Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

[vox populi]

J'ai toujours eu de mal avec ce genre.
Il y a derrière toute cet amateurisme assumé, beaucoup de posture quand même.

[Homeward]

D'accord, ça peut être agaçant, parfois ça fait mouche cependant (Tous les matins citée au dessus par exemple, ça vous plombe son homme quand même..)

[whereisbrian]

Le site internet, toujours maintenu:

http://teniadiary.fr

Je ne pense pas qu'il s'agisse de posture mais de sincérité.

[Suricate]

J'aime beaucoup Donald Byrd. une grande discographie, dans des styles très différents.

Cet album, un peu atypique, de '70, un peu planant. Quatre longs morceaux.
Avec des pointures comme d'hab : Ron Carter, Pepper Adams, Airto Moeira, Frank Foster, entre autres

Scotché je suis !!! Excellent; merci !.

[Harvest]

Oui, hein ? Mais je doute qu’ à l’époque elle connaissait le Velvet..

En 70, tu crois ? ( sans chercher à me la jouer connaisseur vu que je viens de voir que ce morceau datait de 70)
Possible, hein, de toute façons ce n'est pas le Velvet qui a inventé la répétitivité ni même le chanté-parler ( Gainsbourg par exemple était déjà passé par là ). En plus ça sonne assez Brigitte Bardot ...
Après, il se pourrait que le Velvet ait éssaimé la scène krautrock d'après un vieil article ( Noise) , peut-être "via" les bases US en allemagne, donc pas si loin ... Et la dimension rythmique em ferait presque plus penser à du raga, donc pas forcément par le Velvet , au final.
D'ailleurs c'est pas Tomorrow never knows qui a introduit la répétitivité dans la scène rock ..?!

Morceau bien moderne pour l'époque, en tous cas, surtout vis à vis de la scène française ( ou du moins le peu que j'en connais) .

Après, peut-être que personne ne connaissait le Velvet en France en 70, je suis trop jeune ni même détenteurs d'articles d"époque.

Et ce morceau me fait assez penser à du Diabologum ( leur fameux album)

C’est plutôt bien vu ce que tu dis.

En 70 très très peu de gens connaissaient le velvet voire même Lou Reed. Ou alors juste par leurs noms évoqués dans quelques petites rubriques de R&F ou Best...et encore faudrait vérifier. Reed s’est fait connaître grâce au succès de walk on the wild side. D’ailleurs MGM en avait profité pour publier une compile du Velvet à ce moment-là.

En Allemagne ou en Angleterre c’était différent.

Aussi chez nous en dehors de quelques rares personnes très branchées et ayant accès à des imports, peu de chance qu’on puisse connaître le Velvet. En fait on a surtout découvert le nom et sa zic grâce au concert du bataclan.

[The lad]

Je découvre l'œuvre de Jean-Luc Le Ténia, manceau ultra-prolifique (plus de 2000 chansons), entre chanson branquignole et no-folk (?) dans les traces de Daniel Johnston (son héros). Ami de Didier Wampas, employé de médiathèque, autoproclamé "meilleur chanteur français du monde", il trainait sa dépression et ses chansons au Mans jusqu'en 2011 et son suicide.
Parfois c'est très nul, parfois drôle, parfois beau, parfois déchirant.

J'ai souvenir d'une interview ou d'un article dans Technikart au début du siècle qui m'avait fait découvrir le personnage et dans une époque pré-internet j'avais bien galéré pour finalement mettre une oreille dessus. Je ne sais pas quoi en penser : d'un point de vue musical je trouve ça extrêmement pauvre, presque mauvais et souvent mal joué. Le fait même d'invoquer Johnston comme un héros personnel ou une référence me conforte dans l'idée que c'est un peu de la pose et ampoulé. Cela dit, il y a une vraie sensibilité dans les textes que j'ai entendu et un truc touchant se dégage derrière cette grosse dose de lose c'est certain — c'est assez admirable que de se mettre en danger comme ça — mais c'est aussi extrêmement pathétique. Le personnage est peut être plus intéressant que ces "2000 chansons". Et puis être adoubé par Didier Wampas qui est un type odieux n'aide pas vraiment.

