Le Monde tel qu'il va

[Bebeto]

Repéré ce détail en "une" du Parisien-Aujourd'hui en france d'aujourd'hui (en France, donc).

Bon, j'ai peut-être l'esprit mal tourné, mais je note que certains Français n'ont pas perdu le sens des priorités... Ah, ce regard du jeune homme sur une partie précise de l'anatomie de la jeune femme... Grillé !



#balancetonporononavirus

Au test de rorschach ce serait plutôt toi qui serais grillé, Twenty, avec tes pensées concupiscentes.

[whereisbrian]

C'est entrain de passer au sénat : Qu'est ce qui vous attend après le coronavirus. Je précise que il a été décidé de ne pas mettre de date limite aux mesures ci dessous. C'est jusqu'à nouvel ordre
-"Si c’est nécessaire pour limiter les conséquences économiques de la crise sans précédent que nous traversons en ce moment, les Français pourraient renoncer à deux à trois semaines de vacances en juillet et août."
-Suppression des 35 heures dans de nombreux domaines économiques comme l'agro alimentaire..on repasse à un maximum de 48 heures
-Pour les autres les RTT seront entièrement aux mains de l'employeur
Alors on fait quoi?
https://www.marianne.net/societe/c-est- ... -35-heures

Une règle élémentaire, en ce temps où il est assez facile d'angoisser, de paniquer, d'avoir peur (pareil pour moi), éviter de (trop souvent) lire les news en ligne.

Parce que, le principe de base de ces médias est la rapidité, tout arrive trop vite, et cela paralyse la réflexion.
Et l'autre fait, est que cette technologie permet de diffuser à grande échelle toutes les conneries possibles, sans recul.
Pour résumer, les médias en question te servent de la peur qui s'ajoute et entretient la tienne, c'est leur principe, le putaclic.

Mais un côté positif est que cette putain d'épidémie démolit tout sur son passage, c'est un révélateur (bio).

Bien sur
bien sur
Dormez bien mes petits lapins, le gouvernement s'occupe de tout
Il n'y a aucune connerie dans cet article, rien n'est démentie par le gouvernement.
J'en avais parlé il y a quelques jours aujourd'hui ça arrive au sénat
je ne comprends même pas qu'on puisse ne pas s'alarmer de ce genre de chose ..Alors que c'est au sénat en ce moment même!

Et alors ? Si ça leur dit de déconner à plein tube, où est le problème ? Que peux-tu attendre de gens qui ont mis 1 mois pour dire aux gens que cela craignait vraiment ?
On tresse des lauriers aux soignants et on a démantelé systématiquement l'hôpital public: cette bonne blague
(enfin pas trop)

[whereisbrian]

L'esprit mal tourné n'a aucun rapport avec le virus. C'est indépendant

Ben oui, la preuve : je n'ai pas le machin, mais j'ai l'esprit mal tourné : quand je vois une banane, eh bien je vois... une cheminée d'usine ! Peux pas m'en empêcher !

Rien à voir >

[Roulie]

On tresse des lauriers aux soignants et on a démantelé systématiquement l'hôpital public: cette bonne blague
(enfin pas trop)

Oui, c'est surtout ça le problème.
Et ensuite, sous couvert de remettre le pays sur pieds, on fait trinquer les travailleurs en s'attaquant à leurs droits.
Ça donne envie de revoir "La stratégie du choc" de Naomi Klein. Ou comment profiter d'une population sous le choc d'une crise quelle qu'elle soit (catastrophe naturelle, attentats, crise écologique, guerre, pandémie, ...) pour faire passer les plus grosses saloperies libérales.

[whereisbrian]

On tresse des lauriers aux soignants et on a démantelé systématiquement l'hôpital public: cette bonne blague
(enfin pas trop)

Oui, c'est surtout ça le problème.
Et ensuite, sous couvert de remettre le pays sur pieds, on fait trinquer les travailleurs en s'attaquant à leurs droits.
Ça donne envie de revoir "La stratégie du choc" de Naomi Klein. Ou comment profiter d'une population sous le choc d'une crise quelle qu'elle soit (catastrophe naturelle, attentats, crise écologique, guerre, pandémie, ...) pour faire passer les plus grosses saloperies libérales.

