP, un peu tendre au niveau sonore, que l’on peut réellement évoquer la puissance légendaire du groupe car cet opus est quelque peu en retrait, en termes de puissance, par rapport à la production qui suivra.
Les structures des chansons sont relativement strictes, par rapport à la façon dont Cream allait s'étirer par la suite. Mais c'est le premier album qui indiquera le schéma original de la formation power trio, du jam band Hard Rock, du groupe tout virtuose, et du groupe de Blues proto-Metal.
Les reprises que le groupe s’approprie pour l’occurrence ont ce petit quelque chose en plus qui n’appartient qu’aux grands. "I’m So Glad" ou "Rollin’ And Tumblin’" sont sublimées par le traitement revitalisant que leur réserve nos trois experts et par la griffe qu’ils y apposent. Elles rivalisent de qualité avec des titres alors partis pour être des classiques du répertoire: "Cat’s Squirrel", "N.S.U.", "I Feel Free" figurant sur la version originale US, mais pas sur celle Anglaise, "Spoonful" absent de l’offre Américaine mais présent dans la tracklist destinée au Royaume Uni.
Musicalement, c'était évidemment un signe avant-coureur des choses à venir. Il combinait des airs Pop comme "Sweet Wine", "Dreaming", ou encore "N.S.U." qui ouvre l'album, qui sont carrément mélodieux, et le son très années 60 avec un penchant psychédélique.
C'était une excellente indication que le groupe pouvait insuffler une certaine mélodie à sa folie plus frénétique avec des affaires de Blues exploratoires: le traditionnel "Cat's Squirrel", était un véritable bombardement infernal, une explosion de fureur Blues profonde. On peut aussi entendre les musiciens se jauger mutuellement sur "Spoonful" et "Toad". Cette impression de repousser les limites est significative puisque la plupart des autres disques de l'époque étaient basés sur une sorte de structure démocratique. Cream donnait l'impression d'être sur le point d'éclater et de devenir fou.
Avec des morceaux comme "Spoonful" de Willie Dixon et "I'm So Glad" de Skip James, Cream fait subir des choses au Blues que personne ne pensait possible à cette époque: il a amplifié les sons du Delta pour les rendre presque écrasants dans leur attaque du tympan humain, avec des solos et une interaction de groupe qui rivalisent avec un ensemble de Jazz de premier plan.
Le morceau "Toad" contient l'un des premiers exemples de solo de batterie dans la musique Rock, Baker ayant développé sa première composition "Camels and Elephants", écrite en 1965 avec the Graham Bond Organisation.
La chanson "N.S.U." avait été écrite par Bruce au cours de la première répétition du groupe. N.S.U., acronyme de Non-Specific Urethritis (Urétrite non spécifique), est une maladie vénérienne. "...C’était comme une chanson punk avant l’heure...", a déclaré Jack Bruce. "...Le titre signifiait Non-Specific Urethritis. Cela ne voulait pas dire NSU Quickly – qui était l’un de ces petits cyclomoteurs des années 1960. J’avais l’habitude de dire que c’était à propos d’un membre du groupe qui avait cette maladie vénérienne. Je ne peux pas vous dire lequel… sauf qu’il jouait de la guitare...".
Sur "I Feel Free", un Hit single Britannique, qui ne figurait que sur l'édition Américaine du LP, Clapton avait utilisé pour la première fois ce qu’il appelle le Woman Tone. Pour ce faire, il avait monté le volume de son ampli Marshall 100 Watt au maximum, avait augmenté les aigus, avait coupé les basses et avait joué un sustain à la guitare. La guitare utilisée en studio était une Les Paul qu’on lui avait prêtée car sa Beano habituelle avait été volée pendant les répétitions de l’album.
Toutes les chansons sont efficaces, certes, mais cela ne traduit pas encore toute la puissance caractéristique du trio et que bon nombre de musiciens à sa suite ont cherché à calquer sur un format identique.
