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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » ven. 2 déc. 2022 15:02

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Après une interruption de quatre ans de l'enregistrement, Stevie Ray Vaughan and Double Trouble ont finalement sorti leur quatrième album studio, In Step en juin 1989. Le titre de l'album fait référence au long processus de Vaughan pour trouver la sobriété après une vie d'abus d'alcool et de drogue qui a presque pris sa vie en 1986. Cet album acclamé par la critique et primé aux Grammy Awards est considéré par beaucoup comme le meilleur de Vaughn car il mélange magistralement des paroles simples avec un mélange musical de blues, de soul et de rock.

Après une tournée constante qui comprenait plusieurs enregistrements de spectacles à guichets fermés pour le double album live de 1986 Live Alive, Vaughan s'est effondré après une représentation en Allemagne et a failli perdre la vie. Vaughn a suivi une rééducation peu de temps après.

À la fin de 1988, Double Trouble a engagé le producteur Jim Gaines pour travailler sur leur quatrième album tant attendu, une première pour le groupe qui avait autoproduit leurs albums précédents. Après des tentatives avortées d'enregistrement à New York, les sessions d'enregistrement ont été déplacées à Memphis et plus tard à Los Angeles, où une petite section de cuivres a été ajoutée pour augmenter le son.
L'album explose en action avec le rythme amusant "The House Is Rockin'", co-écrit par Doyle Bramhall, un associé de longue date de Stevie Ray et de son frère aîné Jimmy Vaughan des Fabulous Thunderbirds. Ironiquement, la première véritable piste de l'album est un beau solo de piano de Wynans avant que Vaughn n'ajoute sa propre piste de guitare courte et fulgurante. "Crossfire" était une composition de groupe avec une ligne de basse groovy de Shannon, jetant les bases parfaites pour les coups de guitare bluesy entre chaque ligne. Un véritable point culminant de ce morceau qui a dominé les palmarès du rock grand public arrive vers la fin de la chanson où la guitare de Vaughn décolle dans un crescendo saccadé pour terminer le morceau.
"Tightrope" de Bramhall et Vaughan continue la série de grooves divertissants, la voix de Vaughn étant particulièrement émouvante et puissante ici sur ce morceau avec des paroles explicites sur les luttes pour rester propre. Viennent ensuite quelques reprises de blues - le divertissant "Let Me Love You Baby" de Willie Dixon avec un grand mouvement upbeat, et "Leave My Girl Alone" de Buddy Guy, un blues lent et traditionnel rendu parfaitement, en particulier avec l'orgue de fond subtil de Wynans. et la voix fantastique de Vaughn. "Travis Walk" est un instrument court mais intéressant avec juste assez d'espace pour les sections principales de piano et de guitare.
Le meilleur morceau de la dernière partie de l'album est "Wall of Denial", construit sur des riffs rotatifs pour un effet upbeat sur une chanson par ailleurs modérément rythmée. Les grands accents rythmiques de Layton et la gamme de sonorités de guitare différentes employées par Vaughn, ainsi qu'un effet cool et ascendant, contribuent tous à en faire un excellent morceau. "Scratch-N-Sniff" plonge dans le rock n 'roll, le piano et le rythme à l'ancienne avec la voix de Vaugn se situant quelque part entre Chuck Berry et Adam Ant, tandis que "Love Me Darlin'" est une interprétation parfaite du classique de Muddy Waters. L'album se termine par l'instrumental délibératif et jazzy "Riviera Paradise", qui persiste pendant près de neuf minutes mais reste intéressant en raison de diverses sections principales et de subtils changements d'humeur.

In Step a été l'album le plus réussi de Vaughan, passant près d'un an dans les charts et étant certifié or. Tragiquement, ce serait sa finale avec Double Trouble puisque Stevie Ray Vaughn a été tué dans un accident d'hélicoptère en août 1990.
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Punker paname
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Message par Punker paname » ven. 2 déc. 2022 15:15

Le troisième disque de the Rockets, "No Ballads", avec un nouveau bassiste du nom de Dan Keylon, est sorti en 1980. Il n'est pas aussi fort que l'album "The Rockets" mais il contient le single "Desire", co-écrit par Robbins et Badanjek, qui se classe dans le Hot 100 à la 70ème place.
Très, très bon groupe de Classic Rock grande classe , à ranger aux cotés de groupes comme les The Iron City Houserocker, Norman Nardini and the Tigers ou encore les Stadium Dogs ou les Night de Stevie Lange qu'on à rangé un peu vite pour leur part dans l'AOR
Joyeux Mondialiste Droit de l'Hommiste et Internationaliste convaincu, amateur d'étrangetés Vinyliques tournant en 33 et 45 tours en provenance des quatre coins de la planète et des 7 continents

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Message par alcat01 » ven. 2 déc. 2022 17:42

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Santana est un groupe Américain de Latino Rock, originaire de San Francisco en Californie et constitué d'un nombre variable de musiciens entourant le guitariste Carlos Santana depuis la création de la formation en 1966.
Cet album, sorti le 30 Aout 1969, est une véritable orgie de percussions et de rythmes Afro-Cubains sur lesquels viennent se greffer les harmonies crées par l'orgue, la guitare et parfois le chant.
Car plus de la moitié de cet album éponyme est constitué d'instrumentaux résultant des jam sessions libres à l'origine de l'enregistrement.
D'entrée, on est assailli par ces rythmes Afro-Cubains, ponctués par la section rythmique basse-batterie et la guitare avant que l'orgue n'ouvre la première chanson en un développement mélodique progressant petit à petit jusqu'à l'intervention de la lead guitare.
C'est le duo orgue / guitare qui dirige la manoeuvre sur chaque morceau.
A cette époque, ce style de musique était pratiquement du jamais vu dans le Rock!

