Pablitta a écrit : ↑mar. 17 sept. 2019 19:07
Parce que l'on ne combat bien que ce que l'on connaît bien, je signale aux gens intéressés deux émissions ce soir sur Arte :
20:50 : "Ces financiers qui dirigent le monde".
Je conseille vivement car tout est bien décortiqué, de la belle enquête. En replay jusqu'à ce week-end, je crois.
Le sujet c'est Black Rock, la société d'investissements financiers la plus puissante du monde.
Forcément, ils ont fini par devenir très proches des dirigeants politiques.
C'est ainsi que l'on voit le président de Black Rock France expliquer que le mieux serait, pour les futurs retraités, les fonds spéculatifs (ben voyons).
Notre système est totalement à bout de souffle et il va falloir trouver des aménagements.
Perso, je suis prête à faire des sacrifices sur le système actuel plutôt que de laisser nos enfants et autres descendances dans les griffes de ces gens-là. Les Américains y sont déjà et on voit ce que ça donne.
Ils conseillent également la BCE par le biais de consultants détachés (ou comment être juge et partie).
Le dirigeant d'une des entités de la BCE expliquant candidement "qu'ils n'avaient pas les ressources en interne" (là, on croit carrément rêver).
Du coup, Black Rock est au courant de beaucoup de choses relatives aux décisions de l'Europe avant même qu'elles ne soient officielles.
Utilité ? Par exemple avoir acheté pour quelques noisettes de l'immobilier en Grèce alors qu'elle était sur le point de gicler. L'Europe l'a - finalement - gardée en son sein ... Et hop, quelques Chokapic en plus.
L'autre docu sur la décroissance est bien aussi.
Il présente et analyse de nombreuses expériences réussies (comme le Bhoutan, qui, tout pauvre que soit ce pays, fonctionne sur des logiques de communautés, notamment en matière d'énergie. Ou le Népal qui, même si Katmandou est une ville cata, est sur le même registre de communautés, d'auto-suffisance et de souci environnemental).
Comme disait un Danois (une île du royaume est quasiment à zéro en termes d'impact écologique) :
"Il faut arrêter de bavarder, il faut agir".