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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mar. 4 oct. 2022 12:07

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Le groupe Américain de Glam Hard Rock Erotic Suicide a été formé à la fin de 1993 à Oklahoma City. Refusant le déménagement traditionnel à Los Angeles pour rejoindre leurs pairs sur le Sunset Strip, ce quatuor est resté dans le Mid-West où il s'est construit une base de fans fidèles.
Après des demos en cassettes, leur premier CD "Abusement Park" est sorti en 1994, et il a été réimprimé pas moins de trois fois avec des couvertures différentes. Il a établi le groupe en tant que force motrice dans la musique Rock énergique. Il a obtenu des avis très positifs sur la scène Glam underground.
Le groupe a commencé à faire des concerts pour soutenir "Abusement Park" et ils ont joué en ouverture de groupes comme Ugly Kid Joe, Jackyl, Ace Frehley, Bang Tango, et Vince Neil.

Du matériel pour un nouvel album avait été enregistré peu après leurs débuts, mais le bassiste et membre d'origine Leslie Blakt a été remplacé par Ryan Wall. En raison d'autres problèmes internes et du manque de finance, ce matériel est resté à l'écart. Environ cinq ans plus tard, les enregistrements perdus ont finalement vu la lumière du jour sur un album intitulé "Perseverance" financé de façon indépendante.
Le résultat a été une sortie beaucoup plus mature englobant 14 chansons bien écrites. Les premières ventes se sont révélées prometteuses et la puissance de l'Internet a fait le reste.

Le groupe est composé de Kyle St. Clair: Guitare, de Ryan Wall: Basse, de Billy Stevens: Guitare, de Rachal Rose: Chant et de Dd Rose: Batterie.
Sur "Perseverance" paru en 1998, Erotic Suicide joue du bon vieux Rock'n'Roll sans de guitares distordues ni fioriture. Mais la qualité sonore est vraiment bonne, les inserts sont bien faits avec des photos anciennes et des nouvelles.

Toutes les chansons sont excellentes, pas de remplissage!
La chanson qui tue s'appelle "Devil's Daughter". Du début à la fin, c'est un album de Melodic Metal, fort et très agressif avec beaucoup plus de guitares Hard, plus d'attitude que jamais, et une grosse amélioration du songwriting. Cet album est à des années lumière de leurs débuts. Beaucoup mieux produit, mieux joué, mieux chanté et surtout, les chansons sont bien meilleures!

Un album à écouter absolument!


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Message par alcat01 » mar. 4 oct. 2022 12:13

Punker paname a écrit :
mar. 4 oct. 2022 11:03
Karen Lawrence est une chanteuse et compositrice avec la capacité à faire de chaque chanson qu'elle chante un moment unique. Tout au long de sa carrière musicale, elle a parcouru toute la gamme de la Pop et du Rock, mais c'est avec le Blues où sa voix est la plus à l'aise.
Pour moi une grande chanteuse Rock U.S sous estimée un peu dans le genre de Genya Ravan ou Lynn Carey de Mama Lion

Elle a aussi chanté dans 1994 auteurs de deux bons Lp' sur A&M records sorti en 1978 et 1979 certes plus dans un registre Hard Rock teinté A.O.R mais qui ne devrait pas te déplaire Alcat01 :)

Je l'avais découverte avec ses deux Lp' solos Karen Lawrence & The Pinz Girls Night Out sorti en 1981 sur RCA Victor un petit bijou entre New Wave et Power Pop



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Et son second Lp' Karen Lawrence Rip And Tear sorti en 1986 lui aussi dans un registre Pop Power Pop New Wave



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On peut même dire que les deux disques de 1994: sont excellents!
Karen Lawrence y est pratiquement parfaite!

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mar. 4 oct. 2022 13:14

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A la fin de L.A. Jets, la plupart des musiciens étaient passés à autre chose et ils avaient commencé à faire d'autres projets et c'est Ahmet Ertegun, le président de Atlantic Records qui les avait proposé au producteur légendaire Bob Ezrin, mais, étant trop occupé, celui-ci les orienta vers Jack Douglas (Blue Oyster Cult, Cheap Trick, Aerosmith). Impressionné par le chant de Karen Lawrence, Douglas commença même à écrire des chansons avec elle.
Et c'est aussi Jack qui leur trouva le nom de 1994:. Ils étaient dans un avion de ligne et il lisait le livre "1984" et il avait pensé que ce serait une bonne idée de nom pour ce groupe.
Karen Lawrence et le batteur John Desautels décidèrent donc de continuer sous ce nom, en intègrant les guitaristes Steve Schiff et Mondo Rickets, et le bassiste Bill Rhodes à leur nouvelle formation. Par la même occasion, Douglas leur assura rapidement un contrat avec le label A&M Records qui ne dura que le temps de deux albums.

Par la présence charismatique de Karen, 1994: fit donc partie, dans une longue liste, de principaux groupes Américains de Hard Rock emmenés par une chanteuse émergeant à la suite du succès de groupes comme Heart ou comme Pat Benatar, que le temps et la renommée ont négligés.

Enregistré et produit par Douglas aux studios Record Plant de New York, les débuts de 1994: semblent toujours aussi frais aujourd'hui. L'album est une collection de chansons de premier ordre dans la tradition du Hard Rock mélodique Américain, similaire à Heart mais plus Rock, une sorte de croisement entre Heart et Aerosmith.

Toutes les chansons sont bonnes. Sur de nombreuses pistes, le groupe sonne pratiquement comme Aerosmith avec des vocaux féminins.
Pour ceux qui voudrait découvrir cet excellent opus, tenter d'imaginer un Aerosmith qui aurait débauché une Pat benatar ou Joan Jett au chant, c'est puissant, mélodique, extremement bien travaillé: avec Jack Douglas aux manettes, la voix est superbe, les guitares tranchantes, les riffs peuvent tenir la dragée haute à n'importe quel album de Hard Rock de ces années-là, une petite faiblesse ici où là mais rien qui ne puisse vraiment géner. Ce disque est passé inaperçu en Europe à l'époque...Il serait peut etre temps de le redécouvrir.

Ce qui frappe dès le premier morceau,"Once Again", c'est que Karen qui a pris beaucoup d'assurance. C'est un bon Hard Rock qui déménage avec une bonne rythmique, deux excellents guitaristes et une super chanteuse dont la voix ressemble un peu à celle de Pat Benatar sur cette chanson.
La chanson qui suit, "Shoot To Kill", est un excellent Hard Rock mélodique avec une production au top.
Par contre, "Sing To Me" est un petit Rock mélodique qui sent la fin des années 70 sur lequel Pat Benatar n'est jamais très loin. La chanson semble ne plus finir, ce qui devient assez irritant à la longue!
Suit "Heleana" qui est une jolie ballade Rock avec une jolie mélodie sur lequel on trouve un invité de choix, le guitariste Brad Whitford d'Aerosmith.
"Bring It Home" est un autre Hard Rock AOR assez typique de l'époque avec une introduction accoustique douce.
"Radio Zone" est un très excellent Hard Rock à la Deep Purple avec une rythmique solide et des guitares au diapason. La lead guitare s'en donne à coeur-joie.
"Hit The Hard Way" est un Hard Rock avec de grosses harmonies vocales et une basse à la "Come Together" des Beatles. Les guitares sont limpides et on peut noter la présence d'un vocodor qui fait un peu daté aujourd'hui.
"Read Up" est une chanson entrainante qui fait un peu penser à Poison dans son riff. A noter un super solo de guitare.
Le morceau final, "Anastasia", est un Rock mélodique quasi 'zeppelinien' avec beaucoup de guitare, le son d'une mandoline et un gros travail vocal de la part de Karen.

Karen Lawrence est juste une chanteuse fantastique sur ce premier album qui est quasiment incroyable, mais 1994: n'a jamais pu réellement se faire sa place au soleil comme bien d'autres groupes de l'époque. C'est dommage, parce qu'ils avaient des musiciens pratiquement exceptionnels, des chansons merveilleuses, et Karen Lawrence pouvait vraiment rivaliser avec les meilleures chanteuses du moment.

Si vous aimez le Hard Rock avec des voix féminines incroyables et puissantes, vous devez absolument écouter ce CD.


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Message par alcat01 » mar. 4 oct. 2022 15:50

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L'album, "Tear Gas" sur le label Regal Zonaphone a été enregistré par un nouveau line up de ce groupe composé de Chris Glen: Basse, de Eddie McKenna; Batterie, de Davey Batchelor: Chant, guitare et de Zal Cleminson: Lead guitare.
Tous les titres de ce deuxième LP paru en 1971 sont 'Hard' n' Heavy Rock'.C'est un mélange de styles de Hard Rock, avec un peu de Prog, de Blues et de Heavy Metal.
Très bon album de Hard Rock bluesy. La production est médiocre, mais les lead guitares sont très savoureuses et impressionnantes.