On peut dire que "Santana" est un véritable MUST!
Pour un coup d'essai, c'est un coup de maître!


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Message par alcat01 » ven. 2 déc. 2022 19:32

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Si vous n'êtes pas réfractaires à l'idée d'écouter quatre ballades au sein d'un même album de hard rock, alors il n'est pas exclu que G. devienne votre album-fétiche de GOTTHARD. Après avoir passé quatre ans et deux albums (de qualité) à peaufiner sa musique, trouver le bon dosage entre hard rock mélodique et influences blues, entre la ressemblance naturelle avec la voix de David Coverdale et le développement d'une identité personnelle, le groupe suisse propose avec son troisième opus une alchimie bluffante entre feeling et efficacité.

G. démarre en mettant tous les atouts de son côté. Du blues, il y en a dans "Sister Moon", énergique à souhait, sur lequel un harmonica et une guitare slide viennent porter des ambiances américaines déjà développées dans l'opus précédent. Ici, l'équilibre est parfait et le morceau s'impose de lui-même comme un futur indispensable du groupe en concert. Plus tard dans l'album, "Hole In One", qui pour sa part ne deviendra pas un classique, témoigne de ce même équilibre, tout en faisant preuve d'une "férocité" supplémentaire qui contentera les amateurs de la facette la plus mordante des Suisses.

Et du mordant, il y en a. A commencer par le titre le plus percutant de l'album, "Fist In Your Face", qui est comme son nom l'indique un véritable coup de poing en pleine gueule. La rythmique, à la fois sautillante et plombée, soutient avec brio un propos agressif porté par un riff à classer comme un des plus efficaces de la décennie, rien que ça. Un morceau de bravoure qui n'a guère d'égal dans cet album, et qui sera régulièrement joué en tourné, sans pour autant devenir un incontournable dans le répertoire live du groupe. Dans une veine similaire, "Make my day" et sa cow-bell ou "Lay down the law" décoiffant d'énergie solidifient les fondations "hard burné" du groupe, sur lesquelles vont pouvoir venir se greffer et s'épanouir tout un tas d'ambiances variées. Il y a là du hard rock hédoniste, dont l'objectif n'est autre que de proposer un plaisir immédiat, à l'image de la reprise de Bob DYLAN "Mighty Queen", ici très musclée, ou "Ride On", efficace et léger, agrémenté de claviers très présents. Il y a également un rock plus lourd et sombre, à l'image de "In The Name", un des meilleurs titres de cet opus, qui traite avec justesse des guerres de religion. L'ensemble donne à l'album une profondeur appréciable.

Et puis il y a les ballades. Deux se succèdent en milieu d'album, et donnent surtout à apprécier la performance vocale bluffante de Steve Lee. Si on apprécie également le jeu de guitare de Leo Leoni, "Father Is That Enough" et "Let It Be" ne montent pas à la cheville de LA grande ballade de cet opus, "One Life One Soul", à la fois poignante de intimiste, qui est, c'est une évidence, une des plus grandes ballades du hard rock. Ecoutez-là, vous comprendrez. Enfin, "He Ain't Heavy, He's My brother", renoue avec des influences plus américaines, une steel guitar et un harmonica conférant une ambiance country à ce titre final porteur de calme après une bonne dose de hard rock débridé.

Désormais bien lancée, la carrière de GOTTHARD se voit renforcée par ce troisième album sans faute de goût, qui se hisse à la première place des charts suisses et devient disque de platine dans ce pays où le groupe donne également une tournée à guichets fermés. En dépit de la constance des trois premiers opus du groupe suisse, nul doute que G. est celui qu'il vous faut s'il ne fallait en choisir qu'un.
GEGERS


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Message par alcat01 » sam. 3 déc. 2022 10:21

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Avec "Antithesis", paru en 1972, Gypsy a enfin l'avantage d'avoir un grand label qui les soutient, après avoir quitté le label Metromedia en difficulté pour RCA.
Le bassiste Willie Weeks les ayant quitté, le groupe engage son troisième bassiste en autant d'albums avec le compétent Randy Cates, qui n'a rien de vraiment exceptionnel sauf l'avantage supplémentaire d'être en mesure de fournir les chœurs sur quelques titres.

