Les anecdotes et autres petites histoires

[Monsieur-Hulot]

From Wiki :
Si l'on écoute attentivement le début de Roxanne, on entend un bref accord de piano, puis le rire de Sting. Ce n'était pas du tout prévu dans la chanson originale, c'était même un accident. En effet, lors de l'enregistrement de la partie chantée, Sting, qui venait de passer une nuit blanche, eut un gros coup de barre. Avisant un piano derrière lui, il voulut s'asseoir, pensant que le couvercle était rabattu ; il ne l'était pas, et l'accord que l'on entend au début de Roxanne a été joué par le postérieur de Sting. Le groupe garda ce petit passage, car l'accord joué, bien qu'atonal, ne jurait pas avec l'accord de Sol mineur joué par la guitare.

il a eu du cul !

[gabuzomeuzomeu]

[Pilgrim]

Mick Box (Uriah Heep ) nous la raconte:
"Un jour avant un concert ,j'étais terriblement contracté et nerveux .Tout ce que j'ai trouvé à prendre c'était un comprimé d'Elax (note : un laxatif ).
Pendant le concert ,cela a fait "effet".Je précise qu'à l'époque je portais des pantalons de satin blanc!"
Ah cette période des fûts en satin!

[Unserious Sam]

"Nights in brown satin"

[Pilgrim]

"Nights in brown satin"

Splendide

[lienard]

J'ai un exemple du fameux "Knight in white satin" de qui vous savez .. n'y avait t-il personne pour relire le texte .. compil "Baby Boomer Classics Sixties vol. 2" ..

[DaFrog]

Jean-Luc Marbre à propos de Philippe Garnier (qui a tenu un bouclard au Havre) :
Je me souviens qu’il a réussi à me vendre un album de Nazareth qu’il avait chroniqué dans R&F. Plus tard, il avouera qu’il en avait dit du bien pour pouvoir s’en débarrasser.



De Garnier lui - même : j’avais pour principe d’écouter tout ce que mes clients me demandaient. Autant dire que j’ai dû subir tous ces machins prog rock. Et c’est la raison pour laquelle je me sens autorisé à dire que c’est de la merde.



J’aime sa franchise et je lui pardonne donc de détester même VdGG

[Pilgrim]

Jean-Luc Marbre à propos de Philippe Garnier (qui a tenu un bouclard au Havre) :
Je me souviens qu’il a réussi à me vendre un album de Nazareth qu’il avait chroniqué dans R&F. Plus tard, il avouera qu’il en avait dit du bien pour pouvoir s’en débarrasser.



De Garnier lui - même : j’avais pour principe d’écouter tout ce que mes clients me demandaient. Autant dire que j’ai dû subir tous ces machins prog rock. Et c’est la raison pour laquelle je me sens autorisé à dire que c’est de la merde.



J’aime sa franchise et je lui pardonne donc de détester même VdGG

Et je crois bien me souvenir de sa critique assassine ,c'était Hair of the Dog de Nazareth.Par conséquent j'ai filé l'acheter ,comme tout ce que R F démolissait à l'époque.
J'aime beaucoup Garnier mais seulement quand il parle des States,pour le reste ses opinions sur le hard et le prog...

[DaFrog]

Ça devait être un autre disque, qu’il n’avait pas dans ses bacs

Après, les critiques rock, c’est surtout un exercice de style ou une manière de se faire plaisir

En général, tout ce que Manoeuvre encensait, j’aimais pas et vice versa

[lienard]

Je me souviens d'une époque où j'achetais en fonction des critiques de Rock & Folk et puis d'une époque où c'était exactement l'inverse .. alors que l'on parlait du même groupe .. CS& N pour ne pas le citer ..

[Punker paname]

Je me souviens d'une époque où j'achetais en fonction des critiques de Rock & Folk et puis d'une époque où c'était exactement l'inverse .. alors que l'on parlait du même groupe .. CS& N pour ne pas le citer ..

Je me souvient d'un épisode où avec notre bande de petits Painques de Pernety, nous avions gentiment mais fermement engueulé Mister Phil Manœuvre devant l'entrée de feu de la boutique de skeuds New Rose à Odeon, parce qu'il avait dit beaucoup de mal dans certaines de ses chroniques des Dead Kennedys, de Black Flag des Germs, et des Avengers soit des groupes que nous considérions déjà comme plus que CULTES à l'époque

On lui avait donc conseillé (Gentiment) de faire mieux son taf de "Rock Critic" en évoquant et en lui conseillant de (mieux écouter) toute une série d'autres groupes Painques (très virulent et bruyant) de l'époque que nous adorions........................ Et HOOOOOOO Miracle et surprise de notre part, vla' t'y pas que dans les numéros qui suivirent notre rencontre z'avec Mr Manœuvre, nous eûmes l'agréable surprise de voir rédigé sous sa plume, de très bonne chroniques des disques de Crisis, Discharge, U.K Subs, D.O.A, GBH et Outcasts

[Pilgrim]

Le retournement de Perfecto c'était une habitude chez Manoeuvre.

