Message
par bushi » dim. 11 déc. 2022 12:02
Au hasard d'une ballade sur Bandcamp, tombé sur ce bel album.
Je ne sais pas s'il y a déjà eu un post consacré à ce groupe, mais je trouve ça vraiment bon, planant, trippant, et avec une superbe qualité de son(s).
Ça paraît simple au 1e abord, mais si on se laisse aller dedans...
Pas écouté au casque, mais ça doit être très bon.
Commentaire Bandcamp : (bien barré aussi le commentaire)
"Les Wax Machine de Brighton sont un groupe tellement imprégné de l'essence même du psychédélisme que tout porte à croire qu'ils ont pu se glisser par une porte latérale de l'espace-temps et germer à nouveau il y a quelques années sur la côte britannique. Cependant, à toutes fins utiles, il est préférable de croire qu'ils sont vraiment nés de l'esprit fertile de Lau Ro (guitare/voix), né au Brésil et élevé en Italie et en Angleterre. L'éducation internationale de Lau a été la source de certains des goûts éclectiques qui sont au cœur du son de Wax Machine. Cet éclectisme incorpore du Spiritual Jazz, du Krautrock, du Tropicália et de la Library Music, tout en les filtrant à travers une lentille psychédélique. Selon Lau, "l'album est une exploration des paradoxes, de la méditation et de la magie, fondée sur l'idée sous-jacente de ne faire qu'un avec la nature et d'être en harmonie avec l'environnement". Il emprunte aux rêves et aux transes pour donner vie à une expérience psychédélique qui semble à la fois familière et étonnamment nouvelle. Au cours de son voyage, Lau a rencontré des musiciens de Brighton et a donné naissance à Wax Machine avec des membres des groupes locaux Rokurokubi, Hill, Strange Cages et l'auteur-compositeur-interprète Woody Green. Parmi les compagnons de route de Ro, on trouve Isobel Jones, qui ajoute des voix envoûtantes et fournit la flûte envoûtante de Wax Machine, ainsi que Toma Sapir.
Le groupe a sorti quelques excellents EP au cours des deux dernières années, baignant dans les mêmes volutes de fumée qui ont entouré Ivory, Fifty Foot Hose et The United States of America - un créneau nettement plus nuancé que celui de la plupart de leurs pairs. Ils reprennent là où le titre de leur dernier EP, "Mind Palace", les avait laissés - se développant dans l'édredon moussu de la campagne anglaise, délicieusement dosé et trempé dans le soleil qui filtre à travers les arbres. Les flûtes, les guitares vagabondes et les touches de jazz surgissent à nouveau des brumes, mais cette fois, elles confèrent à l'album une aura de mysticisme qui n'était pas tout à fait présente dans leurs premières offres. Avec l'aide de Go Kurosawa de Kikagaku Moyo derrière les platines, ils ajoutent une nouvelle dimension à leur son, en explorant davantage leurs racines psychofolk anglaises et en exploitant une appréciation plus profonde du son de la côte ouest, baigné de soleil, de paix et de sérénité. Leur amour des arrangements luxuriants rappelle The Millennium et The End par bribes subconscientes. Wax Machine ne sont pas des voyageurs de passage sur le chemin de l'oubli psychédélique, ce sont des guides à part entière, alors prenez quelques notes.
Il existe une multitude de groupes perdus qui ont dépassé leurs frères plus connus de l'ère de l'amour fraternel, mais le destin et la fortune les ont perdus dans le temps jusqu'à ce qu'un marché vorace de rééditions les arrache au bord de l'obscurité. Wax Machine vit dans les plis et les fissures entre ces volumes revigorés, trébuchant aisément parmi les enfants du soleil sans jamais avoir l'impression d'être des touristes. Ce sont des âmes sœurs, ou peut-être des élus canalisés ramenés à la vie pour une nouvelle ère. Ils contournent la lame comme des guerriers psychofolk à toute épreuve, mais ils se faufilent aussi dans un territoire plus OUT - des odyssées bruyantes qui se résolvent à cartographier nulle part et partout sont nichées à côté de grooves propulsifs qui font frissonner d'extase la tête."
Il ne faut pas confondre profond attachement et haute fidelité - Franquin
) en format CD (parce que bon, hein ... Le Volume One avait été pressé en 100 exemplaires à l'époque, voyez l'genre. Remarquez, même en CD ça vaut une blinde).
j'ai un petit coffret avec 2 Ou trois cd...