Le Monde tel qu'il va

[Algernon]

Moi, je vois bien les espèces animales* encourager Covid-19. "Allez ! Faut pas flancher ! Tu les auras !"

* En excluant : chats, chiens, pigeons.

[vox populi]

C'est simple, je ne connais personne qui ait l'intention de se faire vacciner
Mais vraiment
Cela en dit long sur la confiance de la population.
Il faut dire que les exemples récents ne peuvent que conduire à la méfiance (masque, Lancet remidsivir...)
En tous cas pour moi ca sera "non, merci"

[nunu]

Moi faudrait deja que je me fasse vacciner contre les trucs habituels que tu dois avoir a jour. J'y vais pas pas parce que je suis contre mais parce que j'ai peur des aiguilles.

[Bastard]

A force d'entendre parler du fameux (fumeux) docu "Hold-Up: Retour sur un chaos" je me suis cogné les 2h43mn.
Au final je ne sais pas trop quoi penser, soit on y croit et c’est vraiment glaçant. Soit on n’y croit pas, on reste donc dans la réalité, et c’est tout aussi flippant.
Deux phrases:
Ça démarre avec Jean-Dominique MICHEL (anthropologue de la santé) : « Dès lors que vous faites croire à quelqu’un qu’il est en danger de mort, vous en faites ce que voulez. »
Message optimiste à la fin avec Catherine FITTS (commissaire administration George HW BUSH) : « Le ciment qui créé la civilisation c’est l’amour".
Putain d'époque de merde...

[Bebeto]

Ça démarre avec Jean-Dominique MICHEL (anthropologue de la santé) : « Dès lors que vous faites croire à quelqu’un qu’il est en danger de mort, vous en faites ce que voulez. »

Eh ben ça démarre mal,le mec n'a rien d'un anthropologue.
Je conseille l'émission La Clique, comment est décryptée rapidement la construction de ce documentaire cette bouillie.

[Punker paname]

C'est simple, je ne connais personne qui ait l'intention de se faire vacciner
Mais vraiment

Rien a carrer des avis du gourou Raoult, des adeptes de la sainte chloroquine des Terre Platistes Complotistes, des fans de la daube "Hold Up" et autre délires des anti vax de mes deux

Je me ferait vacciner que ça leur plaise ou pas

Pour la grippe c'est déjà fait pour moi depuis début octobre Et j'en suis pas mort

[The Dark Dude]

C'est simple, je ne connais personne qui ait l'intention de se faire vacciner
Mais vraiment

Rien a carrer des avis du gourou Raoult, des adeptes de la sainte chloroquine des Terre Platistes Complotistes, des fans de la daube "Hold Up" et autre délires des anti vax de mes deux

Je me ferait vacciner que ça leur plaise ou pas

Pour la grippe c'est déjà fait pour moi depuis début octobre Et j'en suis pas mort

Je connais du monde qui a l'intention de se faire vacciner, ou en tous cas qui des gens d'horizons divers et variés, tant politiquement que sociologiquement parlant, qui y réfléchissent sérieusement. C'est à dire en prenant du recul et sans ignorer les avis contraires aux leurs. A condition, bien sûr qu'il ne s'agisse pas de simples opinions. Je crois que ça s'appelle l'intelligence.

[coltan]

C'est quoi les raisons de ne pas vouloir se faire vacciner ??

[lienard]

D'abord, être Français ..

[vox populi]

Je découvre cela ce matin

C'est complètement ..je sais pas, j'ai même pas de mot
Je connais des douaniers et des flics donc je sais très bien ce qu'ils vivent tous les jours et je ne vais certainement pas tomber dans l'anti flic facile et démagogique.
Ce qui est clair c'est que cette vidéo est une honte non seulement pour la profession mais pour le pays tout entier
Peut être que cela a toujours existé mais on constate quand même depuis quelques années que ca va de mal en pis avec certains flics.

Il faudrait qu'un journaliste ou intellectuel travaille sérieusement sur le sujet pour nous aider à comprendre ce qui se passe.

Car cette montée de la violence ne concerne pas que la police, elle se diffuse partout. De la famille aux rapports entre les Etats où on a parfois le sentiment qu'on revient au 19eme siècle, en passant par la religion, les quartiers, les institutions ..