"Antithesis" est un album simple qui a beaucoup de chansons mémorables comme "Antithesis (Keep Your Faith)", une très agréable chanson lente avec belles harmonies et bon travail à l'orgue Hammond, "Day After Day", "So Many Promises" ou "Young Gypsy", une chanson plus Heavy Rock d'où ressortent James Johnson à la lead guitare et Enrico Rosenbaum à la guitare rythmique et wah-wah.
Cet opus n'offre plus beaucoup de musique intéressant les fans de Prog: Il n'est vraiment pas très Prog dans le sens le plus strict, mais il y a une belle variété de compositions, de bonnes harmonies, et un travail à l'orgue agréable.
Évidemment, le groupe essaie de plus rentrer dans le moule avec un certain succès commercial possible à l'esprit. Il semble s'être orienté vers une tendance Southern Boogie Music, et la plupart des percussions latines sont parties, mais les musiciens ont toujours leur son unique.
Tous les éléments d'origine sont là, les harmonies merveilleuses, le beau travail de la guitare, etc. La différence la plus immédiate, c'est que c'est un Gypsy jazzy plus moderne, peut-être même un peu plus funky.
C'est du Funk rigoureux et lisse des années 70. Mais leur Funk ne dispose pas de la teinte afro de Funkadelic ou des Ohio Players. Ils sont un groupe blanc, qui utilise des harmonies unifiées, qui ne sont pas sans rappeler Crosby Stills and Nash. Mais dessous se trouve un Funk rigoureusement tissé et poli. Aussi rigoureux que le Steely Dan des années 70 sans l'influence Jazz des années 40 et 50, ou le groupe Argent version années 70.
D'ailleurs, quelques chansons sur cet album rappellent un peu les premiers albums de Steely Dan. "Day After Day", en particulier, n'aurait pas dépareillé sur "Can't Buy a Thrill” ou “Pretzel Logic”.
Mais rigoureux et poli ne veut pas dire stérile... Ce funk est authentique avec beaucoup d'orgue, de guitare et une basse clinquante qui claque. L'écriture est bonne et les arrangements sont soigneusement planifiés. C'est un beau et élégant travail.

Globalement, des harmonies vocales agréables (par exemple sur "Crusader", elles rappellent Crosby, Stills and Nash, ou même les Eagles) sont toujours présentes et même quelques jolies passages à l'orgue Hammond, mais il n'y a que deux titres où ces deux caractéristiques sont vraiment réunies, ce sont "Young Gypsy" et "Money" deux grands Rocks révélant le jeu brillant à la guitare, la batterie et l'orgue.
"Lean On Me" et la chanson-titre sont des ballades agréables dominées par l'orgue.
"Don't Bother Me" (Rosenbaum en est l'auteur, mais son nom ne fait pas partie du titre, comme certains le pensent) et "So Many Promises" (Très Little River Band) sont des Rocks assez typiques de début des années soixante.
"Edgar (Don't Hoover Over Me)" est une petite chanson amusante, un peu Blues funk, fait penser à "Dixie Chicken" de Little Feat.
La référence à Chicago est toujours présente sur "Face Time" avec de très bons claviers Hammond et une guitare sinueuse.

Donc, pour les amateurs des deux premiers albums, celui-ci tient toujours la route. Mais, en résumé, tout en étant un album de Rock tout à fait solide, il n'est pas considéré comme un véritable objet de collection pour les fans de ce groupe ou de Funk Rock des années 70 en général!


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Message par alcat01 » sam. 3 déc. 2022 10:22

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Un net regain d'intérêt pour Gracious! a inspiré quelques anciens membres, et en 1995, Tim Wheatley et Robert Lipson ont commencé à travailler sur un nouvel album, après avoir reçu une proposition d'un label Japonais, avec la participation spéciale de Alan Cowderoy et quelques invités.
Selon Lipson: "...Nous voulions plus impliqué Alan, mais il ne voulait pas le faire. Néanmoins, la première piste de l'album l'invoque comme un écrivain et guitariste. Toutes les autres chansons du nouvel album ont été co-écrit par Tim, Sev et moi". Mais sans les chansons de Kitcat et Davis, il peut sembler un peu différent ... Oui, mais c'est un nouveau groupe appelé Gracious, avec deux membres de l'ancien Gracious...".
Ils ont alors sorti un CD intitulé "Echo" en 1996, avec Sev Lewkowicz (claviers, chant et guitare), Stuart Turner (guitare) et Richard Ashworth (paroles).

"Echo" est un album un peu spécial écrit, réalisé et produit par des musiciens rôdés, combinant toute leur expérience dans la création d'un album puissant... Les chansons ont été écrites par Lewkowicz, Wheatley, Lipson et Ashworth, et l'album a été produit par Lewkowicz et Wheatley. Il a été publié par Centaur Discs.

C'est un brillant exemple du genre 'progressiste' à son meilleur - merveilleusement mélodique à un moment, terriblement puissant au suivant, et atteignant même parfois des sommets - Une expérience totalement palpitante du début à la fin!
L'album comporte tout un courant d'influences et de styles qui vont de similitudes du Gracious! original, à d'autres se rapprochant plus de Pink Floyd, King Crimson du début, Genesis, Strawbs ou encore Eloy. Il y a une abondance d'influences dans les fondations de "Echo", mais c'est vraiment du pur Rock mélodique semi-instrumental avec un certain son des années 1990, où les guitares et les claviers se fondent ensemble dans un mode tout à fait spectaculaire.