"Piggy Go Getter" était un bon disque, ce deuxième album est beaucoup plus fort. Le son est beaucoup plus intéressant et cette lead guitare doit certainement être l'une des plus Heavy du début des années 70. ils ont ayssi ajouté quelques influences psychédéliques à leur son. Il s'agit d'une combinaison vraiment efficace de Heavy Psyché et de Blues Rock et il est difficile de croire à quel point ce groupe s'est amélioré depuis son premier LP.
La musicalité est tout simplement supérieure et les chansons sont pleines d'émotions, de solos de guitare et de ponts splendides et d'harmonies élaborées. Les lignes de basse sont également très impressionnantes et l'album est très agréable à écouter.
Du Hard Rock puissant avec de superbes guitares, basse et batterie. Ils ont pratiquement tout ce qu'il faut, sauf le chanteur qui est le point faible, et la production est géniale, même si un peu trop propre et polie.

Le morceau d'ouverture, "That's What's Real", montre une bonne puissance de feu de guitare très Heavy avec un Zal Cleminson qui est un véritable monstre de la guitare, des changements de tempo et une fin puissante et Rock. Dommage que le chant soit un peu trop faible.
"Love Story" est une reprise de Jethro Tull. Quand un morceau est génial, peu importe qui le joue. Il met un peu de temps à démarrer, mais c'est une jam savoureuse une fois que c'est enclanché. Quand ils atteignent la partie Heavy, c'est impressionnant. Cleminson se montre encore à son avantage et la production est excellente alors que le chant est toujours un fardeau...
Le morceau qui suit, "Lay it on Me", est un morceau de Boogie Rock plus dans la tradition avec un peu de piano honky-tonk et une slide guitare pour gérer le tout. Cleminson est encore et toujours exceptionnel.
"Woman For Sale" est une chanson super Heavy avec un énorme riff et c'est probablement la meilleure chanson de l'album.
"I'm Glad" est un autre excellent morceau. C'est Heavy, rapide, précis, ça peut possèder des qualités qui définissent le 'Metal', mais ce n'est pas vraiment du Metal, à la rigueur du Proto Metal! Cleminson se tape encore la part du lion.
"Where Is My Answer" est un morceau plus doux, plus 'soulful'. Sur cette ballade, il y a de belles voix de fond pendant les couplets et le refrain est du Uriah Heep des débuts, avec les claviers. Une différence majeure, Zal Cleminson joue tout en retenu, ce que Mick Box fait plus rarement.
Ensuite,c'est du Rock and Roll avec deux reprises d'Elvis Presley, "Jailhouse Rock / All Shook Up". Quand le groupe joue de cette façon, ça déchire vraiment.
Sur "The First Time", le guitariste, même quand il joue de la rythmique et en arpège, est toujours incroyable. Cette jolie ballade Rock conclue l'album de la meilleure des façons...

Après cet 'échec' commercial, le cousin de Ted McKenna, Hugh McKenna, a été redirigé sur les claviers et le chant, alors que Davie Batchelor les quittait pour faire de la production; il s'occupera surtout des affaires du Sensational Alex Harvey Band.
Hugh a donc pris la place de chanteur et c'est finalement ce line-up qui est retourné à Glasgow pour se joindre à Alex Harvey après une tournée à Londres complètement ratée.

Ils deviennent enfin, et de manière toute naturelle the Sensational Alex Harvey Band.
"Tear Gas" aura été le dernier album de groupe.


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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mar. 4 oct. 2022 19:30

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Le troisième album de Buffalo intitulé "Only Want You For Your Body", publié en Juin 1974, arbore une couverture insipide qui attisa de nouveau la controverse avec un artwork montrant une femme en surpoids légèrement vêtue criant horriblement et enchaînée à un chevalet de torture. Comme montré sur le verso de la couverture, le groupe se délecte dans leur rôle avec des regards concupiscents.

C'est certainement leur album le plus complet car il est plus rigoureux, plus rapide et plus sauvage que l'album précédent. Un disque beaucoup plus structuré, poli et cohérent aussi; c'est à l'inverse une version beaucoup plus Hard et peut-être un peu moins Heavy.
Buffalo a abandonné les éléments progressistes et psychédéliques de son style, en faveur d'une approche plus directe, moderniste au Heavy Metal. Sur la base de cet album, Buffalo est peut-être l'un des premiers groupes à développer la musique Heavy Metal loin de ses origines Blues Rock.
Les titres des chansons telles que "I’m a Skirt Lifter, Not a Shirt Raiser" définissent vraiment leurs ambiances chaudes et viriles.
Ajoutant encore du carburant aux accusations de misogynie, la réorientation lyrique envers le sexe, en particulier sur les pistes "I'm a Skirt Lifter, Not a Shirt Raiser" et "Kings Cross Ladies". Elle a également marqué un virage vers des paroles orientées au niveau de la rue - une approche qui sera adoptée plus tard par des groupes de Hard Rock compatriote dont AC / DC, The Angels et Rose Tattoo.

Cet album est un grand bond en avant en termes de songwriting et de production car il y a une approche différente. Les airs sont encore composés avec des riff Heavy, forts et dynamiques, mais les arrangements de chansons sont plus traditionnels car ils ont réellement couplets et refrain. La production est plus sage; il y a également une progression avec la guitare et la voix en double pistes, des choeurs, des effets de percussion et autres effets sonores.

À la fin, cependant, il y a toujours la six cordes sauvagement déformée de John Baxter qui donne à Buffalo une puissante signature distinctive par rapport à toute la concurrence.
Et bien qu'il n'ait pas été autorisé à sévir comme il l'avait fait partout dans "Volcanic Rock', Baxter conduit encore la locomotive et il a finalement la chance de s'étaler sur la chronique de groupie "King's Cross Ladies" et le "United Nations" politiquement apocalyptique. Car son jeu de guitare est pourtant encore et toujours le principal point attractif alors que la voix de Dave Tice est probablement à son apogée sur cet album.
Pourtant, cet album ne possède pas le tonnerre de fuzz des albums précédents, mais il est plutôt composé de bon Rock plaisant à écouter. Après l'explosion Rock caustique de "Volcanic Rock", ce disque commence par prendre une voie plus traditionnelle.
Alors qu'il y a beaucoup de psychédélisme Sabbathien sur scène, il semble y avoir beaucoup plus d'influence Hard Rock classique et même Garage, quelque chose comme une sorte de mélange de Deep Purple et de MC5. En conséquence, les chansons ne sont pas tout à fait aussi enflammées ou acides que celles des sorties précédentes, mais elles sont plus fortes, plus rapides, plus emballantes. Les passages instrumentaux ne sont pas aussi longs et "Kings Cross Ladies" est la seule chanson vraiment longue.

Les tournées sans fin avant les sessions d'enregistrement de cet album avaient resserré la musicalité considérablement. Le jeu de basse de Pete Wells était incroyable! Tous les bassistes en herbe devraient prêter une oreille à son jeu sur cet album. Le guitariste John Baxter se révèle être le guitariste le plus Heavy et le plus sauvage dans ce pays à l'époque, et le batteur Jimmy Economou est agressif et percutant, mais jamais complaisant. La voix de chanteur Dave Tice toute seule est certainement plus puissante que celle de la plupart des groupes à l'époque.

Les gars ont maintenu un certain jeu Heavy Metal dont le format est composé de riffs de haute énergie avec lesquels ils prennent tout d'assaut insensiblement à travers les quelques morceaux écrits par Tice / Baxter comme "I'm A Skirt Lifter", absurdement macho, "Not A Shirt Raiser", "What's Going On", "Stay With Me", "King's Cross Ladies", "United Nations" et un traitement complet sur une reprise du "I'm Coming On" d'Alvin Lee jouée jusque dans l'esprit. D'ailleurs, en maintenant l'affection de Buffalo pour les reprises sobres et de bon goût.
La production est peut-être un peu trop propre, mais des chansons comme "Kings Cross Ladies" et "I'm a Skirt-lifter" ajoutent au catalogue de Buffalo du Stoner Rock inoubliable et l'album est encore indispensable pour tout amateur de Hard Rock Australien des années 70. Tout cela sur des rythmes Heavy, avec des guitares flamboyantes et des fins vocaux de Dave Tice.

Le morceau "I’m A Skirt Lifter, Not A Shirt Raiser" ouvre l'album dans une explosion de bon vieux Rock avec même un certain côté Rock Sudiste plutôt louche, rappelant des trucs comme les rapides et puissants "Rock The Nation" de Montrose ou "Kick Out The Jams" de MC5, tout aussi accrocheurs et torrides. Le groupe est verrouillé sur un rythme emmené par Economou pendant que Tice pousse ses hurlement. C'est un hymne fou pour les joies de la chasse aux dames qui symbolise leur Hard Rock sans compromis avec des paroles loufoques que le groupe faisait pour le plaisir à ce stade et c'est pratiquement la meilleure chanson du disque.
Après cela, le groupe perd un peu les pédales en exécutant une reprise de tueur de "I’m Coming On" de Ten Years After, avec de bons riffs et la basse est jouée puissamment.
Et le titre suivant, le Heavy "Dune Messiah", est une sorte de morceau de Rock Psyché à la limite du Space Rock avec rythme et riffs de guitare de style Black Sabbath qui apportent un beat qui baisse un peu dans l'intensité. C'est une référence au roman de science fiction de Frank Herbert, "Dune". Cette chanson possède un chant transformé en écho intéressant qui ajoute un plus par rapport au reste du disque.
"Dune Messiah" fournit également un peu de variété thématique avec des paroles souvent effrontément sexuelles de Dave Tice, qu'il prononce, comme toujours, avec son chant graveleux en écho.
Une introduction avec riffs mid tempo et "Stay With Me" arrive dans un style très Black Sabbath avec une guitare omniprésente très bavarde.
Mais après cela, le disque devient encore plus déroutant: Baxter offre un peu de guitare encore plus saignante sur des titres comme "What’s Going On" et "Kings Cross Ladies".
L'album contient même bizarrement une sorte de précurseur de death growl sur l'outro de la chanson "What's Going On" qui possède de très bons riffs graveleux et une basse vraiment puissante.
Les deux derniers morceaux sont un peu plus ambitieux, étant plus longs, mais tout autant réussis: "King's Cross Ladies" fait un peu écho au début d'AC / DC, avec un bon riff de surcroît, tandis que "United Nations" sonne presque comme un hymne uptempo moderne de Stoner Rock avec un bon riff et de bons solos de guitare.

