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Message par alcat01 » lun. 18 mars 2024 20:01

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Muddy Waters 1967 - The Super Super Blues Band (Muddy Waters, Bo Diddley, Howlin' Wolf)
Les Power Trios étaient à la mode à la fin des années 60, même aux studios Chess, où des 'supergroupes' ont été assemblés pour le "Super Blues" de 1967 et sa suite, "Super Super Blues Band'. Le groupe de "Super Super Blues Band" comprenait les deux tiers des têtes d'affiche originales de Super Blues, Muddy Waters et Bo Diddley, avec Howlin' Wolf remplaçant Little Walter pour compléter le trio.
Contrairement à Walter, qui était prêt à céder la vedette à Diddley et Waters sur "Super Blues", Wolf refuse catégoriquement de s'effacer devant ses rivaux, ce qui donne lieu à un flot de disputes en studio qui s'avèrent plus divertissantes que la musique, par ailleurs peu mémorable, de ce naufrage stylistique.
Bien que Wolf et Waters s'affrontent sérieusement sur les standards du Blues, la présence de Diddley rend la perspective d'un ensemble impossible; en fin de compte, il y a tout simplement trop d'ingrédients qui s'entrechoquent pour que le mélange soit digestible. Pendant ce temps, alors que les trois frontmen s'efforcent de se surpasser sur chaque chanson, ils noient un groupe d'accompagnement sous-utilisé, composé d'Otis Spann au piano, Hubert Sumlin à la guitare, Buddy Guy à la basse et Clifton James à la batterie.
Au moins, on a l'impression qu'ils se sont bien amusés à le faire.


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Message par alcat01 » mar. 19 mars 2024 07:17

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Deep Purple 1998 : Abandon
En Mai 1998 sort "Abandon", un album au gros son, avec un côté progressif un peu plus prononcé. C'est le deuxième album de Deep Purple avec Steve Morse et le dernier album avec Lord avant son départ définitif en 2002.
Cet opus témoigne du plaisir qu'éprouve le Deep Purple nouvelle formule (Mk VII), à jouer ensemble. Il ne faut pas s'attendre à un album trop ambitieux, c'est juste du bon vieux Rock.
Le titre de l'album est, en fait, un jeu de mots de Gillan, "A Band On".
Pour la première fois dans un album studio, il comporte une reprise d'une de leurs chansons précédemment enregistrée, "Bloodsucker", tirée de "Deep Purple in Rock" (orthographié cette fois "Bludsucker").
A signaler que le titre "Don't Make Me Happy" a été masterisé par erreur en version monophonique et n'a pas été modifié sur l'album. Cependant, l'une des deux versions de la chanson sortie sur un single promotionnel est masterisée en stéréo.
Avec cet opus, Deep Purple a, peut-être, voulu essayé de faire une sorte de nouveau "Deep Purple In Rock", près de trente ans après l'original. Et c'est pour ça qu'on trouve tout à la fin de l'album la nouvelle version puissante de "Bludsucker", un clin d'oeil sûrement présent pour montrer que le groupe n'a presque rien perdu de ses jeunes années. Cette nouvelle version, qui sera jouée live n'apporte, cependant, strictement rien de nouveau au morceau.
Morse parvient à ne pas faire regretter l'absence désormais définitive de Blackmore, mais il a beau en faire un maximum, par exemple sur "69'" ou "Seventh Heaven", cela ne suffit pas vraiment à masquer certaines faiblesses naissantes de Gillan. De plus, Morse n'est pas un grand riffer. On peut chercher en vain un riff qui tue, qui se retient, de la trempe d'un "Burn", "Smoke On The Water" ou "Lady Double Dealer" sur ce disque.
Même Lord n'est pas non plus des plus convaincants avec ses claviers, lors de passages bruyants plus ou moins supportables comme sur "Watching The Sky". Il avouera plus tard ne pas aimer "Abandon", ce n'est certainement pas un hasard.
La bonne nouvelle est que la section rythmique est toujours fidèle à elle-même, c'est-à-dire, carrée.
"Abandon" contient, malgré tout, sa dose de bon Rock et on passe un bon moment malgré tous les défauts qu'on peut trouver à cet album.
En conclusion, "Abandon" est un album assez moyen malgré de bons moments comme "Almost Human", "Seventh Heaven" ou "'69" sur lesquels Morse place quelques bons solos.