Quant au line-up, deux des membres originaux restent: Robert Lipson (batterie) et Tim Wheatley (guitares), mais un autre d'origine, Alan Cowderoy apparait comme guitariste invité sur l'album). Le nouveau membre est le multi-instrumentiste Sev Lewcowicz, manipulant des claviers, jouant des guitares et faisant quelques vocaux.

Sur "Echo", le groupe possède une maturité du son, ce qui n'est pas vraiment surprenant quand on considère que la plupart des musiciens jouaient ensemble 30 ans auparavant! Ce disque respire une musicalité élégante toute en finesse à tous les niveaux, avec une fusion de grande classe des claviers et des guitares partageant la charge de travail sur les passages instrumentaux et aussi servant de toile de fond parfaite pour une quantité limitée de parties vocales. Le son du Mellotron joue encore un rôle vital dans leur son, en particulier lors de quelques-uns des passages instrumentaux magnifiquement lisse où les claviers produisent des foules de chœurs célestes, des accords d'orgues profonds et des sons de cordes pour accompagner de superbes pistes de guitare Gilmourienne.
Certains de ces passages et thèmes prennent des proportions épiques, provocant parfois des conclusions énormes et profondément explosives, dont l'une a même le potentiel de causer des dommages structurels à vos haut-parleurs.
"Echo" est l'un de ces albums qui progresse à chaque nouvelle piste; Il commence assez bien, mais finit par construire quelque chose d'absolument magnifique au moment où il atteint sa conclusion dramatique.
Pour son retour, ce nouveau groupe démontre qu'il peut être aussi bon que l'original, avec de la musique qui devrait attirer un public Rock Progressif dans son sillage.

L'album s'ouvre sur des éclairs lointains de chaos industriels avec des vagues de Mellotron à travers le mixage, puis un enchainement permet de construire un inquiétant "Oil Pressure", un morceau dur et descriptif qui peint une image sombre qui passe par plusieurs changements d'humeur et qui révèle sans aucun doute la voix de Sev Lewcowicz la plus menaçante; dans le bon vieux style de King Crimson il comprend une autre piste interne appelée "Orphans Of The Crocodile".
La piste suivante est un interlude au piano électrique appelé "Spring" qui se transforme lentement pour devenir "Faith", une chanson qui montre une grande performance vocale et des chœurs adéquats. Un thème du clavier dramatique est entraîné vers son paroxysme avant de retomber sur le thème principal d'origine pendant un certain temps, puis repart de l'avant dans un thème final formidable où un énorme passage d'accumulation de claviers et de batterie toujours en progression sont rejoints par des échantillons des vieux discours de guerre d'Adolph Hitler et Winston Churchill.
L'interlude 'Summer' précède alors une magnifique nappe instrumentale intitulée "Mangroove" qui est introduite par une foule de voix chorales célestes, puis dans un passage attirant où une ligne de basse entraînante et une batterie puissante jouent vraiment 'synchro' avant d'être rejoint par un barrage de synthés joue des cuivres et d'autres effets de chœur.
l y a une curiosité futuriste "funky" ressentie dans cette partie, surtout quand un duo guitare / synthé démarre farouchement, chacun se battant pour la suprématie dans un superbe style, puis tout s'efface doucement avec l'apparition d'un peu plus de chœurs joué par le Mellotron.
"Autumn" est un autre interlude où une basse fretless de style Richard Sinclair forme une mélodie aux côtés des claviers de Lewkowicz et conduisent à l'entrée étonnante d'une superproduction totale!
"Cynic’s Gate" est tout simplement incroyable, commençant par une intro tourbillonnante de synthé qui se transforme en un passage vocal brillant de la part de Sev et évolue dans un passage lyrique qui rappelle vivement la scène rock des années 70. Cela conduit à une superbe envolée guitaristique de style Gilmour (avec l'apparition d'un autre guitariste invité, Stuart Turner) qui à son tour se transforme en une section étonnante de choeur féminin style Eloy / Floyd où le groupe passe à la vitesse supérieure avec un travail de production incroyable qui souffle au loin presque tous les autres Prog des années 90.
Ensuite vient le puissant instrumental "Homecoming", où des tonnes de claviers construisent le thème en un morceau aux proportions épiques avec une excellente section rythmique fournissant une base solide au thème principal. Le tout met en avant une guitare électrique de style FLOYD planant au-dessus de la masse de claviers incluant des samples de foule, et cela ajoute un plus à l'effet "épique" créé.
Tout se calme alors pour un autre interlude, "Winter", qui est une autre courte pièce de liaison où le thème du clavier majestueux annonce l'arrivée du morceau principal, la chanson titre en clôture de l'album.
Il y a une piste épique de plus de treize minutes intitulée "Echo" en clôture de l'album; une magnifique effusion de l'émotion brute et une musicalité de grande classe avec un grand travail du clavier symphonique qui intègre les chœurs, les cordes et les cuivres, plus un lien fantastique avec le chant et le jeu de la guitare électrique. C'est un superbe morceau de Progressive / Symphonic Rock où toutes les influences du groupe semblent réunies, ce qui crée un magnifique élan d'énergie émotionnelle et une musicalité de grande classe. La piste s'ouvre avec une guitare électrique jouant sur une mer de choeurs et de cordes jouée par les synthés avec des samples de Mellotron, puis Sev entre en action avec ses vocaux à nouveau sur certaines des plus chauds travaux au claviers entendu sur un album progressif. Ce morceau a littéralement tout ce qu'un fan de Prog pourrait souhaiter dans une pièce épique de Rock Music (avec deux autres pistes internes appelées 'Comics' et 'A Cancer Called Rupert'), en passant par plusieurs changements de climats et d'accords. Les thèmes instrumentaux multicouches sont totalement attirants, changeant tout le temps et menant la piste à sa conclusion ultime avec des guitares électriques hurlantes et toutes sortes de sons de claviers. Une toile de fond monumentale du son mène la piste vers un énorme point culminant, permettant à la guitare de prendre le relais avec un thème puissamment évocateur de the Strawbs et cela ferme l'album sur le plus haut niveau d'euphorie de Rock Progressif.