"Only Want You for Your Body" reste l'une de ces pièces spéciales du puzzle du Hard Rock des années 70; celui qui est tout aussi obscure que séminal.
Et beaucoup plus que sur les albums précédents, il y a un facteur de cohérence tout à fait établi.
Malheureusement, Buffalo commencera son déclin après ce disque-là.

A noter que "What's Going On" et "I'm Coming On" ont également été sélectionnées pour une sortie en single et cela s'avérera être tout simplement leur meilleur single qui a été publié juste avant la sortie de l'album et un peu de temps plus tard, le désormais EP de quatre titres intitulé "Buffalo", incroyablement rare, a également été édité.

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mer. 5 oct. 2022 08:13

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Bien que le Grunge ait tué la plupart des 'Hair Bands' en 1993, une poignée de récalcitrants ont tout simplement refusé de mourir.
Nombreux d'entre eux comptaient sur les petits labels indépendants et les marchés étrangers pour distribuer leur musique. Finster Baby fut un de ceux-là... et le groupe composé de Tony Lords (Tony Passimenti): batterie, Steve Raia: guitare, Scotty LaStat (Scott Ceffalia): chant et Jimi Mui: basse, était certainement l'un des meilleurs!

Musicalement, Finster Baby joue le type de Sleaze Metal que les fans de Guns N 'Roses, LA Guns, Circus Of Power, et Faster Pussycat aiment écouter.
En 1992 parait l'album "Take a Lick an' See". La voix de LaStat tempête et gronde à travers tout ces morceaux comme un vétéran, malgré le fait que c'était le premier LP du groupe. De même, le travail de guitare de Raia est déchirant à travers les solos de bonne facture en ce qui concerne le ton et l'attitude suit.

Une chose à noter: le groupe possède un son de basse dans un style très funky qui fonctionne vraiment bien. Il est vraiment difficile de croire que c'est le premier album du groupe: ils ont dû passé beaucoup de temps à travailler ensemble avant d'enregistrer ce projet parce qu'ils sont bien en place et en harmonie les uns avec les autres.

L'album commence avec un "Forgot Your Name Again" de haute volée, une ode aux aventures d'un soir. "Somethin's Goin' On" possède une ambiance funky. "Love Ain't Nothin' Without Sex" est assez explicite, comme "Get Out Of My Face". "Take A Lick An' See" est du pur Raunch-n-Roll, et tout aussi méchant que ce que le titre de la chanson implique. "Blood Machine" est une chanson mid-tempo avec une ambiance de colère et une performance vocale tout autant en colère. Le groupe prend le temps de ralentir à l'occasion. "Johnny" est une petite ballade de style mauvais garçon. "Never Promised You Tomorrow" est une ballade acoustique. Mais, en fait, ces deux morceaux sont les points faibles d'un disque autrement plus féroce.

Bref, encore un petit bijou à découvrir!






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Message par alcat01 » mer. 5 oct. 2022 08:28

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En 1973, Duffy a sorti un autre bon album sur le label Chapter One intitulé "Scruffy Duffy" qui emmène l'auditeur dans des territoires proches dans l'esprit de "Exile On Main Street" des Rolling Stones.
C'est un album très intéressant qui combine Hard Rock Progressif et Hard Boogie, rappelant par certains côtés Uriah Heep, Spooky Tooth, Foghat, Humble Pie ou encore Atomic Rooster. Le son de Duffy doit aussi beaucoup à Deep Purple, à Uriah Heep ou même au côté plus pastoral de Jethro Tull, mais leur mélange très personnel de psychédélisme, progressisme et hard rock est quelque chose d'unique.

Le matériel varie d'un bon moment de Rock à des chansons plus douces, légèrement progressives, "St John" par exemple. C’est assez conventionnel et calibré, mais ça se laisse écouter. Il y a beaucoup d'assauts violents basés sur le Blues Rock, mais les sons Heavy Rock Prog (et parfois acoustiques) de Duffy sont présents.
Tout au long de l'album, la guitare bluesy est toujours aussi excellente et les passages d'orgue sont superbes, les titres assez complexes et la production est parfaite.
Bref, du Prog Rock avec de vrais hymnes Hard Rock joués finement.

Dès le premier morceau, la musique jaillit avec "Running Away", du Hard Boogie Rock Anglais mid tempo complètement dans l’air du temps de cette année 1973 avec une basse des années 70, une intervention du plus bel effet de l'harmonica et des cloches à vache et tout ce qui va avec.
Suit chanson à la Humble Pie intitulée "Changing My Ways", mélodique dans sa conception avec quelques passages que l'on pourrait qualifier de grandioses.
Ensuite vient "Ode to Clay", une très bonne ballade Prog Folk de bon aloi.
Pour "The 1959 Rock 'n' Roll Bop", comme son nom l'indique, c'est un pur Rock des années 50...
Le morceau qui suit, "The Browns", est plus simple, mais les vocaux et l'instrumentalisation le rendent plus qu'intéressant et la mélodie est vraiment inspirée...
"Banker" est un Hard Rock Prog à la Uriah Heep avec un orgue omniprésent et un autre superbe solo d'harmonica.
Enchainé à "Banker", "Joker" est, quant à lui, un Rock mid tempo avec un bon riff de guitare omniprésent.
Suit "I Can't Help the Way I Am" qui est un interlude instrumental légérement Prog.
"St. John's" est le meilleur morceau de l'album, et de loin, avec une intro à la Uriah Heep et une progression musicale permanente très recherchée. La mélodie est merveilleuse et les vocaux, les choeurs, l'orchestration sont au diapason.
Pour clore l'album, "Finale" est une sorte de sketch d'environ trente seconde pour bien faire comprendre que c'est la fin du disque!...

L'album "Scruffy Duffy" ne marcha, cependant, pas d'avantage que leur premier opus, provoquant par là-même la dissolution du groupe peu de temps après.


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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mer. 5 oct. 2022 10:21

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Après de bons débuts acclamés par la critique en 1978, le groupe 1994: se transforma en quatuor. En effet, Mondo Rickets et Steve Schiff furent remplacés par Rick Armand à la guitare pour enregistrer un second opus intitulé "Please Stand By ..." qui parait en 1979.
L'album sonne toujours bien, quoiqu'un peu daté, mais c'est un bon disque, plus AOR que le premier et Karen Lawrence est toujours une chanteuse d'exception.
"Please Stand By", produit par Eddie Leonetti et Jack Douglas, a attiré de ferventes critiques élogieuses aux U.S.A..

D'entrée, on s'aperçois d'un changement de direction et de style avec "Please Stand By" qui fait plutôt penser à Blondie.
La chanson qui suit, "Wait For Me", est une superbe ballade Rock du genre AOR.
"Don't Break It Up" aurait, tout comme l'ouvert de l'album, pu facilement se glisser sur un disque de Blondie avec un rythme disco et un refrain accrocheur.
Nouvel enchainement avec une autre jolie ballade intitulée "Our Time Will Come".
"Wild In The Streets" est une reprise moyenne du Hit classique de 1973 de Garland Jeffreys qu'ils ont,semble-t'il, malmené en lui donnant une sorte de remaniement à la Springsteen.
Le morceau "Stop This Heartache" a quelques échos de Steely Dan.
"So Bad" est un bon petit Hard Rock mid tempo.
Le morceau qui suit, "Nerves Of Steel", est une ballade entrainante avec une bonne partie de la part du guitariste qui rappelle un peu Led Zeppelin.
L'album se termine avec un joyau de la Power Pop, "Keep Ravin 'On", qui met vraiment en valeur l'incroyable voix de Lawrence.

1994: a eu un succès mineur avec le titre "Please Stand By", mais avec le recul, c'est peut-être parce que Pat Benatar venait de faire ses débuts acclamés par la critique, et que Heart était partout à la radio, peut-être qu'il ne restait que peu de place pour un autre Rock Group avec une puissante chanteuse?
Pourtant, après avoir réécouté ce disque, on peut aisément placer la voix de Lawrence aux côtés de Pat Benatar et Anne Wilson.

Quoi qu'il en soit, cet opus fut l'un des albums les plus forts du genre de l'époque, superbement remasterisé sur CD par Rock Candy Records
Mais, au début de l'année 1980, le groupe a été abandonné par son label, et le groupe s'est aors désintégré.
Ce fut une fin prématurée pour un groupe autrefois prometteur.


