1971 : Islands
En 1971, un nouveau King Crimson pour la scène avait été formé.
Outre Fripp et Sinfield (qui utilise le synthétiseur VCS3 pour créer des effets sonores), il était constitué de Boz Burrell (basse et chant), de Mel Collins (flûte, saxophone et claviers) et du batteur Ian Wallace.
Le groupe avait enregistré l'album "Islands", d'inspiration classique et précieuse, avec une utilisation subtile du mellotron de la part de Robert Fripp.
La pochette représente la Nébuleuse Trifide.
L'album reçut malheureusement un accueil mitigé à sa sortie.
Je vous invite à l'écouter pour découvrir à quel point il est bon!
"Lizard"
L'inventivité de Robert Fripp lui fait changer une première fois de cap et l'album suivant, "Lizard", plus mâtiné d'instruments à vent (cor, hautbois, trompette) et à l'ambiance plus sombre, désarçonne une part importante de son public. Le line up comprend Gordon Haskell, Mel Collins, Andy McCullough.
Cet album reste cependant l'un des plus atypiques et des plus originaux de la formation. Il marque l'aboutissement de leur désir de mêler jazz et rock progressif, et il est le dernier album de la première époque du groupe, qui s'orientera alors vers une rythmique plus rock qu'à l'accoutumée, la césure se faisant surtout sentir sur "Larks' Tongues in Aspic".
Mmmmhhh!!!!.. . tous les critiques et historiens placeraient la limite/fin du premier chapitre de KC après Earthbound (le live après Islands). Le lien entre Poseidon, Lizard et Islands étant Sinfield et Collins.
En effet, le line-up de Lizard n'ayant jamais joué un seul concert; Avec la fin des tournées Poseidon, le groupe ne reprendra la route qu'avec le line-up Wallace/Burrell/Collins et Sinfield (qui se fera virer en premier, les autres sortant du groupe par solidarité), mais ils ont tourné ensemble avant l'enregistrement de l'album.. Le casting de Islands jouera qqes morceaux de Lizard plic-ploc dans leurs nombreux concerts, mais c'est tout.
Dans les enluminures de la couve, au coin droit supérieur, on voit Les Beatles et tout en bas, c'est Crimson
Si le premier album de B.T.O. était sorti dans une certaine indifférence aux U.S.A. comme au Canada d'où est originaire le groupe, le deuxième album "Bachman-Turner Overdrive II" est un grand succès surtout grâce à leur premier Hit "Takin' Care of Business".
Randy Bachman avait déjà écrit le noyau de" Takin 'Care of Business" quelque huit ans auparavant, sous le titre "White Collar Worker" alors qu'il était dans The Guess Who, mais, à l'époque, ce groupe avait estimé que ce n'était pas leur type de chanson.
Il est réapparu dans le répertoire de B.T.O. lors des divers concerts de soutien du premier album comme titre principal...
Ah, Bachman Turning Overweight.... Tout un programme, sans bcp de finesse (d'où l'embonpoint), mais assez efficace tdm, surtout sur scène (vu deux fois, même si en studio, c'était plus vraiment çà en 77/78)
Perso, je m'arrête à 4WD, même s'il y a encore de chouettes moments dans les suivants .
Une pensée pour Randy, deux fois endeuillé à qqes mois intervalle avec ses deux frangins disparus.
1978 : You're Not Alone
Bien qu'il ne s'agisse pas exactement d'une rotation à 180 degrés par rapport à la fête funk très agréable de A Street Called Straight (1976), l'album suivant de Roy Buchanan, You're Not Alone (1978), est une affaire beaucoup plus polie avec une toute nouvelle équipe de musiciens de studio.
L'effort instrumental sur le thème de l'espace a peut-être bien fonctionné au milieu de l'engouement excessif que Star Wars et Close Encounters of the Third Kind (Rencontres du troisième type) ont suscité dans les médias. Cela dit, les auditeurs d'aujourd'hui peuvent trouver le concept banal et parfois carrément ennuyeux. C'est dans ce contexte que les frettes typiquement agressives de Buchanan sont juxtaposées de manière quelque peu incongrue. Cela n'enlève rien au dynamisme et à la passion de ses solos enflammés, ni à sa profonde capacité à sculpter des textures poignantes avec un cœur indéniable et une précision incontestable.