Oui, j'ai lu ce bouquin.
Tout n'est pas noir, à part le fait que les circonstances sont particulières ... Me fait penser à la nouvelle La Masque de Le Mort Rouge d'Edgar Poe
Les gens (nous) ont une mémoire.
Ils se souviendront que de détruire la biodiversité permet de faire sortir du bois des organismes pas sympathiques.
Que l'obsession de la vitesse permet de les diffuser plus vite.
Qu'un système aussi libéral soit-il tombe vite vu la fragilité de sa construction.

[Roulie]

J'espère !

En rapport, un truc que j'ai vu circuler aujourd'hui :

[vox populi]

A peine le temps d’en parler et voilà ce soir, Une semaine de congé payée pourra être porté sur le temps du confinement. Et cela de manière unilatérale et en dehors de tous les délais de prévenance. Je vous laisse voir le détail du comment et c’est le premier chapitre. Le reste suivra très vite,
Je rappelle aussi qu'il n'y a pas de date de fin à cette mesure, c'est pour toujours.
Dorénavant l'employeur peut vous annuler vos congés et les replacer à sa guise ..même une semaine avant votre départ
Et comme dit ce n'est que le premier pas du detricotage

[sLidE_viNylEs]

Un étudiant de Tolbiac, la philo dès temps modernes :

[stones72]

Comme quoi ....

https://actu.fr/pays-de-la-loire/mans_7 ... 16504.html

[whereisbrian]

Un étudiant de Tolbiac, la philo dès temps modernes :

La philosophie modern' ... Le philosophe moderne cite, Nichte a dit (featuring Onfray de ma blonde), Freud mon amiii, Zweithoven, etc etc, le philosophe frinçais moderne, quoi.
Le philosophe vrai (c), lui c'est je pense que.

[The Dark Dude]

Si je t’ai répondu et cela dès la premiere phrase
Je reste un démocrate et je souscris aux moyens démocratiques. Si ils n’ont pas obtenus assez de résultats pour le moment c’est parce qu’on est pas assez nombreux.

Je pensais aussi être un démocrate, mais je m'interroge de plus en plus... Par exemple, la notion de peuple, reprise à tort et à travers, me gène de plus en plus. Si le peuple est constitué par les amateurs de Hanouna et autres émissions du même genre, alors on n'est pas sorti d'affaire. Parce-qu'on ne sera jamais assez nombreux
Partir de quoi, on en revient au problème de base: l'éducation... Et ça ne date pas d'hier, Voltaire en parlait déjà.
Ps: je tiens par ailleurs à signaler que je suis très souvent d'accord avec Vox. Désolé si certains de mes propos ont été mal compris, je suis trop dans l'implicite et c'est un tort, ma femme me. Le reproche souvent assez pourtant..

[vox populi]

Si je t’ai répondu et cela dès la premiere phrase
Je reste un démocrate et je souscris aux moyens démocratiques. Si ils n’ont pas obtenus assez de résultats pour le moment c’est parce qu’on est pas assez nombreux.

Je pensais aussi être un démocrate, mais je m'interroge de plus en plus... Par exemple, la notion de peuple, reprise à tort et à travers, me gène de plus en plus. Si le peuple est constitué par les amateurs de Hanouna et autres émissions du même genre, alors on n'est pas sorti d'affaire. Parce-qu'on ne sera jamais assez nombreux
Partir de quoi, on en revient au problème de base: l'éducation... Et ça ne date pas d'hier, Voltaire en parlait déjà.
Ps: je tiens par ailleurs à signaler que je suis très souvent d'accord avec Vox. Désolé si certains de mes propos ont été mal compris, je suis trop dans l'implicite et c'est un tort, ma femme me. Le reproche souvent assez pourtant..