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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mer. 5 oct. 2022 12:15

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Head East est un groupe Américain de Hard Rock et de Power Pop originaire du Centre Est de l'Illinois, formé en 1968 par John Schlitt, Danny Piper, Roger Boyd, Larry Boyd et Steve Huston.
Avec des changements incessants de line ups, le groupe obtient un certain succès dans le Midwest pendant les années 1970, mais il tombe dans l'oubli dans les décennies suivantes sur les deux côtes, tout en restant fort dans le Midwest et le Sud. Initialement connu sous le nom de 'the TimeAtions', ils adoptèrent leur nom le ​​6 Août 1969, à la suggestion de leur roadie, Baxter Forrest Twilight.

Head East a enregistré une dizaine d'albums, dont le premier "Flat as a Pancake", sorti en 1974 sur leur label, Pyramid Records, s'est vendu comme des petits pains: 5.000 disques vendus rapidement. Avec ces ventes, et la chanson "Never Been Any Reason" à la radio, A & M a été impressionné pour signer le groupe et re-sortir l'album en 1975. L'album devient disque d'or en 1978 et restera leur album le plus populaire, générant un autre Hit avec "Love Me Tonight", qui culmina au numéro 54.
Le groupe, alors composé de Roger Boyd (claviers), de Steve Huston (batteur), de Mike Somerville (guitare), de Dan Birney (basse) et de John Schlitt (chant), a enregistré l'album "A Different Kind of Crazy" paru en 1979 qui est certainement leur meilleur album avec des harmonies superbes.
"Too Late" a eu un petit succès dans les Charts aux États-Unis à la sortie du disque. La chanson "If You Knew Me Better" est la meilleure chanson, mais il y a d'autres morceaux qui se distinguent particulièrement, la ballade 'regrets de la vie' "Lonlier Now" et l'urgence contrôlée de "The Feelin' is Right".
"A Different Kind of Crazy" doit être l'album le plus mélodique du groupe. C'est un disque très solide, mais son principal défi était l'évolution de la scène musicale de la fin des années 70. Le Disco et le Punk Rock dévoraient les ondes radiophoniques, et comme beaucoup de groupes de Rock, Head East a continué à faire ce qu'il faisait le mieux, du Rock.

Avec "Specialty", "Lonelier Now" ou "Too Late", le groupe offre du Rock typiquement Américain de la fin des années 70 avec de supers claviers et une voix extraordinaire de John Schlitt, mélodique et accrocheuse, mais pas mièvre et toujours de haut niveau.

A écouter absolument!


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Message par alcat01 » mer. 5 oct. 2022 15:31

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L'album "Rocket Cottage" de Steeleye Span est une nouvelle production de Mike Batt, mais il n'atteint pas le même pic de popularité que leur précèdant album. Il permet cependant de cimenter le succès du groupe, construisant leur percée dans le Top 10 avec leur précédent album, "All Around My Hat".
Malheureusement, l'album a été victime d'un mauvais timing. 1976 et 1977 avait vu l'explosion soudaine de la scène punk Britannique, et, rapidement, les goûts pour la musique populaire délaissèrent le son et le style pour lesquels le groupe était connu. Il réussi poutant à entrer dans le Top 40.

Ce disque est probablement l'album le plus Rock du groupe, avec des guitares très en vue et une section rythmique très solide. Certains fans le considèrent comme l'un des meilleurs efforts du groupe, grâce à ses morceaux forts, comme "London", "Fighting For Strangers", "Sir James The Rose" et "Orfeo / Nathan's Reel", d'ailleurs, les trois premiers sont devenus des classiques du groupe et les morceaux préfèrés des fans. D'autres, cependant, trouvent l'album erratique, se plaignant que la section rythmique du groupe a tendance à submerger les voix, en particulier sur "Orfeo", "The Twelve Witches", et dans une moindre mesure, "The Brown Girl". Curieusement pour un morceau instrumental, "Nathan's Reel" s'estompe tout simplement.

Le morceau d'ouverture, "London", a été écrit par Rick Kemp comme une suite de "All Around My Hat", en réponse à une demande du label et il sort en single. La chanson n'est pas entrée dans les Charts Anglais du tout, en contraste complet avec "All Around My Hat", bien qu'il y ait eu, pourtant, beaucoup de points communs avec son prédécesseur, entre autres, comme un tempo entraînant, des couplets solo et des chœurs pleins d'harmonie.
"Rocket Cottage" comporte également des morceaux expérimentaux comme "Fighting for Strangers" (avec des voix éparses chantant en même temps dans une importante variété de clés) et, sur le dernière chanson, des extraits de plaisanteries en studio entre les membres du groupe et une interprétation apparemment improvisée de "Camptown Races", dans laquelle Maddy se trompe dans les paroles.
La décision la plus bizarre a été le choix d'inclure cette version improvisée de "Camptown Racetrack": des années plus tard, Maddy Prior fera remarquer à propos de cette décision, "Je n'ai aucune idée de ce que nous pensions avec cela". C'était le neuvième album du groupe en cinq ans, et beaucoup estime que l'épuisement de leur groupe est évident.
Mais tandis que ce disque est pourtant un de leurs plus intéressants et varié, l'avènement du punk voit le marché grand public se détourner du Folk électrique presque du jour au lendemain, annonçant un ralentissement dans les fortunes commerciales pour le groupe.

Grâce à leur relation avec Mike Batt, les membres du groupe sont apparus en costume de Womble dans le Top of the Pops, exécutant le Hit des Wombles "Remember You're a Womble".
Bien qu'ils ne retrouveront jamais le succès commercial de "All Around My Hat", Steeleye reste populaire parmi les fans de Folk électrique, et généralement le groupe est respecté dans l'industrie musicale.
Peter Knight a dit que Steeleye avait été l'objet de pression pour écrire et adapter sa musique pour le marché commercial, ce qui avait abouti à un mécontentement considérable parmi ses membres.
Lui et Bob Johnson avaient sérieusement envisagé de quitter le groupe, en particulier parce qu'ils voulaient travailler sur une version musicale de "The King of Elfland's Daughter".
Chrysalis Records décida de leur permettre d'enregistrer l'album s'ils étaient d'accord pour enregistrer "Rocket".
"The King Of Elfland's Daughter" a finalement été effectué et l'album a incorporé les talents de Mary Hopkin, Frankie Miller, Chris Farlowe et même la star de "Hammer Horror", Christopher Lee.
Dépourvu de tout intérêt dans cet album que Knight et Johnson produisaient, Chrysalis fit bien peu d'efforts pour promouvoir l'album.
Le stratagème de Chrysalis a échoué, cependant et Knight et Johnson choisirent alors de quitter le groupe après la publication de "Rocket".

Les groupes célèbres de l'époque commençaient à présenter des spectacles attirant de plus en plus de monde avec un éclairage sophistiqué et des plates-formes de systèmes de sonorisation. Tout à coup, les cheveux longs et les techniques de guitare flashy furent rejetés et la tête rasée, les épingles de sûreté et les bottes d'ouvrier se sont imposés comme de nouveaux repères. Le Punk était né.
Peut-être que ce sont ces autres pressions, mais plus probablement la tournée mouvementée / les enregistrements/ les répétitions régulières qui s'étaient finalement installés.

"Rocket Cottage" est publié fin 1976, et il est paru quelques semaines seulement avant "Anarchy in the UK", le premier single de The Sex Pistols, ce qui peut avoir contribué au manque de réussite du LP de Steeleye Span dans les Charts.


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Message par alcat01 » mer. 5 oct. 2022 17:30

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Jaded Sun est un groupe Irlandais de Hard Rock originaire de Dublin, créé en 2002 composé de Gavan Murray: batterie, percussions, de Sean Gosker: guitare, Talkbox, guitare 12 cordes, de John Maher: chant, de Damien Kelly: basse, claviers, et de Eorann Stafford: guitare, Lap Steel guitare, Pedal Steel guitare, Harmonica, Dobro.
Ils se sont fait connaître grâce à leur mélange de Blues et de rock percutant.
Le groupe a gagné en popularité avec la sortie en 2004 du célèbre EP "Raw" suivi d'un premier album très bonne facture, "Gypsy Trip" en 2008. Plusieurs excellents EP ont été publiés...
"Raw", acclamé par la critique leur apporta la reconnaissance dans toute l'Irlande du Rock et c'est devenu le morceau le plus téléchargé dans les Charts Irlandais, battant tous les records de téléchargement en Irlande, restant au sommet des Charts pendant près de trente semaines.
Après un nouvel EP "Falling On The Fears" enregistré en Mai 2005 avec les meilleurs producteurs Rock d'Irlande Chris O'Brien et Graham Murphy, Chris étant connu pour son travail avec Aslan, Hot House Flowers et Adam Clayton. "Falling On The Fears" a été nommé meilleure réalisation de l’année par le disc-jockey Larry Gogan à la fin de 2005.

Jaded Sun commence à se faire un nom sur les scènes nationale et internationale jouant à guichets fermés de Dublin jusqu'à Londres, participant à plusieurs festivals dont le 'Glasgowbury Festival' en 2006 et ouvrant pour Bon Jovi et Nickelback dans le Irish Croke Park (Sun Jaded est le troisième groupe Irlandais à avoir joué dans le premier et plus grand stade musical d'Irlande).