Un bon exemple est le long et discret "Fly...Night Bird". Derrière l'accompagnement par cœur et sans autre forme de procès, le guitariste s'envole, plane et plane avec la noblesse d'un aigle et la grâce d'un cygne. La reprise de " Turn to Stone " de Joe Walsh connaît un sort encore plus précaire, car l'ouverture électrique convaincante et cinglante dérive vers une ambiance smooth jazz décontractée, qui se résout par un rythme mid-tempo plutôt banal sur lequel Buchanan arrange ses leads déchiquetés et pleins d'âme. Gary St. Clair (chant) est présent sur l'interprétation habilement exécutée de "Down by the River" de Neil Young. Elle fait pâle figure en comparaison des versions de Live in Japan (2003) ou de l'incontournable Buck & the Snake Stretchers (1971). Même le rock très énergique et ouvert, "Supernova", semble manquer du cran et de l'authenticité nécessaires pour faire passer le morceau de son état surproduit à un véhicule approprié pour les talents inégalés de Buchanan.
Les passionnés trouveront peut-être You're Not Alone plus attrayant que l'auditeur moyen. Cependant, le consensus général est qu'il existe des exemples infiniment plus valables des prouesses inégalées des guitaristes.
"Lizard"
L'inventivité de Robert Fripp lui fait changer une première fois de cap et l'album suivant, "Lizard", plus mâtiné d'instruments à vent (cor, hautbois, trompette) et à l'ambiance plus sombre, désarçonne une part importante de son public. Le line up comprend Gordon Haskell, Mel Collins, Andy McCullough.
Cet album reste cependant l'un des plus atypiques et des plus originaux de la formation. Il marque l'aboutissement de leur désir de mêler jazz et rock progressif, et il est le dernier album de la première époque du groupe, qui s'orientera alors vers une rythmique plus rock qu'à l'accoutumée, la césure se faisant surtout sentir sur "Larks' Tongues in Aspic".
Mmmmhhh!!!!.. . tous les critiques et historiens placeraient la limite/fin du premier chapitre de KC après Earthbound (le live après Islands). Le lien entre Poseidon, Lizard et Islands étant Sinfield et Collins.
En effet, le line-up de Lizard n'ayant jamais joué un seul concert; Avec la fin des tournées Poseidon, le groupe ne reprendra la route qu'avec le line-up Wallace/Burrell/Collins et Sinfield (qui se fera virer en premier, les autres sortant du groupe par solidarité), mais ils ont tourné ensemble avant l'enregistrement de l'album.. Le casting de Islands jouera qqes morceaux de Lizard plic-ploc dans leurs nombreux concerts, mais c'est tout.
Dans les enluminures de la couve, au coin droit supérieur, on voit Les Beatles et tout en bas, c'est Crimson
Pour moi, il y a une véritable cassure, musicalement parlant, entre les trois premiers albums (studio) et les deux suivants (live).
Mais cela n'engage que moi!
Ah, Bachman Turning Overweight.... Tout un programme, sans bcp de finesse (d'où l'embonpoint), mais assez efficace tdm, surtout sur scène (vu deux fois, même si en studio, c'était plus vraiment çà en 77/78)
Perso, je m'arrête à 4WD, même s'il y a encore de chouettes moments dans les suivants .
Une pensée pour Randy, deux fois endeuillé à qqes mois intervalle avec ses deux frangins disparus.
Surtout beaucoup d'énergie dégagée.
Ce n'était pas un grand groupe, mais sa puissance était phénomènale!
Still Live After All These Years (2004)
C'est le line-up qui est entré dans le 21ème siècle, mais en 2002, Bev part, et après quelques batteurs, Stan engage Mick Jones, et c'est le line-up de Chicken Shack en 2004 pour l'album "Still Live After All These Years".
Cet album live a été enregistré pour célébrer le 40e anniversaire de Stan Webb sur scène.
Stan Webb semble être dans une phase un peu groovy. Les chansons sont propres, plus émotionnelles et moins brutales. Ce qui ressort, c'est sa voix. Il s'améliore et devient plus expressif. Il apporte une merveilleuse version de "The Sweetest Little Thing" et une longue version de "CS Opera".