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Message par alcat01 » mar. 19 mars 2024 08:40

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1971: Garden Of Loneliness
Après un changement de line-up, Günter Thoenes remplaçant Achim Brierley à la batterie, Cravinkel a enregistré un second disque qui n'a rien de commun avec le premier album, car il est plus orienté Krautrock l'année suivante, loin des freakouts et du mysticisme de la Psyché Fusion Allemande des années 70, bien qu'ils soient historiquement associés au mouvement Krautrock.
Cet opus intitulé "Garden of Loneliness" paru en 1971 sonne un peu plus progressif que les débuts.
Dans l'ensemble, ce disque alterne globalement des chansons classiques de Heavy Rock avec des jam sessions et globalement, celui-ci semble moins inspiré que le premier et ce n'est pas aussi émouvant. Pourtant, les musiciens brillent plus avec ce style d'écriture de chansons.
Au lieu de courtes chansons mélodieuses, trois morceaux parfois très longs et variés sont proposés, sur lesquelles l'improvisation est habile. On peut remarquer un sens enthousiaste de l'improvisation pendant les breaks et des solos de guitare, y compris de courtes sessions de jam de Soul, des accompagnements rythmiques funky et jazzy.
Le groupe est excellent, c'est pourquoi il n'y a pas d'ennui sur les longs morceaux. Les voix polyphoniques sont étranges, brutes et bonnes. La musique est un mélange de Folk Américain et de Rock Progressif. Cela semble étrange, mais ça sonne bien.
Ce second album un peu surprenant mais il révéle une autre facette de Cravinkel.
Au début de l'année 1972, la maison de Volkmarst, dans laquelle Cravinkel vivait en colocation, a brûlé complètement et tous les biens du ghroupe ont été détruits. Le feu a, pour ainsi dire, brisé le groupe.
C'est bien dommage que Cravinkel n'ait pas pu continuer car ils avaient un gros potentiel. Peut-être qu'un jour une bobine de bande oubliée émergera un jour des profondeurs du passé.


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Message par alcat01 » mar. 19 mars 2024 13:41

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1982: Vinyl Confessions
En remplaçant Steve Walsh par le chanteur et claviériste John Elefante, Kansas a démontré qu'il pouvait continuer en obtenant son plus grand succès en quatre ans avec le Top 20 "Play the Game Tonight", le titre phare de "Vinyl Confessions".
Comme Kerry Livgren, le leader incontesté du groupe, Elefante est chrétien et son implication dans l'écriture des chansons a fait basculer le groupe vers des sentiments religieux, souvent sous forme de jugement, du "nous" contre "vous". Il est possible que les fans qui avaient été heureux d'accepter l'idée que "nous sommes de la poussière dans le vent" aient été moins patients avec les idées exprimées dans "Face It" d'Elefante ("How many times do I have to tell you ?") ou "(You're Standing on The) Borderline" de Livgren.
Quoi qu'il en soit, "Vinyl Confessions" est le premier album de Kansas depuis ses débuts à ne pas devenir Disque d'Or.


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Message par alcat01 » mar. 19 mars 2024 15:49

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1965: Highway 61 Revisited
Poussant la première partie électrique de "Bringing It All Back Home" jusqu'à sa conclusion logique, Bob Dylan a engagé un groupe de Rock complet, avec le guitariste Michael Bloomfield, pour l'album "Highway 61 Revisited", paru en 1965.
S'ouvrant sur l'épique "Like a Rolling Stone", "Highway 61 Revisited" enchaîne neuf chansons qui vont du Folk Rock réfléchi ("Desolation Row") au Blues ("It Takes a Lot to Laugh, It Takes a Train to Cry") en passant par le Garage Rock pur et dur ("Tombstone Blues", "From a Buick 6", "Highway 61 Revisited").
Dylan n'a pas seulement changé de son, mais aussi de personnalité, troquant le troubadour Folk pour un hipster cynique et avisé. Tout au long de l'album, il adopte une imagerie surréaliste et droguée, qui peut avoir un sens de menace ou de beauté, et la musique reflète cela, passant de mélodies apaisantes à un Rock dur et bluesy.