En conclusion, Gracious! n'a pas certainement pas révolutionné le Rock Progressif mais il a largement contribué à rendre plus populaire le Mellotron, et en cela, bien des groupes plus récents peuvent les remercier!...
Bien qu'étant un excellent album, il n'est cependant pas vraiment à la hauteur du groupe d'origine; il ne faut surtout pas s'attendre à quelque chose de réellement ressemblant au combo original.


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Message par alcat01 » sam. 3 déc. 2022 11:35

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Pour les Rockets, les choses se sont aggravées depuis leur précèdant opus, le label RSO ayant fait faillite après la sortie de "No Ballads". The Rockets s'adjoignent un nouveau bassiste, Bobby Haralson, puis signent avec Elektra Records qui fait appel à Jack Douglas pour produire le nouvel album.
Douglas avait produit l'album "Double Fantasy" de John Lennon, et il était encore en deuil après le meurtre insensé de Lennon lorsqu'il a commencé à travailler sur l'album "Back Talk" des Rockets à Los Angeles.

L'album a fait prendre au groupe une mauvaise direction. Dans une interview au Metro Times de Detroit, Jim McCarty résume l'enregistrement : "Back Talk était notre disque d'Hollywood. C'était nous qui essayions de trouver un disque à succès. Ce disque est tombé à l'eau. Douglas était dans un sale état après l'affaire Lennon. Il y avait tellement de Jack Daniels et de drogues dans le studio. C'était fou. Quand le disque est sorti, on s'est mis à dos tous les anciens fans et on ne s'en est pas fait de nouveaux." 


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Message par Algernon » sam. 3 déc. 2022 11:42

alcat01 a écrit :
sam. 3 déc. 2022 10:21
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Touché, moyennant 80 F, sur le stand de Parallèles en convention à Austerlitz. Jamais retrouvé ailleurs.
Je rappelle que Gypsy est le groupe par lequel je suis arrivé sur le fofo dans une de ses vies antérieures (Mk II je crois),
grâce à un article de... Alcat !
Je ne suis pas trop vieux pour ces conneries.

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Message par alcat01 » sam. 3 déc. 2022 14:38

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Premier album de l'un des groupes les plus originaux du Canada, et certainement un coup d'éclat qui est resté dans le subconscient de presque tous les adolescents de Toronto, mais aussi de tout le Canada. L'auteur de ces lignes se souvient avoir été un fan aussi loin que possible, avoir acheté le premier album et l'avoir écouté jusqu'à ce que le vinyle devienne presque transparent. Ces gars-là étaient tous très excitants sur scène avec leur musique énergique, leurs pitreries (le leader Mitchell étant un jeune homme très athlétique) et leurs compositions imaginatives et originales. Ils ont même réussi à faire démarrer les filles avec leurs tenues à paillettes. Webster (ces gars cherchaient un nom comme Jethro Tull - c'est la seule véritable explication de leur nom) a toujours été la chose de deux auteurs-compositeurs même si le guitariste Mitchell était beaucoup plus prolifique que le claviériste Watkinson, mais les morceaux de Mitchell étaient toujours écrits avec les paroles de Pye Dubois (les fans de Rush se souviendront de lui) et le groupe a trouvé un foyer sur Anthem Records, qui est également bien connu de nous, les progheads.

Comment un adolescent qui se saoule pourrait-il ignorer le morceau d'ouverture Hangover (auquel les étranges têtes carrées font référence sur l'artwork). Ce titre, qui débute sur une guitare fortement distordue et à larsen, est un début époustouflant et une introduction appropriée au monde fou de Max Webster. Il est difficile de décrire leur son, car il pourrait s'agir des premiers Queen, des meilleurs moments d'inspiration de 10 CC, et d'une écriture excentrique que the Cars n'auraient pas reniée. Pas très progressif, direz-vous, mais soyez indulgents avec moi, car Webster change constamment de tempo, entassant parfois tellement d'idées dans un seul morceau que d'autres groupes feraient un album entier avec une de leurs chansons. Leurs changements de rythme constants sont assez impressionnants, presque (certainement IMHO) progressifs mais les progressions d'accords typiques de ce qui a fait des groupes de prog classiques leur métier sont un peu absentes de leurs albums. Hangover est ensuite suivi d'un autre morceau génial, Here Among The Cats, un autre favori en concert et aussi un de mes favoris (car à l'époque, tous les jeunes hommes étaient des chats). Vient ensuite un morceau à la sonorité assez différente (car écrit par le claviériste Watkinson) suivi d'un slow typique de Webster - il y en aura quelques-uns dans les albums suivants, mais ils étaient tout à fait à l'aise avec ceux-là aussi, même si leur point fort était les morceaux de fête rock à part entière. La première face s'achève par une autre étourdissante (et peut-être la face pop définitive de Webster) avec l'étonnant Toronto Tontos, qui a été enregistré quelque sept ans avant Rock Lobster des B-52. Témoignage étonnant que ces gars étaient aussi en avance sur leur temps, ce morceau est vraiment un joyeux moment de délire musical.