Chicken Shack est soutenu en partie par les "Shadow Horns".
Le guitariste rythmique Gary Davies devient de plus en plus convaincant, même s'il avait déjà l'air "en meilleure santé". Sur "Sweetest Little Thing", Stan Webb joue un solo impressionnant et sur "I Know I Know", vous pouvez facilement entendre l'enthousiasme que possède encore le Chicken Shack de Stan Webb. Le bassiste Jim Rudge et le nouveau batteur Mick Jones font leur travail en tant qu'excellent combo rythmique, comme prévu.
Ce disque de Stan Webbs est considéré par la critique comme son CD live le plus serein.
N.B.: Le CD contient également un livret avec plusieurs pages d'anecdotes intéressantes.
Chinese Work Songs (2000)
Little Feat, le groupe le plus sous-estimé de la planète tente, avec cet album, une entreprise tout à fait unique. Les chansons ne sont pas vraiment au même niveau que "Dixie Chicken", "Sailing Shoes", "Let It Roll", ou le plus récent "Aint Had Enough Fun", mais elles sont toutes quand même bonnes.
"Chinese Work Songs" est un mélange éclectique comme à leurs débuts. Le son est, comme toujours, énorme, et le groupe sonne magnifiquement bien. Le travail de Shaun est peut-être sin meilleut depuis qu'elle a rejoint le groupe. Les musiciens prouvent qu'ils refusent de s'asseoir sur leurs lauriers très impressionnants, et même, au lieu de cela, ils continuent à progresser encore et encore en tant que groupe et de toujours tenter leur chance.
Le Feat sonne toujours mieux en concert, mais "Chinese Work Songs" offre un bon échantillonnage de chansons savoureuses. Cet album, certainement l'un de leurs plus varié et intéressant en 30 ans de carrière, amène peut-être enfin la reconnaissance du public et de l'industrie qu'ils méritent tant depuis tellement d'années.
"Chinese Work Songs" marque donc les 30 ans d'existence du Feat et le line up, impressionnant de maitrise, est très rafraîchissant. Le groupe a toujours eu l'initiative intelligente de connaitre exactement ses limites pour pouvoir toujours aller de l'avant. Et, malgré des paroles bizarres, les musiciens peuvent encore faire à peu près tout ce qu'ils pouvaient dans le passé. Les rythmes de chaque chanson sont tous assez captivants car le groupe ne montre pas de limite dans l'expansion de son style.
Les performances sont de premier ordre comme toujours, et Bill Payne et Paul Barrère continuent toujours en tant qu'auteurs-compositeurs, alors que Shaun Murphy est en très bonne forme sur tout ce qu'elle a à chanter.
La surprise ici est l'inclusion par le Feat de quatre jolies reprises parfaitement transcendées (en particulier "Sample in a Jar" de Phish et "Rag Mama Rag" du Band qii font partie des meilleures chansons du disque).
Les reprises de "Rag Mama Rag" et de "It Takes a Lot to Laugh, It Takes a Train to Cry" sont excellentes et, sans aucune équivoque, du Little Feat. Barrerre fait équipe avec Fred Tackett pour écrire "Eula" et "Marginal Creatures".
Les originaux sont bons, aussi, avec "Rio Esperanza" de Shaun Murphy et le groupe rocke vraiment avec "Eula". Enorme groove dans "Just Another Sunday", Country à texture authentique dans "Gimme A Stone", tout cela ajoute la signature groovy de Little Feat à chaque chanson funky / Jazz / Cajun.
"Rag Mama Rag" sonne comme si Robbie Robertson avait écrit le morceau avec l'esprit du Feat.
"Eula" soulève la question d'une ou deux choses qui ne peut s'apprendre à l'école. Ce morceau est très réminiscent de "Fat Man in a Bathtub". On s'attendrait presque à entendre Lowell George, dans le fond.
"Sample in a Jar" pourrait bien être à propos de quelque chose qui n'est pas très légal. La bonne musique ne peut cependant pas s'enraciner dans un sujet en particulier et elle permet de ressentir comment les choses se compliquent quand la mélodie et l'harmonie s'emmêlent.