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Message par alcat01 » mar. 19 mars 2024 18:04

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1971: Grateful Dead
L'album live de 1971 du Grateful Dead est un double LP au titre éponyme, dont la pochette porte le motif visuel frappant de la tête de mort et de la rose, qui deviendra une marque de fabrique indélébile du groupe.
Cet album se concentre sur des morceaux récents, composés d'originaux et de reprises plus courts et autonomes.
Après le succès fulgurant de "Workingman's Dead" et de "American Beauty", deux compositions de Jerry Garcia et Robert Hunter, "Bertha" et "Wharf Rat", se sont taillées une place de choix dans le catalogue du groupe. Cependant, "The Other One" s'étend comme la pièce maîtresse de l'album. Le Dead commence également à incorporer plusieurs reprises de Folk, Blues et R&B traditionnels, comme "Mama Tried" de Merle Haggard, "Me & Bobby McGee" de Kris Kristofferson, ainsi que quelques morceaux qui faisaient partie de leur répertoire depuis plusieurs années, comme "Me & My Uncle" de John Phillips et "Big Boss Man", un standard du Blues popularisé par Jimmy Reed.
Leurs formidables capacités d'improvisation ont commencé à prendre de nouvelles facettes d'une grande complexité, Mickey Hart (percussions) et Tom Constanten (claviers) n'étant plus dans le groupe.
Le coffret "The Golden Road (1965-1973)", paru en 2001 comprend une version remastérisée de "Grateful Dead" et deux reprises supplémentaires : "Oh, Boy!" de Buddy Holly et "(I'm A) Hog for You" de Leiber & Stoller, ainsi qu'un spot radio d'époque non identifié pour l'album.


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Message par alcat01 » mar. 19 mars 2024 19:41

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Guess Who (1972)
L'album "Guess Who" de B. B. King est sorti en 1972 chez ABC Records.
Comme souvent chez King, plusieurs titres sont des réenregistrements de chansons qu'il avait déjà enregistrées auparavant. La chanson "Any Other Way" était apparue avec un arrangement différent en face B du single " Help the Poor " en 1964. La chanson "Neighborhood Affair" remonte à 1953 et était la face B du single " Please Hurry Home ". Il a réenregistré la chanson à nouveau en 2003 pour l'album "Reflections". Le titre "Guess Who" figurait sur son premier album ABC, "Mr. Blues" de 1963. "You Shouldn't Have Left" a été enregistrée pour la première fois en 1959 et publiée sur l'album "(The Soul of) B.B. King" en 1963. Un enregistrement de 1965 de "Five Long Years" a été publié pour la première fois par Kent sur l'album "The Jungle".
"Summer in the City" de Lovin' Spoonful est le morceau principal de cet album assez peu distingué, enregistré avec la plupart de ses musiciens de l'époque.


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Message par alcat01 » mer. 20 mars 2024 10:14