[Monsieur-Hulot]

Éric nous informe (sur la vaxxin) ;-)

[Monsieur-Hulot]

En 1972, Georgie Fame épouse Nicolette Harrison, marquise de Londonderry, l'ancienne femme du 9e marquis de Londonderry, et avec qui il avait eu un enfant. Celui-ci, Tristan, détenait le titre de courtoisie de vicomte Castelreagh et était considéré comme l'héritier du marquis. Lorsque des tests prouvèrent qu'il était le fils de Georgie Fame, les Londonderry divorcèrent. Bien joué Georgie ! (à beau con, le vit monte)

[gabuzomeuzomeu]

C'est un peu hors-sujet mais John Malkovich raconte bien cette virée avec Depardieu baffrant ou roulant à moto dans un état "proche de l'Ohio" ... Depardieu l'ogre

[gabuzomeuzomeu]

« Je trouve qu'on est frileux, qu'on a perdu le sens de l'instinct, qu'on a du mal à être fou, on est plus trop mal et puis en même temps, on est mal, on a rien dans la tête qui nous tire vers quelque chose. Il nous manque cette espèce de petit bout de spiritualité qui serait formidable maintenant, pas la spiritualité pipeau mais quelque chose que tu trouves en toi qui te fais avancer. Mais comment dire ça, ce n'est pas évident parce qu'on peut se tromper, et puis les mots sont casse-gueule, le meilleur truc c'est l'action.»

"C'était marrant, les premières bricoles en musique... Je ne connaissais tellement rien que ma première guitare, une Lucky 7, je l'ai branchée directement sur le secteur et elle a explosé. Je ne savais pas qu'il fallait un ampli."
Alain Bashung aurait 74 ans ce 1er décembre.
Il nous manque...

[gabuzomeuzomeu]

De Malcolm Young d'AC/DC

"Quand nous avons commencé, tout le monde nous a dit que nous devions être plus élégants et ressembler davantage à Led Zeppelin. Puis nous sommes allés en Grande-Bretagne et ils nous ont dit que nous devions être plus comme les Sex Pistols, puis Metallica et Nirvana. Même réponse à tous : désolé, mon pote, pas intéressé. Nous sommes AC/DC et nous pensons qu’ils devraient tous être plus comme nous."

[dark pink]

"C'était marrant, les premières bricoles en musique... Je ne connaissais tellement rien que ma première guitare, une Lucky 7, je l'ai branchée directement sur le secteur et elle a explosé. Je ne savais pas qu'il fallait un ampli."

C'est un peu invraisemblable, ce truc. Il lui aurait fallu un câble avec d'un côté un jack et de l'autre une prise secteur

[gabuzomeuzomeu]

"C'était marrant, les premières bricoles en musique... Je ne connaissais tellement rien que ma première guitare, une Lucky 7, je l'ai branchée directement sur le secteur et elle a explosé. Je ne savais pas qu'il fallait un ampli."

C'est un peu invraisemblable, ce truc. Il lui aurait fallu un câble avec d'un côté un jack et de l'autre une prise secteur

Oui parfaitement invraisemblable ... mais "il a du rêvé trop fort" ... c'est néanmoins beaucoup cité avec notamment les renvois aux sources par Pierre Mikaïloff dans Bashung Vertige de la vie chez Archipoche de 2009
In extenso : "Pour approcher l’utopie d’un peu plus près, notre coureur de fond acquiert une Egmond Lucky 7 (ou une copie – sur ce point, les avis divergent), une guitare acoustique conçue pour le jazz manouche. La légende veut qu’elle soit vert-bleu dégradé. Va pour la légende : « Ma première, c’était une Lucky 7. […] À l’époque, c’était l’équivalent de l’Ohio (37). Tu sais, la rouge et blanche d’Hallyday. Ça valait vingt-cinq sacs (38), quoi. J’avais économisé un an pour m’en payer une. […] C’était une très belle guitare. Elle faisait un effet bœuf, quand même. Elle crachait bien, c’étaient les toutes premières (39)… »
Bien entendu, le plus grand mystère entoure alors l’utilisation de ces rutilants instruments électriques. L’adolescent de 1959 ne dispose pas de revues techniques, type Guitar Part, pour lui inculquer les règles élémentaires : « C’était vraiment le début de tous ces trucs-là, et je ne savais même pas qu’il fallait un ampli. La première fois, je l’ai branchée sur le secteur. Ça a tout cramé le système électrique. Je devais avoir douze ans, à peu près (40)… »

[gabuzomeuzomeu]

L'Humanité Magazine du 19 au 24 Mai 2022 Page 21 : Vous avez composé dans les années 1980 la musique d’un opéra pop, « Ça ira », sur la Révolution française.
Quels souvenirs gardez-vous de la collaboration, à cette occasion, avec Étienne Roda-Gil, l’un des grands paroliers français ?

Roger Waters : Il y a quelques années, juste avant sa mort, Étienne est venu me rendre visite à New York. Nous marchions dans la 54e Rue, tôt le matin, avant une journée d’enregistrement. Nous nous sommes arrêtés à la table d’un café, dans le rayon de soleil de cette rue étroite. J’ai pris un expresso, mais Étienne était alcoolique : il a pris un gros shot de whisky, en fumant cigarette sur cigarette. Nous discutions de choses et d’autres, je ne sais plus comment la conversation a pris un tour philosophique. Il est parti, revenu, m’a regardé droit dans les yeux en murmurant, avec son accent français à couper au couteau : « Peut-être ne suis-je pas seul. » Peu de temps après, il s’est saoulé à mort, il travaillait à ça depuis un demi-siècle.
C’était évident que ça allait arriver. Ce jour-là, j’ai griffonné ces mots sur un morceau de papier que j’ai glissé dans ma poche arrière. Je l’ai toujours, mais il est dans un portefeuille maintenant parce
que j’ai réalisé qu’il commençait à s’effilocher et à se déchirer et que je le perdrais si je le gardais dans ma poche. J’aimais le garder près de moi, comme un talisman. « Peut-être ne sommes-nous pas seuls. » J’ai ressenti, à entendre ces mots, une grande émotion. Ils me donnent de l’espoir.