Pas de souci on peut avoir des opinions différentes. Je suis souvent assez enflammé sur ces sujets car blessé par ce que je constate, mais je fréquente beaucoup de personnes qui ne partagent absolument pas mes opinions et beaucoup sont même des amis
Sinon sur le sujet de la démocratie je suis d'accord. Mais le peuple dont tu parles est celui qui a été fabriqué par le pouvoir. Cela fait des années qu'on baisse le niveau scolaire, que les élites culturelles abrutissent les gens avec des émissions soit disant divertissantes.
Cela fait des années qu'on fabrique "l'ignorance".
On a le peuple qu'on a voulu, qu'on a fabriqué.
Onfray a fait une brillante analyse sur le sujet. Pour lui l'abrutissement du peuple a été une des armes employé par le capitalisme pour mettre en place une dictature soft. Oubliez le mot dictature si celui cie vous gêne ( Onfray en défend pourtant l'utilisation brillamment) et allez écouter ces interventions sur le sujet. C'est vraiment intéressant.
Pour vivre en démocratie il faut en effet un peuple éclairé. Les élites (nécessaires dans un pays) ont comme principale responsabilité de "créer" ce peuple éclairé et cela dans tous les domaines y compris culturel.
Or c'est exactement l'inverse que l'on fait.
Pourquoi?
Car le pouvoir et les élites ne veulent plus la démocratie, de ce fait là ils ne veulent plus du peuple (regardez comme il est connoté négativement en occident) et encore moins d'un peuple éclairé.
Le point que tu as soulevé est un des points fondamentaux de la crise de nos démocratie, mais, je crois, qu' il ne faut pas blâmer l'idéal démocratique qui est un concept qui reste pertinent pour moi.

[whereisbrian]

Il faut penser par soi avant tout: des gens comme Onfray n'aident vraiment pas à cela.
Chacun a son guru préféré

Et puis assez de se considérer comme des victimes des élites, cette position est finalement pratique puisqu'elle nous dispense
de nos propres responsabilités. Nous avons ce que nous méritons.
Personne ne nous oblige à ne pas être acteur conscient de nos vies.

[vox populi]

Il faut penser par soi avant tout: des gens comme Onfray n'aident vraiment pas à cela.
Chacun a son guru préféré

Apprendre à penser par soi c'est déjà apprendre à penser par les autres.
C'est le principe même de l'instruction, je crois.

[whereisbrian]

Bien sur. Mais ce qui dit Onfray (au hasard) ou d'autres, est parfois un tissu de conneries.
On ne se fait pas assez confiance, donc on va déléguer le soin (tsoin) de penser pour nous.
Je peux te dire que ce qui m'a fait progresser était pour l'essentiel en dehors du système éducatif traditionnel.

Je n'en fais pas une règle absolue ceci dit ...
Mais prenons ce qui nous intéresse ici, la musique. J'ai eu 1 seul prof d'anglais au lycée qui nous faisait traduire des chansons de
Bob Dylan ou de Léonard Cohen ou Arlo Guthrie. Donc il y a des gens qui ouvrent des directions, ensuite à nous de les explorer (ou pas).

[The Dark Dude]

Le problème de l'éducation, en tant que système éducatif dans un premier temps est qu'elle devrait pouvoir s'inscrire sur un temps plus long, afin d'avoir le temps de permettre l'ouverture de l'esprit critique des élèves et en faire ainsi (on peut rêver, non...) des citoyens éclairés. Or, le temps politique n'est plus le temps long: ils vont d'élection en élection (et encore...) et inscrivent leur démarche dans un espace de plus en plus court (mimant ainsi l'accélération de notre rapport au temps, que les réseaux sociaux ont dévoyé). Ils n'ont plus de projet politique, plus de vision. Plus de pensée.
Le problème de l'éducation est qu'elle devrait permettre l'ouverture d'esprit. Or, je pense qu'il y a de moins en moins d'enseignant qui se le permettent car ils ont de moins en moins le temps et s'arc boutent trop sur les programmes. Je ne jette pas la pierre, mais la plupart sont d'anciens bons élèves et il faut aujourd'hui en avoir pour aller à l'encontre de ce que nous dictent ceux d'en haut. Nous en sommes là: interdit de critiquer le ministère en public (ça rappelle les grandes heures de la grande muette...)
Il n'empêche, chacun peut encore, au fil de sa scolarité, rencontrer la personne qui lui ouvrira une direction autre (voire des directions). S'il fait le choix de ne pas l'emprunter, il n'a qu'à s'en prendre à lui même. Ou à ses parents, heheheh

[Pablitta]

Encore une fois: "Que proposes-tu?"

En voilà une question bien conne ! Sérieux, tu crois que c'est le rôle de vox de proposer ?
Donc si je suis ton raisonnement implicite, "si on n'a rien à proposer on ferme sa gueule", c'est bien ça ? Et vox n'a pas le droit de montrer ce qui cloche pour lui, simplement ?

Quel jugement lapidaire, Bebeto ...