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1968 - Electric Mud
Cet album marque ce qui pourrait probablement être considéré comme le nadir de la carrière de Muddy Waters, bien qu'à l'époque il se soit vendu entre 200 000 et 250 000 exemplaires, ce qui était beaucoup pour Waters à l'époque.
En 1968, Waters n'atteignait plus le public noir qui écoutait surtout de la musique Soul, et il ne vendait plus de disques qu'à un culte relativement restreint d'amateurs de Blues blancs. Pendant ce temps, les Rolling Stones, Jimi Hendrix et Cream vendaient chacun des millions de disques en utilisant des mélodies et parfois des chansons apprises de Waters. En 1966, Chess Records avait enregistré "Brass and the Blues" de Waters, en essayant de le faire sonner comme B.B. King. Cette fois, Marshall, le fils de Leonard Chess, a conçu "Electric Mud" comme un moyen pour Waters d'atteindre le public des Rolling Stones, d'Hendrix et de Cream...
Enregistré en Mai 1968, "Electric Mud" présente un Waters en excellente forme vocale, parcourant de nouvelles versions de vieilles chansons telles que "I Just Want to Make Love to You", "She's Alright", "Hoochie Coochie Man", "Mannish Boy" et "The Same Thing". Mais il ne joue pas, et c'est le groupe composé de Phil Upchurch, de Roland Faulkner et de Pete Cosey aux guitares, de Gene Barge au saxophone, de Charles Stepney à l'orgue, de Louis Satterfield à la basse, et de Morris Jennings à la batterie qui joue en essayant de sonner comme un mélange de la Jimi Hendrix Experience et de Cream, en jouant très fort avec beaucoup de fuzztone et de pédale wah-wah.
Les reprises des anciennes chansons sont correctes, bien qu'un peu fortes; "She's Alright" commence à ressembler à "Voodoo Chile" plus qu'à son original. La plus intéressante des nouvelles chansons est sa reprise du "Let's Spend the Night Together" des Rolling Stones, qui commence avec le groupe sonnant comme s'il était dans la section centrale de "Sunshine of Your Love".
Waters réussit, malgré tout, à tirer son épingle du jeu, et l'album lui permet de jouer devant un public universitaire qui ne l'aurait peut-être pas entendu autrement. Ironiquement, il n'a jamais pu jouer ces chansons sur scène, son propre groupe étant incapable de reproduire le son, et il n'a jamais été à l'aise avec l'album.
Il faudra attendre quelques années avant que les producteurs ne réalisent que la solution était de laisser Muddy être Muddy, et non Jimi Hendrix...


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Message par alcat01 » mer. 20 mars 2024 12:33

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2003: Bananas
Deep Purple a sorti son premier album studio en cinq ans, "Bananas", le 9 Septembre 2003 via EMI Records et le 7 octobre 2003 via Sanctuary Records aux États-Unis. Il avait été enregistré à Los Angeles en Janvier et Février 2003.
Pour la première fois depuis "The Battle Rages On", il n'est pas produit par Glover, mais par un producteur extérieur, l'Américain Michael Bradford.
C'est le premier album où l'on retrouve Don Airey à l'orgue et aux claviers, en remplacement de Lord. C'est aussi leur premier opus dirigé par Gillan pour utiliser des chœurs autres que ceux de Gillan (depuis les sessions de 1972 pour la chanson "Woman From Tokyo" en Allemagne, où Lord et Glover chantaient les chœurs) avec la chanson "Haunted" avec Beth Hart.
"Bananas" s'est étonnament bien classé malgré le manque d'exposition médiatique, surtout en Europe et en Amérique du Sud (notamment classé numéro 3 en Allemagne et en Argentine où il a culminé dans le Top 10), mais EMI refusa d'en faire la promotion au Royaume Uni et de prolonger le contrat avec Deep Purple, probablement en raison de ventes inférieures aux prévisions.
La sortie de l'album s'est, malgré tout, accompagné d'une tournée mondiale (2003-2004) qui passe par l'Amérique du Sud, l'Europe, l'Amérique du Nord, l'Asie et la Russie.


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Message par alcat01 » mer. 20 mars 2024 13:50

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2008 Santa Monica
Enregistré lors de la première diffusion Américaine en live de David Bowie, ce concert du 20 Octobre 1972 est un bon choix pour ceux qui ont été laissés froids par l'absence de Mick Ronson sur "David Live.
Après la sortie de "Ziggy Stardust", Bowie est à l'apogée de sa créativité. Il fait un clin d'œil à Lou Reed avec un excellent "Waiting For The Man", et les interprétations live de "Jean Genie" et "Rock and Roll Suicide" surpassent les versions studio, en grande partie grâce à l'inimitable Mick Ronson.
"Life on Mars?" et d'autres morceaux de "Hunky Dory" peuvent être un peu décevants, cependant, sans le claviériste original Rick Wakeman, qui était maintenant occupé à devenir une star avec Yes. Mais ce n'est qu'un petit bémol: le groupe des Spiders est merveilleusement agressif, d'autant plus que la scène était peut-être le véritable terrain d'expression de sa théâtralité glamour...