La violence institutionnelle est un sujet à part entière. Quand à été pris le virage? Ce n'était jamais parfait bien sûr mais quand même, il y a clairement eu une couille dans le potage qui fait que ca part complètement en live.

Peut être qu'on peut remonter cela à la loi travail qui a été un grand mouvement social complètement ignoré par le gouvernement de l'époque qui est passé en force aussi bien au niveau des institutions (49.3) que dans a rue où on a constaté déjà pas mal de violences policières.
Ensuite l'Etat d'urgence, puis les gilets jaunes et pour finir le covid... et on finit par arriver à tabasser un gars qui n'a pas de masque (je crois que c'est cela le "motif")..



Quoi qu'il en soit il est maintenant urgent de comprendre pour réagir et éviter qu'on bascule dans un régime qui n'aurait plus de démocratique que le nom (car une démocratie ce n'est pas que le droit de vote)

[whereisbrian]

Un blanc sans masque aurait eu moins de problèmes.

[Roulie]

Je pense aussi qu'un virage s'est opéré à partir de la répressions de la loi travail. C'est d'ailleurs à là que remonte mon "baptême de lacrymo", si je puis dire.
Avant ça je crois que la France servait un peu de modèle en terme de maintien de l'ordre. Aujourd'hui la répression des gilets jaunes sert d'exemple pour certaines dictatures ou autres pays pas tellement démocratiques - cocorico !

Après, des scènes de violence comme ça, c'est pas nouveau. Écoutes des témoignages de manifestants, et surtout de jeunes noirs et arabes, principalement en banlieues, tu vas être surpris. Là ça choque parce que ça arrive en plein coeur de Paris, et dans un arrondissement qui n'est pas parmis les plus pauvres. Et que c'est filmé ! Mais ce n'est pas décontextualisable, ça montre bien l'intérêt de pouvoir filmer et diffuser ce genre d'images (que ce soit au nom de la liberté d'informer, ou pour des procès : sans image, c'est parole contre parole). Ça plus l'expulsion des réfugiés place de la République lundi, la légitimié de la loi de sécurité globale en prend un coup dans l'aile.

À mon sens, ça montre aussi à quel point la police est en roue libre totale. On est dans une situation inextricable de double renvoi d'ascenseur entre une police de plus en plus autonome et un gouvernement qui ne tient plus que par elle. Les syndicats les plus droitiers donnent le ton, y'a une levée de bouclier incroyable dès que la moindre critique de la police arrive dans le débat public (prenons comme exemple quand Castaner, après le décès de George Floyd aux Etats-Unis, a fait l'annonce ultra timide de peut-être revenir un tout petit peu sur la clé d'étranglement), et on laisse quand même pas mal de libre arbitre à un préfet comme Lallement qui ne s'est pas vraiment fait remarquer par sa tendresse. Et puis faut voir comment les revendications sont vite écoutées, comme l'extension de la légitime défense en 2016 (où les flics manifestaient armés, de nuit, avec leurs armes) ou leur sortie de la réforme des retraites il y a un an.
Et de l'autre côté le gouvernement ne trouve comme réponse à la contestation sociale qu'une solution policière : on envoie les matraques. Ce qui ne règle aucun soucis en plus d'attiser les colères. À force de taper sur tout le monde, bah ils vont énerver tout le monde. Leur amateurisme couplé à leur vision idéologique les fait basculer petit à petit dans l'autoritarisme : nos mesures sont bonnes, si vous n'êtes pas d'accord c'est soit que vous n'avez pas compris, soit que vous êtes des factieux.

L'exécutif a besoin de sa police, mais en même temps il ne peut rien faire pour changer quoi que ce soit. Indépendamment de ce qu'on puisse penser de la police, je trouve ça dingue que la réflexion sur le fonctionnement de cette institution soit si compliquée, on dirait qu'il y a un tabou là-dessus. Nan nan, pas de critiques à avoir, tout est vertueux, il n'y a juste que quelques individus isolés qui pètent les plombs, il faut juste les corriger. M'enfin je sais pas, des scènes de violence de la police on en voit partout, des critiques on en entend sans cesse, c'est qu'il doit bien y avoir un problème quelque part, non ?