Le groupe revient vraiment aux jours de "Dixie Chicken" avec "Just Another Sunday", la meilleure chanson du disque. Payne brille sur cette chanson co-écrite avec Shaun Murphy, qui n'est pas sans rappeler "Representing the Mambo" ou même "Gringo".
Probablement le summum de l'enregistrement est la voix pleine de charme de Richie Hayward sur "Gimme A Stone", un régal surprenant pour tous les fans
La chanson titre "Chinese Work Songs" emploie attentivement certains styles instrumentaux Chinois soignés mélangés à certains Rocks assez lascifs.
"It Takes a Lot to Laugh, It Takes a Train to Cry" de Dylan souligne vraiment la superbe voix de Shaun Murphy. L'interprétation de Shaun a d'abord été enregistrée en studio sur "Chinese Work Songs", et c'est devenu un morceau très demandés dans les apparitions live avec Murphy en tant que chanteuse avant son départ en 2009.
Jusque là, la musique de Little Feat avait toujours été écrite par quelqu'un du groupe, ce qui n'est plus le cas ici car trois chansons ont été écrites par quelqu'un de l'extérieur du groupe. Des bonnes chansons, mais elles marquent nettement un défaut d'écriture de chansons sans l'influence de Little Feat!
Malgré tout, dans son ensemble, ce CD est un bon disque et les fans du Feat ne peuvent pas être déçus par cet album, même si certaines critiques ont été formulées à son propos!
1971 : Tightly Knit
Au moment de la sortie de Tightly Knit en 1971, le groupe s'était installé dans un rythme très confortable et ne semblait plus faire autant d'efforts, laissant plutôt la musique parler d'elle-même.
Cette confiance retrouvée se reflète également dans le fait que huit des dix morceaux à bord sont des compositions originales du groupe. Bien qu'ils aient fait preuve d'une certaine polyvalence sur des morceaux comme "Little Link" et "Shoot Her If She Runs" (tous deux présentant une forte saveur country rock), ils ont réussi à sonner comme personne d'autre que le Climax Blues Band sur des titres aussi familiers que "Spoonful" et "Come on in My Kitchen" de Robert Johnson. Michael's Blues", qui dure presque dix minutes ; "Who Killed McSwiggin" explore le rythme de Bo Diddley dans toute sa valeur, et le dernier morceau, "That's All", fait entrer le groove de la flûte de pan de la Nouvelle-Orléans dans le territoire du folk-singalong, terminant ainsi en beauté l'album le plus varié du groupe.
Cub Koda
"Atem"
Le 4ème LP de Tangerine Dream "Atem", enregistré en trio, est sorti en 1973. De nouvelles expériences musicales ont été créées sur ce disque, sur lequel une technique d'enregistrement quadriphonique a été utilisée pour permettre une grande diversité de sons instrumentaux possibles.
Alors que la presse Allemande n'a pas réagi favorablement à ce disque, une acceptation plus large a été trouvé en Grande-Bretagne.
Cela est dû, avant tout, au DJ Anglais John Peel (une légende vivante à ce moment-là dans le monde de la radio), qui a fait l'album 'disque de l'année' sur sa playlist BBC.
N.B.: Cela a attiré l'attention de Richard Branson, fondateur de Virgin Records...
Au cours de la tournée de 1971, des tensions apparurent dans le groupe King Crimson et Pete Sinfield jut encouragé à quitter le groupe.
Les autres membres le suivirent à la fin de la tournée Américaine (1972), laissant Fripp seul à la barre.
Un album live intitulé "Earthbound" fut tiré de cette tournée. Le disque est une véritable ode à la gloire de Fripp et de sa guitare enfiévrée.
Enregistré sur un simple magnétophone à cassettes, il souffrira malheureusement d'une qualité de son si déplorable qu'il fut pendant très longtemps introuvable au format CD, jusqu'à se réédition officielle en 2002.
1974 - Not Fragile
Sorti en Septembre 1974, "Not Fragile", le troisième album de Bachman-Turner Overdrive, maintient fermement le groupe sous les feux de la rampe.
Rempli de pistes puissantes et chargées de riffs, c'est simplement un disque plutôt époustouflant.