La production de "Gypsy Trip" a commencé à Moneygall, en Irlande, a été enregistré aux The Mousehouse Studios à Los Angeles sous la houlette du producteur Richie Mouser (Weezer, Tears For Fears, Dream Theatre) et sous la supervision de la production de Jimmy Coup (guitariste d’Andrew WK) et masterisé par Robert Vosgien (Lenny Kravitz, Bush, Goo Goo Dolls etc...) chez Capitol Records..
C'est un excellent groupe de Hard Rock, hargneux mais, en même temps, mélodique avec deux guitaristes qui connaissent leur sujet et maitrisent dobro et slide, un harmonica sur certains morceaux, un très grand chanteur dans la veine d'un Paul Rodgers, un batteur qui sait ce que le mot rythme signifie. Bref, un très bon groupe qui va certainement un jour se retrouver dans la cour des grands.

"Gypsy Trip" est un album de Hard Rock de haute volée, la variété des morceaux fait la force de ce disque. Influencé par les sons 70, Jaded Sun a su incorporer des touches de The Faces, Led Zeppelin, Free, des Rolling Stones mais aussi des notes américaines façon Lynyrd Skynyrd ("Can't Stop") ou Black Crowes. Et le groupe renoue avec le slow qui tue, "Sweetness", digne d'Aerosmith.
Chacun des onze titres fait mouche! cet album est une vraie merveille a découvrir d'urgence!


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Message par alcat01 » mer. 5 oct. 2022 18:50

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Bien que le groupe ait tourné avec Black Sabbath, enregistré plusieurs spectacles live à la radio et que même Pete Townshend ait montré son intérêt à produire leur album, rien ne s'est avéré comme prévu, mais ils purent conclure un contrat avec RCA chez qui ils sortirent leur album intitulé "Andromeda" en 1969 avec des vocaux d'accompagnement de la part de Eddie Dyche.

Cet opus est, dans les faits, Proto Prog avec quelques couleurs Blues Rock et Psychedelic dans des chansons comme l'incroyable morceau d'ouverture "Too Old", dans "Turns To Dust", "Return To Sanity" et même "When To Stop". Le tout est accompagné d'une basse étonnante de Mick Hawksworth (qui a également joué avec Fuzzy Duck), de la batterie sans faille d'Ian McLane et de nombreuses guitares de John Cann et d'excellents vocaux.
Dans certaines pistes, comme "Day Of The Change" et "Return To Sanit"', on croirait presque entendre Black Sabbath. Mais, il ne faut pas oublier que Black Sabbath n'a publié son premier album qu'en 1970.Tony Iommi devait avoir écouté Andromeda quand Black Sabbath a écrit son premier album.

Andromeda est vraiment un groupe formidable; il y a beaucoup de démarrage / arrêts pour mieux configurer le travail de la guitare et, en conséquence, beaucoup de chansons semblent trop habiles et déguisées, très chargées de la conscience de soi.
Pourtant, l'album n'est certainement pas réellement Heavy, par étalage de toute imagination et les exercices de guitare ne sont pas, par eux-mêmes, d'une 'pesanteur' égale.

La musique est une sorte de Heavy Psyché / Prog Rock avec un son principalement axé sur la guitare dans certaines pistes. "Return to Sanity" en est un bon exemple, mais en fait, toutes les chansons pourraient faire l'affaire et elles sont, en outre, très bien conçues.
Le son général est, de fait, très Heavy Psyché, mais il y a aussi de belles pièces douces qui donnent à cet album un bon équilibre et beaucoup plus de diversité que l'on ne pourrait le croire.

C'était indubitablement le groupe de John Du Cann: il a écrit toutes les chansons et a pris la direction vocale, tout en jouant de la lead guitare. Mais la section rythmique fournit un soutien plus que compétent.
Il faut dire que tout ce que Du Cann touche se change en Hard Rock.
Combien de musiciens, au cours de leur carrière, ont fait partie d'au moins trois merveilleux groupes de Hard Rock / Proto-Metal / Heavy Progressive? Certainement pas beaucoup. Mais DuCann, lui, l'a fait: Andromeda a été le premier, après cela, il est parti pour Atomic Rooster, puis pour Hard Stuff.
A noter que Andromeda est sûrement un peu plus Psyché que Atomic Rooster, mais dans l'ensemble, ce sont des groupes sonnant de façon très similaire.

Andromeda est, enfin, un cas de psychédélisme de guitare très puissante et l'album entier éclate tout simplement d'énergie sonore à l'exception d'une seule chanson "I Can Stop the Sun" qui est une sorte d'élégie introspective atténuant la netteté des autres morceaux.

L'album n'a malheureusement reçu aucune promotion de la part du label, et il est donc involontairement devenu un flop. Pourtant, cet opus est un excellent disque, loin d'être un album parfait, bien sûr, mais son écoute est vraiment très agréable.

La lead guitare sur laquelle John Du Cann est au top de son jeu et la basse exceptionnelle sonnent particulièrement en avance sur leur temps. Dans l'ensemble, la qualité sonore est excellente bien que les vocaux soient, somme toute, assez moyens.
La plupart des pistes de cet album suivent le modèle mis en place par la première partie de l'album. Les paroles sont généralement assez solides, tout comme la guitare et la section rythmique, mais le seul problème est un léger manque de variété.

L'album commence avec un excellent morceau d'ouverture avec de bonnes paroles intitulé "Too Old", une vision intéressante du vieillissement où Du Cann montre une grande maturité bien au-delà de ses vingt ans d'alors. Il y joue fantastiquement de la guitare: dès le début, avec les premières notes, la performance de la guitare est magistrale et les solos sont élaborés. Alors que son jeu est plutôt Heavy, il conserve le bon sens de la mélodie, en partie grâce à une section rythmique solide, mais pas indulgente.
"Day of The Change" est une sorte de demi-Doom en grande partie mais il montre cependant un pont inhabituel de la part du soliste.
La chanson suivante, "And Now the Sun Shines", retire le son plus grandiloquent du début pour un son presque acoustique, ce qui passe très bien. Cette chanson qui lorgne sur la Lounge Music est tellement décontractée!...
La première face de l'album se termine avec "Turns to Dust", la première des trois pièces en 3 parties qui change de tempo et de structure quelques fois pendant la chanson, ce qui s'avère plutôt efficace. Cela rappelle en quelque sorte the Yardbirds mais en plus progressif. Du Cann expérimente librement sa guitare, rassemblant des passages plus qu'intéressants.
La première piste de la deuxième face, "Return to Sanity" qui commence par un puissant boléro dans lequel les guitares s'affolent lentement, puis le rythme est changé se transformant en une ballade modeste progressant graduellement vers un Rock tortueux et complexe, est un autre excellent morceau, également en trois parties et certainement le summum de l'album. Il s'inspire lentement d'une variation de "Mars, Bringer of War" tirée de "The Planets" de Gustav Holst, intitulé "Breakdown".
La deuxième partie, "Hope", présente l'une des meilleures performances de chanteur de Du Cann et un excellent refrain où le groupe est assez sauvage. Une sorte de santé mentale amusante... En tout cas, c'est la pièce la plus progressive et réussie de l'album.
Quant à "The Reason", c'est un retour à un jeu de guitare vraiment Heavy...
Tandis que "I Can Stop the Sun" est calme et contemplatif, presque une ballade folklorique et les chants secondaires semblent plutôt datés. En fait, la piste entière ne semble servir que d'introduction à "When to Stop", la dernière des pièces en trois parties.
Celle-ci s'ouvre d'une manière presque jazzy avant de basculer dans le Rock à mi-section et de se clôturer avec une variation du "Concerto d'Aranjuez". C'est finalement un bon choix pour clôturer cet album étonnamment progressif de Hard Rock.

L'album a été bien acclamé par les critiques, mais il n'a pas eu de grand succès auprès du public, alors ils n'ont jamais ressorti un autre matériel.
C'est devenu une sorte de classique méconnu: Les critiques l'ayant plutôt défini comme un Hard Rock assez terne, mais cela était pourtant vraiment unique selon les normes des années 60: Heavy comme l'enfer, et très Proto Metal.

En conclusion, Andromeda est encore un de ces excellent groupes Britanniques obscurs qui seraient totalement restés inconnus s'ils n'étaient pas si bons pour attirer l'attention des réémetteurs, légitimes ou non, qui l'ont porté à l'attention de toute une nouvelle génération d'auditeurs qui apparemment l'apprécie peut-être beaucoup plus que ceux de son temps original!

Il est bien dommage que le groupe n'ait pas survécu pour enregistrer un deuxième album.


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Message par alcat01 » jeu. 6 oct. 2022 07:24

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L'album "Them Changes" de Buddy Miles paru en 1970 n'est pas un classique perdu, c'est un très bon album qui est, au moins dans une certaine mesure, négligé et oublié.

il y avait une chanson appelée "Changes" sur l'album "Band of Gypsys", écrite et chantée par Buddy Miles. On pouvait se demander pourquoi elle est répertoriée de cette façon, car Hendrix l'avait énoncé assez clairement le titre. Mais néanmoins, c'était certainement le premier enregistrement de cette composition.