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Message par TonTonMusiK » mer. 20 mars 2024 14:52

Pour aujourd'hui on fera les jeun's.... heeeeeee haaaaaaaaaa
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Message par alcat01 » mer. 20 mars 2024 15:45

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1983: Drastic Measures
John Elefante, qui avait rejoint Kansas pour "Vinyl Confessions" en 1982, domine l'album suivant de Kansas, Drastic Measures, paru en 1983, écrivant six des neuf chansons.
Elefante semble un peu perturbé par cette nouvelle attention ("Everybody's My Friend"), tandis que le leader Kerry Livgren semble épuisé par la pression de vendre des disques ("Mainstream").
Dans cette tentative, Kansas s'est tourné vers un son plus Hard Rock / Heavy Metal. Mais l'énervement du groupe est palpable, et il s'est propagé à ses fans: "Drastic Measures" est l'album de Kansas le moins réussi depuis les débuts du groupe. Sans surprise, c'est aussi le dernier album de Kansas avant sa dissolution...


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Message par alcat01 » mer. 20 mars 2024 17:40

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1966 : Blonde on Blonde
Le double album "Blonde on Blonde" de Bob Dylan, paru en 1966, mélange le Blues, la Country, le Rock et le Folk dans un son sauvage, fulgurant et dense.
Remplaçant le fougueux Michael Bloomfield par la guitare intense et ondulante de Robbie Robertson, Bob Dylan dirige une formatuon composée de son groupe de tournée, the Hawks, et de musiciens de studio, à travers son set de chansons le plus riche.
En effet, "Blonde on Blonde" est un album d'une grande profondeur, qui offre des révélations lyriques et musicales sans fin à chaque écoute.
En ajoutant à la nervosité de "Highway 61" un sens de l'absurde, "Blonde on Blonde" est entièrement composé de chansons animées par des jeux de mots inventifs, surréalistes et pleins d'esprit, non seulement sur les Rocks mais aussi sur les ballades sinueuses et émouvantes comme "Visions of Johanna", "Just Like a Woman" et "Sad Eyed Lady of the Lowlands".
La musique est à la hauteur de l'inventivité des chansons, remplie de riffs de guitare tranchants, de riffs d'orgue liquides, de pianos croustillants, et même de fanfares woozy ("Rainy Day Women #12 & 35").
C'est le point culminant de la période Rock électrique de Dylan car il ne sortira plus jamais un disque studio aussi fort, ou avec une imagerie aussi bizarre...


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Message par Harvest » mer. 20 mars 2024 19:13

Chef d’œuvre absolu. :vieuzzz:

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Message par alcat01 » mer. 20 mars 2024 19:43

Harvest a écrit :
mer. 20 mars 2024 19:13
Chef d’œuvre absolu. :vieuzzz:
Excactement!

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Message par alcat01 » mer. 20 mars 2024 19:45

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1972: Europe '72
Le Grateful Dead a commémoré sa première longue tournée Européenne avec un extravagant coffret triple-LP intitulé "Europe '72".
Cette collection est conçue de la même manière que leur précédent album, qui était également un multi-disque live. Le groupe mélange une foule de nouveaux morceaux tels que "Ramble on Rose", "Jack Straw", "Tennessee Jed", "Brown-Eyed Woman" et "He's Gone", avec des réinterprétations des morceaux favoris de son catalogue.
Parmi eux, "China Cat Sunflower", qui est désormais indissociable de la reprise de longue date du Dead "I Know You Rider", ainsi que "Cumberland Blues", "Truckin'", "Sugar Magnolia" et "Morning Dew".
Avec cet album supplémentaire, le groupe a pu à nouveau incorporer certaines de ses improvisations instrumentales extrêmement longues, intitulées "Epilogue" et "Prelude". Depuis leur dernière sortie, le groupe s'est agrandi avec l'arrivée de Keith Godchaux (claviers) et de Donna Jean Godchaux (chant).
Malheureusement, cette escapade Européenne sera la dernière du genre à inclure les formidables talents et l'âme du membre fondateur Ron "Pigpen" McKernan (orgue / harmonica / chant), dont la santé était de plus en plus fragile.
Bien que peu nombreuses, ses contributions à "Europe '72" sont parmi les plus remarquables, non seulement de cet album, mais aussi de sa carrière.