Il y a, en effet, des riffs de guitare accrocheurs des deux leadguitaristes, Randy Bachman et Blair Thornton, partout dans cet enregistrement.
Il faut admettre qu'ils ont un bon son Hard Rock, malgré des paroles légères et la voix un peu ringarde.
"Not Fragile" est devenu un énorme Hit et il fut numéro 1 au Canada et dans les Charts US.
Il comprend leur premier single numéro 1 "You Ain't Seen Nothing Yet".
N.B.: Le groupe reçut des prix Juno au titre de single de l'année avec "You Ain't Seen Nothin' Yet".
1981 : My Babe
Ce n'est qu'au milieu des années 1980, avec une série d'albums pour le label Alligator, que Roy Buchanan a vraiment trouvé sa voie sur album : un blues rock enflammé. Dans les années 1970, lorsqu'il a enregistré ses premiers albums pour Polydor, il a suivi une voie country blues qui ne s'est jamais vraiment concrétisée, même si c'est à cette époque qu'il a enregistré le titre phare "The Messiah Has Come Again", qui a ensuite été repris par des artistes comme Gary Moore.
En 1977, il fait équipe avec le producteur et fusionneur de jazz Stanley Clarke et échange des accords avec le légendaire musicien de Stax Steve Cropper pour "Loading Zone" qui, plus que tout autre album, met en évidence sa technique de guitare unique et son potentiel commercial. Un autre album pour Polydor/Atlantic suit.
My Babe" est une déclaration intermédiaire lorsque Buchanan était "entre deux labels". Il a été autoproduit et ne contient pas le matériel solide qui aurait pu être imposé par un producteur indépendant ou un label principal. Avec un groupe de départ comprenant Paul Jacob au chant, la plupart de ces morceaux ne dépassent pas le niveau acceptable d'un groupe de bar.
Musicalement, il s'agit d'un retour au style rockabilly avec lequel Buchanan a grandi à la fin des années 1950 lorsqu'il travaillait avec Dale Hawkins, comme l'illustre sa relecture du titre écrit par Little Walter qu'il avait enregistré en 1958.
Il y a peu de traces du style incendiaire de Buchanan qui a été mieux capturé - et heureusement - sur les albums d'Alligator. Seuls les instrumentaux 'Blues For Gary' et 'My Sonata' sont vraiment convaincants dans cette collection.
Malheureusement, Buchanan s'est pendu dans une cellule de prison en août 1988 après avoir été arrêté pour des délits liés à la consommation d'alcool. Il ne fait cependant aucun doute que Roy Buchanan était une âme troublée qui luttait contre ses démons intérieurs, notamment l'alcool.
1971 Thin Lizzy
Le premier album de Thin Lizzy, intitulé "Thin Lizzy" est enregistré à Londres à la fin de l'année 1970 sous la direction du producteur américain Scott English.
Les chansons proviennent pour la plupart du répertoire du groupe Orphanage fondé en 1969 qui deviendra Thin Lizzy en 1970.
À l'origine, c'était un trio composé du guitariste Eric Bell, du batteur Brian Downey, et du bassiste, chanteur et principal compositeur Phil Lynott.
Les musiciens et leur producteur travaillent sous l'emprise du LSD et de la marijuana, les drogues en vogue à cette époque.
L'album avait commencé par se vendre relativement bien, mais il n'atteignit pas les Charts au Royaume Uni, en dépit de passage à la radio et de l'appui des influents DJs John Peel et Kid Jensen.
Le DJ de Radio-Luxembourg Kid Jensen le programmait régulièrement dans son émission Jensen's Dimensions.
Kickin' It at the Barn (2003)
Ce qui rend le groupe toujours aussi bon, c'est sa diversification avec plusieurs chanteurs et plusieurs styles de la part de musiciens talentueux...
"Kickin' It at the Barn", paru en 2003, est un album d'une grande beauté qui emmène le groupe encore plus loin dans le côté le plus doux de sa personnalité. Enregistré au studio de Fred Tackett à Topanga Canyon, en Californie, il montre Little Feat continuant toujours à élargir ses horizons musicaux. La musicalité est impressionnante et les performances de premier ordre. En tant que groupe, le Feat est réellement sans égal, tant en studio que sur scène. "Kickin It At The Barn" marque un tournant vers un style plus confiant, plus mature.