1971 - Frumpy 2
En 1971, juste avant que Frumpy ne commence à enregistrer son deuxième album, simplement intitulé "Frumpy 2", ils recrutèrent l'ancien guitariste de Sphinx Tush, Rainer Baumann.
L'album, "plus Heavy et Rock Progressif plus mature avec des accents classiques sur le travail à l'orgue de Kravetz (et à l'occasion le mellotron)", répéte le succès du premier, et donne au groupe un Hit avec "How the Gipsy Was Born" qui va devenir leur "signature musicale".
Le magazine musical Allemand 'Musikexpress' surnomme Frumpy "le meilleur groupe de Rock Allemand de l'année", tandis que Inga Rumpf, décrite comme "fumeuse", "démoniaque" et "rugissante" est déclarée par le journal national 'Frankfurter Allgemeine Zeitung' être "le plus grand talent vocal individuel" de la scène Rock Allemande à ce jour.
Mais, malgré tout cela, une tournée en Angleterre en première partie de Mott The Hoople ne réussit pas a capté l'attention du public.
Jailbreak (1976)
Après une tournée multi-groupes couronnée de succès en première partie de Status Quo, le groupe enregistre l'album "Jailbreak" qui s'avére être leur disque phare.
Paru le 26 Mars 1976, il comprend le hit mondial "The Boys Are Back In Town" qui atteint le numéto 8 au Royaume Uni, et numéro 12 aux États Unis, leur premier disque dans les Charts dans ce pays.
Propulsé par le succès du single "The Boys Are Back In Town", cet album est une grande réussite.
Le son des guitares jumelles s'est entièrement développé à cette époque et la preuve s'entend tout au long de cet album, notamment sur le Hit, et d'autres titres tels que "Emerald" et "Warriors".
Le son obtenu par les deux guitaristes solistes jouant simultanément une mélodie harmonisée à la tierce, une technique précédemment employée par le groupe Wishbone Ash mais encore inexistante dans le Hard Rock, devient la marque distinctive du groupe.
La chanson "Emerald" en est le plus parfait exemple.
Par la suite, de nombreux groupes de Heavy Metal des années 80 tels que Iron Maiden, Judas Priest ou Helloween s'en inspireront.
L'album a aussi bien marché de chaque côté de l'Atlantique, et le single suivant, "Jailbreak", se comporte également très bien.
Drums Across the Atlantic, 1995
De ces tournées sont tirées un album live intitulé "Drums Across the Atlantic" en 1995 qui restera longtemps l'ultime opus de XIT.
La musique est un mélange de matériel indigène et contemporain.
Cet album contient trois titres des précédentes rééditions: "War Cry", "Coming of the Whiteman" et l'un de leurs meilleurs titres, "Christopher Columbus". Parmi les autres morceaux intéressants, citons "Reservation of Education" avec son introduction parlée, "Cement Prairie", une description inquiétante de la vie dans une réserve indienne, et le rock agressif "Young Warrior". "Color Nature Gone", un autre morceau Rock, est propulsé par un batteur plein d'entrain.
Cet album est un sujet de conversation mais il contient à la fois des Rocks et des chansons Amérindiennes.
XIT fait partie de ces groupes Amérindiens qui militent pour la sauvegarde de leur peuple et leurs racines...
Encore (1977)
Après une tournée aux USA en Août 1977, Tangerine Dream publie le double album "Encore".
Il contient des références à la tournée de printemps en Amérique du Nord.
Cet album montre que le groupe n'a jamais jouer un seul morceau deux fois car les enregistrements n'ont rien en commun avec des albums comme "Stratosfear" ou "Sorcerer".
Le Cash Box a appelé le disque "un classique dans son propre genre".
Les titres "Coldwater Canyon" et "Cherokee Lane" sont prises à partir des noms de route en Californie, où Tangerine Dream a vécu pendant un certain temps en 1977 à Hollywood Hills.
, autant les deux albums intermédiaire Phaedra et Rubycon commencent avec les séquenceurs et l'abandon de bcp d'instruments plus "classiques".