La deuxième face commence avec l'une des obsessions du quatuor, leur bizarrerie lunatique, comme si elle provenait de notre planète satellite naturelle, la Lune : pendant les quatre albums suivants, il y aura toujours un morceau y faisant référence, expliquant peut-être à quel point ces gars pouvaient être lunatiquement étranges. C'est un autre point fort de l'album, mais pas le seul, car la plupart des morceaux de la première face de l'album sont des classiques. Only Your Nose Knows et le long (presque 8 minutes) Lily sont également d'excellents morceaux typiques, tandis que Summer's Up a un petit air de Zappa.

Ce groupe n'est peut-être pas une icône du prog en soi, mais tous les fans de prog qui aiment le rock et la pop intelligents devraient s'intéresser à ce superbe groupe qui n'a jamais eu la reconnaissance qu'il méritait avant de mourir.
Sean Trane


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Message par alcat01 » sam. 3 déc. 2022 16:03

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"Third Annual Pipe Dream", le troisième album de Atlanta Rhythm Section, présente enfin un groupe plus accessible et un style d'enregistrement parfaitement posé, mais avec un son plus lisse, plus polissé, une variété de types de chansons et un son unique qui est à la fois Pop et Rock.
Ce disque atteint le numéro 74 dans les Charts Américains et donne au groupe un succès régional d'abord, à Doraville, où il atteint le Top 40.

"Angel" sort également en single et atteint le numéro 75, comme autre Hit régionale mais dans l'ensemble, cette collection de chansons de qualité ne génère pas le niveau de reconnaissance qu'elle aurait mérité.
Les dix chansons dont huit sont écrites par Buddy Buie avec l'aide d'autres membres du groupe, montrent que l'ARS, à la fois, est devenu plus strict dans son jeu et plus poli dans la présentation de ses chansons.
L'écriture de chansons du groupe dans une direction "Pop Rock" et de styles musicaux variés, des caractéristiques qui le distinguera des autres groupes de Rock sudiste, s'affiche avec une grande efficacité et montre un groupe en pleine possession de ses moyens.
L'identité musicale de l'ARS développait un auditoire régional de fans, mais le groupe n'avaient pas encore atteint une audience nationale. Il continuait à faire des live shows, en travaillant à consolider son identité et en créant son propre nid.
À l'époque, The Allman Brothers connaissaient des temps difficiles et Lynyrd Skynyrd menait la charge du Southern Rock.
Bien que l'ARS partage certaines approches musicales avec ces contemporains, leurs antécédents en tant que musiciens, pas seulement des interprètes, et des compositions plus orientées vers ce que l'on appelait la 'Pop', les mettent dans une position unique vis à vis d'une partie de la scène Rock du Sud.

Ils ont fait du Rock, mais ils ont également tâté du Country et du Blues, le tout avec plus de Pop que la plupart de leurs contemporains.
Leur composition créative continue à s'améliorer et leur qualité musicale est en constant progrès.
L'ARS essaye d'être fidèle à lui-même et de s'intégrer dans le paysage musical, un défi qui est décrit dans la chanson "Boogie Smoogie".


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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » sam. 3 déc. 2022 17:37

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Fondé par le guitariste Jim McCarty et le batteur Johnny "Bee" Badanjek, The Rockets a été l'un des premiers groupes notables à émerger dans l'ère post-classique du rock de Detroit. Bien que le groupe n'ait pas connu le succès qu'il aurait mérité, il a sorti un certain nombre de très bons albums, dont "Love Transfusion", avant de se séparer dans les années 1980.