Une fois de plus, le songwriting et la musicalité sont superbes. A remarquer que la présence de la batterie sur l'album semble beaucoup plus légère qu'habituellement!
Il semble même y avoir un ton plus pensif ou mélancolique dans cet album. Chaque morceau explore différents terrains pourtant si familiers.
Mélange de mélodies éthérées à couper le souffle, "Kickin' It at the Barn" dispose de tout, des ballades au Rock & Roll Mexicain avec une guitare mariachi et une section de cuivres. Ce disque contient un peu de chacun, soulignant notamment le bluesy "I'd Be Lyin'", la sauce espagnole "Corazones y Sombras" mettant en vedette Fred Tackett à la mandoline et au mandocello, le mélancolique "Fighting the Mosquito Wars", l'instrumental "Stomp", l'irrésistible "Why Don't It Look Like the Way That It Talk", le rock "In a Town Like This", et un morceau bourré de Funk, "I Do What the Telephone Tells Me To Do", avec un solo de guitare éblouissant.
Little Feat défie donc la catégorisation, en jouant du Country, du Blues, du Jazz New Orleans, du Reggae, et du pur Rock and Roll, et avec "Kickin It At The Barn", le groupe fait une fois de plus la preuve de sa diversité.
L'album commence fort avec "Night On The Town" et "Heaven Foresaken". Le chant de Paul Barrere est toujours aussi bon et le travail de Bill Payne au piano continue à être de premier ordre. Les chœurs féminins ajoutent une touche agréable aux chansons.
"Heaven Foresaken" est une grande chanson avec de puissants.passages de guitare qui aurait pu être un Hit dans un autre temps
"I'd Be Lyin" est un Blues remanié qui met parfaitement en valeur la belle voix de Shaun Murphy. Dommage que celle-ci n'ait pas plus participé à l'album car sa seule chanson, "I'd Be Lying", est très bonne.
Que vient faire le morceau Latino "Corazones Y Sombras" dans un disque du Feat? Il y a toujours eu des références éphémères aux racines latines dans leur musique, mais jamais une chanson dominante comme celle-là.
Le groupe ne pousse-t'il pas un peu trop loin son ecclectisme? Bill Payne a même fait venir toute une équipe de musiciens latino pour faire cette chanson qui ne sonne en aucune façon comme le Feat et le groupe ne fait que le jouer dans les règles de l'art. .
La plupart des fans qui adorent Little Feat depuis les années 70 les écoutent pour le Funk, l'harmonie et la Soul et cette chanson n'a rien à voir avec!
"Corazones Y Sombras" est un morceau ambitieux, mais finalement c'est peut-être l'un de leur premier morceau véritablement raté.
Ceci dit, certains commentateurs l'aprécient pourtant!...
Les chansons restantes telles que "Walking As Two", "Why Don't It Look Like The Way It Talk" et "Fighting The Mosquito Wars" sont des chansons potables, mais elles sont plus 'légères' musicalement parlant.
Cependant, "In A Town Like This", chantée par Freddie Tacket, possède un jeu de batterie hypnotique et de jolis solos de guitare.
Il y a quelques morceaux qui montrent que leur patrimoine est toujours vivant, et l'instrumental "Stomp" est assez entrainant Cette véritable surprise est une jam de Fusion de neuf minutes époustouflantes qui comporte des grands solos de Barrere et de Payne, et un rythme implacable fourni par le batteur Richie Hayward, le bassiste Kenny Gradney, et le percussionniste Sam Clayton qui ne lâchent jamais rien.
L'intensité de ce morceau est difficile à décrire, car les musiciens se nourrissent les uns des autres dans ce morceau et c'est une pure merveille.
"I Do What The Telephone Tells Me To Do" et "A Night Like This" ne se distinguent pas.Cette chanson presque sarcastique est pourtant du Feat pur. Le jeu est bon, mais peut-on en dire autant des paroles?.
L'album se termine par "Bill's River Blues" qui est un morceau assez doux que l'on pourrait aisément comparer avec les grandes chansons plus lentes que Lowell George avait écrit pour le groupe.