[Homeward]

Oui à ce stade de ma découverte j'en suis un peu là aussi, d'un côté j'ai envie d'approcher le truc un peu comme de l'art brut, donc sans exigences techniques particulières, d'autant que je trouve assez libérateur (voire démocratique) de voir un mec lambda (le côté employé de médiathèque) dire ce qu'il à dire avec ses propres moyens. De l'autre effectivement je peux pas m'empêcher d'y voir un peu d'autocomplaisance dans cette position (posture donc si l'on tranche en défaveur) d'inadapté chronique dans le milieu musical - mais c'est délicat de dire ça par ce que derrière il y a visiblement une vraie détresse personnelle (dépression, suicide).
Et comme tu dis certains passages vraiment touchants et réussis dans le genre sensibilité dépouillée et à fleur de peau. Le rapport à Johnston peut être très sincère du reste - d'écorché à écorché - ou ressenti comme tel.
Bref personnage pas évident à appréhender.

[vox populi]

Oui à ce stade de ma découverte j'en suis un peu là aussi, d'un côté j'ai envie d'approcher le truc un peu comme de l'art brut, donc sans exigences techniques particulières, d'autant que je trouve assez libérateur (voire démocratique) de voir un mec lambda (le côté employé de médiathèque) dire ce qu'il à dire avec ses propres moyens. De l'autre effectivement je peux pas m'empêcher d'y voir un peu d'autocomplaisance dans cette position (posture donc si l'on tranche en défaveur) d'inadapté chronique dans le milieu musical - mais c'est délicat de dire ça par ce que derrière il y a visiblement une vraie détresse personnelle (dépression, suicide).
Et comme tu dis certains passages vraiment touchants et réussis dans le genre sensibilité dépouillée et à fleur de peau. Le rapport à Johnston peut être très sincère du reste - d'écorché à écorché - ou ressenti comme tel.
Bref personnage pas évident à appréhender.

EN tout cas il a la carte
Plusieurs disques de reprises ont été enregistré
pas eu envie de les écouter mais peut être que ca donnerait une meilleure image de ses chansons

[The lad]

Oui à ce stade de ma découverte j'en suis un peu là aussi, d'un côté j'ai envie d'approcher le truc un peu comme de l'art brut, donc sans exigences techniques particulières, d'autant que je trouve assez libérateur (voire démocratique) de voir un mec lambda (le côté employé de médiathèque) dire ce qu'il à dire avec ses propres moyens. De l'autre effectivement je peux pas m'empêcher d'y voir un peu d'autocomplaisance dans cette position (posture donc si l'on tranche en défaveur) d'inadapté chronique dans le milieu musical - mais c'est délicat de dire ça par ce que derrière il y a visiblement une vraie détresse personnelle (dépression, suicide).
Et comme tu dis certains passages vraiment touchants et réussis dans le genre sensibilité dépouillée et à fleur de peau. Le rapport à Johnston peut être très sincère du reste - d'écorché à écorché - ou ressenti comme tel.
Bref personnage pas évident à appréhender.

Personnage pas évident, c'est clair et pas inintéressant quand on y réfléchit. Je trouve que le rapport à l'art brut est complexe et un peu faussé à partir du moment où il se réfère comme un pair ou un disciple de Daniel Johnston ; Alors que l'américain, qui est obsédé par les Beatles et la pop music (pas vraiment lo-fi), bricole avec ses propres moyens des disques, JLT fait la même chose. Pas que ce soit mal d'être influencé ou de prendre en exemple, mais de fait il conceptualise déjà son rapport à la musique et se positionne et c'est à ce moment là difficile de parler d'art spontané… Son statut de mec lambda, dans l'absolu c'est celui de la majorité des musiciens de ces 30 dernières années, spécifiquement en France. Et sa non-esthétique ou son refus de se plier à certaines règles techniques élémentaires (le chant/solfège/etc) relèvent plus de la pathologie ou du manque d'amour propre qui sont d'ailleurs pas incompatible avec sa détresse personnelle chronique, c'est quasi maso. Au final, c'est cette impression d'entendre un mec qui se flingue et qui n'arrive pas à sublimer ça qui rend ses chansons insupportables…

[Homeward]

de fait il conceptualise déjà son rapport à la musique et se positionne et c'est à ce moment là difficile de parler d'art spontané…

Très juste.
Et oui il y a certainement un peu de masochisme dans ce genre de profil.
Je trouve que c'est dur de se positionner parce que vu le degré d'intimité auquel il nous fait accéder, la porosité entre son œuvre et sa vie, parler de son art c'est aussi parler de sa personne, et quand on l'a pas connu ou qu'on a pas une approche "professionnelle" (sur le mode diagnostic médical) c'est forcément délicat.
On pourrait parler aussi de la dialectique exhibitionnisme/voyeurisme qui peut exister entre ce genre d'artiste et son public.
Mais au final on peut aussi estimer que si lui avait besoin de ses chansons pour vivre (je veux dire sur le plan existentiel, même si visiblement ça n'a pas suffit..), et que d'autres y trouvent de la beauté, tout est pour le mieux.
Evidemment tout ce qu'on dit là est valable pour toute forme d'art, mais c'est comme si c'était exacerbé ici..