Nous pouvons légitimement nous demander si les constats d’impuissance permanents que l’on peut lire ici et là ne sont, au final, pas plus toxiques qu’efficaces.
(Rien de perso, Vox, tu sais que j’apprécie ta flamme mais à ces prises de conscience sociale et politique, il manque la prise de conscience émancipatrice, celle qui pose les actes).
La toxicité, donc, c'est que tous ces constats d’impuissance font enrager intérieurement et dépriment, nous maintenant dans une sorte de soumission par tétanisation (ou pire, génèrant de la violence au quotidien).

Il y a une suite universelle dans les cheminements de l’humanité :
constater - critiquer - proposer - agir ; or, pour l'instant, il manque les indispensables 3ème et 4ème étapes : proposer et agir. D’où la légitimité de la question (et puis pratiquer le questionnement n'est pas une mauvaise chose, hey ?). Après, il n'appartient pas forcément à une seule et même personne de procéder aux 4 étapes, c'est clair.
Mais tant que l’on n’aura pas trouvé la réponse, il ne se passera rien.
Donc poser la question « que proposes-tu ? » est bel et bien une réaction salutaire (et non agressive) qui nous invite tous à nous poser cette question.

Et la réponse à cette question, au final, importe peu car chacun en aura une différente. Il n’y a pas vraiment d’universalité en la matière car ce qui est exact (ou « moral ») pour l’un ne l’est pas pour l’autre, question d'héritages culturels respectifs.

Donc oui, posons le plus possible cette question (pas forcément à Vox en effet. Nostra culpa ) de manière à ce qu’insidieusement, dans les esprits, la recherche du « je fais quoi ? » chemine. Un jour chacun trouvera sa propre réponse. Et il est possible que l'on soit nombreux à avoir trouvé la même. Dès lors, on pourra agir démocratiquement.

[Bebeto]

Le problème de l'éducation est qu'elle devrait permettre l'ouverture d'esprit. Or, je pense qu'il y a de moins en moins d'enseignant qui se le permettent car ils ont de moins en moins le temps et s'arc boutent trop sur les programmes. Je ne jette pas la pierre, mais la plupart sont d'anciens bons élèves et il faut aujourd'hui en avoir pour aller à l'encontre de ce que nous dictent ceux d'en haut. Nous en sommes là: interdit de critiquer le ministère en public (ça rappelle les grandes heures de la grande muette...)
Il n'empêche, chacun peut encore, au fil de sa scolarité, rencontrer la personne qui lui ouvrira une direction autre (voire des directions). S'il fait le choix de ne pas l'emprunter, il n'a qu'à s'en prendre à lui même. Ou à ses parents, heheheh

Mais les programmes ne sont pas un truc fermé et permettent l'ouverture et l'expression de l'esprit critique. Voir les programmes du collège ou du lycée en Lettres, en H-G, pour s'en convaincre.
Le temps manque, là je te rejoins, et l’Éducation nationale "dévie" de son beau but premier, la formation de l'individu, on parlait de "faire ses humanités", avant d'en faire une machine rentable pour la MACHINE. Les enseignants résistent, en tout cas tous ceux que je vois travailler.

[Bebeto]

Donc oui, posons le plus possible cette question (pas forcément à Vox en effet. Nostra culpa ) de manière à ce qu’insidieusement, dans les esprits, la recherche du « je fais quoi ? » chemine. Un jour chacun trouvera sa propre réponse. Et il est possible que l'on soit nombreux à avoir trouvé la même. Dès lors, on pourra agir démocratiquement.

Prendre conscience des dysfonctionnements est déjà un acte de résistance, demander à l'un ou l'autre ce qu'il a à proposer, est une manière de le museler. Vox partage ses idées, s'il avait une solution, il l'aurait partagée également, il n'est pas nécessaire de le lui rappeler, et en tout cas pas sur ce ton là !

[Pablitta]

on parlait de "faire ses humanités", avant d'en faire une machine rentable pour la MACHINE.

Ca me fait penser à cette dévalorisation permanente, et qui me soûle depuis des décennies : celle des filières littéraires.
Eh oui, on n'a pas besoin de gens qui la ramènent de trop. Non que les "matheux" ne pensent pas, mais les littéraires, grâce à leurs études, acquièrent les outils pour exprimer ce qui pourrait devenir embêtant pour la classe dirigeante.