Tout compte fait, après plusieurs écoutes, c'est un album solide et très bien réalisé qui aurait été plus fort si quelques-unes des chansons les plus décontractées n'avaient pas été incluses...
1972 : Rich Man
The Climax Blues Band signa le Hit “Rich Man” tiré de cet album.
Bien qu'il ne s'agisse pas du disque le plus mémorable de leur discographie, celui-ci vaut la peine d'être écouté par les fans, car une approche plus légère et orientée vers la pop est mélangée au Blues Rock pur et dur pour lequel le groupe était connu à l'époque, en particulier sur le morceau "Shake Your Love" de Bo Diddley et le standard de Son House "Don't You Mind People Grinning in Your Face".
Dique à (re)découvrir!
Phaedra (1974)
La première sortie sur le label Virgin fut "Phaedra" en 1974. Le titre était tiré de la mythologie grecque. Certaines représentations théâtrales sur l'histoire d'amour tragique concernant la fille de Minos et la soeur d'Ariane développée au cours du temps.
L'album fait son chemin dans le Top 10 Britannique dû en partie à l'excellent travail de relations publiques du label. Sur ce disque, le synthétiseur, contrairement aux versions précédentes, est mis plus en avant.
Le magazine Rolling Stone a déclaré: "C'est un disque incroyable avec les résultats les plus efficaces avec le synthétiseur et le mellotron aujourd'hui- il pourrait devenir le disque le plus insolite de l'année".
Avec ce disque, Tangerine Dream rompt totalement avec les structures qui rappellent Pink Floyd, car les motifs sonores se constituent eux-mêmes lentement et se mélangent les uns aux autres.
Leur musique laisse les pensées des auditeurs s'éloigner, ce qui était peut-être seulement possible à l'époque en raison de la culture populaire de la drogue.
Après leur première tournée du monde, Tangerine Dream a reçu une médaille d'or dans de nombreux pays.
1973 : Larks' Tongues in Aspic
Ce disque, encore marqué par l'empreinte de Fripp en qualité de compositeur, est un virage vers un durcissement de la musique de King Crimson.
L'antinomie entre "Lark's Tongue in Aspic Part I", au climat hétéroclite et inquiétant qui ouvre le disque, et "Lark's Tongue in Aspic Part II", un morceau ambitieux de sept minutes tendant vers le hard rock qui le termine, restera longtemps l'un des chevaux de bataille du groupe sur scène.
N.B.: Ce dernier sera plagié par Pierre Bachelet et Hervé Roy pour la musique du film Emmanuelle.
1975 Four Wheel Drive
Le label Mercury Records ayant souhaité un suivi rapide de l'album très performant "Not Fragile", "Four Wheel Drive" fut enregistré en six jours, une grande partie de celui-ci contenant du matériel qui restait des sessions de "Not Fragile".
Tout d'abord "Four Wheel Drive" et son hit single: "Hey You" sort en 1975.
"Hey You", écrit par Randy Bachman, a atteint le numéro 21 dans les Charts US.
N.B.: Certaines personnes déclarent que la chanson a été réalisée par Burton Cummings, l'ancien chanteur de The Guess Who.
Le reste de l'album est constitué du son Rock & Roll du groupe, combinant de grandes quantités de Blues fabriqué en usine à du Rock à guitares vraiment sale.
Il y a une bonne quantité de bons Rocks pour soutenir "Four Wheel Drive". Outre "Hey You", des titres comme "Flat Broke Love", "She's Keeping Time" et "Don't Let the Blues Get You Down" sont des efforts d'Arena Rock, avec Randy et Robbie Bachman sonnant comme s'ils s'impliquaient encore à fond. "Lowland Fling" et "Quick Change Artist" sont peut-être les tentatives les plus faibles de l'album, mais, à plus grande échelle, "Four Wheel Drive" est finalement devenu le dernier effort solide du groupe.
"Four Wheel Drive" n'offre aucun changement ni aucune surprise, et les huit titres de Rock à base de guitares que l'on attend sont bien ceux que l'on trouve sur l'album.
. tous les critiques et historiens placeraient la limite/fin du premier chapitre de KC après Earthbound (le live après Islands). Le lien entre Poseidon, Lizard et Islands étant Sinfield et Collins. 