[vox populi]

Parfois je me dis que Bob Dylan n'a jamais mieux chanté que sur ces démos
parfois..

[The lad]

de fait il conceptualise déjà son rapport à la musique et se positionne et c'est à ce moment là difficile de parler d'art spontané…

Mais au final on peut aussi estimer que si lui avait besoin de ses chansons pour vivre (je veux dire sur le plan existentiel, même si visiblement ça n'a pas suffit..), et que d'autres y trouvent de la beauté, tout est pour le mieux. Evidemment tout ce qu'on dit là est valable pour toute forme d'art, mais c'est comme si c'était exacerbé ici..

One man's trash is another man's treasure !

[Danzik]

[Bebeto]

de fait il conceptualise déjà son rapport à la musique et se positionne et c'est à ce moment là difficile de parler d'art spontané…

Très juste.
Et oui il y a certainement un peu de masochisme dans ce genre de profil.
Je trouve que c'est dur de se positionner parce que vu le degré d'intimité auquel il nous fait accéder, la porosité entre son œuvre et sa vie, parler de son art c'est aussi parler de sa personne, et quand on l'a pas connu ou qu'on a pas une approche "professionnelle" (sur le mode diagnostic médical) c'est forcément délicat.
On pourrait parler aussi de la dialectique exhibitionnisme/voyeurisme qui peut exister entre ce genre d'artiste et son public.
Mais au final on peut aussi estimer que si lui avait besoin de ses chansons pour vivre (je veux dire sur le plan existentiel, même si visiblement ça n'a pas suffit..), et que d'autres y trouvent de la beauté, tout est pour le mieux.
Evidemment tout ce qu'on dit là est valable pour toute forme d'art, mais c'est comme si c'était exacerbé ici..

De beaux échanges les mecs, je ne sais rien du mec et cela ne me donne pas envie d'écouter, mais vous lire, ouiiiii !

[nunu]

Il est pas deguelasse ce Metallica. Pas a la hauteur des 5 premiers. je me demande si je le préfere pas a Death Magnetic. Apres je pense pas par contre qu'un double album s'imposait quand même. Et puis ce con de Lars qui dit en 2020 que c'est son disque préféré de Metallica. Sacré comique

[gabuzomeuzomeu]

Un medley de Suicidal Tendencies de différentes époques. Robert Trujillo de Metallica y est passé de fin 80's à mi-90's. Groupe Metal alternatif, crossover thrash, thrash metal (pour nunu) et de plein d'autres styles pour moi (punk hardcore, skate-punk, jazz, funk)

Quelques titres




En 1984 sur la BO de Repo Man (aux côtés des Circle Jerks et Black Flag) avec Institutionalized

03 Institutionalized - Suicidal Tend.mp3

(8.8 Mio) Téléchargé 68 fois

En 2010 Come Alive



En 2016 Get Your Fight On! (Album World Gone Mad)



En 2018 sur un EP qui dure en fait un album Get Your Bass On! Featuring Ra "Chile" Diaz ... relecture du titre précédent par le bassiste

[nunu]

J'aime bien Suicidal meme si j'ai laché il y a quelques années mais leur album fin 80's debut 90's sont excellents

[gabuzomeuzomeu]

J'aime bien Suicidal meme si j'ai laché il y a quelques années mais leur album fin 80's debut 90's sont excellents

Pile poil avec Robert Trujillo

[nunu]

J'aime bien Suicidal meme si j'ai laché il y a quelques années mais leur album fin 80's debut 90's sont excellents

Pile poil avec Robert Trujillo

C'est surtout la période avec Rocky George

[vox populi]

En tout cas leur musique n'a plus rien de funk (d'après les extraits) , c'est ce que j'aimais dans leur premier albums