Quant à la démocratie, ça fait déjà quelques temps qu'on n'en a plus que le vernis : répression des manifestations, attaques répétées envers la liberté de la presse (et depuis Macron y'en a eu un sacré paquet !), vote "confisqué" par une classe dominante, manque de pluralisme médiatique, hyper concentration des médias chez quelques grandes fortunes, représentativité du Parlement, ... (La liste serait longue mais l'empilement d'exemples n'est pas ce qu'il y a de plus pertinent en terme de réthorique.)
La France n'a de cesse de reculer, depuis quelques années, dans les classements de liberté de la presse.
Qui, à part des lobby de chasseurs ou d'industriel, à réellement l'impression d'être écoute dans ce pays ? D'avoir un impact sur les décisions prises ?
Et effectivement, non, la démocratie ne se résume pas au vote.

On peut aussi parler de la gestion du covid, effectivement. C'est mal géré, quand c'est pas fait de façon opaque dans des conseils de défense n'ayant de compte à rendre à personne et au mépris des institutions parlementaires ; nos gouvernants ont raconté n'importe quoi, beaucoup de gens n'ont plus confiance ni envers les politiques, ni envers les journalistes, ni envers les scientifiques. Non seulement ça ne permet pas de produire du consensus (puisque c'est un des aspects bénéfiques de la démocratie) qui permettrait d'accepter et de légitimer les mesures prises, mais en plus ça alimente les théories complotistes les plus nébuleuses.

(J'avais encore en tête plein de choses à dire, notamment sur la presse, mais je vais peut-être m'arrêter là.
Je me suis laissé emporter, c'est déjà un beau pavé... )

[Unserious Sam]

Si, si, continue ! Sous ton "pavé", la rage !

Toujours très pertinent, argumenté et bien écrit.

[DaFrog]

Roulie, ok c’est inadmissible mais dire que ça a basculé avec les GJ, c’est une vision à très court terme. Il y a moins de bavures qu’il y a 30 ou 40 ans même si elles sont devenues beaucoup plus visibles et commentées.

Au début des années 60, il ne faisait par exemple pas bon être sur les quais de Seine quand on était Algérien. Surtout quand on ne savait pas nager ...

[Punker paname]

Après, des scènes de violence comme ça, c'est pas nouveau. Écoutes des témoignages de manifestants, et surtout de jeunes noirs et arabes, principalement en banlieues, tu vas être surpris. Là ça choque parce que ça arrive en plein coeur de Paris, et dans un arrondissement qui n'est pas parmis les plus pauvres. Et que c'est filmé ! Mais ce n'est pas décontextualisable, ça montre bien l'intérêt de pouvoir filmer et diffuser ce genre d'images (que ce soit au nom de la liberté d'informer, ou pour des procès : sans image, c'est parole contre parole). Ça plus l'expulsion des réfugiés place de la République lundi, la légitimié de la loi de sécurité globale en prend un coup dans l'aile.

Ca s'est passé dans un arrondissement de Paris réputé "Bourge" le 17 éme , enfin faut savoir que ce n'est pas qu'un arrondissement de riches, il y a toute une partie du 17 éme qui est encore bien populaire et prolo, en gros entre la Place de Clichy et les porte de Clichy et de Saint Ouen, la limite bien tranchée entre le 17eme Bourge et Populo étant la rue de Rome et la voie de chemin de fer parallèle qui la borde.

J'ai pas mal de vieux potes et copines qui viennent et vivent depuis des années du coté prolo de cet arrondissement, et d’après ce qu'il me disent il est de notoriété publique que les forces répressives de cet arrondissement dérapent plus que grave et cela depuis des décennies. Et qu'il y a bien une différence de traitement social et répressif bien dégueulasse institué depuis des lustres par les autorités et la mairie (De droite) de cet arrondissement, entre les gens qui vivent dans les riches immeubles Haussmanniens du coté de l'Avenue des Ternes et du parc Monceau, et ceux et celles qui vivent dans les quartier populaires des Épinettes, de la porte de Clichy et de la porte de Saint Ouen

[Roulie]

Roulie, ok c’est inadmissible mais dire que ça a basculé avec les GJ, c’est une vision à très court terme. Il y a moins de bavures qu’il y a 30 ou 40 ans même si elles sont devenues beaucoup plus visibles et commentées.