En 1972, The Rockets jouait le même genre de rock and roll dur et entraînant que celui qu'ils avaient développé auparavant avec leur groupe Mitch Ryder and the Detroit Wheels. Ils ont recruté John Fraga à la basse, Marc Marcano aux claviers, et ont ajouté un ingrédient clé à leur son avec Dennis Robbins à la guitare rythmique et à la slide.
Les premiers membres de The Rockets n'avaient pas de chanteur et c'est Badanjek qui faisait office de chanteur derrière sa batterie et le groupe développait son son au Red Carpet Lounge, dans le quartier est de Détroit. Ils ont fait leurs preuves en jouant au Rainbow Room de Detroit, au People's Ballroom d'Ann Arbor et au Rock 'N Roll Farm de Wayne, dans le Michigan.
Le buzz généré par le groupe leur avait permis de décrocher un contrat d'enregistrement avec le label Tortoise de Don Davis, mais Davis et le nouveau manager des Rockets, Gary Lazar, estimèrent que le groupe a besoin d'un frontman pour prendre la relève de Badanjek au chant. David Gilbert fut engagé comme chanteur après que Dennis Robbins l'ait trouvé à la tête d'un groupe de bar à Ann Arbor.
Gilbert semblait avoir tout ce qu'il faut: une grande voix, une belle apparence et le charisme sur scène pour aider the Rockets à atteindre le niveau supérieur. Malheureusement, Gilbert avait également apporté un sérieux bagage sous la forme d'un goût apparemment incontrôlable pour l'alcool et les drogues.
Avec Gilbert à bord, les Rockets enregistrèrent leur premier album, "Love Transfusion", sur le label Tortoise. Sorti en 1977, l'album obtient une critique positive dans Rolling Stone mais passe très peu à la radio nationale. Bien que certains dans le camp des Rockets pensent que l'album sonnait un peu trop lisse et ne parvenait pas à capturer l'essence grinçante du groupe, le disque leur a permis de faire des tournées d'ouverture avec Kiss et Aerosmith.
Cet album est un bon premier album, les suivants seront meilleurs...

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par Cooltrane » sam. 3 déc. 2022 17:44

alcat01 a écrit :
sam. 3 déc. 2022 14:38
Image


Ce groupe n'est peut-être pas une icône du prog en soi, mais tous les fans de prog qui aiment le rock et la pop intelligents devraient s'intéresser à ce superbe groupe qui n'a jamais eu la reconnaissance qu'il méritait avant de mourir.

mes textes passés à la moulinettes traductrice, c'est pas trop çà, mais j'ai vu pire

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Message par alcat01 » sam. 3 déc. 2022 18:05

Cooltrane a écrit :
sam. 3 déc. 2022 17:44
alcat01 a écrit :
sam. 3 déc. 2022 14:38
Image


Ce groupe n'est peut-être pas une icône du prog en soi, mais tous les fans de prog qui aiment le rock et la pop intelligents devraient s'intéresser à ce superbe groupe qui n'a jamais eu la reconnaissance qu'il méritait avant de mourir.

mes textes passés à la moulinettes traductrice, c'est pas trop çà, mais j'ai vu pire
oups! désolé!

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Message par alcat01 » sam. 3 déc. 2022 19:08

Image
John Densmore et Robbie Krieger ont réuni une deuxième version de Butts Band pour Hear & Now, ce qui est vraiment bizarre car Roy Davies, Phillip Chen et le chanteur Jess Roden ont fait un travail admirable sur le son bJlues folky du premier disque. Avec l'arrivée de Mike Berkowitz comme second batteur, de Karl Rucker à la basse et de Bobbi Hall aux congas, le groupe s'agrandit et change considérablement. Ajoutez Michael Stull et Alex Richman, tous deux aux claviers et au chant, avec Stull à la guitare également, et vous pouvez penser que vous avez ce que les Doors faisaient sur Other Voices. Presque, mais pas tout à fait.
L'élément jazz est bien présent, mais atténué, car il s'agit d'un disque de soul, un disque de soul honnête par deux des gars qui ont soutenu Jim Morrison. Krieger et Densmore ont l'air de sponsoriser Barry White qui interprète les chansons de Percy Sledge. "If You Gotta Make a Fool of Somebody" est du pur rhythm & blues, tout comme "Livin' and Dyin'", mais ce n'est pas le Butts Band avec lequel le producteur Bruce Botnick a travaillé. Bien sûr, c'est de la dynamite, mais comme la première mouture de Butts Band n'avait aucune image, cela a dû déconcerter les programmateurs de radio, les détaillants, les critiques et les fans des Doors. Botnick a été remplacé par Jerry Fuller et il est vraiment l'anomalie en ce qui concerne les projets dérivés des Doors. Heck, même le travail de Ray Manzarek avec le poète Michael McClure contient des éléments de Jim Morrison American Prayer, mais le son quasi-Steely Dan de "Caught in the Middle" pourrait être le début de Lou Rawls se faisant les dents avec un groupe pseudo-pop. Il est louable que Blue Thumb ait permis à des stars du rock de s'étirer ainsi, mais personne ne connaissant Densmore et Krieger n'a pu comprendre où Hear & Now voulait en venir.