Bien qu'il s'agisse d'un album "solo", on y trouve beaucoup de musiciens de studio. En plus de Billy Cox, quelques noms plus reconnaissables incluent le guitariste Jim McCarty, l'organiste Duane Hitchings, les saxophonistes Phil Woods et Lee Allen, et l'omniprésent Steve Cropper qui l'a produit.
Cet opus est tout simplement l'un des innombrables trésors perdus de la musique Rock d'inspiration Soul. Du dynamisme funky de la chanson titre au chant plaintif de Miles sur "I Still Love You, Anyway" et "Dreams" de Greg Allman, l'album est rempli des meilleures qualités des deux genres. Non seulement Miles se révèle être un bon interprète de chansons, mais avec la chanson-titre et "Heart's Delight", il démontre sa capacité à écrire lui-même des morceaux solides. Complétées par les Memphis Horns, les chansons de Miles s'envolent et swinguent aussi fort que n'importe quel album de Stax, et sa voix, sous-utilisée lorsqu'il jouait avec Electric Flag ou Hendrix, combine la nuance du chant Soul avec le grain du Rock. "Them Changes" vaut vraiment la peine de faire un effort supplémentaire pour essayer de le trouver.

Un mélange Blues / Funk / Soul / Rock avant-gardiste du batteur de Jimi Hendrix: C'est aussi Funk et Soul que possible, avec une attitude Rock et un peu de Jazz, et ce type a une voix angélique qui dément ce look.
Les chansons sont bonnes et solides, musicalement chaudes à souhait, la musicalité de qualité, vocalement bon, mais ce n'est pas Otis Redding, rien de mal à cela, mais cela dit, le manque d'originalité et de l'individualisme finalement ne parvient pas à saisir et à tenir.

L'excellente version de "Down By The River" de Neil Young et l'instrumental bluesy "Paul B. Allen, Omaha, Nebraska" sont les points forts...
Buddy Miles s'est orienté vers un Funk très efficace mais, pour cet album, il y a quelque chose de différent. Du Rock simple à un Folk épuré, il s'amuse à voyager d'un univers à l'autre en sachant oublier de temps en temps son instrument de prédilection.
Quel grand album Soul Rock de Miles! C'est un classique de tous les temps avec mention spéciale pour les chansons "Memphis Train" , avec l'accompagnement par Peleon des Memphis Horns dans la section des vents, et le Blues "Paul B. Allen , Omaha Nebraska" avec des solos superbes et bien structurés, de la batterie, de la guitare et de l'orgue Hammond.....Fantastique.
Et c'est du Funk Rock standard du début des années 70. Il est particulièrement reconnu pour le fait qu'il s'agit de l'un des premiers exemples, mais il n'a rien d'exceptionnel.

Ce musicien, en plus d'être un excellent batteur, était un vocaliste à part entière, propriétaire d'un feeling et d'un groove uniques.
"Them Changes", ses débuts en tant qu'artiste solo, est plein de ces caractéristiques. "Down By The River" de Neil Young et "Dreams" de The Allman Brothers Band sont des interprétations risquées au premier abord, mais le fait est que le piquant Funk que Buddy Miles a imprimé à ces deux chansons a très bien marché.

Celui-ci, par contre, s'articule autour du titre phare de Miles pour créer ce qui est facilement son œuvre la plus concentrée.
Les points forts incluent une version de "Down By The River" plus courte que l'original, une prise rapide de "Your Feeling Is Mine" d'Otis Redding, et une version uptempto de "Dreams" qui bat l'original des Allmans. Les propres compositions de Miles ne sont pas loin derrière, avec en tête l'instrumental rock, dominé par l'orgue, "Paul B. Allen, Omaha, Nebraska". En fait, il n'y a pas un seul mauvais morceau.
Le son classique du LP est à son apogée sur ce disque.

Miles démarre avec le swinguant morceau titre, un bijou de Rock funky au rythme contagieux avec beaucoup de cuivres et un excellent solo de guitare. La chanson "Them Changes" était une sorte de "Hit" underground. Elle est sortie en plein milieu de la guerre du Vietnam et certaines personnes ont interprété les paroles comme une référence au malaise général qui régnait dans le pays. Mais c'est plutôt juste une autre chanson "elle m'a fait du mal".
"Heart's Delight" est une pure chanson de Tamla, jusqu'à ce qu'elle dérive vers de la Soul dans son dernier tiers et que le boppin' s'arrête.
D'une manière ou d'une autre, Buddy s'est frayé un chemin jusqu'à la chanson de Gregg Allman "Dreams" alors que The Allman Brothers en étaient à leur début. Les musiciens de sessions font un très bon travail avec quelques trucs psychédéliques! C'est un morceau Soul à mi-parcours avec beaucoup de réverbération et de cuivres et une section médiane quelque peu trippante.
Sa version de "Down By The River" de Neil Young est plutôt excellente, plus lente, plus douce, un peu plus jazz que l'original.
"Memphis Train" est une chanson de Rufus Thomas avec le son Stax,
"Paul B. Allen, Omaha, Nebraska" est un bel et savoureux instrumental à la Stax avec un groove d'enfer.
L'album se termine par une version correcte, mais sans particularité, de "Your Feeling is mine" d'Otis Redding.

En conclusion, "Them Changes" est l'un des grands albums de musique noire des années 1970, et devrait figurer aux côtés de classiques tels que "Maggot Brain" de Funkadelic, par exemple.


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Message par alcat01 » jeu. 6 oct. 2022 08:23

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Après leur second album,, ayant signé avec la société de management de The Groundhogs, Egg termina l'année 1971 en tournant beaucoup, mais en dépit d'avoir accumulé assez de matériel pour un troisième album, ils n'arrivèrent pas à obtenir un autre contrat de disque, et se séparèrent en Juillet 1972.
En 1974, Dave Stewart, qui a signé chez Virgin comme membre de Hatfield and the North, obtient un contrat pour Egg pour enregistrer le matériel inédit, ce qui donnera l'album "The Civil Surface".
En effet, lorsque le groupe avait rompu en 1972, il avait laissé quelques-uns de ses morceaux de scène préférés non enregistrés. À la suggestion de Stewart, le trio s'est donc réuni pour enregistrer ces fameuses compositions.
Parmi les musiciens invités sur l'album, on trouve Steve Hillage (guitare) qui joue sur la pièce "Wring Out the Ground (Loosely Now)" retrouvant ainsi ses compères de l'époque, Lindsay Cooper (hautbois et basson) et les chanteuses Amanda Parsons, Ann Rosenthal et Barbara Gaskin.

"The Civil Surface" paru finalement en 1974 sur Caroline Records est un album presqu'exclusivement instrumental, les seules voix se faisant entendre étant celles d'Amanda Parsons, Ann Rosenthal et Barbara Gaskin sur le très court "Prelude".
C'est une belle incursion dans le genre Canterbury avec toujours beaucoup de signatures temporelles et il laisse une bonne impression générale.

L'album s'ouvre sur "Germ Patrol" qui commence par un boléro comme un battement de batterie, il se construit graduellement en force avec des passages déformés de guitare et d'orgue. Ce thème se termine et cède la place à un passage différent et complémentaire de la même manière.
"Wind Quartet parties 1 et 2", comme les noms l'impliquent, sont des chansons composées uniquement de quatre instruments à vent (clarinette, flûte, cor anglais et basson).
La première partie sert de transition excentrique et efficace entre "Germ Patrol" et "Enneagram".
La partie 2, cependant, est en grande partie la même et sert de fin un peu terne pour un album autrement énergique.
La piste suivante s'appelle "Enneagram", un morceau complexe et instrumental dans la même veine que "Germ Patrol". Il montre l'excellent jeu de batterie de Clive Brooks et le talent de Dave Stewart à l'orgue et au piano. A noter une forte allusion au Mahavishnu Orchestra de type Fusion.
Comme cité précédemment, "Prelude" est entièrement emmené par l'orgue avec des voix féminines.
"Wring Out The Ground (Loosely Now)" est, lyriquement au moins, l'une des chansons les plus étranges. Pendant environ deux minutes, sous une forme ou une autre, l'expression "wring out the ground" est chantée pratiquement sans arrêt. Ils reprennent aussi cette idée vers la fin.
Pris en sandwich entre les deux se trouve une section instrumentale assez intéressante qui ressemble à Gentle Giant et même à Yes sous quelques aspects. Encore une fois, l'orgue de Stewart est très jazzy et plus qu'excellent.
"Nearch" est aussi un peu bizarre: Il commence par ce qui semble être un clin d'œil à l'époque "Lizard' de King Crimson; mais après environ deux minutes et demie, il s'arrête et pendant environ une minute les battements de tambour apparaissent parfois à travers le silence.

Les auditeurs se sont plaints que la batterie soit mixée trop fort sur les morceaux de trio d'orgue de l'album.
Dans un article écrit pour le fanzine Britannique 'Ptolemaic Terrascope' en 1990 (cité dans les notes de Mark Powell de l'édition du CD par Esoteric Recordings), Dave Stewart explique que c'était le souhait infini de Clive Brooks que sa batterie soit plus en avant et que les autres membres n'étaient pas en mesure de le persuader du contraire.