Au début des années 60, il ne faisait par exemple pas bon être sur les quais de Seine quand on était Algérien. Surtout quand on ne savait pas nager ...

Evidemment, mais je crois que personne n'a dit que tout était rose avant ça. Je ne suis pas assez spécialiste de la police, seulement observateur depuis que je manifeste et que je m'intéresse à ce sujet, aussi je manque d'éléments de comparaison sur les décennies passées, mais il a beaucoup été documenté qu'il y a eu du changement dans la politique de maintien de l'ordre depuis plus ou moins la loi travail en 2016 (et non pas les gilets jaunes, même si à ce moment on passe à la vitesse supérieure).
Mais oui, ce que l'on voit dans les centres villes depuis 2016 se passe depuis bien plus longtemps dans les banlieues (BAC, arrestations musclées, LBD et compagnie) et on peut sûrement trouver comme origine à la représsion raciste et aux contrôles aux faciès dans les banlieues tout le contexte du début des années 60 (et pas forcément que le 17 octobre, ça fait date à raison, mais ce n'est pas simplement un évènement ponctuel).

Après, je ne parlais pas seulement de bavures policières, mais d'une lente et progressive montée en autoritarisme, de plus en plus assumée. Du tout sécuritaire, la police comme unique réponse à la contestation sociale, le muselage de la presse, les critiques ouvertes envers les sciences sociales. Nos ministres ne se cachent plus pour reprendre les termes de l'extrême droite (ensauvagement, haine de soi, islamo-gauchisme, ...) et l'exécutif prépare petit à petit tout un arsenal législatif et policier qui peut faciliter les dérives vers le fascisme.

Si, si, continue ! Sous ton "pavé", la rage !

Toujours très pertinent, argumenté et bien écrit.

[Bebeto]

Je pense aussi qu'un virage s'est opéré à partir de la répressions de la loi travail. C'est d'ailleurs à là que remonte mon "baptême de lacrymo", si je puis dire.
Avant ça je crois que la France servait un peu de modèle en terme de maintien de l'ordre. Aujourd'hui la répression des gilets jaunes sert d'exemple pour certaines dictatures ou autres pays pas tellement démocratiques - cocorico !

Euh, juste en passant, pour réprimer le printemps arabe, en Tunisie, la France avait proposé d'aider ... Ben Ali. Avant les gilets jaunes donc.

Mardi, à l'Assemblée, la ministre des affaires étrangères a proposé le savoir-faire français à la police tunisienne face aux manifestations. Une proposition qui a suscité la colère des opposants au régime de Ben Ali.

https://www.lemonde.fr/afrique/article/ ... _3212.html

[Harvest]

C'est quoi les raisons de ne pas vouloir se faire vacciner ??

Aucune de bonnes. Je me ferai vacciner mais sans me précipiter sur le premier venu. J’ai plutôt confiance en l’institut Pasteur....

[Algernon]

Comme Bibi.

[bushi]

C'est quoi les raisons de ne pas vouloir se faire vacciner ??

Plusieurs raisons :

Le délai normal entre les 1e versions d'un vaccin et sa mise sur le marché est normalement de plusieurs années.
Et ceci afin de le tester "in vivo", surtout pour les effets secondaires indésirables, voire dangereux, qui ne sont appréhendables qu'à moyen ou long terme. En dehors de la découverte, et de la mise au point du vaccin, ce temps de test est incompressible, puisque des effets secondaires peuvent ne se déclarer que très longtemps après l'administration.
Après, ne pas oublier les adjuvants utilisés pour "booster" le vaccin, comme les sels d'aluminium, le dioxyde de titane, le squalène, etc...
En fait de boosters, ces adjuvants sont surtout utilisés pour baisser le prix de revient.
On connaît (de manière statistique), que ces adjuvants sont pour la plupart des précurseurs de maladies neuro-dégénératives, comme Alzheimer, sclérose en plaque, syndrôme de Guillain-Barré, etc....
De plus, ce vaccin utilise une nouvelle technologie, dites "à ARNm", qui interviennent directement dans le code génétique du patient.

Cette liste n'est pas exhaustive.
Alors pour toutes ces raisons, comme dit Coluche : "ils vont m'attendre, je vais être en retard"