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Message par alcat01 » jeu. 21 mars 2024 09:29

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To Know You Is to Love You (1973)
La combinaison de B.B. King et de la section rythmique bien huilée de Philadelphie (le fameux Philly Sound), qui a alimenté les succès des O'Jays, des Spinners et des Stylistics, s'est avérée étonnamment adroite. Deux grands succès sont issus de cet album, la chanson-titre de Stevie Wonder / Syreeta Wright et "I Like to Live the Love", tous deux étant des mises à jour intrigantes du style éprouvé de King.
Comme la plupart des albums studio de B, B, King, il y a quelques chansons qui ne marchent tout simplement pas, comme sa tentative de reprendre le classique des Staples Singers "Respect Yourself", une chanson qui semble pourtant faite sur mesure pour un gars comme lui, mais il ne s'en sort tout simplement pas avec le groove cool de l'original.
Du côté positif cependant, il y a "To Know You Is To Love You" qui a été écrit par Stevie Wonder et enregistré avec Stevie aux claviers. C'est génial, et B.B. fait du bon travail, tant au niveau vocal que musical. On entend l'influence de Stevie et c'est une chanson qui, pour une raison quelconque, est devenue pratiquement un trésor oublié.
"I Can't Leave" est le meilleur morceau de Blues pur de l'album, et "Thank You For Loving The Blues" est l'un de ces morceaux de créations orales que B.B. a fait au fil des ans. Il a un côté pittoresque et confortable et présente une lecture très savoureuse de King.


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Message par alcat01 » jeu. 21 mars 2024 11:09

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1969 - Fathers And Sons
La résurgence du Blues de Chicago au milieu et à la fin des années 1960 s'est accompagnée d'une toute nouvelle race d'icônes pour porter le flambeau. Parmi eux, le Paul Butterfield Blues Band, résolument électrique.
Trois anciens musiciens de ce groupe se sont joints à Muddy Waters (guitare / chant) et à Otis Spann (piano) sur l'album "Fathers and Sons",paru en 1969 qui porte bien son nom: Michael Bloomfield (guitare), Sam Lay (batterie) et le leader Paul Butterfield (guitare). Donald "Duck" Dunn (basse) et Buddy Miles (batterie) de Booker T. & the MG complètent le personnel et font une apparition lors du final en live de "Got My Mojo Workin'".
Ce casting de stars permet à Waters de retrouver un peu de sa flamme, qui avait été sommairement éteinte sur son précédent album "Electric Mud". Ce projet avait été conçu pour faire connaître la musique de Waters à un public plus jeune et essentiellement blanc. Par essence, "Fathers and Sons" est capable d'accomplir avec intégrité musicale ce qu'"Electric Mud" n'avait pas réussi faire avec des artifices. En outre, l'incorporation de la jeune génération de bluesmen a renforcé la stature de Waters comme l'une des forces prééminentes du Blues de Chicago auprès d'un public résolument nouveau.
Le LP est divisé entre les faces studio enregistrées du 21 au 23 Avril et un live d'une demi-heure. Cette performance, lors du Super Cosmic Joy-Scout Jamboree, a été documentée le soir suivant le dernier jour d'enregistrement en studio.
L'événement s'étaitt déroulé à l'Auditorium Theater de Chicago. La liste des morceaux se compose exclusivement d'anciens morceaux de Waters. "Mean Disposition" et "Standin' Round Cryin'" sont imprégnés du Funk électrique langoureux de Bloomfield et Butterfield, et mettent en valeur la voix déterminée et énergique de Waters. Sur les Blues Rocks "Walking Thru the Park" et "Sugar Sweet", les passages de guitare agiles et lyriques comblent la distance entre Waters et le Blues électrique de Cream et Led Zeppelin.
Le point culminant de "Fathers and Sons" est sans aucun doute les performances live qui sont sans cesse alimentées par la nature explosive des musiciens sur scène et du public. "Long Distance Call" et le morceau en deux parties "Got My Mojo Working" sont les meilleurs morceaux. Ils comptent également parmi les mariages les plus complémentaires entre le R&B de Chicago et le Rock.
Parmi les derniers enregistrements de Muddy Waters, il n'y a certainement rien de mieux que la rencontre au sommet entendue sur "Fathers and Sons". Les amateurs du talent naturel et authentique de Waters, ainsi que les passionnés de Rock basé sur le Blues, y trouveront de nombreuses raisons d'y revenir.
Un véritable MUST!