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Message par alcat01 » jeu. 6 oct. 2022 12:36

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Pour Steeleye Span, il leur restait du travail à liquider et ils assurèrent leur manager que ce ne serait pas bon de tout annuler, de sorte que la recherche de nouveaux membres pouvait commencer. Comme il leur restait encore une obligation contractuelle, ils invitent Martin Carthy à revenir.

Le départ de Knight et Johnson a laissé un trou important dans le groupe. Pour l'album de 1977, "Storm Force Ten", l'un des premiers membres du groupe, Martin Carthy le rejoint pour jouer de la guitare. Quand il avait rejoint le groupe à l'époque de leur second album, Carthy avait essayé de convaincre les autres d'amener John Kirkpatrick à bord, mais le groupe avait choisi au lieu de cela, Knight. Cette fois, la suggestion de Carthy a été acceptée, et l'accordéon de Kirkpatrick remplace le violon de Knight, ce qui donne à l'enregistrement une texture très différente du son du Steeleye Span des années précédentes. Les danses solitaires de Kirkpatrick sont rapidement devenues un des points forts du spectacle du groupe.

En 1974, Ian Anderson de Jethro Tull avait été le producteur de "Now We Are Six". En Février 1977, Tull sort "Songs from the Wood", leur album le plus Folk à ce jour. Tout comme Tull avait commencé à enregistrer une sections a cappella dans ses chansons ("Ring Out, Solstice Bells"), Steeleye a enregistré des riffs de guitare épineux ("Sligo Maid"), le rapprochement des deux groupes étant plus proche que jamais. "Storm Force Ten" inverse cette tendance.

Le groupe a chanté occasionnellement de très longues chansons, en l'occurance, "Long Lankin" sur "Commoner's Crown", "The Victory" ici.
On peut soutenir que "The Victory" est le meilleur de ces longs morceaux en raison de la maîtrise des variations dans le tempo, l'instrumentation et le choix des voix.
La plus grande surprise a été l'inclusion de deux chansons de Brecht. Martin Carthy avait chanté "Wife of the Soldier" sur "Byker Hill", en utilisant des mots de Brecht, mais la musique de Johnny Scott au lieu de la musique originale de Kurt Weill. C'est le même arrangement qui est utilisé ici. PJ Harvey, plus tard, l'enregistrera, de même que the Oysterband et Marianne Faithfull.
"Pirate Jenny (The Black Freighter)" avait été enregistrée par Judy Collins dans les années 60 et il fut plus tard chanté par Barbara Dickson.
Maddy donne à ces deux chansons de Brecht une saveur appropriée de cynisme.
Selon Hugh Fielder dans le journal pop "Sounds" en 1977, il y a un musicien non crédité ici, Mike Batt joue du synthétiseur.

Le titre de l'album fait sans doute référence au fait que "Storm Force Ten" est leur dixième album, ou alors peut être est-ce une référence aux tensions que le groupe a du subir après avoir produit dix albums en sept ans et ce, presque sans interruption pendant toute cette période. Surtout, la pression de Mike Batt sur le groupe pour enregistrer "Rocket Cottage" en seulement une semaine.
Le groupe se sépara littéralement après que l'album soit sorti. Peu de temps après cela, la chanteuse Maddy Prior sortira son premier album solo.

La couverture de l'album a été conçue par l'artiste commercial Anglais, Adrian Chesterman qui était également responsable de la création des pochettes d'album pour, entre autres, Motörhead pour leur album de1979 "Bomber" et Chris Rea pour son album de 1989 "Road To Hell".

L'album est tout à fait inhabituel en ce sens qu'il est leur seul album à ne pas utiliser un violon. Au lieu de celà, John Kirkpatrick joue de l'accordéon, donnant à tout l'album un son très distinct du reste de la production du groupe.
Aucun autre album studio ne comporte un accordéon, bien que "Hark! Hark! The Village Wait" dispose d'un 'concertina' sur plusieurs chansons.

L'album a été la dernière production du groupe à atteindre les Charts, atteignant le numéro 191 dans les Billboard's Pop Charts.

Le line-up de ce disque a également enregistré son premier album en dehors du studio, "Live at Last", avant une séparation à la fin de la décennie qui s'est avéré être de courte durée. Mais Carthy et Kirkpatrick avait seulement l'intention de jouer avec le groupe pendant quelques mois et n'avait aucun intérêt à une plus longue liaison avec Steeleye Span.


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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par Punker paname » jeu. 6 oct. 2022 13:40

Alcat 01 Tu n'aurait pas dans tes cartons des Chroniques sur Genya Raven période Ten Wheel Drive puis solo , et Lynn Carey avec Mama Lion, C. K. Strong,Ivar Avenue Reunion sans oublier des skeuds de Neil Merryweather qu'on à déjà évoqué sur le forum, et qui fut le bassiste de Lynn Carey

Ha au fait Merci pour tes chronique de 1994 même si je suis pas un dingo de l'AOR leurs deux disques méritent quand même une écoute attentive :) :) :)
Joyeux Mondialiste Droit de l'Hommiste et Internationaliste convaincu, amateur d'étrangetés Vinyliques tournant en 33 et 45 tours en provenance des quatre coins de la planète et des 7 continents

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » jeu. 6 oct. 2022 14:51

Punker paname a écrit :
jeu. 6 oct. 2022 13:40
Alcat 01 Tu n'aurait pas dans tes cartons des Chroniques sur Genya Raven période Ten Wheel Drive puis solo , et Lynn Carey avec Mama Lion, C. K. Strong,

sans oublier des skeuds de Neil Merryweather qu'on à déjà évoqué sur le forum, et qui fut le bassiste de Lynn Carey

Ha au fait Merci pour tes chronique de 1994 même si je suis pas un dingo de l'AOR leurs deux disques méritent quand même une écoute attentive :) :) :)
Je pense avoir Mama Lion quelque part!
Pour Neil Merryweather, j'ai peut-être "Kryptonite" de 1975...
C. K. Strong, c'est moins sûr!
Pour les autres, je n'ai pas...

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » jeu. 6 oct. 2022 15:56

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White Spirit, cofondé par le guitariste Janick Gers et le batteur Graeme Crallan en 1975, est un groupe de Heavy Metal Britannique formé à Hartlepool en 1975. Les autres membres du groupe étaient Bruce Ruff (chant), Malcolm Pearson (claviers), Phil Brady (basse) et Mick Tucker (guitares).
Fortement influencé par Deep Purple et Uriah Heep, la formation fait partie de la New Wave of British Heavy Metal, bien que leur son soit plus proche de celui des groupes de Hard Rock des années 1970 tels que Deep Purple ou Uriah Heep.

Après avoir publié un premier single "Back to the Grind" sur le label Neat Records en Mai 1980, Il est accompagné de "Cheetah", qui apparaît également sur la compilation "Lead Weight de Neat" (et à nouveau sur la rétrospective "New Wave of British Heavy Metal '79 Revisited" double LP / CD en 1990, compilée par l'enthousiaste Lars Ulrich de Metallica et l'ancien rédacteur de Kerrang!, Geoff Barton).

White Spirit participe au festival de Reading en Août 1980 et publie en Septembre 1980 sur le label MCA son unique album simplement intitulé "White Spirit". Le single atteint la troisième place des classements musicaux.
Le style Heavy Metal de White Spirit est orienté Hard Rock Progressif des années 1970. Le groupe s'inspire de Motörhead et Judas Priest.
L'album présente une pochette de Michael Spaldin, qui travaillera plus tard sur les décors de scène pour Gillan.
Le groupe se sépare en 1981 lorsque le guitariste Janick Gers est recruté par Ian Gillan. Il jouera ensuite pour Bruce Dickinson et, finalement, Iron Maiden.

L'album a été réédité en 2005 sur le label Castle avec un deuxième disque entier de bonus, comprenant des raretés, des demos, des versions et des prises alternatives, ainsi que des faces B. Parmi ces titres supplémentaires, le plus remarquable est celui intitulé "Watch Out", qui figurait à l'origine sur la compilation 60 Minutes Plus en 1982, enregistré après que le chanteur Bruce Ruff eut quitté le groupe. À la place, le futur chanteur de Ted Nugent et de Bad Company, Brian Howe, a assuré le chant principal.


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Message par alcat01 » jeu. 6 oct. 2022 18:50

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Hericane Alice est un groupe de Hair Metal éphèmère qui s'est formé en 1984 à Minneapolis, dans le Minnesota. Mais comme beaucoup d'autres groupes qui n'ont pas obtenu de contrat avec un label majeur jusqu'à la fin des années 80, ils ont été largement ignorés par le public acheteur de disque.

A l'origine, sous le nom de Hurricane Alice, le groupe était composé du chanteur guitariste Leni DiMancari avec Scott Werner (Ssister Max) à la basse et l'ancien membre de Counter Attack, Rusty Miller à la batterie.
Leur premier album "Hurricane Alice" était sorti en tirage limité.