Ce qui aurait pu être une belle carte de visite aurait été de prendre la chanson "Touch Me" des Doors et de laisser cette équipe l'envoyer en haut des charts R&B. Que deux membres d'un groupe totalement établi créent une nouvelle entité puis changent de genre est totalement original et assez obscur. Butts Band aurait mieux fait d'essayer de faire faire à Tower of Power cet arrangement de "Get up, Stand Up" de Bob Marley et Peter Tosh. Robbie Krieger écrit la majorité des chansons, et la chanteuse Alex Richman a un peu de Kathi McDonald en elle pour sa composition "Everybody's Fool", mais c'est un territoire qui n'est pas adopté par la plupart des aficionados des Doors. Compagnons de label des Four Tops, cet album a été transféré sur le label Blue Thumb/ABC (les Four Tops étaient sur le label Dunhill pour leur phase "Keeper of the Castle"). Il faut l'avoir pour la collection, mais The Golden Scarab de Manzarek sera plus souvent écouté.
Joe Viglione


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Message par Remi Aldo » sam. 3 déc. 2022 19:16

En voyant la pochette j'ai bien cru à "roaring silence " du Manfred Mann's Earth Band

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Message par Cooltrane » sam. 3 déc. 2022 19:30

alcat01 a écrit :
sam. 3 déc. 2022 18:05
oups! désolé!
t'tracasses :hug:

aucun souci, de toute façon j'ai pas écris que des chefs d’œuvres pour Progarchives - même si mes chroniques de leur 4 premiers se défendent pas trop mal.

J'ai du voir Webster une 15-aine de fois entre 75 et 82, y compris au bahut sur le podium de la cafétéria/réfectoire.

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Message par alcat01 » sam. 3 déc. 2022 20:34

Cooltrane a écrit :
sam. 3 déc. 2022 19:30
alcat01 a écrit :
sam. 3 déc. 2022 18:05
oups! désolé!
t'tracasses :hug:

aucun souci, de toute façon j'ai pas écris que des chefs d’œuvres pour Progarchives - même si mes chroniques de leur 4 premiers se défendent pas trop mal.

J'ai du voir Webster une 15-aine de fois entre 75 et 82, y compris au bahut sur le podium de la cafétéria/réfectoire.
Quelle chance tu as!
J'aurais aimé les voir, mais, en France, c'était râpé!
On se consoile comme on peut avec YouTube et un excellent concert de 1980:


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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par Cooltrane » sam. 3 déc. 2022 23:30

alcat01 a écrit :
sam. 3 déc. 2022 20:34
Cooltrane a écrit :
sam. 3 déc. 2022 19:30
alcat01 a écrit :
sam. 3 déc. 2022 18:05
oups! désolé!
t'tracasses :hug:

aucun souci, de toute façon j'ai pas écris que des chefs d’œuvres pour Progarchives - même si mes chroniques de leur 4 premiers se défendent pas trop mal.

J'ai du voir Webster une 15-aine de fois entre 75 et 82, y compris au bahut sur le podium de la cafétéria/réfectoire.
Quelle chance tu as!
J'aurais aimé les voir, mais, en France, c'était râpé!
On se consoile comme on peut avec YouTube et un excellent concert de 1980:

Oui, c'est encore pas mal à cette époque, même si le groupe à a déjà commencé à imploser (le claviériste Watkinson est déjà parti), mais cela ne vaut pas les concerts de 76/78.

Celui-ci fut enregistré par le programme The New Music pour City TV (chaine TV locale torontoise) et le programme est l' ancêtre de MuchMusic, la réponse canadienne à MTV.

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par Unserious Sam » dim. 4 déc. 2022 08:27

Cooltrane a écrit :
sam. 3 déc. 2022 17:44
alcat01 a écrit :
sam. 3 déc. 2022 14:38

Ce groupe n'est peut-être pas une icône du prog en soi, mais tous les fans de prog qui aiment le rock et la pop intelligents devraient s'intéresser à ce superbe groupe qui n'a jamais eu la reconnaissance qu'il méritait avant de mourir.
mes textes passés à la moulinettes traductrice, c'est pas trop çà, mais j'ai vu pire
"This track, starting out on a heavily distorted and feedback guitar is a stunning start and a fitting intro into the crazy world of Max Webster. To describe their sound is rather uneasy as they could range from early Queen, have 10 CC's best inspirational moments, with quirky songwriting The Cars would not have denied."

Merci, Sean "Cool" Trane, ça me donne envie d'écouter ! :) :chapozzz:
A partir d'un certain âge, si on vous donne 10 ans de moins, un conseil : prenez-les !.

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » dim. 4 déc. 2022 09:18

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Depuis 2005, Kim Simmonds a changé de son une fois de plus, en continuant Savoy Brown vers 2006 en Power Trio avec Sorrentino et Staiano.
Le groupe a même sorti un autre enregistrement intitulé "Steel" en 2007.
Simmonds continue de produire des enregistrements de bonne qualité. La différence ici est que Simmonds s'est finalement engagé à être le chanteur principal du groupe en plus de ses rôles d'auteur-compositeur et de guitar hero. Bien que personne ne confondrait Kim avec Robert Plant, comme Clapton, Simmonds est un chanteur réticent qui est devenu plus à l'aise dans son nouveau rôle et sa voix a ajouté un peu de bourru en vieillissant.
"Steel" est encore probablement un bon album de Savoy Brown. La voix de Simmonds sonne mieux sur certaines morceaux que sur d'autres. "Monday Morning Blues", "Crying Forever" et "Daybreak" sont des morceaux assez exceptionnels, mais le reste est bon aussi.

Dans l'ensemble, ce CD est un peu plus Heavy et plus orienté Rock que d'autres efforts récents. Le plus gros défaut est qu'il est un peu trop court par rapport aux normes modernes - un peu plus de 45 minutes...


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