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Message par alcat01 » jeu. 21 mars 2024 13:32

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2005 : Rapture of the Deep
Deep Purple a retrouvé le producteur Michael Bradford pour l'enregistrement de "Rapture of the Deep", son premier album pour le label Edel AG à la suite de son départ d'EMI.
Les chansons sont très variées, le son du groupe est reconnaissable dès les premières secondes de chacune d'entre elles, quoiqu'il soit, finalement, assez léger dans l'ensemble.
L'album sort en Novembre, quelques mois après la participation du groupe au festival des Vieilles Charrues à Carhaix en Bretagne. Bien que ce soit le second album avec Don Airey, il s’agit du premier sur lequel la formation fonctionne vraiment ensemble sous ce line-up, préparant ainsi le terrain pour les albums suivants.
Deep Purple à nouveau ambitieux et technique est toujours capable de délivrer un bon album de Rock! "Rapture Of The Deep" offre un mélange des trois albums précédents, entre le Hard Rock d'"Abandon" (pour les couplets), la production de "Bananas" (toujours par Michael Bradford) et quelques audaces proches de "Purpendicular".
Les titres phares sont la sublime ballade "Clearly Quite Absurd" et le titre éponyme de l’album "Rapture Of The Deep", qui est rapidement devenu l’un des titres préférés des fans.
Il a atteint le numéro 43 dans le classement Billboard des meilleurs albums indépendants aux États-Unis. Au Royaume-Uni, il s'est vendu à 3500 exemplaires pendant la première semaine et à 1200 exemplaires pendant la semaine suivante. Il a également atteint le Top 20 dans plusieurs classements Européens.
La chanson-titre "Rapture of the Deep" est sortie en tant que single promotionnel en 2005.
Tout comme "Bananas", l'album a reçu des critiques généralement positives de la part des critiques et des fans. Il ne faut toutefois pas se faire d'illusions, cet album est à prendre pour ce qu'il est, c'est-à-dire un bon album de Deep Purple en 2005!
Il semble, en effet, davantage faire l'unanimité que "Bananas" ou "Abandon"...


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alcat01
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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » jeu. 21 mars 2024 15:35

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1976: Cueille le jour
"Cueille le jour", le deuxième opus de Carpe Diem est publié en 1977 chez Crypto-RCA. Il comprend le morceau "Couleurs", qui restera comme l'une des plus belles réussites progressives françaises de l'époque, réussissant la prouesse de combiner une inspiration mélodique exceptionnelle (thèmes épurés et évidents) et une interprétation parfaite et personnelle.
Il est dans la même veine que l'album précédent, "En Regardant passer Le Temps": instrumental pour l'essentiel, avec peu de parties vocales, musique progressive que l'on peut assimiler à une sorte de Jazz Rock symphonique avec arrangements un peu complexes.
Le son caractéristique de Carpe Diem est dans toute sa force: des synthétiseurs cosmiques, des envolées de fantaisie dirigées par des guitares aux saveurs psychédéliques, des bois fluides, ainsi qu'un degré étonnant de sophistication harmonique.
La face initiale de plus de 21 minutes, "Couleurs", qui se développe à travers une série de motifs mélodiques sublimes, est le temps fort de cet album avec une musicalité monstrueuse, un jeu énergique, et des mélodies qui passent de magnifiques à envoûtantes.
Elle est l'incontestable vitrine de la carrière de ce groupe. La seconde face diffère un peu, avec des pistes plus courtes, inférieures à 4 minutes. Moins planant que celui auquel il succède, il n'en est pas moins tout aussi original et très agréable à écouter.
Carpe Diem était brillant à cette époque, son seul tort aura été d'arriver sur cette scène progressive française alors qu'Ange avait déjà ratissé large et fait son trou.


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