Ce combo a signé un contrat avec Atlantic Records en 1989, mais ils ont été contraints de modifier légèrement leur nom en Hericane Alice juste avant la sortie de leur seul et unique véritable album, en raison de conflits avec un autre groupe de Metal nommé Hurricane, signé par Enigma.
Pour l'anecdote, l'orthographe de la nouvelle image de marque du groupe a été suggéré par Stevie Nicks, qui partageait le même management.

"Tear The House Down" produit par Thom Panunzio chez A & M Studios à Hollywood est sorti en 1990, mais les jours du groupe composé de Bruce Naumann - chant, de Ian Mayo – basse, de Danny Gill – guitares et de Jackie Ramos – batterie, ont ensuite, malheureusement pour eux, été comptés.
Musicalement parlant, le groupe n'est pas très original, mais il sait composer de bonnes chansons et il dégage beaucoup d'énergie, et les musiciens sont compétents dans leur domaine.

"Wild young and crazy"est un mid-tempo entrainant, enlevé et subversif (voir les paroles).
"Tear the house down" est un Rock carrément déjanté, une sorte d'hymne Hard Rock en puissance.
"Bad to love" est un Hard bluesy mid-tempo sur lequel la basse est particulièrement bien mise en valeur.
"Need a lover" est tantôt mélodique sur les couplets, tantôt plus punchy et plus foncièrement Hard.
La ballade mi-électrique, mi-acoustique "Dream girl" voit la voix de Bruce Naumann pousser dans les aigus et se signale par un final plus qu'énervé.
"I walk alone" est plus un morceau passe-partout, mélangeant des influences Pop, bluesy et Rock.
"Shake, shake, shout" et "Crank the head up", des chansons incisives, bourrées d'enthousiasme et d'énergie font la part belle aux guitares.
"Badboy breakout" ressemble plus à une face B qu'autre chose,
Et enfin, "Too late" est presque une copie conforme de "Dream girl".

En conclusion, "Tear the House Down" est un disque de bonne facture et, gràce à la voix parfois criarde de Bruce Naumann, il tend à se rapprocher de groupes comme Bulletboys, ou Skid Row.
D'autre part, le guitariste Danny Gill fait du bon travail, tant au niveau des riffs que des solos.

Une série de demos de pré-production avaient pourtant été mises au point avec le producteur Neal Kernon mais le label Atlantic n'a pas voulu reconduir le groupe, ce qui entraina rapidement sa scission.


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Message par alcat01 » ven. 7 oct. 2022 08:18

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Le nom de Daddy Warbucks est celui d'un célèbre personnage de bandes dessinées en Amérique. Le lieutenant-général Sir Oliver "Daddy" Warbucks est, en effet, un personnage de la bande dessinée 'Little Orphan Annie'. Il a fait sa première apparition dans le Daily News le 27 septembre 1924.

Daddy Warbucks fait partie des groupes qui ont été spoliés par le label Tiger Lily, label d'escroquerie fiscale dirigé par le célèbre Morris Levy. Avec Guinness Records, Tiger Lily fut l'un des principaux labels de fraude fiscale des années 1970 avec environ 70 albums en cours de sortie.
En effet, certaines investigations récentes ont mis en lumière la ténébreuse version américaine de Tiger Lily Records, un label d'abri fiscal détenu et exploité par un certain Morris Levy, fondateur de Roulette Records.

Il s'agissait d'une arnaque fiscale créée par Levy et elle n'a jamais été destinée à réaliser un profit. Le principal mode opératoire de Tiger Lily était d'acquérir des bandes de démonstration d'artistes ou de studios, puis de les diffuser sans le consentement des artistes et parfois même à l'insu de l'artiste.
Les albums publiés par cette société étaient censés perdre de l'argent, entraînant des allégements fiscaux plus élevés pour les investisseurs. Certains des musiciens avaient même volontairement signé des accords avec le label.

Mais la plupart des artistes ignoraient totalement, et ce, depuis des décennies, qu'un album de leur matériel avait pu être publié par cette société. Dans chaque cas, seules quelques copies connues de chaque LP existent. Pourquoi si peu? Eh bien, c'est l'un des mystères entourant ce label, mais on pense que Levy avait expédié la majorité du stock de Tiger Lily à la décharge locale.

Dans les cercles de collection de disques, l'une des plus grandes histoires de ces dernières années a été l'annonce sur eBay de l'un des LP les plus rares et les plus convoités de Tiger Lily. La vente aux enchères de 2014 de l'album, crédité à un groupe peu connu du nom de Stonewall, s'est terminée par une offre gagnante de 14100 $ (non, ce n'est pas une faute de frappe). Soit dit en passant, le vendeur avait trouvé le disque dans un Goodwill store, un magasin de charité, dans le New Hampshire; le prix d'achat était de 1 $.

D'autres albums sortis par Tiger Lily ont été identifiés comme des bootlegs d'albums sortis au début des années 1970 par Family Productions d' Artie Ripp et deux cas d'artistes interprètes ou exécutants qui ont été signés pour Tiger Lily Records ont été identifiés. Les artistes les plus éminents connus pour avoir un album publié par Tiger Lily fut Richard Pryor, dont l'album "L.A. Jail" a été publié par Tiger Lily, et Rod Stewart, avec un enregistrement live de lui aux Festivals de Reading et de Leeds de 1973 publié par Tiger Lily en 1976 sous le titre "Reading Festival featuring Rod Stewart". L'album en question n'était réellement qu'une collection de divers artistes du Reading Festival, avec Rod Stewart and the Faces n'apparaissant que sur une seule piste.

Cependant, "Daddy Warbucks", issu du label Tiger Lily, a quelque chose que la plupart n'ont pas: des crédits précis: Les membres de ce groupe faisaient auparavant partie de GoodThunder. Musicalement, Daddy Warbucks est un groupe taillé dans la même étoffe, malgré des chansons vraiment courtes.
Voici un exemple où un très bon album aurait dû obtenir plus d'attention; à la place, il s'est retrouvé sous une forme tronquée de 22 minutes sur un label foireux d'arnaque fiscale!
On retrouve généralement les symptômes de ce syndrome à la qualité d'enregistrement inégale, à quelques petites imperfections, à la courte durée de l'album, et avec même une piste manquante: le verso de la pochette en liste huit mais en réalité il n'y a que sept chansons..."Party Of Recluse" étant le fameux morceau manquant.
En fait, sans le chant masculin bluesy typiquement du début des années 70, celà aurait pu être un album de Power Pop de tout premier plan, mais, en l'état, ce disque est plutôt de style Soft, Hard Pop Prog du milieu des années 70.

Cet album est rempli de synthétiseur merveilleusement utilisé et il a sa part de rythmes / signatures de temps délicats. Il possède également un tas de jolies mélodies accrocheuses.
Cela démontre que l'on peut utiliser les synthétiseurs autrement que pour faire uniquement de la "musique de synthétiseur", mais que cet instrument peut être magnifiquement intégré dans un groupe de Rock en tant qu'instrument principal et rythmique.
À la manière habituelle de toute arnaque fiscale plutôt hilarante, le verso de la pochette répertorie une chanson qui n'est pas sur l'album et le temps total est à peine de 21 minutes et 53 secondes, pas une seconde n'est donc à gaspiller.

Le morceau d'introduction de l'album,"Second Thoughts" est une chanson Prog très rythmée qui rappelle Beggars Opera dans sa conception.
Suit "Terms Of Two", une chanson Soft Pop Rock qui est agréable à écouter.
Il y a, cependant, une superbe composition de Prog qui s'appelle "Hold On You". Il s'avère, par ailleurs, qu'il s'agit du morceau "I Can't Get Thru to You" paru sur l'abum "GoodThunder". Cette piste écrite par Wayne Cook avait été placée en pole position sur le premier album de Goodthunder, avec des paroles différentes et un son édulcoré qui semble un peu inférieur à cette version. La mélodie est absolument et dynamiquement intéressante avec sa chromaticité impénitente et inébranlable, avec le couplet habilement, ou sournoisement, changeant de ton, et il faut écouter le passage instrumental de l'entracte avec son atonalité grimpante, se terminant sur un solo de guitare majestueux.
"Blue Eyes" et sa basse frénétique est une sorte de chanson Soft Pop Rock entrainante et "Another Day Again" est une chanson plus Pop. Étonnamment, la progressivité devient plus agréable sur une seconde face beaucoup trop courte. Il faut, par exemple, écouter l'instrumental "Space Suitor"... Comment est-il possible que ce morceau n'ait jamais été officiellement publié, alors qu'il était si brillant? Et puis, n'est-il pas ironique que ces dirigeants pathologiquement avares aient finalement fait en sorte qu'un morceau de musique qui autrement aurait été complètement oublié soit maintenant dans les mémoires pour toujours!
Le final, "There's A Place" et son synthé atonal est une autre chanson Pop Rock et les lignes de basse y sont très prononcées.

Bref, en concusion, cet album forme un tout plutôt cohérent montrant que quelqu'un y pensait ainsi (probablement les membres du groupe), presque toutes les chansons faisant référence au temps qui passe ou aux changements dans la vie, en écoutant attentivement les paroles, avec un accent sur un léger cynisme ou peut-être la mélancolie blasée de réfléchir à la rapidité avec laquelle notre temps de vie passe.

Hélas, Daddy Warbucks dut se résoudre à être dissout.


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